Juste pour vous dire que c'est fait : J'ai déposé les statuts de
l'association Breizh Art Squat à la préfecture.
Quel est son objectif : occuper les locaux commerciaux vides pour que
des artistes puissent montrer leur travail, et que le public ait accès
aux artistes contenporains.
Foctionnement :
- Le propriétaire nous donne le local (réduction fiscale à la clef) le
temps qu'il trouve un autre locataire.
- L'artiste participe aux frais de fonctionnement du local (assurance et
électricité)
- Tous les deux/trois mois un vernissage de toutes les galeries aura
lieu, le même jour.
Pour l'instant j'ai contacté cinq propriétaires de local vide (certains
depuis plusieurs années) sur les onze que l'on trouve dans un rayon de
100m. Tous sont a priori d'accord et regardent les différents types de
contrat et bail que je leur ai soumis.
--
Pense à l'étiquette qu'une fois les vendanges faites.
Bref, une fois qu'on est sur la grille on avance son petit bonhomme de chemin, donc effectivement le salaire progresse individuellement.
Et ça quelle que soit ton implication dans ton boulot. C'est ça que je trouve particulièrement choquant. Et je trouve encore plus choquant d'entendre des gens défendre ce système injuste au nom de "l'égalité"...
En clair ça signifie qu'un agent quelconque de la fonction publique gagne, *à avancement égal* la même chose que son collègue d'il y a 10 ans. Il a donc perdu presque 20% de pouvoir d'achat à cause de l'inflation.
Ce qui est le cas d'une énorme quantité de personnels du privé, l'avancement automatique en moins.
C'est comme ça qu'on recrute aujourd'hui des profs pas tellement plus haut que le smic, et qu'on se plaint du niveau minable des candidats aux concours de recrutement.
Je suis bien d'accord avec toi. Mais il faut aussi reconnaitre qu'en traitant de le même manière le prof qui se défonce pour ses élèves (j'en ai eu que je remercie encore) et celui qui se contente d'enfiler ses heures en attendant la retraite (j'en ai eu aussi) ça n'aide pas à élever le niveau. Mais ce serait "inégalitaire" de récompenser le mérite, la compétence, l'efficacité, l'engagement, voire le dévouement. Une de mes filles a fait une licence (STAP) dans l'idée d'intégrer ensuite ce qui s'appelait un IUFM car son rêve était d'être instit de primaire ou maternelle. C'était le cas d'environ 80 étudiants de sa promo de 150. Au bout de 2 mois elle a abandonné le projet dont elle rêvait depuis son entrée au lycée "si c'est pour passer toute ma carrière pro avec des gens comme ça, non merci". Elle s'est retrouvée au milieu de nénettes de 18 ans dont les seules conversations tournaient autour des calculs du nombre d'enfants à faire pour partir le plus tôt à la retraite. Et on ne va pas parler de l'immense efficacité des génies qui s'occupent des cartes grises par exemple ou de la paye des militaires. Quelle boite privée hésiterait 10 secondes à virer à grands coups de pieds au cul des crétins incompétents d'un tel gabarit ? -- Gilles (Audois... mais pas à l'oeil ! )
Le 02/04/2018 à 22:53, efji a écrit :
Bref, une fois qu'on est sur la grille on avance son
petit bonhomme de chemin, donc effectivement le salaire progresse
individuellement.
Et ça quelle que soit ton implication dans ton boulot. C'est ça que je
trouve particulièrement choquant.
Et je trouve encore plus choquant d'entendre des gens défendre ce
système injuste au nom de "l'égalité"...
En clair ça signifie qu'un agent quelconque de la fonction publique
gagne, *à avancement égal* la même chose que son collègue d'il y a 10
ans. Il a donc perdu presque 20% de pouvoir d'achat à cause de
l'inflation.
Ce qui est le cas d'une énorme quantité de personnels du privé,
l'avancement automatique en moins.
C'est comme ça qu'on recrute aujourd'hui des profs pas
tellement plus haut que le smic, et qu'on se plaint du niveau minable
des candidats aux concours de recrutement.
