Répondant à une accusation selon laquelle il aurait volontairement retardé la diffusion des informations extraites de l'iPhone 11 de Lev Parnas dans le cadre de l'examen des liens potentiels entre Donald Trump et la Russie, le Département américain de la Justice a souligné que le FBI avait eu besoin de presque deux mois pour vaincre les sécurités de l'appareil mobile.

Le déverrouillage de l'iPhone 11, qui a nécessité l'utilisation de coûteuses solutions logicielles, a reposé la question de la sécurité des smartphones d'Apple mais aussi de la volonté de la firme californienne qui refuse de développer une backdoor officielle qui en ouvrirait facilement l'accès.

Cette obstination, déjà mise à l'épreuve en 2016, lui a valu des critiques répétées du président américain Donald Trump qui y voit une forme d'ingratitude au regard des efforts déployés pour garantir ses activités au plus fort des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.

Le FBI ne s'est pas étendu sur la méthode lui ayant permis de débloquer l'iPhone 11 mais les regards se tournent une nouvelle fois vers la société israélienne Cellebrite qui compte forces de police et agences gouvernementales parmi ses clients pour ses solutions d'extraction de données.

Les forces de police s'efforcent toujours de déverrouiller d'autres appareils électroniques de Lev Parnas, notamment un ordinateur qui continue de résister aux investigations.

La semaine dernière, c'est l'iPhone 11 Pro du complice du tueur de soldats sur la base de Pensacola en décembre 2019 qui a fait les gros titres, le FBI étant parvenu à le débloquer sans l'aide d'Apple.

Source : Bloomberg