Dix ans plus tard

Après plus de dix ans d’attente, les joueurs peuvent enfin mettre la main sur la suite du mythique Fallout 2 sorti en 1999 sur PC. La série a connu un vif succès de part son univers adulte et franchement gore ainsi que son vaste univers. Connu et reconnu pour son excellent travail, Bethesda Softworks a su, fort heureusement, conserver les grands traits de la série pour en faire un titre à part.

Fallout 3 nous propose de vivre une intense aventure qui est cependant disjointe des précédents opus et ce n’est pas plus mal ainsi. Les joueurs qui n’ont pas eu la chance de connaitre la série prendront aisément plaisir à explorer ce monde sans pour autant souffrir d’un quelconque manque d’informations.


Bien entendu, ceux qui ont eu la chance de finir les deux premiers opus retrouveront avec grand plaisir de nombreux détails, références culturelles et clins d’œil en tout genre comme le vaisseau extra-terrestre, la goule prénommée Harold ou encore le G.E.C.K. Les développeurs ont su effectivement reprendre avec justesse l’univers de Fallout pour le plus grand bonheur des joueurs.

Sans surprise, le jeu nous plonge au cœur d’un monde post-apocalyptique ravagé par une guerre nucléaire. Fallout 3 débute en l’an 2277, soit 36 ans après les événements de Fallout 2.  On y incarne comme prévu un habitant de l’abri 107 qui devra découvrir de ses propres yeux la cruauté du monde extérieur, plein de bonnes et de mauvaises surprises.

Un air de Oblivion

La présence du joueur au sein de l’abri 107 est on ne peut plus claire, elle lui permet entre autres de survivres aux retombées radioactives engendrées par les explosions nucléaires, tout du moins en apparence. L’ensemble débute de façon très intelligente et nous permet de nous familiariser rapidement avec le jeu. La création du personnage s’effectue dès la naissance du héros.

A l’instar d’Oblivion (consultez notre test), le joueur peut créer son avatar sous bon nombre de critères physiques touchant principalement le visage, le sexe ainsi que la couleur de peau. La corpulence tout comme le comportement sont exclus de l’équation. Bien entendu, notre père nous ressemble comme deux gouttes d’eau afin de respecter un certain réalisme.


Cette création se poursuit tout naturellement durant les quarante premières minutes de jeu. Bébé, nous devrons assigner des points au travers de sept aptitudes de base (ou S.P.E.C.I.A.L). Elles affecteront notre efficacité à repérer les gens (perception), à obtenir des coups critiques (chance) ou encore à porter des objets (force).

C’est à l’âge de dix ans que l’on se voit enfin remettre un Pip-Boy 3000, une sorte de PDA du futur. Le Pip-Boy est loin d’être un simple gadget. Il permet tout simplement de mesurer la progression du héros, de gérer son inventaire, de se repérer à travers ce vaste monde ou encore de choisir les quêtes à effectuer. Bref, un outil indispensable.

Des possibilités riches

Durant ce même âge, le jeu nous propose de découvrir le système de dialogue qui s’avère on ne peut plus simple. Souvent, le joueur aura le choix entre plusieurs propositions qui résulteront naturellement sur des résultats différents. Le choix est grand. Plus tard, de nouvelles options feront leur apparition comme le mensonge, la menace, la persuasion ou encore le charme.

Ces opportunités diffèrent selon les qualités physiques et intellectuelles que nous possédons. Etre une femme nous prédispose à convaincre plus facilement les hommes. Etre diplomate et beau parleur nous permettra aussi d’arriver à nos fins. Comme on peut le voir, le jeu nous offre d’innombrables possibilités d’arriver à un même but.


Il faut préciser que les dialogues se montrent franchement intéressants et dignes d’intérêt. Leur écriture est intelligente, elle nous permet de connaitre un peu mieux notre interlocuteur et le monde qui nous entoure. Leur diversité surprend et est parfaitement adaptée à chacun des personnages que nous rencontrons.

A seize ans,  la création du personnage arrive à sa fin. C’est en passant le G.O.A.T, une sorte de bac local, que le joueur déterminera indirectement ses spécialisations au nombre de trois. En fonction des réponses qu’il aura choisies, le jeu lui assignera automatiquement des spécialisations. Bien entendu, il est possible de se rétracter et de modifier ces choix.

