Lancé il y a quelques mois sous la forme du projet PhoneBloks, finalement récupéré par Google tout en restant open source, l'idée du projet rebaptisé Ara est simple : proposer un smartphone modulaire, soit une base sur laquelle l'utilisateur viendrait greffer chaque composant en fonction de ses besoins.

D'un point de vue technique, le smartphone se présente comme une base comportant la carte mère sur laquelle il faudra venir positionner des composants : mémoire, appareil photo, stockage, Wi-Fi, Bluetooth, capteur biométrique, écran, clavier, batterie... le tout étant proposé sous la forme de blocs de diverses tailles verrouillés par des aimants électro-permanents. Chaque module communiquera via le standard Unified Protocol.

  

Un fabricant, NK Labs, vient ainsi de présenter son premier prototype parfaitement fonctionnel : le Spiral 1. On y découvre 5 éléments amovibles : une batterie, un processeur, un haut-parleur, un port USB et un module LED.

Le smartphone opère depuis Android et une surcouche maison, et se veut parfaitement fonctionnel comme le démontre la vidéo. Une version plus poussée du prototype devrait également être présentée prochainement.

À termes, l'intérêt du smartphone ARA sera non seulement de proposer des smartphones répondant aux besoins des utilisateurs, leur permettant d'économiser en faisant l'impasse sur certains modules. Mais le but est également de tenter de luter contre l'idée d'obsolescence programmée en permettant au smartphone d'évoluer au fil de la sortie de nouveaux modules plus puissants, ou plus simplement de remplacer uniquement le module qui viendrait à être défectueux.