Dans divers milieux sportifs, la chasse est ouverte aux traumatismes crâniens. La répétition des chocs malgré le port de casque a récemment endeuillé quelques milieux sportifs du fait d’un défaut de prise en charge des athlètes, et de nouvelles normes sont actuellement mises en place pour repérer rapidement les signes d’un dommage cérébral.
Porté sous un casque, un module lumineux tombant au niveau de la nuque joue sur un code de couleurs pour informer d’un éventuel risque pour le sportif à la suite d’un choc.
Une lumière orange indique que la tête de l’athlète a subi une accélération modérée, et une témoin rouge annonce d’un choc plus violent nécessitant un rapide bilan médical.
Le module est actuellement proposé pour 150 $, une somme relativement importante qui pourrait néanmoins sauver des vies. Pour les athlètes habitués à recevoir des coups, il est très difficile de se rendre compte d’un traumatisme crânien, d’autant que leurs dégâts ont tendance à s’aggraver avec la répétition, et que leurs effets ne sont pas toujours immédiats.
