Logo Noos-Numéricâble Avant de divulguer son plan d’urgence et se racheter une nouvelle virginité en devenant Numericable, le câblo-opérateur Noos a été la cible de nombreuses critiques et de la fronde d’une partie de ses abonnés qui se sont réunis en association pour porter plainte devant la justice. Placé sous contrôle de la DGCCRF, Noos qui avait concédé des dysfonctionnements a commencé à répondre de ses actes hier dans le cadre d’un procès.

Parmi les griefs, la qualité du service technique apporté aux clients, la facturation et la gestion des dépôts de garantie, les difficultés de traitement des réclamations et des demandes de résiliation. En termes juridiques, c’est encore plus explicite et la société comparaît pour publicité mensongère, tromperie sur les qualités des prestations ou encore vente forcée.


Numericable va devoir payer les erreurs de Noos ?
Une centaine de dossiers et selon l’AFP, le parquet de Meaux en Seine-et-Marne a requis lundi soir une amende de 180 000 euros à l’encontre de Noos, 25 000 euros contre son Président Philippe Besnier et 7 500 euros à l’encontre du directeur général délégué de Noos-UPC France en 2005, Jack Mikaloff.

Numericable qui avait déjà présenté ses excuses pour ses erreurs du passé, les avait imputées à la fusion des groupes UPC-Noos et UPC-Numericable opérée en 2006. Les victimes de ces erreurs qui se sont constituées parties civiles sous l’impulsion de l’association Les Déçus du Câble ont réclamé 50 000 euros de dommages et intérêts.