Hotline Il y a peu, le secrétaire d'État à la Consommation Luc-Marie Chatel, les fournisseurs d'accès à Internet, les opérateurs de téléphonie mobile ainsi que les associations de consommateurs se sont réunis à Bercy. Il en est ressorti plusieurs mesures, dont une obligeant la facturation de la hotline au prix d'un appel local au lieu des 34 centimes d'euros habituels.

Évoquant une discrimination pour leur secteur sachant que d'autres secteurs comme l'administration ne se privent pas de faire usage des numéros surtaxés ( quelqu'un s'occupe du dossier ), les fournisseurs d'accès à Internet avaient alors décidé de se mobiliser, afin de défendre leurs intérêts. Pour eux, cette mesure pourrait se traduire par une dégradation du service d'assistance qui nécessite de l'argent pour être tenu par un effectif suffisant et compétent, ainsi qu'une éventuelle répercussion du manque à gagner sur le prix de leurs abonnements. Luc-Marie Chatel n'avait pas tardé à leur répondre en déclarant que cette mesure avait pour but de redonner confiance aux consommateurs qui se sentent souvent volés face au prix de la hotline. Il leur avait également indiqué qu'ils avaient parfaitement le droit d'augmenter leurs tarifs s'ils le souhaitaient.

Il restait ainsi à attendre l'application de la mesure et celle-ci semble de plus en plus proche. En effet, ce mercredi 28 novembre, l'Assemblée nationale a voté en faveur du projet de loi numéro 351 pour le développement de la concurrence au service du consommateur qui incluait cette mesure. Il faudra toutefois attendre l'examen par le Sénat qui aura lieu le 13 décembre pour savoir si le projet sera validé ou non.