Dans sa bataille pour tenter de racheter son concurrent Qualcomm, la firme Broadcom et son CEO Hock Tan ont rencontré un obstacle de taille avec le véto décidé par le président des Etats-Unis Donald Trump, après l'avis défavorable du CFIUS sur les risques pour la sécurité nationale.
Malgré l'ampleur du projet, le montant record de 117 milliards de dollars proposé (mais insuffisant pour les actionnaires de Qualcomm) et des mois de négociations intenses, Broadcom va finalement abandonner sa proposition de rachat, indique Reuters, et ne briguera pas des sièges au conseil d'administration. Qualcomm avait reporté son assemblée générale prévue début mars dans l'attente des dernières décisions réglementaires.
Le groupe, installé à Singapour, souhaiterait cependant toujours réinstaller son siège social aux Etats-Unis, ce qui lui permettra de poursuivre une stratégie d'acquisitions d'entreprises US qui ne devraient cette fois pas tomber sous la supervision du CFIUS.
Avec une réserve de 11 milliards de dollars de cash, Broadcom peut toujours se renforcer par une série de rachats d'entreprises plus petites permettant l'extension de son savoir-faire.