Je suis bien d'accord avec toi. Mais il faut aussi reconnaitre qu'en
traitant de le même manière le prof qui se défonce pour ses élèves (j'en
ai eu que je remercie encore) et celui qui se contente d'enfiler ses
heures en attendant la retraite (j'en ai eu aussi) ça n'aide pas à
élever le niveau. Mais ce serait "inégalitaire" de récompenser le
mérite, la compétence, l'efficacité, l'engagement, voire le dévouement.
Une de mes filles a fait une licence (STAP) dans l'idée d'intégrer
ensuite ce qui s'appelait un IUFM car son rêve était d'être instit de
primaire ou maternelle. C'était le cas d'environ 80 étudiants de sa
promo de 150. Au bout de 2 mois elle a abandonné le projet dont elle
rêvait depuis son entrée au lycée "si c'est pour passer toute ma
carrière pro avec des gens comme ça, non merci". Elle s'est retrouvée
au milieu de nénettes de 18 ans dont les seules conversations tournaient
autour des calculs du nombre d'enfants à faire pour partir le plus tôt à
la retraite.
Et on ne va pas parler de l'immense efficacité des génies qui s'occupent
des cartes grises par exemple ou de la paye des militaires. Quelle boite
privée hésiterait 10 secondes à virer à grands coups de pieds au cul des
crétins incompétents d'un tel gabarit ?
Bref, une fois qu'on est sur la grille on avance son petit bonhomme de chemin, donc effectivement le salaire progresse individuellement.
Et ça quelle que soit ton implication dans ton boulot. C'est ça que je trouve particulièrement choquant. Et je trouve encore plus choquant d'entendre des gens défendre ce système injuste au nom de "l'égalité"...
En clair ça signifie qu'un agent quelconque de la fonction publique gagne, *à avancement égal* la même chose que son collègue d'il y a 10 ans. Il a donc perdu presque 20% de pouvoir d'achat à cause de l'inflation.
Ce qui est le cas d'une énorme quantité de personnels du privé, l'avancement automatique en moins.
C'est comme ça qu'on recrute aujourd'hui des profs pas tellement plus haut que le smic, et qu'on se plaint du niveau minable des candidats aux concours de recrutement.
Je suis bien d'accord avec toi. Mais il faut aussi reconnaitre qu'en traitant de le même manière le prof qui se défonce pour ses élèves (j'en ai eu que je remercie encore) et celui qui se contente d'enfiler ses heures en attendant la retraite (j'en ai eu aussi) ça n'aide pas à élever le niveau. Mais ce serait "inégalitaire" de récompenser le mérite, la compétence, l'efficacité, l'engagement, voire le dévouement. Une de mes filles a fait une licence (STAP) dans l'idée d'intégrer ensuite ce qui s'appelait un IUFM car son rêve était d'être instit de primaire ou maternelle. C'était le cas d'environ 80 étudiants de sa promo de 150. Au bout de 2 mois elle a abandonné le projet dont elle rêvait depuis son entrée au lycée "si c'est pour passer toute ma carrière pro avec des gens comme ça, non merci". Elle s'est retrouvée au milieu de nénettes de 18 ans dont les seules conversations tournaient autour des calculs du nombre d'enfants à faire pour partir le plus tôt à la retraite. Et on ne va pas parler de l'immense efficacité des génies qui s'occupent des cartes grises par exemple ou de la paye des militaires. Quelle boite privée hésiterait 10 secondes à virer à grands coups de pieds au cul des crétins incompétents d'un tel gabarit ? -- Gilles (Audois... mais pas à l'oeil ! )
jdd
Le 03/04/2018 à 21:53, Benoit a écrit :
pendant des vacances scolaires ? Oui, de trois semaines. Dans le privé ?
ma femme a travaillé trois mois en intérim. Un an plus tard elle s'est retrouvé enceinte et a touché son plein salaire... comme prof j'ai touché moins de la moitié du salaire qu'on a dans le privé avec le même nombre d'année d'études il est complètement ridicule de chercher des différences majeures entre professions dans un système libéral ou chacun fait le travail qu'il veut. jdd -- http://dodin.org
Le 03/04/2018 à 21:53, Benoit a écrit :
pendant des vacances scolaires ? Oui, de trois semaines. Dans le privé ?
ma femme a travaillé trois mois en intérim. Un an plus tard elle s'est
retrouvé enceinte et a touché son plein salaire...
