Après 17 heures de mission, le Centre national d'études spatiales (Cnes) a annoncé le succès de Mascot qui s'était posé sur l'astéroïde Ryugu pour en étudier la composition. Le petit atterrisseur franco-allemand y avait été largué par la sonde spatiale japonaise Hayabusa-2.

Pour accomplir sa mission, Mascot disposait d'une unique batterie comme source d'énergie avec une durée de vie estimée entre 12 et 15 heures. Elle aura donc au final fonctionné plus longtemps qu'escompté.

Des photos prises par Mascot seront prochainement disponibles après envoi par Hayabusa-2. L'étude des données scientifiques recueillies sera un travail de plus longue haleine, sachant que Haybusa-2 doit également prélever des échantillons de Ryugu pour les ramener sur Terre fin 2020.

La coopération franco-allemande va se poursuivre dans le cadre d'une autre mission pilotée par l'agence spatiale japonaise. La mission MMX (Martian Moons Explorer) devrait être lancée en 2024 avec pour objectif de ramener sur Terre des échantillons du sol de Phobos, l'une des deux lunes de la planète Mars. La mission explorera également l'autre lune Deimos de Mars.

Un rover franco-allemand sera déployé à la surface de Phobos avant le débarquement de la sonde spatiale mère. " Il s'agit d'analyser le régolithe et la configuration de la surface de Phobos dans les moindres détails afin d'optimiser l'opération d'atterrissage et de retour d'échantillons de MMX ", écrit le Cnes.

Cette fois-ci, le rover aura une plus grande durée de vie que Mascot pour pouvoir remplir une mission de plusieurs mois. Il sera alimenté par des cellules solaires.