"La première arme de la Résistance c'est l'information." Lucie Aubrac
RVG
Claude.Chataigneau a écrit :
Je sais qui sais lui ; j'ai horreur du rapp. C'est tout sauf de la musique, le l'ai déjà dis sur ce ng d'ailleurs.
C'est vrai du rap commercial. Mais le rap a des origines qui remontent à l'Antiquité: non seulement les conteurs Griots d'Afrique, qui déclament en s'accompagnant sur des tambours, mais aussi le Psalmiste ou Homère dont les textes sont scandés de manière que les syllabes accentuées tombent sur des rythmes musicaux.
L'origine du rap américain, c'est le talking blues et, avant ça, les prêches de rue des pasteurs noirs portés par un tambour ou une guitare. Le premier vrai rap enregistré le fut par... Bob Dylan, au début des années 60 qui a donné lieu à un scopitone historique: http://www.youtube.com/watch?v=srgi2DkDbPU
Le meilleur du rap, c'est une poésie urbaine très élaborée sur une rythmique hip-hop avec des refrains chantés.
"La première arme de la Résistance c'est l'information." Lucie Aubrac
Claude.Chataigneau a écrit :
Je sais qui sais lui ; j'ai horreur du rapp. C'est tout sauf de la musique,
le l'ai déjà dis sur ce ng d'ailleurs.
C'est vrai du rap commercial. Mais le rap a des origines qui remontent à
l'Antiquité: non seulement les conteurs Griots d'Afrique, qui déclament
en s'accompagnant sur des tambours, mais aussi le Psalmiste ou Homère
dont les textes sont scandés de manière que les syllabes accentuées
tombent sur des rythmes musicaux.
L'origine du rap américain, c'est le talking blues et, avant ça, les
prêches de rue des pasteurs noirs portés par un tambour ou une guitare.
Le premier vrai rap enregistré le fut par... Bob Dylan, au début des
années 60 qui a donné lieu à un scopitone historique:
http://www.youtube.com/watch?v=srgi2DkDbPU
Le meilleur du rap, c'est une poésie urbaine très élaborée sur une
rythmique hip-hop avec des refrains chantés.
Je sais qui sais lui ; j'ai horreur du rapp. C'est tout sauf de la musique, le l'ai déjà dis sur ce ng d'ailleurs.
C'est vrai du rap commercial. Mais le rap a des origines qui remontent à l'Antiquité: non seulement les conteurs Griots d'Afrique, qui déclament en s'accompagnant sur des tambours, mais aussi le Psalmiste ou Homère dont les textes sont scandés de manière que les syllabes accentuées tombent sur des rythmes musicaux.
L'origine du rap américain, c'est le talking blues et, avant ça, les prêches de rue des pasteurs noirs portés par un tambour ou une guitare. Le premier vrai rap enregistré le fut par... Bob Dylan, au début des années 60 qui a donné lieu à un scopitone historique: http://www.youtube.com/watch?v=srgi2DkDbPU
Le meilleur du rap, c'est une poésie urbaine très élaborée sur une rythmique hip-hop avec des refrains chantés.
"La première arme de la Résistance c'est l'information." Lucie Aubrac
RVG
Pierre Maurette a écrit :
Claude.Chataigneau, le 22/06/2009 a écrit :
"Claude.Chataigneau" a écrit dans le message de news: 4a3fd897$0$17760$
Ca rappelle des souvenirs tout ça )
Annie Chancel et Ringo, ils ont eu un petit garçon à l'époque, ça été médiatisé, puis plus de nouvelle.
Sheila et Ringo, ou Annie Chancel et Guy Bayle dit Ringo Willy-Cat. Je ne crache pas sur la nostalgie, j'arrive même à apprécier Sylvie Vartan, mais Sheila et Ringo, je n'y arrive pas.
Faut d'abord écouter l'intégrale Stone & Charden.
Après, Sheila et Ringo, c'est un soulagement. Un baume. Une justification de l'existence. Une réconciliation mystique avec le Cosmos.
"La première arme de la Résistance c'est l'information." Lucie Aubrac
Pierre Maurette a écrit :
Claude.Chataigneau, le 22/06/2009 a écrit :
"Claude.Chataigneau" <claude.chataigneau@orange.fr> a écrit dans le
message de news: 4a3fd897$0$17760$ba4acef3@news.orange.fr...