comme prof j'ai touché moins de la moitié du salaire qu'on a dans le
privé avec le même nombre d'année d'études
il est complètement ridicule de chercher des différences majeures entre
professions dans un système libéral ou chacun fait le travail qu'il veut.
pendant des vacances scolaires ? Oui, de trois semaines. Dans le privé ?
ma femme a travaillé trois mois en intérim. Un an plus tard elle s'est retrouvé enceinte et a touché son plein salaire... comme prof j'ai touché moins de la moitié du salaire qu'on a dans le privé avec le même nombre d'année d'études il est complètement ridicule de chercher des différences majeures entre professions dans un système libéral ou chacun fait le travail qu'il veut. jdd -- http://dodin.org
jdd
Le 03/04/2018 à 22:29, Gilles 80rt a écrit :
Le 02/04/2018 à 22:53, efji a écrit :
Bref, une fois qu'on est sur la grille on avance son petit bonhomme de chemin, donc effectivement le salaire progresse individuellement.
Et ça quelle que soit ton implication dans ton boulot. C'est ça que je trouve particulièrement choquant.
et qui peut estimer la qualité du travail d'un enseignant, quand ceux qui ont les promotions sont les leche c..? car vous semblez oublier qu'il y a trois niveaux d'avancement et que celui à l'ancienneté est moins favorable que celui des cadres du privé
élever le niveau. Mais ce serait "inégalitaire" de récompenser le mérite, la compétence, l'efficacité, l'engagement, voire le dévouement.
cette différence de promotion existe et elle ne profite pas aux meilleurs, je peux te le dire. Le prof de français qui lisait le journal au lieu de faire cours était promu au grand choix...
Une de mes filles a fait une licence (STAP) dans l'idée d'intégrer ensuite ce qui s'appelait un IUFM car son rêve était d'être instit de
staps pour faire instit? drôle d'idée.
Et on ne va pas parler de l'immense efficacité des génies qui s'occupent des cartes grises par exemple ou de la paye des militaires. Quelle boite privée hésiterait 10 secondes à virer à grands coups de pieds au cul des crétins incompétents d'un tel gabarit ?
comme les patrons qui font faire faillite à leur entreprise et partent avec une retraite en or? ce n'est pas une question de fonctionnaire ou de privé, c'est la *taille* de l'entreprise qui joue. dans une grande entreprise, on est plus à l'abri et mieux payé que dans un lycée, où la grille des agents d'entretien est en dessous du smic, ce qui oblige à des rattrapages sur le bulletin de salaire jdd -- http://dodin.org
Le 03/04/2018 à 22:29, Gilles 80rt a écrit :
Le 02/04/2018 à 22:53, efji a écrit :
Bref, une fois qu'on est sur la grille on avance son petit bonhomme de
chemin, donc effectivement le salaire progresse individuellement.
Et ça quelle que soit ton implication dans ton boulot. C'est ça que je
trouve particulièrement choquant.
et qui peut estimer la qualité du travail d'un enseignant, quand ceux
qui ont les promotions sont les leche c..?
car vous semblez oublier qu'il y a trois niveaux d'avancement et que
celui à l'ancienneté est moins favorable que celui des cadres du privé
élever le niveau. Mais ce serait "inégalitaire" de récompenser le
mérite, la compétence, l'efficacité, l'engagement, voire le dévouement.
cette différence de promotion existe et elle ne profite pas aux
meilleurs, je peux te le dire. Le prof de français qui lisait le journal
au lieu de faire cours était promu au grand choix...
Une de mes filles a fait une licence (STAP) dans l'idée d'intégrer
ensuite ce qui s'appelait un IUFM car son rêve était d'être instit de
staps pour faire instit? drôle d'idée.
Et on ne va pas parler de l'immense efficacité des génies qui s'occupent
des cartes grises par exemple ou de la paye des militaires. Quelle boite
privée hésiterait 10 secondes à virer à grands coups de pieds au cul des
crétins incompétents d'un tel gabarit ?
comme les patrons qui font faire faillite à leur entreprise et partent
avec une retraite en or?
ce n'est pas une question de fonctionnaire ou de privé, c'est la
*taille* de l'entreprise qui joue.
dans une grande entreprise, on est plus à l'abri et mieux payé que dans
un lycée, où la grille des agents d'entretien est en dessous du smic, ce
qui oblige à des rattrapages sur le bulletin de salaire
Bref, une fois qu'on est sur la grille on avance son petit bonhomme de chemin, donc effectivement le salaire progresse individuellement.
