"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de
[...]
Pffou, quelle aventure..
Je suis convaincu que vous en avez vécu de bien plus amusantes, ou dramatiques. Votre vie est pour nous un mystère. Mais pas pour vous, non ?
C'est pas comparable, j'ai vu des choses amusantes et d'autres plus que dramatiques, je vais pas étaler ça ici.
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ? Vous voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
-- Pierre Maurette
Claude.Chataigneau
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
[...]
Si y a une redif, on sait jamais, ça s'appelle comment ? Vous nous le dites.
Je crois que c'était en 1985. Le Festival des Arts du Pacifique. Ça a été un peu pillé, mais ça ne sera jamais rediffusé. Déjà, cinq heures... Et puis c'était globalement chiant. Et en plus, la qualité d'image était limite. En fait, le car, le Master, mon car, était livré pour trois caméras BVP ???, des monotubes, de grosses merdes. Donc, on l'avait modifié sur place pour opérer trois caméras tritubes piquées aux équipes du journal. Si j'ajoute que la rédaction était en conflit par rapport à ces caméras qui remplaçaient le film 16mm, vous imaginez le bordel...
Comment je pourrais m'imaginer, je connais pas.. --- Claude
-- Pierre Maurette
"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
news: mn.b8a57d96cef23838.79899@wanadoo.fr...
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
[...]
Si y a une redif, on sait jamais, ça s'appelle comment ? Vous nous le
dites.
Je crois que c'était en 1985. Le Festival des Arts du Pacifique. Ça a été
un peu pillé, mais ça ne sera jamais rediffusé. Déjà, cinq heures...
Et puis c'était globalement chiant. Et en plus, la qualité d'image était
limite. En fait, le car, le Master, mon car, était livré pour trois
caméras BVP ???, des monotubes, de grosses merdes. Donc, on l'avait
modifié sur place pour opérer trois caméras tritubes piquées aux équipes
du journal. Si j'ajoute que la rédaction était en conflit par rapport à
ces caméras qui remplaçaient le film 16mm, vous imaginez le bordel...
Comment je pourrais m'imaginer, je connais pas..
---
Claude
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
[...]
Si y a une redif, on sait jamais, ça s'appelle comment ? Vous nous le dites.
Je crois que c'était en 1985. Le Festival des Arts du Pacifique. Ça a été un peu pillé, mais ça ne sera jamais rediffusé. Déjà, cinq heures... Et puis c'était globalement chiant. Et en plus, la qualité d'image était limite. En fait, le car, le Master, mon car, était livré pour trois caméras BVP ???, des monotubes, de grosses merdes. Donc, on l'avait modifié sur place pour opérer trois caméras tritubes piquées aux équipes du journal. Si j'ajoute que la rédaction était en conflit par rapport à ces caméras qui remplaçaient le film 16mm, vous imaginez le bordel...
Comment je pourrais m'imaginer, je connais pas.. --- Claude
-- Pierre Maurette
Claude.Chataigneau
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"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de
[...]
Pffou, quelle aventure..
Je suis convaincu que vous en avez vécu de bien plus amusantes, ou dramatiques. Votre vie est pour nous un mystère. Mais pas pour vous, non ?
C'est pas comparable, j'ai vu des choses amusantes et d'autres plus que dramatiques, je vais pas étaler ça ici.
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ? Vous voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
Dites voir, mais bon. --- Claude
-- Pierre Maurette
"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
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Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
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"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message
de
[...]
Pffou, quelle aventure..
Je suis convaincu que vous en avez vécu de bien plus amusantes, ou
dramatiques. Votre vie est pour nous un mystère. Mais pas pour vous, non
?
C'est pas comparable, j'ai vu des choses amusantes et d'autres plus que
dramatiques, je vais pas étaler ça ici.
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ? Vous
voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
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Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
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Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de
[...]
Pffou, quelle aventure..
Je suis convaincu que vous en avez vécu de bien plus amusantes, ou dramatiques. Votre vie est pour nous un mystère. Mais pas pour vous, non ?