Ca rappelle des souvenirs tout ça )
Annie Chancel et Ringo, ils ont eu un petit garçon à l'époque, ça été
médiatisé, puis plus de nouvelle.
Sheila et Ringo, ou Annie Chancel et Guy Bayle dit Ringo Willy-Cat.
Je ne crache pas sur la nostalgie, j'arrive même à apprécier Sylvie
Vartan, mais Sheila et Ringo, je n'y arrive pas.
Faut d'abord écouter l'intégrale Stone & Charden.
Après, Sheila et Ringo, c'est un soulagement.
Un baume.
Une justification de l'existence.
Une réconciliation mystique avec le Cosmos.
"Claude.Chataigneau" a écrit dans le message de news: 4a3fd897$0$17760$
Ca rappelle des souvenirs tout ça )
Annie Chancel et Ringo, ils ont eu un petit garçon à l'époque, ça été médiatisé, puis plus de nouvelle.
Sheila et Ringo, ou Annie Chancel et Guy Bayle dit Ringo Willy-Cat. Je ne crache pas sur la nostalgie, j'arrive même à apprécier Sylvie Vartan, mais Sheila et Ringo, je n'y arrive pas.
Faut d'abord écouter l'intégrale Stone & Charden.
Après, Sheila et Ringo, c'est un soulagement. Un baume. Une justification de l'existence. Une réconciliation mystique avec le Cosmos.
"La première arme de la Résistance c'est l'information." Lucie Aubrac
Lys
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de
[...]
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ? Vous voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
Dites voir, mais bon.
Le "mais bon" m'inquiète. Mais bon... Bon, je suis toujours à Tahiti. J'ai démissionné de FR3. Je vends des ordinateurs. En fait, j'importe Atari en exclusivité pour la Polynésie Française. Il faut savoir que la douane est sur le total prix d'achat plus transport, et qu'il faut ajouter entre deux et dix pour cent pour le transitaire. J'apprend à connaître le chinois, rapiat mais sympathique. Je développe mon programme de douane. C'est un peu compliqué, mais je gagne entre quinze et vingt-cinq pour cent. En gros, j'importe un truc à 3000 francs, du logiciel, je demande au fournisseur une facture vaguement bidon séparant la disquette - cinq francs - du reste. Ce qui est drôle, c'est que ça n'a pas vraiment énervé les douaniers, mais beaucoup les chinois, et bizarrement mes concurrents. J'avais eu une grosse engueulade avec l'emmerdeur en chef de l'aéroport de Faaa, un certain Winchester - oui oui - une fois où on s'était posé vers midi venant de Hawaï, ou Los Angeles, alors qu'en général c'était six heures du matin. Je ne me souviens plus des circonstances, mais il m'avait gonflé, j'étais crevé, ça avait pété et puis on avait transigé. Bref, une fois que ce fut fait, j'étais chez moi à la douane de Faaa, alors qu'à Motu-Uta en douane bateau, c'était la merde. Donc, ça allait bien à Faaa avec Winchester, je crois qu'il m'aimait bien parce qu'il croyait que j'étais en bizbi avec les chinois, je lui faisais plaisir et jouais le jeu. Je demandais systématiquement un permis pour contrôler sous douane. L'entrepôt était étrange, le plus souvent vide d'humain. Et puis un jour, j'y vois à la fois un employé et une dame, plutôt avenante. Elle s'occupait avec me semblait-il quelqu'inquiétude d'une caisse de taille relativement standard, perchée sur la fourche d'un Clark. Je baratine un peu, je le faisais facilement en ces temps. Je lui explique que mes cartons sont en très bon état, que ce sont des ordinateurs. Et dans la foulée, je lui demande ce que contient la caisse qu'elle surveille avec tant d'attention. Elle me répond immédiatement: - Mon mari...
Oups...
On ne doit plus trop savoir quoi dire ensuite...
"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
mn.b8d97d9671ae4978.79899@wanadoo.fr...
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
[...]
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ? Vous
voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
Dites voir, mais bon.
Le "mais bon" m'inquiète. Mais bon...
Bon, je suis toujours à Tahiti. J'ai démissionné de FR3. Je vends des
ordinateurs. En fait, j'importe Atari en exclusivité pour la Polynésie
Française.
