Les mises à jour transparentes - ou A/B (Seamless) System Updates - ont été introduites par Google dans Android 7.0 alias Nougat. Elles sont présentées comme une garantie qu'un système d'amorçage fonctionnel reste sur le disque pendant une mise jour OTA (over-the-air).

Le mécanisme repose sur des partitions système A et B. Le démarrage et l'utilisation de l'appareil se font sur une partition système, alors que la mise à jour concerne l'autre partition système.

Après redémarrage, c'est la partition où la mise à jour a été appliquée qui entre en jeu. Et évidemment de manière transparente pour l'utilisateur.

Avec l'apport de Virtual A/B

Ainsi, il est possible de continuer d'utiliser un appareil pendant une mise à jour OTA, et dans l'absolu un redémarrage ne doit pas prendre plus de temps qu'un redémarrage normal.

Par ailleurs, si une mise à jour OTA échoue (flash de la partition système), c'est l'ancien système d'exploitation qui est exécuté et l'utilisateur peut tenter une nouvelle mise à jour.

Depuis Android 11, les bénéfices des mises à jour transparentes sont repris et associés à un mécanisme d'OTA Virtual A/B pour nécessiter moins de quantité de stockage. Reste que les services OTA diffèrent selon les fabricants OEM.

Samsung devra s'y mettre ?

Selon Mishaal Rahman qui édite le blog Esper, les nouveaux appareils lancés avec Android 13 devront proposer le support de la technologie Virtual A/B, et par voie de conséquence la prise en charge des mises à jour transparentes. Il pose notamment la question de savoir si le smartphone Galaxy S23 de Samsung sera le premier de la marque à adopter les mises à jour transparentes.

Il s'avère en effet que pour le moment, Samsung figure parmi les fabricants notables dont les smartphones Android ne disposent pas du dispositif des partitions A/B. La raison n'est pas connue, même s'il est à souligner que le revers de la médaille avec les mises à jour transparentes est plus de temps nécessaire pour effectuer une mise à jour (même si l'utilisation de l'appareil n'est donc pas affectée), sans compter des optimisations parfois longues qui suivent le démarrage pour la finalisation.

D'après Mishaal Rahman, Google semble vouloir conditionner le support de Virtual A/B à la fameuse licence GMS (Google Mobile Services) sur les nouveaux appareils avec Android 13.