Réveillé cette nuit, vers 4 H, par des trombes d'eau...
Je sors le TZ101 de la poche du pyjama (nan ! pas vrai ! j'ai pas de
pyjama...)et j'ouvre fenêtre et contrevents.
Un déluge. Tout auto, clic et je me recouche.
Voici le résultat. Pas exemplaire, mais intéressant pour voir les
limites de ces petits appareils. Le poids de l'image est un peu gros
car je n'ai pas fait de réduction web, afin de conserver les exifs.
Bouillie de pixels, diront certains, abusant de leur expression
favorite ! Voire... Rappel exifs :
TZ101, mode P, 1/60e, F : 2,8, ISO 3200 (sur 25600).
Regardez les roues de la bagnole et rendez-vous compte de la puissance
du petit flash intégré. Oui, je crois que nous sommes aux limites, mais
vu les conditions, il en résulte tout de même un document.
http://archaero.com/Tampon/Gemozac-cour.jpg
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
Je reprendrai peut-être plus tard les méditations sur la physique de cette image (dès que j'aurai mis la main sur un lot de billes transparentes de diamètres variés), mais je tenais à ajouter un autre commentaire. J'ai trouvé une bonne compagnie pour JD : mutatis mutandi (soyons modeste), son image véhicule la même esthétique qu'une artiste plasticienne fort en cour en ce moment, Cerise Doucède http://www.lheuredete.com/cerise-doucede/ Rien de nouveau sous le soleil. Cerise n'était pas née que Sandy Skoglund avait déjà publié des images sur le même principe http://www.laboiteverte.fr/wp-content/uploads/2012/05/piece-colore-01.jpg (Revenge of the Goldfish, 1981) Plus d'images sur les sites officiels de ces dames Charles
Je reprendrai peut-être plus tard les méditations sur la physique de
cette image (dès que j'aurai mis la main sur un lot de billes
transparentes de diamètres variés), mais je tenais à ajouter un autre
commentaire. J'ai trouvé une bonne compagnie pour JD : mutatis mutandi
(soyons modeste), son image véhicule la même esthétique qu'une artiste
plasticienne fort en cour en ce moment, Cerise Doucède
http://www.lheuredete.com/cerise-doucede/
Rien de nouveau sous le soleil. Cerise n'était pas née que Sandy
Skoglund avait déjà publié des images sur le même principe
http://www.laboiteverte.fr/wp-content/uploads/2012/05/piece-colore-01.jpg (Revenge
of the Goldfish, 1981)
Plus d'images sur les sites officiels de ces dames
Je reprendrai peut-être plus tard les méditations sur la physique de cette image (dès que j'aurai mis la main sur un lot de billes transparentes de diamètres variés), mais je tenais à ajouter un autre commentaire. J'ai trouvé une bonne compagnie pour JD : mutatis mutandi (soyons modeste), son image véhicule la même esthétique qu'une artiste plasticienne fort en cour en ce moment, Cerise Doucède http://www.lheuredete.com/cerise-doucede/ Rien de nouveau sous le soleil. Cerise n'était pas née que Sandy Skoglund avait déjà publié des images sur le même principe http://www.laboiteverte.fr/wp-content/uploads/2012/05/piece-colore-01.jpg (Revenge of the Goldfish, 1981) Plus d'images sur les sites officiels de ces dames Charles
Den
Charles Vassallo wrote:
Je suis surpris que
...
- qu'il y ait des gouttes nettement non circulaires (en haut à droite) à côté d'une majorité de gouttes circulaires
Des tourbillons de vent ? Den
Charles Vassallo wrote:
Je suis surpris que
...