Et ça quelle que soit ton implication dans ton boulot. C'est ça que je trouve particulièrement choquant.
et qui peut estimer la qualité du travail d'un enseignant, quand ceux qui ont les promotions sont les leche c..? car vous semblez oublier qu'il y a trois niveaux d'avancement et que celui à l'ancienneté est moins favorable que celui des cadres du privé
élever le niveau. Mais ce serait "inégalitaire" de récompenser le mérite, la compétence, l'efficacité, l'engagement, voire le dévouement.
cette différence de promotion existe et elle ne profite pas aux meilleurs, je peux te le dire. Le prof de français qui lisait le journal au lieu de faire cours était promu au grand choix...
Une de mes filles a fait une licence (STAP) dans l'idée d'intégrer ensuite ce qui s'appelait un IUFM car son rêve était d'être instit de
staps pour faire instit? drôle d'idée.
Et on ne va pas parler de l'immense efficacité des génies qui s'occupent des cartes grises par exemple ou de la paye des militaires. Quelle boite privée hésiterait 10 secondes à virer à grands coups de pieds au cul des crétins incompétents d'un tel gabarit ?
comme les patrons qui font faire faillite à leur entreprise et partent avec une retraite en or? ce n'est pas une question de fonctionnaire ou de privé, c'est la *taille* de l'entreprise qui joue. dans une grande entreprise, on est plus à l'abri et mieux payé que dans un lycée, où la grille des agents d'entretien est en dessous du smic, ce qui oblige à des rattrapages sur le bulletin de salaire jdd -- http://dodin.org
Gilles 80rt
Le 03/04/2018 à 23:11, jdd a écrit :
staps pour faire instit? drôle d'idée.
Bah pourquoi pas, c'est pas plus inadapté qu'une licence de droit du marché de l'art, de Perse ancien, de théologie ou de finance internationale ? -- Gilles (Audois... mais pas à l'oeil ! )
Le 03/04/2018 à 23:11, jdd a écrit :
staps pour faire instit? drôle d'idée.
Bah pourquoi pas, c'est pas plus inadapté qu'une licence de droit du
marché de l'art, de Perse ancien, de théologie ou de finance
internationale ?
Bah pourquoi pas, c'est pas plus inadapté qu'une licence de droit du marché de l'art, de Perse ancien, de théologie ou de finance internationale ? -- Gilles (Audois... mais pas à l'oeil ! )
benoit
efji wrote:
Le 03/04/2018 à 21:53, Benoit a écrit :
pehache wrote:
La plupart des emplois dans le public sont qualifiés, ce qui n'est pas le cas dans le privé. Comparer des moyennes sur des structures d'emploi complètement différentes n'a aucun sens.
Tu peux appuyer ce que tu dis avec des chiffres stp.
Tous les fonctionnaires passent un concours.
Je sais, même ceux qui s'occupent de l'entretien. Tu peux nous envoyer un pointeur vers un examen d'entrée pour être au premier échelon ?
Les enseignants constituent le gros des troupes de la fonction publique, donc aujourd'hui recrutés à bac+5, auparavant bac+3 et 4 (pour le secondaire et le primaire).
Désolé, mais avec un bac+3 et quelques années de métier on t'embauche comme prof. -- Pense à l'étiquette qu'une fois les vendanges faites.
efji <efji@efi.efji> wrote:
Le 03/04/2018 à 21:53, Benoit a écrit :
> pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
>> La plupart des emplois dans le public sont qualifiés, ce qui n'est pas
>> le cas dans le privé. Comparer des moyennes sur des structures d'emploi
>> complètement différentes n'a aucun sens.
>
> Tu peux appuyer ce que tu dis avec des chiffres stp.
Tous les fonctionnaires passent un concours.
Je sais, même ceux qui s'occupent de l'entretien. Tu peux nous envoyer
un pointeur vers un examen d'entrée pour être au premier échelon ?
Les enseignants constituent le gros des troupes de la fonction publique,
donc aujourd'hui recrutés à bac+5, auparavant bac+3 et 4 (pour le
secondaire et le primaire).
