L'homme d'affaires Elon Musk est engagé dans plusieurs domaines d'activité de pointe comme les véhicules électriques et les toitures solaires (Tesla), les lanceurs spatiaux (SpaceX) et plus récemment la résolution des problèmes de congestion du trafic urbain quotidien par des réseaux de tunnels (The Boring Company).
Egalement intéressé par les progrès des intelligences artificielles dans lesquelles il voit une menace potentielle à côté des progrès qu'elles permettront, il souhaite également améliorer les possibilités de communication directe entre le cerveau et les ordinateurs, afin d'accélérer le flux de données échangeables, au point de pouvoir créer des interactions à partir de simples pensées.
Un société, Neuralink, a été créée pour explorer le domaine de nouvelles interfaces homme-machine à haut débit, avec l'idée à terme de créer un "lacet neuronal" reliant directement système nerveux humain et ordinateur.
Le projet n'en est qu'à ses débuts et ses premières applications pourraient être médicales, avec des systèmes d'interactions facilitant le quotidien des personnes handicapées, voire améliorant leur état dans certaines pathologies.
Selon Bloomberg, la société chercherait à se financer en voulant céder pour 100 millions de dollars d'actions et aurait déjà obtenu 27 millions de dollars. Dans le même temps et en réponse à ces affirmations, Elon Musk a cependant affirmé sur Twitter que Neuralink n'était pas en recherche d'investisseurs actuellement.
Les projets précis de Neuralink restent flous et Elon Musk, qui en est le CEO, n'y consacre encore qu'une petite partie de son temps, étant absorbé par les stratégies de Tesla et SpaceX.
La firme a passé ces derniers mois à recruter des experts, ingénieurs et scientifiques pour préparer ces fameuses interfaces cerveau-machine. Mais elle n'est pas seule à rêver de transmission de pensée : Facebook a notamment annoncé travailler sur la transcription de la pensée au sein de son laboratoire Building 8.