Difficile d'échapper à la folie Candy Crush sur Facebook et sur les appareils mobiles et son éditeur a sans doute trouvé là le titre phare qui va doper rapidement sa croissance, à l'image d'un Angry Birds de l'éditeur Rovio.

Mais alors que l'éditeur des oiseaux en colère préfère se concentrer sur sa croissance organique et consolider son modèle économique par des produits dérivés, King.com, créateur britannique de Candy Crush, va tenter rapidement l'entrée en bourse.

Il va faire appel aux dispositions de la législation du JOBS Act (Jumpstart Our Business Startups) qui allège certains critères de régulation pour les candidats aux IPO et, comme Twitter, il n'est pas tenu d'en faire la déclaration publique ni de dévoiler ses comptes avant la période proprement dite de l'introduction en bourse.

Si Twitter a annoncé directement dans un simple tweet avoir déclenché la procédure d'entrée en bourse en remettant les premiers documents (document S1 de pré-IPO) au gendarme boursier américain, la SEC (Securities and Exchange Commission), la préparation d'une IPO par King.com n'est connue que par des sources indirectes et n'est pas encore confirmée officiellement, mais l'éditeur est déjà en contact avec des banques d'affaires pour piloter l'opération et a recruté un nouveau directeur financier qui connaît bien le sujet.

Après une frénésie des entrées en bourse en 2011, parmi lesquelles on a pu voir l'éditeur de jeux pour réseaux sociaux Zynga (concurrent direct de King.com) tenter sa chance, le climat s'est révélé défavorable, les entrants ayant vu leur cotation s'effondrer rapidement.

Cependant, depuis quelques trimestres, les cours ont retrouvé des couleurs et affiché de belles progressions, redonnant de l'espoir aux sociétés prêtes à sauter le pas. L'annonce de la future entrée en bourse de Twitter est peut-être aussi le signal d'une nouvelle fournée d'IPO, alimentée par les mesures incitatrices du JOBS Act.

Source : Reuters