- qu'il y ait des gouttes nettement non circulaires (en haut à droite) à
côté d'une majorité de gouttes circulaires
- qu'il y ait des gouttes nettement non circulaires (en haut à droite) à côté d'une majorité de gouttes circulaires
Des tourbillons de vent ? Den
Charles Vassallo
Au départ Jacques DASSIÉ avait écrit (16 juin) :
Réveillé cette nuit, vers 4 H, par des trombes d'eau... Je sors le TZ101 de la poche du pyjama (nan ! pas vrai ! j'ai pas de pyjama...)et j'ouvre fenêtre et contrevents. Un déluge. Tout auto, clic et je me recouche. Voici le résultat. TZ101, mode P, 1/60e, F : 2,8, ISO 3200 (sur 25600). http://archaero.com/Tampon/Gemozac-cour.jpg
(Je résume) Les ronds qu'on voit ne sont pas les gouttes proprement dites éclairées par le flash, mais les reflets défocalisés du flash dans ces gouttes. Ces reflets devraient être des points, mais ils deviennent des cercles parce qu'ils sont très en dehors de la zone de netteté -- autrement dit, ce sont des ronds de bokeh. Dans ces conditions, la taille de ces ronds dépend simplement de l'éloignement de la goutte et les différences de luminosité à taille égale correspondent à des diamètres différents pour les gouttes. J'avais aussi proposé un petit dessin pour expliquer tout ça, mais ça n'a pas eu l'air d'éclairer grand monde. Bon, il y avait une petite erreur, mais personne n'a relevé. L'enseignement de la géométrie et de l'optique élémentaire ne sont plus ce qu'ils étaient. Oh! pauvre Descartes... Bon, bref, pour tous ceux qui ne croient pas aux vertus de la théorie, j'ai investi une dizaine d'euros en billes -- la recherche coûte cher -- et je vous propose deux petites démos expériementales. D'abord pour constater que le diamètre des ronds de bokeh ne dépend pas de la taille des gouttes, mais seulement de leur éloignement : http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitFgsbGYj_bille-boquet.jpg L'image a également l'air de montrer qu'à distance égale, la luminosité des ronds de bokeh augmente avec le rayon de la bille, mais ce n'est pas aussi simple que ça ; notamment, pour les petites billes (transparentes), on ne voit pas de différence entre les billes de 10mm et celles de 16mm. Il faut reprendre l'expérience de manière beaucoup plus propre en minimisant les lumières parasites http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitJMXUVej_bille-boquet2.jpg L'effet n'est pas aussi net qu'attendu, mais on peut invoquer beaucoup de perturbateurs pour botter en touche... Enfin, pour ceux qui ne craignent rien, un petit dessin pour montrer (euh..) le dédoublement des images dans les billes et pour expliquer pourquoi l'image dans la face arrière est plus lumineuse que l'image dans la face avant : http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitO4ooWTj_rayons-goutte.jpg Charles
Au départ Jacques DASSIÉ avait écrit (16 juin) :
Réveillé cette nuit, vers 4 H, par des trombes d'eau...
Je sors le TZ101 de la poche du pyjama (nan ! pas vrai ! j'ai pas de
pyjama...)et j'ouvre fenêtre et contrevents.
Un déluge. Tout auto, clic et je me recouche.
Voici le résultat.
TZ101, mode P, 1/60e, F : 2,8, ISO 3200 (sur 25600).
http://archaero.com/Tampon/Gemozac-cour.jpg
(Je résume) Les ronds qu'on voit ne sont pas les gouttes proprement
dites éclairées par le flash, mais les reflets défocalisés du flash dans
ces gouttes. Ces reflets devraient être des points, mais ils deviennent
des cercles parce qu'ils sont très en dehors de la zone de netteté --
autrement dit, ce sont des ronds de bokeh. Dans ces conditions, la
taille de ces ronds dépend simplement de l'éloignement de la goutte et
les différences de luminosité à taille égale correspondent à des
diamètres différents pour les gouttes. J'avais aussi proposé un petit
dessin pour expliquer tout ça, mais ça n'a pas eu l'air d'éclairer grand
monde. Bon, il y avait une petite erreur, mais personne n'a relevé.
L'enseignement de la géométrie et de l'optique élémentaire ne sont plus
ce qu'ils étaient. Oh! pauvre Descartes...
Bon, bref, pour tous ceux qui ne croient pas aux vertus de la théorie,
j'ai investi une dizaine d'euros en billes -- la recherche coûte cher --
et je vous propose deux petites démos expériementales. D'abord pour
constater que le diamètre des ronds de bokeh ne dépend pas de la taille
des gouttes, mais seulement de leur éloignement :
http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitFgsbGYj_bille-boquet.jpg
L'image a également l'air de montrer qu'à distance égale, la luminosité
des ronds de bokeh augmente avec le rayon de la bille, mais ce n'est pas
aussi simple que ça ; notamment, pour les petites billes
(transparentes), on ne voit pas de différence entre les billes de 10mm
et celles de 16mm. Il faut reprendre l'expérience de manière beaucoup
plus propre en minimisant les lumières parasites
http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitJMXUVej_bille-boquet2.jpg
L'effet n'est pas aussi net qu'attendu, mais on peut invoquer beaucoup
de perturbateurs pour botter en touche...