Désolé, mais avec un bac+3 et quelques années de métier on t'embauche
comme prof.
--
Pense à l'étiquette qu'une fois les vendanges faites.
La plupart des emplois dans le public sont qualifiés, ce qui n'est pas le cas dans le privé. Comparer des moyennes sur des structures d'emploi complètement différentes n'a aucun sens.
Tu peux appuyer ce que tu dis avec des chiffres stp.
Tous les fonctionnaires passent un concours.
Je sais, même ceux qui s'occupent de l'entretien. Tu peux nous envoyer un pointeur vers un examen d'entrée pour être au premier échelon ?
Les enseignants constituent le gros des troupes de la fonction publique, donc aujourd'hui recrutés à bac+5, auparavant bac+3 et 4 (pour le secondaire et le primaire).
Désolé, mais avec un bac+3 et quelques années de métier on t'embauche comme prof. -- Pense à l'étiquette qu'une fois les vendanges faites.
benoit
jdd wrote:
Le 03/04/2018 à 21:53, Benoit a écrit :
pendant des vacances scolaires ? Oui, de trois semaines. Dans le privé ?
ma femme a travaillé trois mois en intérim. Un an plus tard elle s'est retrouvé enceinte et a touché son plein salaire...
Tu peux être plus précis stp. Parce que, ce que je comprends c'est que ta femme a travaillé trois mois (où?), puis n'a rien fait pendant un an, alors elle est tombée enceinte et a touché à nouveau 100% du salaire qu'elle avait perçu un an avant ? Je suis paumé, sinon donne le filon.
comme prof j'ai touché moins de la moitié du salaire qu'on a dans le privé avec le même nombre d'année d'études
Pas en tant que prof, parce qu'un prof dans le privé ou le public c'est pareil. Ensuite, en tant que prof, tu ne toucheras jamais le chômage, tu ne sais pas que ça arrive. Parce que dans le privé, si tu es au chômage, tes probabilités de retrouver un job sont divisées par deux tous les trimestres, ce qui fait qu'au bout d'un an tu n'as plus que +- 6% de chance de trouver un job. Alors c'est bien de gagner plus et mettre de côté pour le jour où. - Le jour où quoi ? - Laisse tomber y connaissent pas ça dans la fraction publique.
il est complètement ridicule de chercher des différences majeures entre professions dans un système libéral ou chacun fait le travail qu'il veut.
Bin non, chacun fait le travail qu'il peut ; dans le privé. -- Pense à l'étiquette qu'une fois les vendanges faites.
jdd <jdd@dodin.org> wrote:
Le 03/04/2018 à 21:53, Benoit a écrit :
> pendant des vacances scolaires ? Oui, de trois semaines. Dans le privé ?
ma femme a travaillé trois mois en intérim. Un an plus tard elle s'est
retrouvé enceinte et a touché son plein salaire...
Tu peux être plus précis stp. Parce que, ce que je comprends c'est que
ta femme a travaillé trois mois (où?), puis n'a rien fait pendant un an,
alors elle est tombée enceinte et a touché à nouveau 100% du salaire
qu'elle avait perçu un an avant ? Je suis paumé, sinon donne le filon.
comme prof j'ai touché moins de la moitié du salaire qu'on a dans le
privé avec le même nombre d'année d'études
Pas en tant que prof, parce qu'un prof dans le privé ou le public c'est
pareil.
Ensuite, en tant que prof, tu ne toucheras jamais le chômage, tu ne sais
pas que ça arrive. Parce que dans le privé, si tu es au chômage, tes
probabilités de retrouver un job sont divisées par deux tous les
trimestres, ce qui fait qu'au bout d'un an tu n'as plus que +- 6% de
chance de trouver un job. Alors c'est bien de gagner plus et mettre de
côté pour le jour où.
- Le jour où quoi ?
- Laisse tomber y connaissent pas ça dans la fraction publique.
il est complètement ridicule de chercher des différences majeures entre
professions dans un système libéral ou chacun fait le travail qu'il veut.
Bin non, chacun fait le travail qu'il peut ; dans le privé.
--
Pense à l'étiquette qu'une fois les vendanges faites.
pendant des vacances scolaires ? Oui, de trois semaines. Dans le privé ?
ma femme a travaillé trois mois en intérim. Un an plus tard elle s'est retrouvé enceinte et a touché son plein salaire...
