Rosetta comète 2 La sonde Rosetta, en orbite autour de la comète Tchouri, a déjà détecté des composants élémentaires intéressants sur le sol de l'objet céleste et dans sa chevelure, validant l'idée que les comètes peuvent véhiculer les briques constitutives de la vie.

Au rang des nouvelles substances détectées, c'est la glycine, acide aminé le plus simple, qui a vu sa présence confirmée dans le nuage de gaz entourant la comète.

Les traces détectées initialement par le robot Philae lors de son atterrissage fin 2014 ont été confirmées par les instruments de mesure de la sonde, quand la comète a étoffé sa chevelure à l'approche du Soleil.

Rosetta n'a pas relevé la présence d'autres acides aminés plus complexes mais cela tient peut-être à leur formation plus difficile et rare, et à un seuil de détection insuffisant des instruments. La détection de glycine dans les gaz de la comète plaide d'ailleurs en faveur de la présence d'autres acides aminés dans ses glaces.

En revanche, la sonde a également repéré un autre composant : le phosphore, retrouvé dans certaines molécules essentielles à la vie, comme l'ATP (Adénosine Tri-Phosphate), molécule de stockage d'énergie des réactions chimiques des organismes vivants.

Les comètes pourraient donc bien avoir contribué à apporter des composants précurseurs de la vie sur Terre, les conditions physico-chimiques de la planète faisant le reste...

Source : Le Monde