Il faut savoir que la douane est sur le total prix d'achat plus transport, et
qu'il faut ajouter entre deux et dix pour cent pour le transitaire.
J'apprend à connaître le chinois, rapiat mais sympathique. Je développe mon
programme de douane. C'est un peu compliqué, mais je gagne entre quinze et
vingt-cinq pour cent. En gros, j'importe un truc à 3000 francs, du logiciel,
je demande au fournisseur une facture vaguement bidon séparant la disquette -
cinq francs - du reste. Ce qui est drôle, c'est que ça n'a pas vraiment énervé
les douaniers, mais beaucoup les chinois, et bizarrement mes concurrents.
J'avais eu une grosse engueulade avec l'emmerdeur en chef de l'aéroport de
Faaa, un certain Winchester - oui oui - une fois où on s'était posé vers midi
venant de Hawaï, ou Los Angeles, alors qu'en général c'était six heures du
matin. Je ne me souviens plus des circonstances, mais il m'avait gonflé,
j'étais crevé, ça avait pété et puis on avait transigé. Bref, une fois que ce
fut fait, j'étais chez moi à la douane de Faaa, alors qu'à Motu-Uta en douane
bateau, c'était la merde.
Donc, ça allait bien à Faaa avec Winchester, je crois qu'il m'aimait bien
parce qu'il croyait que j'étais en bizbi avec les chinois, je lui faisais
plaisir et jouais le jeu.
Je demandais systématiquement un permis pour contrôler sous douane. L'entrepôt
était étrange, le plus souvent vide d'humain. Et puis un jour, j'y vois à la
fois un employé et une dame, plutôt avenante. Elle s'occupait avec me
semblait-il quelqu'inquiétude d'une caisse de taille relativement standard,
perchée sur la fourche d'un Clark. Je baratine un peu, je le faisais
facilement en ces temps. Je lui explique que mes cartons sont en très bon
état, que ce sont des ordinateurs. Et dans la foulée, je lui demande ce que
contient la caisse qu'elle surveille avec tant d'attention. Elle me répond
immédiatement:
- Mon mari...
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de
[...]
Il ne s'agit pas d'étaler. On peut raconter en restant propre. Non ? Vous voulez que je vous raconte un truc "dramatique" ?
Dites voir, mais bon.
Le "mais bon" m'inquiète. Mais bon... Bon, je suis toujours à Tahiti. J'ai démissionné de FR3. Je vends des ordinateurs. En fait, j'importe Atari en exclusivité pour la Polynésie Française. Il faut savoir que la douane est sur le total prix d'achat plus transport, et qu'il faut ajouter entre deux et dix pour cent pour le transitaire. J'apprend à connaître le chinois, rapiat mais sympathique. Je développe mon programme de douane. C'est un peu compliqué, mais je gagne entre quinze et vingt-cinq pour cent. En gros, j'importe un truc à 3000 francs, du logiciel, je demande au fournisseur une facture vaguement bidon séparant la disquette - cinq francs - du reste. Ce qui est drôle, c'est que ça n'a pas vraiment énervé les douaniers, mais beaucoup les chinois, et bizarrement mes concurrents. J'avais eu une grosse engueulade avec l'emmerdeur en chef de l'aéroport de Faaa, un certain Winchester - oui oui - une fois où on s'était posé vers midi venant de Hawaï, ou Los Angeles, alors qu'en général c'était six heures du matin. Je ne me souviens plus des circonstances, mais il m'avait gonflé, j'étais crevé, ça avait pété et puis on avait transigé. Bref, une fois que ce fut fait, j'étais chez moi à la douane de Faaa, alors qu'à Motu-Uta en douane bateau, c'était la merde. Donc, ça allait bien à Faaa avec Winchester, je crois qu'il m'aimait bien parce qu'il croyait que j'étais en bizbi avec les chinois, je lui faisais plaisir et jouais le jeu. Je demandais systématiquement un permis pour contrôler sous douane. L'entrepôt était étrange, le plus souvent vide d'humain. Et puis un jour, j'y vois à la fois un employé et une dame, plutôt avenante. Elle s'occupait avec me semblait-il quelqu'inquiétude d'une caisse de taille relativement standard, perchée sur la fourche d'un Clark. Je baratine un peu, je le faisais facilement en ces temps. Je lui explique que mes cartons sont en très bon état, que ce sont des ordinateurs. Et dans la foulée, je lui demande ce que contient la caisse qu'elle surveille avec tant d'attention. Elle me répond immédiatement: - Mon mari...