Tu peux être plus précis stp. Parce que, ce que je comprends c'est que ta femme a travaillé trois mois (où?), puis n'a rien fait pendant un an, alors elle est tombée enceinte et a touché à nouveau 100% du salaire qu'elle avait perçu un an avant ? Je suis paumé, sinon donne le filon.
comme prof j'ai touché moins de la moitié du salaire qu'on a dans le privé avec le même nombre d'année d'études
Pas en tant que prof, parce qu'un prof dans le privé ou le public c'est pareil. Ensuite, en tant que prof, tu ne toucheras jamais le chômage, tu ne sais pas que ça arrive. Parce que dans le privé, si tu es au chômage, tes probabilités de retrouver un job sont divisées par deux tous les trimestres, ce qui fait qu'au bout d'un an tu n'as plus que +- 6% de chance de trouver un job. Alors c'est bien de gagner plus et mettre de côté pour le jour où. - Le jour où quoi ? - Laisse tomber y connaissent pas ça dans la fraction publique.
il est complètement ridicule de chercher des différences majeures entre professions dans un système libéral ou chacun fait le travail qu'il veut.
Bin non, chacun fait le travail qu'il peut ; dans le privé. -- Pense à l'étiquette qu'une fois les vendanges faites.
efji
Le 04/04/2018 à 00:57, Benoit a écrit :
Désolé, mais avec un bac+3 et quelques années de métier on t'embauche comme prof.
N'importe quoi. On t'embauche comme prof vacataire, qui n'a aucun des soi disant "avantages" des fonctionnaires, et un salaire encore plus minable. Par exemple on t'embauche entre septembre et juin, et on te paye 10 mois de salaire pas très loin du smic. Tes "vacances" sont sans solde... Et aucun avancement évidemment. -- F.J.
Le 04/04/2018 à 00:57, Benoit a écrit :
Désolé, mais avec un bac+3 et quelques années de métier on t'embauche
comme prof.
N'importe quoi. On t'embauche comme prof vacataire, qui n'a aucun des
soi disant "avantages" des fonctionnaires, et un salaire encore plus
minable. Par exemple on t'embauche entre septembre et juin, et on te
paye 10 mois de salaire pas très loin du smic. Tes "vacances" sont sans
solde... Et aucun avancement évidemment.
Désolé, mais avec un bac+3 et quelques années de métier on t'embauche comme prof.
N'importe quoi. On t'embauche comme prof vacataire, qui n'a aucun des soi disant "avantages" des fonctionnaires, et un salaire encore plus minable. Par exemple on t'embauche entre septembre et juin, et on te paye 10 mois de salaire pas très loin du smic. Tes "vacances" sont sans solde... Et aucun avancement évidemment. -- F.J.
GhostRaider
Le 04/04/2018 à 01:04, efji a écrit :
Le 04/04/2018 à 00:57, Benoit a écrit :
Désolé, mais avec un bac+3 et quelques années de métier on t'embauche comme prof.
N'importe quoi. On t'embauche comme prof vacataire, qui n'a aucun des soi disant "avantages" des fonctionnaires, et un salaire encore plus minable. Par exemple on t'embauche entre septembre et juin, et on te paye 10 mois de salaire pas très loin du smic. Tes "vacances" sont sans solde... Et aucun avancement évidemment.
Et on te paye avec retard. Ma fille doctorante a enseigné 6 mois à Paris-Dauphine et a dû attendre son salaire jusqu'à la fin de son contrat.
Le 04/04/2018 à 01:04, efji a écrit :
Le 04/04/2018 à 00:57, Benoit a écrit :
Désolé, mais avec un bac+3 et quelques années de métier on t'embauche
comme prof.
N'importe quoi. On t'embauche comme prof vacataire, qui n'a aucun des
soi disant "avantages" des fonctionnaires, et un salaire encore plus
minable. Par exemple on t'embauche entre septembre et juin, et on te
paye 10 mois de salaire pas très loin du smic. Tes "vacances" sont sans
solde... Et aucun avancement évidemment.
Et on te paye avec retard. Ma fille doctorante a enseigné 6 mois à
Paris-Dauphine et a dû attendre son salaire jusqu'à la fin de son contrat.
