Après les premiers essais à Pittsburgh, la firme Uber souhaitait tester ses technologies de véhicules autonomes à San Francisco, terre de naissance et d'essai de nombreux projets.

Cependant, l'arrivée a été à la fois remarquée et courte dans la mesure où l'entreprise n'a pas demandé les permis spécifiques auprès du DMV (Department of Motor Vehicles) pourtant nécessaires pour tester des véhicules autonomes sur les routes californiennes.

En estimant que ses véhicules ne répondaient pas aux catégories élevées (4 et 5) des véhicules autonomes, la firme estimait pouvoir s'en passer. Le DMV a rapidement menacé de déposer une plainte si Uber s'obstinait à faire rouler ses véhicules autonomes sans autorisation, tout en invitant l'entreprise à lui soumettre des demandes de permis.

Uber SUV véhicule autonome

Après avoir reflué du côté de l'Arizona (qui n'impose pas de permis spécifique), le groupe Uber a finalement commencer à ouvrir des discussions pour obtenir enfin le droit de faire rouler ses véhicules autonomes à San Francisco, sans encore faire une demande effective, précise Reuters.

L'idée est toujours de tester la conduite autonome pour du service de transport de personnes avec des véhicules équipés de capteurs mais conservant un conducteur près à reprendre le contrôle à tout moment si nécessaire et avec un ingénieur analysant les données de conduite.

La course est désormais engagée sur le domaine des véhicules autonomes avec différents acteurs précoces sortis du bois et une foule de constructeurs automobiles en train de développer leurs propres solutions. Uber se confronte notamment à d'autres contributeurs comme Google / Waymo ou Tesla qui ont déjà pris une certaine longueur d'avance en disposant d'informations issues de leur flotte de véhicules (Model S et X dans le cas de Tesla) pour affiner leurs systèmes.

Source : Reuters