Oups...
On ne doit plus trop savoir quoi dire ensuite...
LeLapin
Pierre Maurette se fendait de cette prose :
LeLapin, le 22/06/2009 a écrit :
Claude.Chataigneau se fendait de cette prose :
[...]
Je sais qui sais lui ; j'ai horreur du rapp.
Non, ça c'est Bernard.
Vous écrivez tellement que vous pourriez vous offrir le luxe d'être sélectif. Ça, c'est quand même un peu Pif Poche, venant d'un grand journaliste comme vous, ça fait un peu désordre.
J'aimais beaucoup Bernard Rapp. Pas vous, grand homme de la télévision ?
-- LeLapin
Pierre Maurette se fendait de cette prose :
LeLapin, le 22/06/2009 a écrit :
Claude.Chataigneau se fendait de cette prose :
[...]
Je sais qui sais lui ; j'ai horreur du rapp.
Non, ça c'est Bernard.
Vous écrivez tellement que vous pourriez vous offrir le luxe d'être
sélectif. Ça, c'est quand même un peu Pif Poche, venant d'un grand
journaliste comme vous, ça fait un peu désordre.
J'aimais beaucoup Bernard Rapp. Pas vous, grand homme de la télévision ?
Vous écrivez tellement que vous pourriez vous offrir le luxe d'être sélectif. Ça, c'est quand même un peu Pif Poche, venant d'un grand journaliste comme vous, ça fait un peu désordre.
J'aimais beaucoup Bernard Rapp. Pas vous, grand homme de la télévision ?
-- LeLapin
LeLapin
Pierre Maurette se fendait de cette prose :
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
[...]
Merci pour votre réponse, Pierre. J'imagine que lors d'un direct qui dure jusqu'à pas d'heure, la réalisation doit pas être évidente. On a même vu une panne de courant en direct.
J'ai fait à RFO un direct de plus de ... cinq heures. Direct sur la Polynésie Française. Festival des Arts du Pacifique Sud, à Papeete. Au départ, vers 20 ou 21 heures, on avait déjà un retard de sommeil accumulé depuis plus d'une semaine. J'opérais un petit car tricam - un Renault Master - et tout le monde voulait que ça fonctionne. En fait, on n'a jamais touché les heures sup sur ce coup-là, c'était trop monstrueux. C'était la soirée de gala. Une arène sur le front de mer de Papeete. Le car était quasiment sous les gradins, à un endroit où tout le monde pissait depuis une bonne huitaine. Ça démarre gentil pendant deux ou trois heures. Listes interminables de remerciements. A 22h00, j'étais déjà seul dans mon car. Même plus de preneur de son (!!!!). J'avais trois cadreurs, Philippe Clément que j'avais connu en Martinique, Didier Gaudermen - un bon de l'image sous-marine - et je crois un Gaudin, ou Baudin. Ou alors Agostini ? J'étais déjà allé pisser deux fois, en demandant à Philippe de garder le plan pendant trois minutes (!!!!). Et puis c'est devenu fou. Les délégations se sont réunies, dans la nuit polynésienne. Je me souviens des Salomons, hallucinants au sens propre du terme. J'ai pensé à un moment m'être endormi, mais j'ai su ensuite que j'avais continué à donner des "ordres" et à commuter. Voilà, un bon souvenir, j'ai vu plusieurs fois ces images sur la télé en France, en général la nuit, mais une seule fois mon nom.
Ca devait être sympa, je n'ai malheureusement jamais bossé sur des trucs comme ça (en télé), c'est certainement des souvenirs qu'on raconte à ses petits enfants. Dites, Maurette, si vous arrêtiez de m'agresser ? Vous m'êtes sympathique, et je ne crois pas être particulièrement méprisable. Hors le jeu de Usenet, on gagnerait peut-être à collaborer plutot que nous écharper.
-- LeLapin
Pierre Maurette se fendait de cette prose :
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
[...]
Merci pour votre réponse, Pierre. J'imagine que lors d'un direct qui
dure jusqu'à pas d'heure, la réalisation doit pas être évidente. On a
même vu une panne de courant en direct.
