La firme californienne vient seulement de commercialiser ses premiers iPhone 5G avec la série iPhone 12 mais elle a déjà les yeux rivés sur la prochaine génération de réseaux mobiles.

La 6G n'est pas attendue avant 2030 (peut-être un peu plus tôt chez les précurseurs) et tout reste à bâtir, du choix des technologies à la création des standards qui pousseront encore plus loin les capacités des réseaux cellulaires.

Les premiers travaux préparatoires émergent tout juste tandis que des groupes de recherche se forment ici et là dans les pays qui veulent contribuer à son développement et en recueillir les fruits ensuite.

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6G vs 5G (source : Samsung)

Outre la recherche académique, des entreprises entendent participer à cette phase préparatoire et éventuellement influer sur les choix, ou du moins se tenir au courant des dernières avancées pour être prêtes le moment venu.

L'agence Bloomberg a repéré des offres d'emploi qui révèlent qu'Apple cherche dès à présent des talents qui auront l'occasion de participer aux groupes de travail de mise au point de la 6G.

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Les attentes de la 6G (source : DoCoMo)

Les postes proposent des fonctions de recherche et design sur la future 6G et la participation aux forums académiques et industriels qui définiront la nouvelle technologie.

Comme dans d'autres domaines sensibles, comme l'intelligence artificielle et la voiture autonome, Apple devrait la plupart du temps avancer à couvert, avec peu de communication mais une présence régulière autant que discrète de ses collaborateurs dans les réunions.

La firme a toutefois déjà trahi ses intentions en ralliant l'an dernier une alliance industrielle réfléchissant dès à présent sur les standards de la 6G. Et si elle s'y prend si tôt, c'est peut-être aussi en lien avec la rumeur voulant qu'elle prépare ses propres modems en interne, en 5G d'abord mais avec sans doute la capacité à passer à la 6G ultérieurement.

Connaître les arcanes de la technologie pourrait alors être un atout pour assurer les performances de ses propres composants, au lieu de s'en remettre à des acteurs tiers, et dans le cas de la 5G au groupe Qualcomm.

Source : Bloomberg