Le gouvernement américain a eu beau alerter sur le danger potentiel représenté par l'équipementier chinois Huawei pour les infrastructures 5G, avec le risque d'écoutes, l'Europe n'est pas décidée à écarter complètement le géant chinois.

Antennes-4g Le Royaume-Uni, pourtant souvent prêt à suivre son allié outre-Atlantique, ne fera pas exception et compte finalement autoriser Huawei à proposer ses équipements télécom, au moins pour les composantes non critiques.

Un rapport gouvernemental publié en mars évoquait la présence de faiblesses dans la partie logicielle des équipements du groupe chinois mais sans les relier forcément à une intention de laisser des backdoors.

S'il soulignait que Huawei devait améliorer sa réactivité pour corriger les failles signalés, le rapport ne présentait pas l'équipementier chinois comme spécialement plus dangereux que d'autres.

Le conseil de sécurité britannique a donc pris la décision d'autoriser Huawei à fournir des équipements aux opérateurs télécom, suivant en cela l'attitude de la Commission européenne qui a proposé un encadrement et une surveillance mais pas d'interdiction ferme, en dépit des nombreux appels du pied des USA ces derniers mois.

Ce choix doit encore être défendu auprès des Five Eyes, le regroupement d'alliés autour des Etats-Unis, et alors que l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont choisi d'écarter Huawei pour leurs réseaux 5G.

Source : Le Figaro