J'ai fait à RFO un direct de plus de ... cinq heures. Direct sur la
Polynésie Française. Festival des Arts du Pacifique Sud, à Papeete. Au
départ, vers 20 ou 21 heures, on avait déjà un retard de sommeil
accumulé depuis plus d'une semaine. J'opérais un petit car tricam - un
Renault Master - et tout le monde voulait que ça fonctionne. En fait,
on n'a jamais touché les heures sup sur ce coup-là, c'était trop
monstrueux.
C'était la soirée de gala. Une arène sur le front de mer de Papeete.
Le car était quasiment sous les gradins, à un endroit où tout le monde
pissait depuis une bonne huitaine. Ça démarre gentil pendant deux ou
trois heures. Listes interminables de remerciements. A 22h00, j'étais
déjà seul dans mon car. Même plus de preneur de son (!!!!). J'avais
trois cadreurs, Philippe Clément que j'avais connu en Martinique,
Didier Gaudermen - un bon de l'image sous-marine - et je crois un
Gaudin, ou Baudin. Ou alors Agostini ?
J'étais déjà allé pisser deux fois, en demandant à Philippe de garder
le plan pendant trois minutes (!!!!). Et puis c'est devenu fou. Les
délégations se sont réunies, dans la nuit polynésienne. Je me souviens
des Salomons, hallucinants au sens propre du terme. J'ai pensé à un
moment m'être endormi, mais j'ai su ensuite que j'avais continué à
donner des "ordres" et à commuter.
Voilà, un bon souvenir, j'ai vu plusieurs fois ces images sur la télé
en France, en général la nuit, mais une seule fois mon nom.
Ca devait être sympa, je n'ai malheureusement jamais bossé sur des trucs
comme ça (en télé), c'est certainement des souvenirs qu'on raconte à ses
petits enfants.
Dites, Maurette, si vous arrêtiez de m'agresser ? Vous m'êtes sympathique,
et je ne crois pas être particulièrement méprisable. Hors le jeu de Usenet,
on gagnerait peut-être à collaborer plutot que nous écharper.
Merci pour votre réponse, Pierre. J'imagine que lors d'un direct qui dure jusqu'à pas d'heure, la réalisation doit pas être évidente. On a même vu une panne de courant en direct.
J'ai fait à RFO un direct de plus de ... cinq heures. Direct sur la Polynésie Française. Festival des Arts du Pacifique Sud, à Papeete. Au départ, vers 20 ou 21 heures, on avait déjà un retard de sommeil accumulé depuis plus d'une semaine. J'opérais un petit car tricam - un Renault Master - et tout le monde voulait que ça fonctionne. En fait, on n'a jamais touché les heures sup sur ce coup-là, c'était trop monstrueux. C'était la soirée de gala. Une arène sur le front de mer de Papeete. Le car était quasiment sous les gradins, à un endroit où tout le monde pissait depuis une bonne huitaine. Ça démarre gentil pendant deux ou trois heures. Listes interminables de remerciements. A 22h00, j'étais déjà seul dans mon car. Même plus de preneur de son (!!!!). J'avais trois cadreurs, Philippe Clément que j'avais connu en Martinique, Didier Gaudermen - un bon de l'image sous-marine - et je crois un Gaudin, ou Baudin. Ou alors Agostini ? J'étais déjà allé pisser deux fois, en demandant à Philippe de garder le plan pendant trois minutes (!!!!). Et puis c'est devenu fou. Les délégations se sont réunies, dans la nuit polynésienne. Je me souviens des Salomons, hallucinants au sens propre du terme. J'ai pensé à un moment m'être endormi, mais j'ai su ensuite que j'avais continué à donner des "ordres" et à commuter. Voilà, un bon souvenir, j'ai vu plusieurs fois ces images sur la télé en France, en général la nuit, mais une seule fois mon nom.
Ca devait être sympa, je n'ai malheureusement jamais bossé sur des trucs comme ça (en télé), c'est certainement des souvenirs qu'on raconte à ses petits enfants. Dites, Maurette, si vous arrêtiez de m'agresser ? Vous m'êtes sympathique, et je ne crois pas être particulièrement méprisable. Hors le jeu de Usenet, on gagnerait peut-être à collaborer plutot que nous écharper.