Désolé, mais avec un bac+3 et quelques années de métier on t'embauche comme prof.
N'importe quoi. On t'embauche comme prof vacataire, qui n'a aucun des soi disant "avantages" des fonctionnaires, et un salaire encore plus minable. Par exemple on t'embauche entre septembre et juin, et on te paye 10 mois de salaire pas très loin du smic. Tes "vacances" sont sans solde... Et aucun avancement évidemment.
Et on te paye avec retard. Ma fille doctorante a enseigné 6 mois à Paris-Dauphine et a dû attendre son salaire jusqu'à la fin de son contrat.
GhostRaider
Le 04/04/2018 à 00:57, Benoit a écrit :
jdd wrote:
Le 03/04/2018 à 21:53, Benoit a écrit :
pendant des vacances scolaires ? Oui, de trois semaines. Dans le privé ?
ma femme a travaillé trois mois en intérim. Un an plus tard elle s'est retrouvé enceinte et a touché son plein salaire...
Tu peux être plus précis stp. Parce que, ce que je comprends c'est que ta femme a travaillé trois mois (où?), puis n'a rien fait pendant un an, alors elle est tombée enceinte et a touché à nouveau 100% du salaire qu'elle avait perçu un an avant ? Je suis paumé, sinon donne le filon.
comme prof j'ai touché moins de la moitié du salaire qu'on a dans le privé avec le même nombre d'année d'études
Pas en tant que prof, parce qu'un prof dans le privé ou le public c'est pareil. Ensuite, en tant que prof, tu ne toucheras jamais le chômage, tu ne sais pas que ça arrive. Parce que dans le privé, si tu es au chômage, tes probabilités de retrouver un job sont divisées par deux tous les trimestres, ce qui fait qu'au bout d'un an tu n'as plus que +- 6% de chance de trouver un job. Alors c'est bien de gagner plus et mettre de côté pour le jour où. - Le jour où quoi ? - Laisse tomber y connaissent pas ça dans la fraction publique.
il est complètement ridicule de chercher des différences majeures entre professions dans un système libéral ou chacun fait le travail qu'il veut.
Bin non, chacun fait le travail qu'il peut ; dans le privé.
L'emploi à vie, garanti, sauf si on tue un ministre, et encore, est actuellement, en période de chômage structurel, un avantage indéniable. Il n'y a pas que le chômage d'ailleurs, il y a la crainte du chômage si la boîte a des difficultés ou est en pleine réorganisation, les affres de la recherche si on veut ou doit changer d'employeur, les dizaines de lettres pour un ou deux entretiens, voire aucun, les entretiens où il faut faire bonne figure, être enthousiaste, manger du lion, alors que le job ou la boîte ne sont pas intéressants, la lassitude de chercher, chercher, chercher sans résultat. Un fonctionnaire statutaire ne connaît pas son bonheur. Alors, la paye est parfois moins grosse, l'avancement très lent et ne distingue guère les bons des médiocres, soit, mais avoir un salaire garanti est sans prix.
Le 04/04/2018 à 00:57, Benoit a écrit :
jdd <jdd@dodin.org> wrote:
Le 03/04/2018 à 21:53, Benoit a écrit :
pendant des vacances scolaires ? Oui, de trois semaines. Dans le privé ?
ma femme a travaillé trois mois en intérim. Un an plus tard elle s'est
retrouvé enceinte et a touché son plein salaire...
Tu peux être plus précis stp. Parce que, ce que je comprends c'est que
ta femme a travaillé trois mois (où?), puis n'a rien fait pendant un an,
alors elle est tombée enceinte et a touché à nouveau 100% du salaire
qu'elle avait perçu un an avant ? Je suis paumé, sinon donne le filon.
comme prof j'ai touché moins de la moitié du salaire qu'on a dans le
privé avec le même nombre d'année d'études
Pas en tant que prof, parce qu'un prof dans le privé ou le public c'est
pareil.
Ensuite, en tant que prof, tu ne toucheras jamais le chômage, tu ne sais
pas que ça arrive. Parce que dans le privé, si tu es au chômage, tes
probabilités de retrouver un job sont divisées par deux tous les
trimestres, ce qui fait qu'au bout d'un an tu n'as plus que +- 6% de
chance de trouver un job. Alors c'est bien de gagner plus et mettre de
côté pour le jour où.
