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Alf92
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Kevin Carter

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GhostRaider
Le 28/10/2018 à 13:48, Benoit a écrit :
jdd wrote:
Le 28/10/2018 à 11:56, Benoit a écrit :
Pas d'accord, j'ai des donnée des cours de math a un jeune autiste et le
problème n'était qu'il s'embête, le problème était qu'à un moment il
n'avait pas compris.

et alors, "autiste", évidemment qu'il lui fallait de l'aide!
la vie quotidienne. Mon vrai travail était de lui redonner confiance en
soi. Pas de lui faire répéter les théorèmes & Co.

à un *autiste*

Son petit frère qui ne l'était pas : idem.

Ton exemple ne vaut plus rien dans ce cas.
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GhostRaider
Le 28/10/2018 à 13:48, Benoit a écrit :
GhostRaider wrote:
Ce sont les mauvaises notes, qui les démotivent.

Les bonnes notes les motivent.

Euhhh ! Si noir n'est pas blanc, alors blanc n'est pas noir. Quantité
d'information ajoutée à la discussion ?

Le fait que les mauvaises notes les démotivent n'implique pas du tout
que les bonnes notes les motivent.
tu imagine le livre sur lequel tu travaille fait en se foutant pas mal
du papier, du nombre de pages et de l'impression?
c'est le contraire de toi et de tes portraits


J'ai du mal à comprendre, j'ai bossé ou non sur le produit fini ?
Il est plus facile d'expliquer la Sainte Trinité que de trouver une
logique dans les propos de Benoit.

Parce que nous n'avons pas la même. Je suis peut-être trop synthétique.

C'est tout toi, ça, tu réduis 13 millions d'élèves et 1 million de
professeurs à un dialogue entre toi et un autiste.
On ne saurait être plus synthétique, en effet.

Pour info, des exemples de Normal Sup sont utilisés dans la discussion.
Ce n'est pas aussi de la réduction ?

En quoi ?
On a cité un normalien brillant et un autre fatigué.
On n'a pas généralisé un cas personnel, exceptionnel par sa nature
(autisme).
Ensuite un exemple est utile pour démontrer la validité, ou non, d'une
théorie.
Aux US il n'y a aucun devoir à faire à la maison, et si un parent veut
rencontrer un prof c'est pour râler qu'il n'est pas bon parce que
l'enfant ne comprend pas et a donc des mauvaises notes. Ce n'est pas aux
parents d'aider à faire les devoirs. C'est à partir du collège et de
l'université qu'ils bossent comme des fous. Et le système n'est pas
mauvais vu ce qui sort des universités.

Ma fille a enseigné 6 mois au département de sociologie de l'Université
Washington de Saint Louis, classée parmi les premières universités US
pour cette matière.
Elle considère le niveau général comme médiocre, malgré certaines
individualités.
Une thèse c'est 150 pages écrites gros avec 3 exemples.
Dernièrement, les enseignants ne dépendent pas d'un système national,
mais local. Si les gens ne sont pas contents d'un prof : il est viré. Le
maire a envie d'être réélu. Quant au prof, à lui de trouver un nouveau
job.

Ça n'empêche nullement les mauvais professeurs et les mauvais maires.
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GhostRaider
Le 28/10/2018 à 14:00, efji a écrit :
On 28/10/2018 13:48, Benoit wrote:
Aux US il n'y a aucun devoir à faire à la maison, et si un parent veut
rencontrer un prof c'est pour râler qu'il n'est pas bon parce que
l'enfant ne comprend pas et a donc des mauvaises notes. Ce n'est pas aux
parents d'aider à faire les devoirs. C'est à partir du collège et de
l'université qu'ils bossent comme des fous. Et le système n'est pas
mauvais vu ce qui sort des universités.

Le système scolaire américain est l'un des plus mauvais au monde !
Hyper inégalitaire et d'un niveau lamentable. "Ce qui sort des
universités" est excellent uniquement grâce à l'immigration massive
d'étudiants (Chinois, indiens, européens..). Plus les moyens
considérables de leurs universités, à 60000 $/ans de frais
d'inscription, plus les dotations des Etats qui ne sont pas
négligeables, plus les revenus financiers sur le capital (les donations
des anciens, déductibles des impôts), plus les financements des entreprises.