-- LeLapin
MELMOTH
Ce cher mammifère du nom de Pierre Maurette nous susurrait, le lundi 22/06/2009, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et dans le message , les doux mélismes suivants :
Je ne crache pas sur la nostalgie, j'arrive même à apprécier Sylvie Vartan, mais Sheila et Ringo, je n'y arrive pas.
-- Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui accroît sa science, accroît sa douleur. [Ecclésiaste, 1-18] MELMOTH - souffrant
Ce cher mammifère du nom de Pierre Maurette nous susurrait, le lundi
22/06/2009, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout
de même, et dans le message <mn.b5347d966caea75e.79899@wanadoo.fr>, les
doux mélismes suivants :
Je ne crache pas sur la nostalgie, j'arrive même à apprécier Sylvie
Vartan, mais Sheila et Ringo, je n'y arrive pas.
--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science, accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Ce cher mammifère du nom de Pierre Maurette nous susurrait, le lundi 22/06/2009, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et dans le message , les doux mélismes suivants :
Je ne crache pas sur la nostalgie, j'arrive même à apprécier Sylvie Vartan, mais Sheila et Ringo, je n'y arrive pas.
-- Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui accroît sa science, accroît sa douleur. [Ecclésiaste, 1-18] MELMOTH - souffrant
Claude.Chataigneau
"LeLapin" a écrit dans le message de news:
Pierre Maurette se fendait de cette prose :
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
[...]
Merci pour votre réponse, Pierre. J'imagine que lors d'un direct qui dure jusqu'à pas d'heure, la réalisation doit pas être évidente. On a même vu une panne de courant en direct.
J'ai fait à RFO un direct de plus de ... cinq heures. Direct sur la Polynésie Française. Festival des Arts du Pacifique Sud, à Papeete. Au départ, vers 20 ou 21 heures, on avait déjà un retard de sommeil accumulé depuis plus d'une semaine. J'opérais un petit car tricam - un Renault Master - et tout le monde voulait que ça fonctionne. En fait, on n'a jamais touché les heures sup sur ce coup-là, c'était trop monstrueux. C'était la soirée de gala. Une arène sur le front de mer de Papeete. Le car était quasiment sous les gradins, à un endroit où tout le monde pissait depuis une bonne huitaine. Ça démarre gentil pendant deux ou trois heures. Listes interminables de remerciements. A 22h00, j'étais déjà seul dans mon car. Même plus de preneur de son (!!!!). J'avais trois cadreurs, Philippe Clément que j'avais connu en Martinique, Didier Gaudermen - un bon de l'image sous-marine - et je crois un Gaudin, ou Baudin. Ou alors Agostini ? J'étais déjà allé pisser deux fois, en demandant à Philippe de garder le plan pendant trois minutes (!!!!). Et puis c'est devenu fou. Les délégations se sont réunies, dans la nuit polynésienne. Je me souviens des Salomons, hallucinants au sens propre du terme. J'ai pensé à un moment m'être endormi, mais j'ai su ensuite que j'avais continué à donner des "ordres" et à commuter. Voilà, un bon souvenir, j'ai vu plusieurs fois ces images sur la télé en France, en général la nuit, mais une seule fois mon nom.
Ca devait être sympa, je n'ai malheureusement jamais bossé sur des trucs comme ça (en télé), c'est certainement des souvenirs qu'on raconte à ses petits enfants. Dites, Maurette, si vous arrêtiez de m'agresser ? Vous m'êtes sympathique, et je ne crois pas être particulièrement méprisable. Hors le jeu de Usenet, on gagnerait peut-être à collaborer plutot que nous écharper.
T'inquiètes, j'ai eu droit au même régime, en perso, je l'ai testé et Monsieur Pierre est très, susceptible. --- Claude
-- LeLapin
"LeLapin" <Ipub@NOSPAM-neuf.fr> a écrit dans le message de news:
XnF9C348BABEE30Clapinou@217.112.180.250...
Pierre Maurette se fendait de cette prose :
Claude.Chataigneau, le 23/06/2009 a écrit :
[...]
Merci pour votre réponse, Pierre. J'imagine que lors d'un direct qui
dure jusqu'à pas d'heure, la réalisation doit pas être évidente. On a
même vu une panne de courant en direct.
