Avant les assistants vocaux de Google (Google Assistant) et Apple (Siri), c'est Alexa d'Amazon qui avait été épinglé pour l'écoute d'enregistrements audio par des employés. Ces derniers effectuent un travail d'annotations sur des échantillons dans le but d'améliorer la formation des systèmes de reconnaissance vocale et de compréhension du langage naturel.

Une analyse qu'Amazon ne cachait pas, si ce n'est qu'il était sous-entendu un système automatisé pour du machine learning et non une écoute avec une oreille humaine pouvant parfois s'avérer indiscrète en dépit d'un encadrement de la procédure.

Après les révélations, Amazon avait réagi en soulignant des annotations pour " un très petit échantillon d'enregistrements vocaux d'Alexa " et en affirmant que " les employés n'ont pas d'accès direct à l'information permettant d'identifier la personne ou le compte. "

Amazon-Echo

Finalement, Amazon a décidé d'être plus explicite au sujet de l'analyse dite manuelle de " seulement une fraction extrêmement faible " d'enregistrements vocaux d'Alexa. Il est clairement précisé que l'option de désactivation pour un tel retour (pour aider à améliorer Alexa et développer de nouvelles fonctionnalités) implique l'exclusion de l'analyse manuelle.

L'option se retrouve dans la gestion des paramètres de confidentialité Alexa. Amazon avait par ailleurs mis en ligne une section dédiée à Alexa et aux appareils Echo sur la question de la confidentialité.

Pour Siri, Apple a mis en pause à l'échelle mondiale sa pratique avec des sous-traitants (humains) pour évaluer l'exactitude d'extraits d'enregistrements vocaux. Prochainement, les utilisateurs auront la possibilité de choisir de participer ou non à ce type d'évaluation.

Concernant Google Assistant, il y a une interruption de ce genre de programme d'au moins trois mois dans l'Union européenne, sachant que l'autorité de protection des données personnelles de Hambourg (Allemagne) a lancé une procédure administrative visant Google.

Source : Bloomberg