C'est pas comparable, j'ai vu des choses amusantes et d'autres plus que dramatiques, je vais pas étaler ça ici.
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ? Vous voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
Dites voir, mais bon. --- Claude
-- Pierre Maurette
Pierre Maurette
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[...]
Si y a une redif, on sait jamais, ça s'appelle comment ? Vous nous le dites.
Je crois que c'était en 1985. Le Festival des Arts du Pacifique. Ça a été un peu pillé, mais ça ne sera jamais rediffusé. Déjà, cinq heures... Et puis c'était globalement chiant. Et en plus, la qualité d'image était limite. En fait, le car, le Master, mon car, était livré pour trois caméras BVP ???, des monotubes, de grosses merdes. Donc, on l'avait modifié sur place pour opérer trois caméras tritubes piquées aux équipes du journal. Si j'ajoute que la rédaction était en conflit par rapport à ces caméras qui remplaçaient le film 16mm, vous imaginez le bordel...
Comment je pourrais m'imaginer, je connais pas..
Le bordel, il est facile à imaginer. Avec le film, l'équipe était de trois gus. Voire quatre. Avec l'ENG (Electronic News Gathering ???), c'était deux. Ça a gueulé.
-- Pierre Maurette
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
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[...]
Si y a une redif, on sait jamais, ça s'appelle comment ? Vous nous le
dites.
Je crois que c'était en 1985. Le Festival des Arts du Pacifique. Ça a été
un peu pillé, mais ça ne sera jamais rediffusé. Déjà, cinq heures...
Et puis c'était globalement chiant. Et en plus, la qualité d'image était
limite. En fait, le car, le Master, mon car, était livré pour trois caméras
BVP ???, des monotubes, de grosses merdes. Donc, on l'avait modifié sur
place pour opérer trois caméras tritubes piquées aux équipes du journal. Si
j'ajoute que la rédaction était en conflit par rapport à ces caméras qui
remplaçaient le film 16mm, vous imaginez le bordel...
Comment je pourrais m'imaginer, je connais pas..
Le bordel, il est facile à imaginer. Avec le film, l'équipe était de
trois gus. Voire quatre. Avec l'ENG (Electronic News Gathering ???),
c'était deux. Ça a gueulé.
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
[...]
Si y a une redif, on sait jamais, ça s'appelle comment ? Vous nous le dites.
Je crois que c'était en 1985. Le Festival des Arts du Pacifique. Ça a été un peu pillé, mais ça ne sera jamais rediffusé. Déjà, cinq heures... Et puis c'était globalement chiant. Et en plus, la qualité d'image était limite. En fait, le car, le Master, mon car, était livré pour trois caméras BVP ???, des monotubes, de grosses merdes. Donc, on l'avait modifié sur place pour opérer trois caméras tritubes piquées aux équipes du journal. Si j'ajoute que la rédaction était en conflit par rapport à ces caméras qui remplaçaient le film 16mm, vous imaginez le bordel...
Comment je pourrais m'imaginer, je connais pas..
Le bordel, il est facile à imaginer. Avec le film, l'équipe était de trois gus. Voire quatre. Avec l'ENG (Electronic News Gathering ???), c'était deux. Ça a gueulé.
-- Pierre Maurette
Claude.Chataigneau
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de
[...]
Pffou, quelle aventure..
Je suis convaincu que vous en avez vécu de bien plus amusantes, ou dramatiques. Votre vie est pour nous un mystère. Mais pas pour vous, non ?
C'est pas comparable, j'ai vu des choses amusantes et d'autres plus que dramatiques, je vais pas étaler ça ici.
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ?
Non ! Dans certaines affaires, pour moi, il n'y aura jamais prescription et j'ai pas envie de revenir là-dessus. C'est de la série noir. --- Claude
Vous voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
-- Pierre Maurette
"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
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Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
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Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message
de
[...]
Pffou, quelle aventure..
Je suis convaincu que vous en avez vécu de bien plus amusantes, ou
dramatiques. Votre vie est pour nous un mystère. Mais pas pour vous, non
?