Le bon, la brute et le mutant

Chaque spécialisation a une importance dans le jeu que ce soit durant les combats, durant les dialogues ou durant l’exploration. Certaines d’entre elles se montrent néanmoins beaucoup plus utiles qu’elles n’y paraissent et les ignorer serait un véritable sacrilège. Tout dépend en fait du profil que l’on désire adopter.

Si on désire incarner une brute, il suffit de tout miser sur les armes énergétiques, les armes lourdes ou encore les explosifs. A chaque niveau que l’on passe, le joueur a le devoir d’assigner des points au travers de ces spécialisations au nombre total de quatorze. Tandis que les spécialisations passives, comme le troc, nous permettent de gagner en efficacité dans un domaine précis, les spécialisations actives nous offrent accès à de plus grandes opportunités comme l’ouverture de portes sécurisées ou l’accès à des données confidentielles.


En plus de ces spécialisations, nous devrons aussi choisir des aptitudes bonus (ou perks) qui affecteront positivement notre efficacité. Contrairement à Fallout 2, ces dernières ne possèdent aucune contrepartie. Tous les deux niveaux, nous avons accès à de nouvelles aptitudes à considérer pleinement.

La plupart augmentent considérablement notre efficacité et nous confèrent d’importants bonus. Il existe cependant des aptitudes plus originales comme le mystérieux étranger ou le sanguinaire. Elles cherchent très clairement à amuser le joueur et le sortir d’une trop grande monotonie, mission largement accomplie.

Une quête, plusieurs choix

Après avoir réussi le G.O.A.T, les choses s’emballent pour le meilleur et le pire. Le joueur sera en effet amené à retrouver les traces de son père qui a hâtivement quitté l’abri 107 pour une destination inconnue. Il s’agit là de notre objectif à long terme, objectif que l’on peut accomplir tête baissée ou en prenant tout son temps.

Un joueur efficace pourra finir la trame principale en seulement 15 à 20 heures de jeu. Un chiffre excessivement faible qu’il faudra cependant relativiser. Comme Oblivion, le jeu compte énormément sur les quêtes annexes et son vaste terrain de jeu pour captiver les joueurs. Dès lors qu’ils prennent le soin de tout finir, ces derniers pourront aisément finir le jeu en une bonne centaine d’heures.


Les choses sérieuses débutent une fois que l’on atteint le monde extérieur. A partir de là, le joueur est véritablement libre de ses actions. Dans ce monde foncièrement hostile et peu accueillant il y a beaucoup à faire. Engageante, la quête principale nous propose de rentrer dans le vif de l’action. Elle se compose d’une bonne dizaine de missions.

Elles ont le bon goût d’être haletantes et leur accomplissement peut parfois prendre des heures. Malgré une fluidité scénaristique certaine, ces dernières ont surtout pour objectif d’orienter un minimum le joueur qui peut aisément se perdre et passer des heures à explorer des cavernes souterraines. Accrocheur, le scénario possède malheureusement une triste finition, une finition qui risque de décevoir bien des joueurs.


La violence, outil de communication universel

L’ensemble nous propose comme promis une multitude de fins basées sur nos accomplissements. Après avoir terminé la quête principale, il nous est malheureusement impossible de continuer en l’état des choses. Il nous faudra tout simplement recharger une sauvegarde précédente et c’est bien dommage, car la fin arrive bien plus vite qu’on le pense.

Pas si nombreuses que ça, les quêtes secondaires se montrent quant à elles intéressantes et plus complexes qu’elles n’y paraissent. Souvent, le joueur aura à sa disposition diverses façons de procéder, mais la voie pacifique n’est pas toujours possible notamment face aux raiders qui ne veulent rien entendre.


Dans ce monde dévasté, la plupart des gens sont sur leurs gardes mais nous pouvons significativement affecter le cours de leurs vies. Il existe trois alignements moraux différents que sont mauvais karma, neutre et bon karma. En fonction des actions qu’il entreprend lors des quêtes, le joueur oriente à sa manière le destin de son héros.

Les actions de tous les jours peuvent aussi affecter l’alignement moral. Sauver des gens ou offrir des stimpacks sont des actions bonnes. Au contraire, tuer gratuitement des innocents ou voler des objets sont des actes de malveillance. Pour être neutre, il suffit tout simplement d’ignorer les gens et d’effectuer alternativement bonnes et mauvaises actions.


