Chine La Chine ne veut plus compter sur les smartphones sous iOS ou Android pour les besoins de ses agences gouvernementales et estime être en mesure de développer ses propres solutions mobiles sécurisées.

Le pays a multiplié les initiatives pour déployer des technologies alternatives dans de nombreux domaines et se passer du savoir-faire occidental, ainsi que des royalties à verser, et particulièrement dans le secteur des télécommunications.

La Chine a ainsi insisté pour déployer sa propre 3G, le TD-SCDMA, quitte à retarder l'arrivée des réseaux mobiles 3G dans le pays et à forcer son principal opérateur mobile, China Mobile, à soutenir ce troisième standard.

Disposer de smartphones purement chinois, c'est aussi s'assurer que les services de renseignement américains auront plus de mal à exploiter les failles des appareils mobiles et à résister aux écoutes massives tels que décrites par les révélations des documents mis à disposition par Edward Snowden.

Le fabricant chinois de terminaux ZTE serait ainsi en train de travailler sur la conception d'un smartphone pour les agences gouvernementales chinoises qui utiliserait un OS mobile spécifique et exploiterait un processeur d'origine chinoise.

Il pourrait provenir de Spreadtrum, force montante parmi les fabricants de semiconducteurs avec le soutien actif des autorités chinoises. Cette volonté de la Chine de disposer de ses propres smartphones sécurisés ne devrait pas dans un premier temps porter un coup trop dur à l'activité des sociétés high-tech US mais elle démontre une défiance grandissante vis à vis des technologies américaines et une tendance à basculer vers des solutions nationales chaque fois que c'est possible.

Mais les experts en sécurité pointent déjà du doigt le fait que la création d'un nouvel OS mobile