C'est pas comparable, j'ai vu des choses amusantes et d'autres plus que
dramatiques, je vais pas étaler ça ici.
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ?
Non ! Dans certaines affaires, pour moi, il n'y aura jamais prescription et
j'ai pas envie de revenir là-dessus. C'est de la série noir.
---
Claude
Vous voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
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"Pierre Maurette" a écrit dans le message de
[...]
Pffou, quelle aventure..
Je suis convaincu que vous en avez vécu de bien plus amusantes, ou dramatiques. Votre vie est pour nous un mystère. Mais pas pour vous, non ?
C'est pas comparable, j'ai vu des choses amusantes et d'autres plus que dramatiques, je vais pas étaler ça ici.
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ?
Non ! Dans certaines affaires, pour moi, il n'y aura jamais prescription et j'ai pas envie de revenir là-dessus. C'est de la série noir. --- Claude
Vous voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
-- Pierre Maurette
Pierre Maurette
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"Pierre Maurette" a écrit dans le message de
[...]
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ? Vous voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
Dites voir, mais bon.
Le "mais bon" m'inquiète. Mais bon... Bon, je suis toujours à Tahiti. J'ai démissionné de FR3. Je vends des ordinateurs. En fait, j'importe Atari en exclusivité pour la Polynésie Française. Il faut savoir que la douane est sur le total prix d'achat plus transport, et qu'il faut ajouter entre deux et dix pour cent pour le transitaire. J'apprend à connaître le chinois, rapiat mais sympathique. Je développe mon programme de douane. C'est un peu compliqué, mais je gagne entre quinze et vingt-cinq pour cent. En gros, j'importe un truc à 3000 francs, du logiciel, je demande au fournisseur une facture vaguement bidon séparant la disquette - cinq francs - du reste. Ce qui est drôle, c'est que ça n'a pas vraiment énervé les douaniers, mais beaucoup les chinois, et bizarrement mes concurrents. J'avais eu une grosse engueulade avec l'emmerdeur en chef de l'aéroport de Faaa, un certain Winchester - oui oui - une fois où on s'était posé vers midi venant de Hawaï, ou Los Angeles, alors qu'en général c'était six heures du matin. Je ne me souviens plus des circonstances, mais il m'avait gonflé, j'étais crevé, ça avait pété et puis on avait transigé. Bref, une fois que ce fut fait, j'étais chez moi à la douane de Faaa, alors qu'à Motu-Uta en douane bateau, c'était la merde. Donc, ça allait bien à Faaa avec Winchester, je crois qu'il m'aimait bien parce qu'il croyait que j'étais en bizbi avec les chinois, je lui faisais plaisir et jouais le jeu. Je demandais systématiquement un permis pour contrôler sous douane. L'entrepôt était étrange, le plus souvent vide d'humain. Et puis un jour, j'y vois à la fois un employé et une dame, plutôt avenante. Elle s'occupait avec me semblait-il quelqu'inquiétude d'une caisse de taille relativement standard, perchée sur la fourche d'un Clark. Je baratine un peu, je le faisais facilement en ces temps. Je lui explique que mes cartons sont en très bon état, que ce sont des ordinateurs. Et dans la foulée, je lui demande ce que contient la caisse qu'elle surveille avec tant d'attention. Elle me répond immédiatement: - Mon mari...
-- Pierre Maurette
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
[...]
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ? Vous
voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
Dites voir, mais bon.
Le "mais bon" m'inquiète. Mais bon...
Bon, je suis toujours à Tahiti. J'ai démissionné de FR3. Je vends des
ordinateurs. En fait, j'importe Atari en exclusivité pour la Polynésie
Française.
Il faut savoir que la douane est sur le total prix d'achat plus
transport, et qu'il faut ajouter entre deux et dix pour cent pour le
transitaire.
