Dans sa présentation de sa puce M1 sous ARM qui équipera dans un premier temps le MacBook Air et le MacBook Pro 13, mais aussi le nouveau Mac Mini, Apple évoquait les qualités de son SoC en terme de productivité mais aussi de gaming, avec des performances suffisantes pour faire tourner des titres récents.
Même si le jeu n'est pas forcément un domaine très mis en avant dans le monde Mac, le SoC Apple M1 serait de nature à changer la donne par ses performances. En attendant de voir débarquer les premières machines, la puce a déjà fait une apparition dans GFXBench et fournit dans les différents tests des résultats supérieurs à des cartes graphiques comme la GTX 1050 Ti de Nvidia ou la Radeon RX 560 chez AMD.
Avec ses huit coeurs graphiques (dont la cadence n'est pas encore connue) et ses 128 unités d'exécution, la partie graphique de la puce M1 développe une capacité de traitement de 2,6 TFLOPS similaire à celle de la Radeon RX 560, rappelle le site Tom's Hardware qui rappelle tout de même qu'il ne s'agit ici que d'un résultat de benchmark générique orienté smartphone.
Qu'en sera-t-il de la transition logicielle ?
La puce Apple M1 semble donc en première analyse relativement bien équipée pour la partie GPU intégrée, même si elle est comparée ici à des cartes graphiques d'ancienne génération, et devrait permettre de sortir des sentiers battus du pur applicatif grâce à l'expérience acquise avec les smartphones, tout en maîtrisant sa consommation d'énergie.
Le SoC a montré dans d'autres benchmarks de solides performances pour la partie CPU. S'il ne manquera pas de puissance, il faudra voir comment se joue la transition des applications entre les univers x86 et ARM, entre émulation avec Rosetta 2 et virtualisation, en performances comme en disponibilité.
Les premières machines ARM d'Apple seront livrées avec macOS Big Sur qui aura la lourde tâche de rendre cette transformation aussi discrète que possible.