Depuis qu'elle a enseigné 6 mois à l'Université Washington, ma fille
n'ambitionne plus du tout d'enseigner à Harvard. Une de ses cousines y
enseigne. Elle est loin d'être géniale.
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GhostRaider
Le 28/10/2018 à 15:48, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 28/10/2018 à 11:56, Benoit a écrit :
Disons-le autrement, ils apprennent un nouveau language, font des
phrases avec, puis un bouquin avec les phrases. Une fois imprimé le
bouquin on est concret.

??

Moi non plus je n'ai pas compris.
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GhostRaider
Le 28/10/2018 à 15:21, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 28/10/2018 à 08:18, jdd a écrit :
Le 27/10/2018 à 23:17, Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 27/10/2018 à 21:48, jdd a écrit :
tu construit une maison, tu fais le décor que tu veux, mais des murs qui
tiennent et un circuit électrique sûr...

j'ai un ami artiste totalement déconnecté... je lui commande
alim + 5m de LED pour une oeuvre.
il a monté ça tellement crado que ça a été refusé à l'expo pour raison
de sécurité...  :-D    connections 240V non isolées à portée
de main d'enfant en partie frontale de l'oeuvre.

et voilà, refusé avec raison...

il a proposé d'entartouiller de scotch d'emballage l'alim switch
pour isoler... euh...

C'est ce qu'on apprend sur le tas.
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GhostRaider
Le 28/10/2018 à 14:03, efji a écrit :
On 28/10/2018 13:48, Benoit wrote:
efji wrote:
Mon neveu a eu un master de math dans une université anglaise. Comme il
a postulé à l'X il a bossé comme un malade pour revenir,
« redescendre », à la résolution des problèmes posés pour le concours.
Il a bossé et est rentré, après il a bossé pour rentré à HEC.

Si il a candidaté sans venir de prépa il n'a pas passé le vrai concours
(qui est interdit au delà d'un certain nombre d'années après le bac
d'ailleurs). Il a postulé sur dossier, ce qui ne veut pas dire que c'est
plus facile. C'est juste autre chose.

Sur dossier avec un examen à passer. Et cette « autre chose » représente
quand même 20% des élèves d'école d'ingénieur. Y compris les « grandes »
écoles.

Je n'ai pas dit le contraire. C'est le recrutement alternatif très à la
mode aujourd'hui et qui monte en puissance, avec ses défauts et ses
qualités. On recrute de cette façon le meilleur et le pire. Idem pour
les étrangers.

Oui, on est moins sévère avec les étrangers, admis sur dossier.
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efji
On 28/10/2018 16:25, GhostRaider wrote:
Le 28/10/2018 à 14:03, efji a écrit :
On 28/10/2018 13:48, Benoit wrote:
efji wrote:
Mon neveu a eu un master de math dans une université anglaise.
Comme il
a postulé à l'X il a bossé comme un malade pour revenir,
« redescendre », à la résolution des problèmes posés pour le concours.
Il a bossé et est rentré, après il a bossé pour rentré à HEC.

Si il a candidaté sans venir de prépa il n'a pas passé le vrai concours
(qui est interdit au delà d'un certain nombre d'années après le bac
d'ailleurs). Il a postulé sur dossier, ce qui ne veut pas dire que
c'est
plus facile. C'est juste autre chose.

Sur dossier avec un examen à passer. Et cette « autre chose » représente
quand même 20% des élèves d'école d'ingénieur. Y compris les « grandes »
écoles.

Je n'ai pas dit le contraire. C'est le recrutement alternatif très à la
mode aujourd'hui et qui monte en puissance, avec ses défauts et ses
qualités. On recrute de cette façon le meilleur et le pire. Idem pour
les étrangers.

Oui, on est moins sévère avec les étrangers, admis sur dossier.