J'apprend à connaître le chinois, rapiat mais sympathique. Je développe
mon programme de douane. C'est un peu compliqué, mais je gagne entre
quinze et vingt-cinq pour cent. En gros, j'importe un truc à 3000
francs, du logiciel, je demande au fournisseur une facture vaguement
bidon séparant la disquette - cinq francs - du reste. Ce qui est drôle,
c'est que ça n'a pas vraiment énervé les douaniers, mais beaucoup les
chinois, et bizarrement mes concurrents.
J'avais eu une grosse engueulade avec l'emmerdeur en chef de l'aéroport
de Faaa, un certain Winchester - oui oui - une fois où on s'était posé
vers midi venant de Hawaï, ou Los Angeles, alors qu'en général c'était
six heures du matin. Je ne me souviens plus des circonstances, mais il
m'avait gonflé, j'étais crevé, ça avait pété et puis on avait transigé.
Bref, une fois que ce fut fait, j'étais chez moi à la douane de Faaa,
alors qu'à Motu-Uta en douane bateau, c'était la merde.
Donc, ça allait bien à Faaa avec Winchester, je crois qu'il m'aimait
bien parce qu'il croyait que j'étais en bizbi avec les chinois, je lui
faisais plaisir et jouais le jeu.
Je demandais systématiquement un permis pour contrôler sous douane.
L'entrepôt était étrange, le plus souvent vide d'humain. Et puis un
jour, j'y vois à la fois un employé et une dame, plutôt avenante. Elle
s'occupait avec me semblait-il quelqu'inquiétude d'une caisse de taille
relativement standard, perchée sur la fourche d'un Clark. Je baratine
un peu, je le faisais facilement en ces temps. Je lui explique que mes
cartons sont en très bon état, que ce sont des ordinateurs. Et dans la
foulée, je lui demande ce que contient la caisse qu'elle surveille avec
tant d'attention. Elle me répond immédiatement:
- Mon mari...
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ? Vous voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
Dites voir, mais bon.
Le "mais bon" m'inquiète. Mais bon... Bon, je suis toujours à Tahiti. J'ai démissionné de FR3. Je vends des ordinateurs. En fait, j'importe Atari en exclusivité pour la Polynésie Française. Il faut savoir que la douane est sur le total prix d'achat plus transport, et qu'il faut ajouter entre deux et dix pour cent pour le transitaire. J'apprend à connaître le chinois, rapiat mais sympathique. Je développe mon programme de douane. C'est un peu compliqué, mais je gagne entre quinze et vingt-cinq pour cent. En gros, j'importe un truc à 3000 francs, du logiciel, je demande au fournisseur une facture vaguement bidon séparant la disquette - cinq francs - du reste. Ce qui est drôle, c'est que ça n'a pas vraiment énervé les douaniers, mais beaucoup les chinois, et bizarrement mes concurrents. J'avais eu une grosse engueulade avec l'emmerdeur en chef de l'aéroport de Faaa, un certain Winchester - oui oui - une fois où on s'était posé vers midi venant de Hawaï, ou Los Angeles, alors qu'en général c'était six heures du matin. Je ne me souviens plus des circonstances, mais il m'avait gonflé, j'étais crevé, ça avait pété et puis on avait transigé. Bref, une fois que ce fut fait, j'étais chez moi à la douane de Faaa, alors qu'à Motu-Uta en douane bateau, c'était la merde. Donc, ça allait bien à Faaa avec Winchester, je crois qu'il m'aimait bien parce qu'il croyait que j'étais en bizbi avec les chinois, je lui faisais plaisir et jouais le jeu. Je demandais systématiquement un permis pour contrôler sous douane. L'entrepôt était étrange, le plus souvent vide d'humain. Et puis un jour, j'y vois à la fois un employé et une dame, plutôt avenante. Elle s'occupait avec me semblait-il quelqu'inquiétude d'une caisse de taille relativement standard, perchée sur la fourche d'un Clark. Je baratine un peu, je le faisais facilement en ces temps. Je lui explique que mes cartons sont en très bon état, que ce sont des ordinateurs. Et dans la foulée, je lui demande ce que contient la caisse qu'elle surveille avec tant d'attention. Elle me répond immédiatement: - Mon mari...