Action, réaction

Rester neutre ne rapporte malheureusement que peu de choses si ce n’est la paix vis-à-vis des gangs et l’accès à certains personnages non-jouables. En étant bon, la paix est par contre impossible, on peut toutefois se voir offrir divers cadeaux en récompense de nos héroïques actes. Etre mauvais rapporte beaucoup et nous ouvre l’accès à des lieux sombres comme Paradise Falls.

Notre alignement nous ne pouvons le visualiser explicitement c'est-à-dire de façon chiffrée. Seul notre titre honorifique nous permettra de mesurer l’étendue des dégâts. Mentir ou pirater des ordinateurs peuvent aussi nous affecter en fonction du contexte imparti.

Certains de nos actes et réponses ont des conséquences à court et long terme. Les conséquences sont bien évidemment plus lourdes durant la quête principale. Nous serons souvent amenés à faire des choix, une abondance qui implique plus encore le joueur. Détruire une ville entière ou dénoncer une personne peut se faire à tout moment.

Le côté adulte de la série a été victime d’une sévère normalisation, le contenu proposé se veut beaucoup moins osé et plus conciliant. S’attacher les services d’une prostituée n’engendre aucune scène explicite, cette dernière se contente littéralement de dormir à nos côtés. Dans la même veine, il est désormais impossible de devenir une star de films coquins pour les studios Golden Globes, les fans sauront de quoi je parle.


Moins osé

On pourra aussi signaler l’impossibilité de tuer des enfants qui sont complètement invincibles. Bethesda Softworks a préféré jouer la carte du politiquement correct pour ne pas avoir à subir des plaintes en tout genre et ne pas attirer les foudres des censeurs.

En dépit de ces précautions, Fallout 3 n’a pu passer les frontières de l’Inde à cause de ses nombreuses références culturelles et religieuses comme le karma. Les vaches à deux têtes, aussi connues sous le nom de Brahmins (Brahmane en français), sont aussi responsables de ce revers. Elles  font en effet allusion aux membres de la caste sacerdotale.


Pour couronner le tout, le jeu permet de massacrer ces mêmes vaches, vaches qui sont considérées en Inde comme des animaux sacrés. Ainsi, on comprend pourquoi le jeu a été tout bonnement interdit sur le territoire indien.

L’exploration occupera une bonne partie de notre temps mais celui-ci ne sera que rarement gâché. La marche à pied sera notre seul moyen de déplacement. Il est possible de se « téléporter » à condition d’avoir découvert au préalable le lieu. Bien que physiquement présentes les voitures n’auront aucune utilité immédiate si ce n’est de jouer le rôle d’explosif de fortune, un explosif étonnement puissant ceci dit.



Un réalisme qui paie

C’est l’occasion pour le joueur d’en prendre plein la vue. Durant ses excursions, il pourra découvrir des environnements saisissants et franchement crédibles. Les plaines désertiques regorgent d’abondants détails comme les bâtiments en ruine, les débris, les mares d’eau et j’en passe. Technologiquement parlant, Fallout 3 déçoit quelque peu.

Il nous présente des textures tantôt décevantes tantôt réussies.  On sent que les développeurs auraient pu faire beaucoup mieux à ce niveau là et nous proposer des textures plus fines. Mais la présence du jeu sur trois plateformes différentes aura malheureusement eu raison de ces textures qui bénéficient d’une résolution de 512x512.


PS3 et Xbox 360 ne raffolent certainement pas des textures de 4096 sur 4096 chers aux PC. On notera aussi des différences entre les environnements extérieurs et intérieurs. Les intérieurs pèchent par leur diversité et soulignent les défauts techniques du jeu. Le monde extérieur en revanche est de toute beauté, non pas par son côté technique mais artistique.

En plus d’être immenses, les paysages fournis par Besthesda Softworks sont majestueux et réussis en tout point. Tomber sur le Capitole, le Washington Monument ou encore le Lincoln Memorial sont des passages mémorables. Par rapport à Fallout 2, le jeu a adopté un style architectural complètement différent, il est désormais plus froid et proche de notre époque.


I am a machine

Les mauvaises habitudes de Bethesda Softworks partent difficilement avec le temps. La preuve en est avec les animations des NPC et du joueur qui sont incroyablement robotiques et peu naturelles. Les NPC évoluent fort heureusement dans ce monde, mais ils suivent scrupuleusement des chemins prédéfinis et ne font preuve d’imagination.