Non pas du tout. C'est compliqué à faire, en tout cas plus compliqué
qu'un concours écrit balisé depuis des siècles et s'adressant à une
population homogène préparée pour, mais on n'est pas du tout indulgent.
Ensuite, comme pour toutes les évaluations non objectives (i.e. non
validées par des évaluations écrites notées au dixième de point), on
peut se tromper.
En tout cas dans ces modes de recrutements parallèles des grandes
écoles, je dirais que pour ce que j'en connais on est plutôt plus sévère
avec les candidats étrangers qu'avec les français.
Ces dernières années, l'ecole Polytechnique a recruté des étudiants
vraiment exceptionnels venant de Chine par exemple. S'ils avaient été
français elle ne les auraient jamais eus car ils auraient été à l'ENS :)
--
F.J.
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GhostRaider
Le 28/10/2018 à 13:00, efji a écrit :
On 28/10/2018 12:40, GhostRaider wrote:
Le 28/10/2018 à 11:02, efji a écrit :
On 28/10/2018 10:57, jdd wrote:
Le 28/10/2018 à 10:45, efji a écrit :
On 28/10/2018 10:22, GhostRaider wrote:

Certains normaliens ont des problèmes d'adaptation au monde.

J'adore ces petites histoires consolatoires pour ceux qui n'y sont pas
rentrés. On en entend aussi sur les X ou les rock star mais jamais sur
les boulangers, les fraiseurs-tourneurs, les comptables, les
croque-morts ou les curés. Est-ce à dire qu'il n'y a que des gens
équilibrés dans ces catégories de la population ?

on ne peut donner que les histoires que l'on donnait (et ce que je
raconte je l'ai vécu). Dans ce cas c'est plus un dégât dû au travail
qu'autre chose, le amphétamines ont fait des ravages à une époque (mais
là je n'ai pas d'histoire de première main à raconter)

En tout cas on peut facilement dater la période : fin des années 70
lorsque Alice Saunier Seité avait fortement restreint le nombre de
places à l'agreg. Hors cette courte parenthèse historique, l'agrégation
de maths se passe les doigts dans la nez sans la préparer pour un
normalien.

C'était le temps où on donnait l'agrégation aux Normaliens. C'est fini,
je crois.

??
On ne l'a jamais "donnée". Elle est plus ou moins facile selon les
disciplines, le nombre de candidats et le nombre de places offertes.
Actuellement on peut dire qu'elle est "donnée", mais moins que le capes
qui est vraiment donné pour le coup :) Faut dire que 1600€ par mois pour
enseigner en zep ça ne fait pas trop rêver.

J'ai lu ça quelque part, mais le terme de "donnée" est certainement
excessif, quoique le jury d’agrégation et les impétrants devaient fort
bien se connaître.
Oui, le CAPES manque tellement de candidats que la barre est fortement
abaissée et le salaire n'est donc plus si misérable au vu de la
compétence apportée.
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efji
On 28/10/2018 16:35, GhostRaider wrote:
Le 28/10/2018 à 13:00, efji a écrit :
On 28/10/2018 12:40, GhostRaider wrote:
Le 28/10/2018 à 11:02, efji a écrit :
On 28/10/2018 10:57, jdd wrote:
Le 28/10/2018 à 10:45, efji a écrit :
On 28/10/2018 10:22, GhostRaider wrote:

Certains normaliens ont des problèmes d'adaptation au monde.

J'adore ces petites histoires consolatoires pour ceux qui n'y sont
pas
rentrés. On en entend aussi sur les X ou les rock star mais jamais
sur
les boulangers, les fraiseurs-tourneurs, les comptables, les
croque-morts ou les curés. Est-ce à dire qu'il n'y a que des gens
équilibrés dans ces catégories de la population ?

on ne peut donner que les histoires que l'on donnait (et ce que je
raconte je l'ai vécu). Dans ce cas c'est plus un dégât dû au travail
qu'autre chose, le amphétamines ont fait des ravages à une époque
(mais
là je n'ai pas d'histoire de première main à raconter)

En tout cas on peut facilement dater la période : fin des années 70
lorsque Alice Saunier Seité avait fortement restreint le nombre de
places à l'agreg. Hors cette courte parenthèse historique, l'agrégation
de maths se passe les doigts dans la nez sans la préparer pour un
normalien.

