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Anachronisme : Leica

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Alf92
http://www.01net.com/editorial/326582/appareil-photo-numerique/la-legende-leica-m-entre-dans-l-ere-numerique/

Leica sort le M8, réplique du M1 mais en numérique.
En résumé : qualité mais prix prohibitif (5800E).

Je m'interroge sur l'interet d'un tel appareil.
Si l'ancètre M était vraiment novateur lorqu'il est sorti (1954) avec
une compacité, une qualité d'image et une robustesse à toute épreuve, le
nouveau M8 présente bien peu d'avantage comparé à ce qui se fait
aujourd'hui.
Pour 10 à 15 fois moins chère on peut trouver mieux (sauf en robustesse
peut être..)

Qu'est ce qui peut motiver l'achat d'un tel appareil, à part le désir de
vouloir faire revivre la légende ?
Et dans ce cas pourquoi ne pas acheter un "vrai" Leica argentique ?

J'ai toujours considéré le néo-rétro avec beaucoup de méfiance.
Dans le cas du M8, ça tourne au ridicule.


--
Cordialement,
Alf92
======> http://frpn.online.fr

5 réponses

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vincent
Jean-Claude Ghislain wrote:


Il est si bien que cela ?



C'est un vieux machin remis au goût du jour pour le fun, mais si tu
trouves un Nikon S3 Y2K Limited Edition, çà oui c'est intéressant !

Il y a du choix en optique pour lui ?



Soit de vieilles optiques introuvables soit une des deux nouvelles
optiques recalculées pour les deux versions Limted Edition.

C'est plus un objet de collection qu'un appareil à utiliser, même si
cela fonctionne et peut sortir l'un ou l'autre chef-d'oeuvre !

ok, merci.

Pour la collection, vaut mieux que je vise Leica, il peut servir en
numérique, et il y a plus de choix en optiques.


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markorki

l'obturateur aussi est devenu un simple module
electro-mecanique ...

un appareil se construit comme un assemblage de
de modules "boites noires"... à la limite, on achete
les pièces sur catalogue en vpc et on peut construire un appareil
avec un petit niveau BTS electronique...


bien d'accord...

dans le cas du M8, c'est le boitié usiné tip-top et l'horlogerie
non-standard du telemetre qui doit couter bonbon...


le boitier usiné tip-top est un luxe inutile... le boitier d'un reflex
moyen suffit bien, dès qu'il est au moins étanche à la poussière (entre
changements d'objectif ;-(

quant au télémètre, tout ça se calcule et se simule (maia entre autres:
c'est un jeu d'enfant maintenant de calculer une suspension inutilement
compliquée de 5 bras par exemple, ou un toit escamotable comme sur tous
les récents véhicules "cc" ;-) , après il reste à assembler, combien de
pièces mobiles ? très peu , et si c'est usiné avec des tolérances
modernes (les machines automatiques savent gérer le micron, et des
formes qui s'autocentrent au montage...)

D'une part il est sans doute facile d'assembler sans rater,
d'autre-part, le réglage, s'il est encore nécessaire, est sans doute
réalisé à l'aide de machines, chères certes, mais si on imagine des
séries (ah, c'est pas le but, c'est vrai), je doute que ce soit ruineux.

Enfin, une seule étape ratée ne remet pas un exemplaire complet en
cause: tout pièce de télémètre conforme au controle de sortie est
utilisable. Dans un capteur, le moindre point raté, sur un marché pro,
c'est le rebut... Je persiste à croire que le capteur pose plus de pb
que le télémètre.

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Gilles

http://www.01net.com/editorial/326582/appareil-photo-numerique/la-legende-leica-m-entre-dans-l-ere-numerique/

Leica sort le M8, réplique du M1 mais en numérique.
En résumé : qualité mais prix prohibitif (5800E).

Je m'interroge sur l'interet d'un tel appareil.



C'est quand même le seul appareil dont la seule évocation génère 114
réponses !

