Au début du mois de novembre 2007,
Cinven, fonds d'investissement britannique qui détenait à l'époque 70 % de Numéricâble, avait décidé de se séparer de la moitié de ses actions, soit 35 %, et confiait le dossier aux banques Morgan Stanley et Rothschild. Avec Altice, second actionnaire, Cinven espérait
augmenter la puissance financière du groupe dans le but d'une
éventuelle fusion avec un autre acteur majeur dans les secteurs de l'Internet ou de la téléphonie mobile et pouvoir
diversifier ses investissements.
Quatre fonds d'investissement avaient alors répondu à l'appel : Carlyle, PAI Partners, Providence et TPG.
À la fin du mois de décembre, le repreneur était connu, il s'agissait de
Carlyle qui était prêt à mettre 1 milliard d'euros sur la table pour prendre possession des 35 % de Numéricâble.
Plusieurs mois après, Carlyle annonce que le dossier est enfin clos et l'opération terminée. Petite rectification toutefois, le fonds d'investissement a pris possession de
37,8 % de Numéricâble pour
1,1 milliard d'euros. Il s'agit, selon Carlyle, du
" plus gros investissement jamais réalisé en France par une société de capital investissement ".
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