C'était le temps où on donnait l'agrégation aux Normaliens. C'est fini,
je crois.

??
On ne l'a jamais "donnée". Elle est plus ou moins facile selon les
disciplines, le nombre de candidats et le nombre de places offertes.
Actuellement on peut dire qu'elle est "donnée", mais moins que le capes
qui est vraiment donné pour le coup :) Faut dire que 1600€ par mois pour
enseigner en zep ça ne fait pas trop rêver.

J'ai lu ça quelque part, mais le terme de "donnée" est certainement
excessif, quoique le jury d’agrégation et les impétrants devaient fort
bien se connaître.

L'écrit est anonyme. Pour l'oral, je ne vois pas pourquoi le jury
connaitrait les candidats. Il connait leur provenance en revanche et ce
n'est pas forcément un avantage car inconsciemment il risque d'en
demander plus. Sans parler de la probabilité que le jury contienne
quelques aigris ayant raté le concours (dont nous avons un représentant
à l'Elysée, après en avoir subi un autre au ministère (Allègre)) et qui
en profiteraient pour se venger :)
Oui, le CAPES manque tellement de candidats que la barre est fortement
abaissée et le salaire n'est donc plus si misérable au vu de la
compétence apportée.

Sophisme total. On descend jusque où comme ça ?
Les salaires ne devraient pas être liés à la compétence mais à l'utilité
pour la société. Les traders se retrouveraient au RSA :)
--
F.J.
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GhostRaider
Le 28/10/2018 à 14:28, efji a écrit :
On 28/10/2018 13:56, Benoit wrote:
Un normalien ne va pas avoir ce type de job, un agrégé non plus. Ce sera
plutôt post-bac.

Un normalien, sauf pathologie psychologique sévère, n'enseigne pas en
lycée aujourd'hui. C'est tout.
Et mon salaire de prof débutant, mais avec un parcours professionel
correct, était supérieur à ce que tu dis.

Le point d'indice des fonctionnaires est "gelé" depuis 10 ans, ce qui
signifie que malgré ce que racontent les gouvernements, le pouvoir
d'achat des fonctionnaires baisse sans cesse (eux ne regardent que la
masse salariale globale qui augmente chaque année du fait de la
progression des carrières). La conséquence est qu'un prof d'un grade
quelconque donné (par exemple le premier grade) a aujourd'hui entre 20%
et 30% de pouvoir d'achat en moins qu'un prof de même grade d'il y a 30 ans.
Actuellement, 1er échelon:
Certifié (capes) : brut: 1794.75 ¤, net: 1643.29 ¤
Agrégé : brut: 2075.91 ¤, net: 1677.37 ¤
(remarque: à cause d'un effet de seuil, les bruts sont très différents
mais pas les salaires nets, mais la grille d'agrégé monte beaucoup plus
vite).
Avec 15 ans d'ancienneté :
Certifié : brut: 2371.13 ¤, net: 1915.91 ¤
Agrégé: brut: 3027.17 ¤, net: 2446 ¤
Maitre de conférence à l'université (titulaire d'un doctorat):
Débutant : brut: 2169.63 ¤, net: 1753.09 ¤

Ça, c'est le salaire de ma fille, pour 4 heures par semaine, MAIS, il
faut créer les cours et ça, c'est pas de la tarte, j'en sais quelque
chose, en tant que secrétaire particulier.
15 ans d'ancienneté : brut: 3411.43 ¤, net: 2756.49 ¤
Un de mes amis proches est passé d'officier de Marine à prof de math. Du
boulot pour avoir un capes (de mémoire) puis prof de maths collège
quelques années, puis lycée, prépa, et maintenant école d'officier. Son
salaire a vite évolué, plus vite qu'un enseignant « normal ».

Tu te trompes. Pour enseigner en prépa il faut évidemment l'agreg et
aussi maintenant (depuis une dizaine d'années) un doctorat.