-- Pierre Maurette
Claude.Chataigneau
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de
[...]
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ? Vous voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
Dites voir, mais bon.
Le "mais bon" m'inquiète. Mais bon... Bon, je suis toujours à Tahiti. J'ai démissionné de FR3. Je vends des ordinateurs. En fait, j'importe Atari en exclusivité pour la Polynésie Française. Il faut savoir que la douane est sur le total prix d'achat plus transport, et qu'il faut ajouter entre deux et dix pour cent pour le transitaire. J'apprend à connaître le chinois, rapiat mais sympathique. Je développe mon programme de douane. C'est un peu compliqué, mais je gagne entre quinze et vingt-cinq pour cent. En gros, j'importe un truc à 3000 francs, du logiciel, je demande au fournisseur une facture vaguement bidon séparant la disquette - cinq francs - du reste. Ce qui est drôle, c'est que ça n'a pas vraiment énervé les douaniers, mais beaucoup les chinois, et bizarrement mes concurrents. J'avais eu une grosse engueulade avec l'emmerdeur en chef de l'aéroport de Faaa, un certain Winchester - oui oui - une fois où on s'était posé vers midi venant de Hawaï, ou Los Angeles, alors qu'en général c'était six heures du matin. Je ne me souviens plus des circonstances, mais il m'avait gonflé, j'étais crevé, ça avait pété et puis on avait transigé. Bref, une fois que ce fut fait, j'étais chez moi à la douane de Faaa, alors qu'à Motu-Uta en douane bateau, c'était la merde. Donc, ça allait bien à Faaa avec Winchester, je crois qu'il m'aimait bien parce qu'il croyait que j'étais en bizbi avec les chinois, je lui faisais plaisir et jouais le jeu. Je demandais systématiquement un permis pour contrôler sous douane. L'entrepôt était étrange, le plus souvent vide d'humain. Et puis un jour, j'y vois à la fois un employé et une dame, plutôt avenante. Elle s'occupait avec me semblait-il quelqu'inquiétude d'une caisse de taille relativement standard, perchée sur la fourche d'un Clark. Je baratine un peu, je le faisais facilement en ces temps. Je lui explique que mes cartons sont en très bon état, que ce sont des ordinateurs. Et dans la foulée, je lui demande ce que contient la caisse qu'elle surveille avec tant d'attention. Elle me répond immédiatement: - Mon mari...
C'est tout ? c'est une belle histoire, mais j'ai connu pire )) --- Claude
-- Pierre Maurette
"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
news: mn.b8d97d9671ae4978.79899@wanadoo.fr...
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
[...]
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ?
Vous voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
Dites voir, mais bon.
Le "mais bon" m'inquiète. Mais bon...
Bon, je suis toujours à Tahiti. J'ai démissionné de FR3. Je vends des
ordinateurs. En fait, j'importe Atari en exclusivité pour la Polynésie
Française.
Il faut savoir que la douane est sur le total prix d'achat plus transport,
et qu'il faut ajouter entre deux et dix pour cent pour le transitaire.
J'apprend à connaître le chinois, rapiat mais sympathique. Je développe
mon programme de douane. C'est un peu compliqué, mais je gagne entre
quinze et vingt-cinq pour cent. En gros, j'importe un truc à 3000 francs,
du logiciel, je demande au fournisseur une facture vaguement bidon
séparant la disquette - cinq francs - du reste. Ce qui est drôle, c'est
que ça n'a pas vraiment énervé les douaniers, mais beaucoup les chinois,
et bizarrement mes concurrents.
J'avais eu une grosse engueulade avec l'emmerdeur en chef de l'aéroport de
Faaa, un certain Winchester - oui oui - une fois où on s'était posé vers
midi venant de Hawaï, ou Los Angeles, alors qu'en général c'était six
heures du matin. Je ne me souviens plus des circonstances, mais il m'avait
gonflé, j'étais crevé, ça avait pété et puis on avait transigé. Bref, une
fois que ce fut fait, j'étais chez moi à la douane de Faaa, alors qu'à
Motu-Uta en douane bateau, c'était la merde.
