Le sous-marin autonome Echo Seeker mesure cette fois une petite dizaine de mètres et se distingue par l'absence de ligne de vie. Aucun câble ne vient en effet relier l'engin à la surface, ce qui a l'avantage de ne pas imposer la présence d'un bateau sur site et de pouvoir faire plonger le sous-marin même par temps agité.
Pour se déplacer, l'Echo Seeker exploite des batteries électriques argent-zinc rechargeables lui permettant de se déplacer à environ 5,5 km/h avec une autonomie de plus de 400 km. Et puisqu'il ne dispose pas de ligne de vie, la communication a dû être adaptée : c'est par signaux acoustiques bas débit que l'Echo Seeker répond aux commandes de ses opérateurs.
Il peut également suivre le relief sous-marin en maintenant sa profondeur par rapport au fond grâce à un sonar. Capable de descendre jusqu'à une profondeur de 6000 mètres, le sous-marin Echo Seeker dispose d'équipements redondants et de systèmes lui permettant d'être récupéré en cas de défaillance.
Il peut ainsi se mettre à tourner en rond autour d'un point de rendez-vous prédéfini en attendant de nouvelles directives ou s'ancrer au fond et se mettre en veille plusieurs mois durant en attendant d'être récupéré, afin de préserver ses batteries.
Le sous-marin Echo Seeker est actuellement en phase de test et Boeing étudie les options commerciales possibles. Le groupe estime qu'il pourrait avoir un bel avenir sur le segment des sous-marins autonomes d'exploration en apportant une alternative plus économique par rapport aux engins reliés à la surface.
Parmi les clients potentiels, on trouve l'industrie du pétrole et du gaz, les expéditions de recherche scientifique mais aussi l'US Navy.