On pourra néanmoins souligner les efforts effectués dans la retranscription des visages et l’arrivée d’une gestuelle limitée. Au niveau de notre héros, ces soucis sont principalement visibles à la troisième personne. Robot dans l’âme, notre protagoniste opte lui aussi pour des animations peu crédibles à un tel point que les armes qu’il porte dans sa main droite ne bougent pas d’un iota.  A cela, il faut ajouter la sensation de glisser sur le sol et non d’y adhérer. Dommage…


Le développement de Fallout 3 par Bethesda Softworks a aussi été marqué par l’abandon pur et simple de combats au tour par tour. Essentiels, les combats se déroulent aujourd’hui en temps réel. Tel un Oblivion, le joueur peut attaquer ses ennemis à la première ou à la troisième personne. La vue subjective se voit être la plus efficace et la plus lisible.

L’efficacité du joueur durant les combats sera déterminée par plusieurs critères et pas uniquement son aptitude à viser les têtes. Les aptitudes de base, compétences bonus et spécialisations participent activement à notre victoire. L’état des armes et armures affectent aussi notre capacité à viser précisément et à tuer efficacement.

Mac Gyver ou Rambo ?

Plus un objet est en mauvais état, plus ce dernier perd en utilité. Ainsi une arme usagée aura tendance à s’enrailler et à devenir imprécise.  Pour réparer ses objets, le joueur peut faire appel à un marchand ou utiliser un objet identique. On regrettera seulement que le panel d’armes soit relativement restreint et peu évolutif. Pour nous faire oublier l’impossibilité d’améliorer ses armes, l’ensemble nous propose d’en créer de toutes nouvelles à partir de plans.

Il faut bien entendu trouver les bons « ingrédients » mais on apprécie pouvoir accéder rapidement à un armement supérieur et ne pas attendre la dernière heure de jeu pour tomber des lance-roquettes. Le jeu grouille de cachettes et passages secrets en tout genre, lieux dans lesquels il est difficile de neutraliser efficacement tous les ennemis.


C’est là que le V.A.T.S (ou S.V.A.V en français) intervient. Ce mécanisme met littéralement l’action en pause afin de permettre au joueur de tirer sur des parties bien précises d’un ennemi. Il permet entre autres de gérer des rencontres trop stressantes et imprévisibles comme les combats de proximité. Notre efficacité dépend là encore de notre personnage, de son matériel associé, des obstacles présents ainsi que de la distance de tir.

On ne peut cependant en abuser à longueur de journée. Chaque tir entrepris dans le V.A.T.S nous coûte des points d’action, qui se rechargent avec le temps, et entraine surtout un efficace mode ralenti. Voir un ennemi perdre sa tête en un seul coup de marteau est tout simplement jouissif à condition que la caméra saisisse l’essentiel de l’action car elle connait parfois des déboires.  

Le sang coule à flot

Résidu du mode tour par tour, ce mode de visée entretient une tension certaine. Tirer sur une surpuissante grenade tenue par l’ennemi à de quoi stresser, en cas d’échec c’est bien entendu notre héros qui sera puni. La localisation des dégâts est globalement réaliste, elle permet principalement de ralentir ou d’exécuter un adversaire selon l’endroit choisi.

Dans le jeu originel, il est difficile d’assener des tirs à la tête la faute à une visée automatique. Le V.A.T.S permet d’outrepasser ce dommageable obstacle de la plus belle des manières. Sa présence est une véritable bénédiction tant le danger est omniprésent. Petit bémol, seul les ennemis du monde extérieur réapparaissent, toutes les 72h pour être précis.


Au niveau des objets, ces derniers ne reparaissent aucunement dans les containers et autres caches. Cela nuit indubitablement à l’ambiance du jeu qui se veut dynamique et vivant. Il existe trois grands moyens pour se soigner, dormir, utiliser des médicaments ou encore voir le médecin. Omniprésente, l’irradiation joue un rôle moins important qu’on le pense la faute à des proportions trop timides, que ce soit au niveau des aliments, des fluides ou encore des lieux entiers.

On termine avec les dépendances médicamenteuses et alcooliques qui sont à éviter à tout prix. Elles affectent négativement l’ensemble de nos statistiques. En revanche, prendre des pilules dopantes dans des proportions raisonnables augmente temporairement et positivement notre efficacité. Gare aux abus.