Donc, ça allait bien à Faaa avec Winchester, je crois qu'il m'aimait bien
parce qu'il croyait que j'étais en bizbi avec les chinois, je lui faisais
plaisir et jouais le jeu.
Je demandais systématiquement un permis pour contrôler sous douane.
L'entrepôt était étrange, le plus souvent vide d'humain. Et puis un jour,
j'y vois à la fois un employé et une dame, plutôt avenante. Elle
s'occupait avec me semblait-il quelqu'inquiétude d'une caisse de taille
relativement standard, perchée sur la fourche d'un Clark. Je baratine un
peu, je le faisais facilement en ces temps. Je lui explique que mes
cartons sont en très bon état, que ce sont des ordinateurs. Et dans la
foulée, je lui demande ce que contient la caisse qu'elle surveille avec
tant d'attention. Elle me répond immédiatement:
- Mon mari...
C'est tout ? c'est une belle histoire, mais j'ai connu pire ))
---
Claude
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de
[...]
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ? Vous voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
Dites voir, mais bon.
Le "mais bon" m'inquiète. Mais bon... Bon, je suis toujours à Tahiti. J'ai démissionné de FR3. Je vends des ordinateurs. En fait, j'importe Atari en exclusivité pour la Polynésie Française. Il faut savoir que la douane est sur le total prix d'achat plus transport, et qu'il faut ajouter entre deux et dix pour cent pour le transitaire. J'apprend à connaître le chinois, rapiat mais sympathique. Je développe mon programme de douane. C'est un peu compliqué, mais je gagne entre quinze et vingt-cinq pour cent. En gros, j'importe un truc à 3000 francs, du logiciel, je demande au fournisseur une facture vaguement bidon séparant la disquette - cinq francs - du reste. Ce qui est drôle, c'est que ça n'a pas vraiment énervé les douaniers, mais beaucoup les chinois, et bizarrement mes concurrents. J'avais eu une grosse engueulade avec l'emmerdeur en chef de l'aéroport de Faaa, un certain Winchester - oui oui - une fois où on s'était posé vers midi venant de Hawaï, ou Los Angeles, alors qu'en général c'était six heures du matin. Je ne me souviens plus des circonstances, mais il m'avait gonflé, j'étais crevé, ça avait pété et puis on avait transigé. Bref, une fois que ce fut fait, j'étais chez moi à la douane de Faaa, alors qu'à Motu-Uta en douane bateau, c'était la merde. Donc, ça allait bien à Faaa avec Winchester, je crois qu'il m'aimait bien parce qu'il croyait que j'étais en bizbi avec les chinois, je lui faisais plaisir et jouais le jeu. Je demandais systématiquement un permis pour contrôler sous douane. L'entrepôt était étrange, le plus souvent vide d'humain. Et puis un jour, j'y vois à la fois un employé et une dame, plutôt avenante. Elle s'occupait avec me semblait-il quelqu'inquiétude d'une caisse de taille relativement standard, perchée sur la fourche d'un Clark. Je baratine un peu, je le faisais facilement en ces temps. Je lui explique que mes cartons sont en très bon état, que ce sont des ordinateurs. Et dans la foulée, je lui demande ce que contient la caisse qu'elle surveille avec tant d'attention. Elle me répond immédiatement: - Mon mari...
C'est tout ? c'est une belle histoire, mais j'ai connu pire )) --- Claude
-- Pierre Maurette
Pierre Maurette
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
[...]
C'est tout ? c'est une belle histoire, mais j'ai connu pire ))
Moi aussi. J'avais écrit "dramatique", pas "gore".
-- Pierre Maurette
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
[...]
C'est tout ? c'est une belle histoire, mais j'ai connu pire ))
Moi aussi.
J'avais écrit "dramatique", pas "gore".