J'ai fait à RFO un direct de plus de ... cinq heures. Direct sur la
Polynésie Française. Festival des Arts du Pacifique Sud, à Papeete. Au
départ, vers 20 ou 21 heures, on avait déjà un retard de sommeil
accumulé depuis plus d'une semaine. J'opérais un petit car tricam - un
Renault Master - et tout le monde voulait que ça fonctionne. En fait,
on n'a jamais touché les heures sup sur ce coup-là, c'était trop
monstrueux.
C'était la soirée de gala. Une arène sur le front de mer de Papeete.
Le car était quasiment sous les gradins, à un endroit où tout le monde
pissait depuis une bonne huitaine. Ça démarre gentil pendant deux ou
trois heures. Listes interminables de remerciements. A 22h00, j'étais
déjà seul dans mon car. Même plus de preneur de son (!!!!). J'avais
trois cadreurs, Philippe Clément que j'avais connu en Martinique,
Didier Gaudermen - un bon de l'image sous-marine - et je crois un
Gaudin, ou Baudin. Ou alors Agostini ?
J'étais déjà allé pisser deux fois, en demandant à Philippe de garder
le plan pendant trois minutes (!!!!). Et puis c'est devenu fou. Les
délégations se sont réunies, dans la nuit polynésienne. Je me souviens
des Salomons, hallucinants au sens propre du terme. J'ai pensé à un
moment m'être endormi, mais j'ai su ensuite que j'avais continué à
donner des "ordres" et à commuter.
Voilà, un bon souvenir, j'ai vu plusieurs fois ces images sur la télé
en France, en général la nuit, mais une seule fois mon nom.
Ca devait être sympa, je n'ai malheureusement jamais bossé sur des trucs
comme ça (en télé), c'est certainement des souvenirs qu'on raconte à ses
petits enfants.
Dites, Maurette, si vous arrêtiez de m'agresser ? Vous m'êtes sympathique,
et je ne crois pas être particulièrement méprisable. Hors le jeu de
Usenet,
on gagnerait peut-être à collaborer plutot que nous écharper.
T'inquiètes, j'ai eu droit au même régime, en perso, je l'ai testé et
Monsieur Pierre est très, susceptible.
---
Claude
Merci pour votre réponse, Pierre. J'imagine que lors d'un direct qui dure jusqu'à pas d'heure, la réalisation doit pas être évidente. On a même vu une panne de courant en direct.
J'ai fait à RFO un direct de plus de ... cinq heures. Direct sur la Polynésie Française. Festival des Arts du Pacifique Sud, à Papeete. Au départ, vers 20 ou 21 heures, on avait déjà un retard de sommeil accumulé depuis plus d'une semaine. J'opérais un petit car tricam - un Renault Master - et tout le monde voulait que ça fonctionne. En fait, on n'a jamais touché les heures sup sur ce coup-là, c'était trop monstrueux. C'était la soirée de gala. Une arène sur le front de mer de Papeete. Le car était quasiment sous les gradins, à un endroit où tout le monde pissait depuis une bonne huitaine. Ça démarre gentil pendant deux ou trois heures. Listes interminables de remerciements. A 22h00, j'étais déjà seul dans mon car. Même plus de preneur de son (!!!!). J'avais trois cadreurs, Philippe Clément que j'avais connu en Martinique, Didier Gaudermen - un bon de l'image sous-marine - et je crois un Gaudin, ou Baudin. Ou alors Agostini ? J'étais déjà allé pisser deux fois, en demandant à Philippe de garder le plan pendant trois minutes (!!!!). Et puis c'est devenu fou. Les délégations se sont réunies, dans la nuit polynésienne. Je me souviens des Salomons, hallucinants au sens propre du terme. J'ai pensé à un moment m'être endormi, mais j'ai su ensuite que j'avais continué à donner des "ordres" et à commuter. Voilà, un bon souvenir, j'ai vu plusieurs fois ces images sur la télé en France, en général la nuit, mais une seule fois mon nom.
Ca devait être sympa, je n'ai malheureusement jamais bossé sur des trucs comme ça (en télé), c'est certainement des souvenirs qu'on raconte à ses petits enfants. Dites, Maurette, si vous arrêtiez de m'agresser ? Vous m'êtes sympathique, et je ne crois pas être particulièrement méprisable. Hors le jeu de Usenet, on gagnerait peut-être à collaborer plutot que nous écharper.
T'inquiètes, j'ai eu droit au même régime, en perso, je l'ai testé et Monsieur Pierre est très, susceptible. --- Claude