- Le jour où quoi ?
- Laisse tomber y connaissent pas ça dans la fraction publique.
il est complètement ridicule de chercher des différences majeures entre
professions dans un système libéral ou chacun fait le travail qu'il veut.
Bin non, chacun fait le travail qu'il peut ; dans le privé.
L'emploi à vie, garanti, sauf si on tue un ministre, et encore, est
actuellement, en période de chômage structurel, un avantage indéniable.
Il n'y a pas que le chômage d'ailleurs, il y a la crainte du chômage si
la boîte a des difficultés ou est en pleine réorganisation, les affres
de la recherche si on veut ou doit changer d'employeur, les dizaines de
lettres pour un ou deux entretiens, voire aucun, les entretiens où il
faut faire bonne figure, être enthousiaste, manger du lion, alors que le
job ou la boîte ne sont pas intéressants, la lassitude de chercher,
chercher, chercher sans résultat.
Un fonctionnaire statutaire ne connaît pas son bonheur.
Alors, la paye est parfois moins grosse, l'avancement très lent et ne
distingue guère les bons des médiocres, soit, mais avoir un salaire
garanti est sans prix.
pendant des vacances scolaires ? Oui, de trois semaines. Dans le privé ?
ma femme a travaillé trois mois en intérim. Un an plus tard elle s'est retrouvé enceinte et a touché son plein salaire...
Tu peux être plus précis stp. Parce que, ce que je comprends c'est que ta femme a travaillé trois mois (où?), puis n'a rien fait pendant un an, alors elle est tombée enceinte et a touché à nouveau 100% du salaire qu'elle avait perçu un an avant ? Je suis paumé, sinon donne le filon.
comme prof j'ai touché moins de la moitié du salaire qu'on a dans le privé avec le même nombre d'année d'études
Pas en tant que prof, parce qu'un prof dans le privé ou le public c'est pareil. Ensuite, en tant que prof, tu ne toucheras jamais le chômage, tu ne sais pas que ça arrive. Parce que dans le privé, si tu es au chômage, tes probabilités de retrouver un job sont divisées par deux tous les trimestres, ce qui fait qu'au bout d'un an tu n'as plus que +- 6% de chance de trouver un job. Alors c'est bien de gagner plus et mettre de côté pour le jour où. - Le jour où quoi ? - Laisse tomber y connaissent pas ça dans la fraction publique.
il est complètement ridicule de chercher des différences majeures entre professions dans un système libéral ou chacun fait le travail qu'il veut.
Bin non, chacun fait le travail qu'il peut ; dans le privé.
L'emploi à vie, garanti, sauf si on tue un ministre, et encore, est actuellement, en période de chômage structurel, un avantage indéniable. Il n'y a pas que le chômage d'ailleurs, il y a la crainte du chômage si la boîte a des difficultés ou est en pleine réorganisation, les affres de la recherche si on veut ou doit changer d'employeur, les dizaines de lettres pour un ou deux entretiens, voire aucun, les entretiens où il faut faire bonne figure, être enthousiaste, manger du lion, alors que le job ou la boîte ne sont pas intéressants, la lassitude de chercher, chercher, chercher sans résultat. Un fonctionnaire statutaire ne connaît pas son bonheur. Alors, la paye est parfois moins grosse, l'avancement très lent et ne distingue guère les bons des médiocres, soit, mais avoir un salaire garanti est sans prix.
jdd
Le 03/04/2018 à 23:56, Gilles 80rt a écrit :
Le 03/04/2018 à 23:11, jdd a écrit :
staps pour faire instit? drôle d'idée.
Bah pourquoi pas, c'est pas plus inadapté qu'une licence de droit du marché de l'art, de Perse ancien, de théologie ou de finance internationale ?
c'est la filière la plus inaccessible... jdd -- http://dodin.org
Le 03/04/2018 à 23:56, Gilles 80rt a écrit :
Le 03/04/2018 à 23:11, jdd a écrit :
staps pour faire instit? drôle d'idée.
Bah pourquoi pas, c'est pas plus inadapté qu'une licence de droit du
marché de l'art, de Perse ancien, de théologie ou de finance
internationale ?