La firme SpaceX a de nouveau réussi un tir de son lanceur Falcon 9 depuis mythique pad de lancement LC-39A du Kennedy Space Center en Floride mais contrairement aux missions précédentes, il n'était pas question cette fois-ci de tenter de récupérer l'étage principal du lanceur, que ce soit sur une barge dans l'océan Atlantique ou sur la terre ferme.
Avec ses plus de 6 tonnes, la charge utile représentée par le satellite de communication Inmarsat-5 F4 construit par Boeing est la plus imposante jamais placée en orbite par SpaceX, et de plus en vue de le placer sur une orbite géostationnaire.
Quick video recap of Falcon 9 launch of Inmarsat-5 Flight 4 pic.twitter.com/W8eVUEsH6r
— SpaceX (@SpaceX) 16 mai 2017
Le lanceur Falcon 9 a donc eu besoin de brûler tout son combustible pour mener à bien sa mission, sans pouvoir envisager une manoeuvre de récupération. Ce satellite, de la série Global Xpress, est le quatrième lancé depuis 2013 et va être positionné au-dessus de l'Europe.
Il complètera la constellation des trois premiers satellites, déjà capables de couvrir toute la surface du globe à l'exception des pôles, pour en accroître la capacité et servir de système de secours si nécessaire.
Ils vont notamment servir à assurer des communications avec les transports aériens et maritimes, apportant des possibilités de communication en bande Ka dans les avions de ligne et sur les navires marchands et de croisière au long cours.
A côté de ces gros satellites complexes placés en orbite géostationnaire, la tendance du secteur aérospatial est maintenant de construire des constellations de centaines ou de milliers de petits satellites simplifiés positionnés en orbite basse.
Moins résistants et de durée de vie plus faible, ils sont aussi et surtout moins coûteux et relativement faciles à remplacer si besoin.