--
Gilles
La résistance au changement n'est pas une pathologie
*Oter le ot pour m'écrire*

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motopolitain
WEILL wrote:
Pour ta gouverne Hermès a revendu ses parts dans Leica AG récemment ( cf
le forum Leica de photo.net)


Pour ta gouverne, Hermès a gardé la moitié de ses obligations
convertibles en actions(7,5 millions d'euros). Faut pas croire tout ce
qui s'écrit sur un forum.

Quant à être jaloux ça me fait bien rire, ayant eu deux M: M4-P et M5,
dans ma vie...


le terme ne te visait pas nommément, c'est juste que la discussion,
comme à chaque fois avec Leica, tourne vite au stérile.

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WEILL

Pour ta gouverne, Hermès a gardé la moitié de ses obligations
convertibles en actions(7,5 millions d'euros). Faut pas croire tout ce
qui s'écrit sur un forum.


Quant on garde des obligations, qui rapportent moins annuellement que
des actions mais sont sûres parce qu'elles ne peuvent perdre de valeur
et qu'on bazarde ses actions (pendant qu'elles valent encore quelque
chose?) et qu'on n'a plus le contrôle sur la boîte, il me semble évident
qu'on peut au moins parler de désengagement massif...

Quant à la politique d'Hermès transformant le Leica M en un objet de
mode, de luxe et de frime, lors même que renaissait une concurrence de
plus en plus efficace sur le concept même avec les résultats désastreux
de la branche photo qui s'en suivirent, afin de ne pas investir de
manière importante dans la modernisation des moyens de fabrication de la
vieille dame de Sölms (AMHA le seul moyen de la sauver vraiment), elle
atteint aujourd'hui son terme logique, comme disait un autre
participant, les rats quittent le navire (fût-ce sur la pointe des
pieds). Leica n'était qu'un image de marque de plus pour eux,
aujourd'hui devenue passée de mode.

le terme ne te visait pas nommément, c'est juste que la discussion,
comme à chaque fois avec Leica, tourne vite au stérile.


Je ne suis pas loin par contre de partager ton avis sur ce point... Le
concept (télémétrique de petit format à objectifs interchangeables) est
à mon avis toujours aussi intéressant (que ce soit en argentique ou en
numérique), mais la longue absence de toute concurrence en ce domaine a
trop identifier ce type d'appareil à Leica (curieusement au temps de sa
vraie grandeur, disons jusqu'à la moitié des années 60, Leica était
copié par un grand nombre d'autres marques, voire presque plagié)... Ce
qui engendre un manque de réalisme quant à la qualité réelle (et surtout
le rapport qualité/prix) des productions du fabricant allemand et un
rapport à l'objet qui tend à confondre la légende avec la réalité et,
curieusement, à prêter aux M actuels des qualités mythiques et à ne pas
voir assez là où la marque a encore un pas d'avance sur ses concurrents
(essentiellement l'optique, car le département optique de Leica reste,
lui, bénéficiaire et dynamique)... Malheureusement en terme de boîtiers,
plus qu'un faux pas de Leitz en son temps, le M5 avait déjà 5 ans (au
moins) de retard à sa sortie pour retenir une clientèle pro vivant dans
son temps (et non des gens en fin de carrière ne voulant pas changer
leurs habitudes) et fut surtout victime de réactionnaires patentés plus
que de ses quelques défauts de jeunesse (de nombreux spécialistes du
Leica avouent aujourd'hui que le M5 est probablement le plus efficace
des M fabriqués par Leitz dans la pratique). Malheureusement alors que
seule la sortie immédiate du M6 aurait pu rattraper le coup quand le
rideau se baissa sur la production du M5, Leitz ne voulut ou ne put
sortir qu'un modèle "rétro" en reprenant (en moins bien construit) la
fabrication du M4 avec les M4-2 et M4-P et c'est avec 15 ans de retard
qu'apparut enfin le M6... Un retard technologique qui ne cesse de se
creuser depuis à chaque "nouveau" modèle.

FPW

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