S'il est pratique de passer par des SoC standard pour équiper les smartphones, le problème de différenciation apparaît rapidement avec des appareils mobiles aux performances et aux fonctions similaires.

Pour se démarquer, certains fabricants (qui en ont aussi les moyens financiers) conçoivent leurs propres SoC, le dernier exemple en date étant le Google Tensor des Pixel 6 / 6 Pro.

Pixel 6 Google Tensor 02

Cela leur permet de proposer des fonctionnalités difficilement reproductibles avec d'autres plates-formes et des smartphones qui ne sont plus les clones les uns des autres.

Gagner en différenciation

Le fabricant chinois Oppo serait prêt à s'engager dans cette voie et chercherait à développer ses propres puces mobiles, indique le Nikkei Asia. Les travaux portent sur un SoC ARM gravé en 3 nm chez TSMC pour ses smartphones premium mais qui n'émergera pas avant 2023 ou 2024.

oppo-reno-6

Oppo Reno 6

En contrôlant la conception et la production des puces, les fabricants peuvent aussi espérer avoir plus de contrôle et être moins dépendants des capacités de fournitures d'acteurs tiers. En ces temps de pénurie de composants, cela peut faire la différence.

Avoir toujours plus de fabricants se tournant vers des designs custom ne fait évidemment pas le affaires des fournisseurs de plates-formes matérielles standard comme Qualcomm ou MediaTek.

Qualcomm a d'aileurs eu une communication assez acide au regard du SoC Google Tensor qui vient remplacer ses puces Snapdragon dans les Pixel 6. L'une des solutions est de proposer du semi-custom en offrant des possibilités d'adaptation sur certaines puces à moindre frais.

Cela a été le choix de OnePlus avec le SoC Dimensity 1200-AI du OnePlus Nord 2, variante de la puce standard avec une partie intelligence artificielle plus poussée.

Source : Nikkei Asia