Une évolution rapide

Souvent, nous n’aurons fort heureusement besoin d’employer de tels artifices chimiques. N’importe quel joueur peut tracer son chemin dans cet univers sans éprouver de réelles difficultés. Car malgré les limites logistiques imposées sur le niveau (20) et les compétences spéciales (100), l’ensemble reste étonnement accessible.

Dans le niveau de difficulté le plus élevé, les choses peuvent rapidement se corser si l’on fonce tête baissée. D’autant plus que les ennemis s’adaptent constamment à notre niveau. L’évolution de notre personnage se dessine au travers des points d’expérience acquis de diverses façons, via des quêtes, l’utilisation victorieuse de compétences (crochetage, piratage, persuasion) ou plus simplement les combats.


Crochetage et piratage déclenchent des mini-jeux dont la résolution se montre assez simple. Les fans prendront un certain plaisir à retrouver des factions connues comme la Confrérie de l’Acier ou l’Enclave. Le bestiaire se montre toutefois limité et tout comme leur comportement quasi-robotique. L’intelligence artificielle est basique à souhait et nous dévoile de temps à autres des bizarreries indignes d’un tel titre.

A titre d’exemple, nos alliés, au nombre maximum de deux, peuvent se montrer aussi mortels que ridicules, tout dépend du contexte géographique et leur proximité qui est souvent faible. Minimaliste, l’interface visuelle s’inspire grandement d’Oblivion et se montre efficace. La gestion de l’inventaire se montre parfois rebutante, mais grâce à des filtres le joueur s’y retrouve rapidement.

Decevant pour un Fallout, excellent pour un RPG

Orchestrée par Inon Zur, responsable aussi des Crysis (consultez notre test) et autres Prince of Persia (consultez notre test), la bande sonore se montre plus recherchée et complexe que les précédents volets. Elle parvient aussi bien à nous impliquer lors des paisibles sessions d’exploration et que durant de violentes batailles. Sa dynamique impressionne véritablement,

Les doublages français alternent entre le très bon et le moyen. Ils jouissent heureusement d’une implication certaine et remplissent aisément leur rôle. Les voix originales sont quant à elles excellentes et franchement réussies. Le fossé entre voix françaises et anglais est énorme. La présence de Liam Neeson (Star Wars : Episode 1, Batman Begins) y est pour beaucoup. Bien que fidèles, les bruitages se montrent trop peu expressifs et présents. On ne ressent que trop peu la puissance d’un fusil d’assaut ou d’un simple pistolet.


Plus accessible et lisse, Fallout 3 s’adresse très clairement à un large et grand public. Cette ouverture, les fans de la grande heure ne l’apprécieront pas tant le jeu a évolué et ressemble davantage à Oblivion. Mais les nouveautés apportées par Bethesda sont lourdes, très lourdes. A commencer par un univers artistique de grande qualité ainsi qu’un potentiel de rejouabilité énorme qui font de Fallout 3 un titre à part, une véritable référence vidéoludique.

Afin d’illustrer pleinement la beauté de Fallout 3  je vous ai concocté une collection de soixante-dix images prise par mes soins qui je pense vous parleront mieux.

Fallout 3 est disponible à partir de 44.55€.

Configuration de test :
  • INTEL Core i7 920 (2.66Ghz)
  • Asus Rampage II Extreme
  • Corsair XMS3 DDR3-1600 CL9 6Go (3x2Go)
  • MSI GeForce N280GTX-T2D1G-OC
  • Antec Twelve Hundred
  • Antec 650W Signature
  • Seagate 500Go 7200 RPM S-ATA II 32Mo
  • Seagate 320Go 7200 RPM S-ATA II 16Mo
  • Plextor PX-810SA
  • Logitech G3
  • Logitech G15
  • QPad Crysis Collector
  • Razer Barracuda Headset HP-1
  • Sony Bravia KDL-46W4000

Galerie d'images

+ Les plus

  • Réalisation artistique exceptionnelle
  • Evolution de personnage complexe
  • Durée de vie impressionnante
  • Multiple voie de progression
  • Dialogues intéressants
  • Terrain de jeu énorme
  • Le V.A.T.S

- Les moins

  • Niveaux de difficulté peu réalistes
  • Textures parfois brouillonnes
  • Choix des armes restreint
  • Quête principale courte
  • Animation robotiques
  • IA basique
  • Fin bâclée