Placé en liste noire par les Etats-Unis, le géant chinois Huawei a désormais très peu de marge de manoeuvre pour entretenir des relations commerciales avec les entreprises nord-américaines ou même les sociétés exploitant des technologies US, mettant à mal ses différentes activités télécom dans le monde.

Tout doit passer par des autorisations spéciales et un contrôle des autorités américaines et plusieurs firmes US ont déposé des demandes pour maintenir une certaine coopération avec le groupe chinois.

Le spécialiste des puces de communication sans fil Qualcomm, capable de fournir de nombreux composants pour les smartphones, du SoC au modem en passant par les circuits RF et PMIC, avait fait une telle demande et a bien obtenu une licence pour continuer de fournir certaines puces à Huawei.

wafer

Le groupe de San Diego a mené une campagne de lobbying pour faire valoir le danger d'un blocage des relations commerciales en plein démarrage de la 5G et le risque de laisser la concurrence asiatique prendre le dessus.

L'argument a été entendu à Washington, alors que Huawei ne peut plus faire produire ses propres SoC Kirin depuis mi-septembre et cherche des alternatives. Le périmètre de l'accord de licence n'est pas précisé et il reste à déterminer quels composants sont concernés et avec quelle supervision des autorités américaines.

On notera que le groupe Intel a également obtenu une licence pour fournir certains composants à Huawei. Le concepteur de puces MediaTek et le fondeur chinois SMIC ont de la même façon déposé des demandes d'autorisations.

Source : CNBC