Le constructeur Renault n'aura finalement pas échappé aux soupçons de triche sur les émissions polluantes de certains de ses véhicules, la DGCCRF évoquant la possible présence d'un logiciel modulant les émissions lors des tests d'homologation, et ce depuis des années.

Fiat logo Le groupe français a fermement démenti le fait mais le cours en Bourse a été sévèrement chahuté la semaine dernière.

Il pourrait n'être pas le seul à être rattrapé par le "Dieselgate" initié avec la découverte d'un logiciel truqueur dans certains véhicules du groupe Volkswagen en 2015.

Le groupe Fiat est lui aussi soupçonné de tromperie, avec l'ouverture d'une information judiciaire par le parquet de Paris le 15 mars dernier, après réception des conclusions de la DGCCRF en février.

Trois juges d'instruction vont devoir faire la lumière sur ce soupçon fondé sur des tests menés sur des véhicules et des documents transmis par le constructeur. Il leur reste à déterminer dans quelles mesures les constructeurs ont tenté de déborder le cadre des tests d'homologation, soit parce que ces derniers sont trop facilement contournables soit par intention de tromper le consommateur.

Source : Challenges.fr