L'année 2024 n'aura pas été simple pour Tesla. Faute de nouveaux modèles à présenter, hormis des restylages, et préférant mettre en avant des projets de conduite autonome qui restent à concrétiser, le constructeur a dû se battre pour maintenir ses volumes alors que d'autres acteurs maintiennent une croissance agressive.
Alors qu'il pourrait perdre son titre de premier vendeur de véhicules électriques face au groupe chinois BYD, les ventes de véhicules électriques au ralenti en Europe ne lui facilitent pas les choses.
Une petite française devant le Model Y
C'est à tel point que son modèle phare, le petit SUV Tesla Model Y, pourrait aussi perdre son titre de voiture la plus vendue en Europe. Et selon Automotive News Europe, c'est la Dacia Sandero qui pourrait lui ravir la première place d'ici la fin de l'année.
Le mois de novembre lui a été particulièrement favorable mais elle a aussi connu de bons résultats sur les 11 premiers mois de l'année. De son côté, le Model Y est actuellement à la sixième place et il lui faudrait au moins 65 000 ventes d'ici la fin de l'année pour rattraper son retard.
En attendant Juniper
Même si le constructeur est coutumier de belles promotions de fin d'année, le défi semble difficile à relever, surtout dans le contexte actuel. Le Tesla Model Y a réussi l'exploit d'être le véhicule le plus vendu en Europe toutes motorisations confondues l'an dernier mais la Dacia Sandero n'était pas loin derrière et la demande est restée soutenue grâce à son petit prix (elle démarre à 12 500 €).
Les ventes du Model Y souffrent sans doute aussi du lancement imminent de la version restylée (nom de code Juniper) dont les premiers exemplaires sont sortir de Gigafactory Shanghai début 2025 et qui peut conduire les acheteurs à reporter leur acquisition.
Cela devrait redonner un coup de fouet aux ventes du Model Y en 2025 mais le fait est que la gamme S3XY de Tesla commence à accuser son âge. Il reste à voir si d'autres projets vont prendre corps l'an prochain, comme le Tesla Model Q / Model 2 à 25 000 dollars, ou si la firme d'Elon Musk va continuer de pousser son avantage sur la conduite autonome.