Radar chantier Un panneau annonçant un contrôle radar ne signifiera plus forcément qu'une cabine radar est cachée quelque part derrière. Mais parfois si. C'est avec cette stratégie des radars leurres, dont la position n'est plus forcément figée et connue des automobilistes que le gouvernement compte inciter les conducteurs à réduire leur vitesse sur les portions de route jugées dangereuses.

Les premiers déploiements ont débuté ce lundi du côté du Pas-de-Calais, sur la départementale 939, le long d'une portion qui a connu de nombreux accidents ces dernières années. Le dispositif consiste à placer des panneaux annonçant la présence d'un radar.

Derrière, il peut ne rien y avoir, ou des radars factices (pas avant 2017), ou bien encore des cabines radar mobiles (ou radar chantier). Il deviendra donc en principe difficile de savoir où se trouve réellement le radar qui flashera, ce qui devrait imposer une conduite plus mesurée tout au long de la zone de danger.

Il s'agit ici de tenter de relancer l'effet dissuasif obtenu aux premiers temps de l'implantation des radars fixes et gommer le franc ralentissement juste avant le radar suivi de la tout aussi franche accélération juste après. Sans position bien définie, le radar peut potentiellement se cacher sur toute la portion de route.

Une centaine de portions de routes jugées dangereuses devrait être ainsi balisée d'ici la fin de l'année, correspondant à 500 emplacements de contrôle potentiels. Le déploiement se poursuivra jusqu'en 2020 pour atteindre les 1000 itinéraires et les 5000 emplacements radar.

Dans le même temps, le déploiement des radars fixes, qui flashent bel et bien, se poursuivra avec plusieurs milliers de nouvelles implantations.

Source : BFMTV