Enfin, pour ceux qui ne craignent rien, un petit dessin pour montrer
(euh..) le dédoublement des images dans les billes et pour expliquer
pourquoi l'image dans la face arrière est plus lumineuse que l'image
dans la face avant :
http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitO4ooWTj_rayons-goutte.jpg
Réveillé cette nuit, vers 4 H, par des trombes d'eau... Je sors le TZ101 de la poche du pyjama (nan ! pas vrai ! j'ai pas de pyjama...)et j'ouvre fenêtre et contrevents. Un déluge. Tout auto, clic et je me recouche. Voici le résultat. TZ101, mode P, 1/60e, F : 2,8, ISO 3200 (sur 25600). http://archaero.com/Tampon/Gemozac-cour.jpg
(Je résume) Les ronds qu'on voit ne sont pas les gouttes proprement dites éclairées par le flash, mais les reflets défocalisés du flash dans ces gouttes. Ces reflets devraient être des points, mais ils deviennent des cercles parce qu'ils sont très en dehors de la zone de netteté -- autrement dit, ce sont des ronds de bokeh. Dans ces conditions, la taille de ces ronds dépend simplement de l'éloignement de la goutte et les différences de luminosité à taille égale correspondent à des diamètres différents pour les gouttes. J'avais aussi proposé un petit dessin pour expliquer tout ça, mais ça n'a pas eu l'air d'éclairer grand monde. Bon, il y avait une petite erreur, mais personne n'a relevé. L'enseignement de la géométrie et de l'optique élémentaire ne sont plus ce qu'ils étaient. Oh! pauvre Descartes... Bon, bref, pour tous ceux qui ne croient pas aux vertus de la théorie, j'ai investi une dizaine d'euros en billes -- la recherche coûte cher -- et je vous propose deux petites démos expériementales. D'abord pour constater que le diamètre des ronds de bokeh ne dépend pas de la taille des gouttes, mais seulement de leur éloignement : http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitFgsbGYj_bille-boquet.jpg L'image a également l'air de montrer qu'à distance égale, la luminosité des ronds de bokeh augmente avec le rayon de la bille, mais ce n'est pas aussi simple que ça ; notamment, pour les petites billes (transparentes), on ne voit pas de différence entre les billes de 10mm et celles de 16mm. Il faut reprendre l'expérience de manière beaucoup plus propre en minimisant les lumières parasites http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitJMXUVej_bille-boquet2.jpg L'effet n'est pas aussi net qu'attendu, mais on peut invoquer beaucoup de perturbateurs pour botter en touche... Enfin, pour ceux qui ne craignent rien, un petit dessin pour montrer (euh..) le dédoublement des images dans les billes et pour expliquer pourquoi l'image dans la face arrière est plus lumineuse que l'image dans la face avant : http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitO4ooWTj_rayons-goutte.jpg Charles
Jacques DASSIÉ
Charles Vassallo a pensé très fort :
Au départ Jacques DASSIÉ avait écrit (16 juin) :
Réveillé cette nuit, vers 4 H, par des trombes d'eau... Je sors le TZ101 de la poche du pyjama (nan ! pas vrai ! j'ai pas de pyjama...)et j'ouvre fenêtre et contrevents. Un déluge. Tout auto, clic et je me recouche. Voici le résultat. TZ101, mode P, 1/60e, F : 2,8, ISO 3200 (sur 25600). http://archaero.com/Tampon/Gemozac-cour.jpg
(Je résume) Les ronds qu'on voit ne sont pas les gouttes proprement dites éclairées par le flash, mais les reflets défocalisés du flash dans ces gouttes. Ces reflets devraient être des points, mais ils deviennent des cercles parce qu'ils sont très en dehors de la zone de netteté -- autrement dit, ce sont des ronds de bokeh. Dans ces conditions, la taille de ces ronds dépend simplement de l'éloignement de la goutte et les différences de luminosité à taille égale correspondent à des diamètres différents pour les gouttes. J'avais aussi proposé un petit dessin pour expliquer tout ça, mais ça n'a pas eu l'air d'éclairer grand monde. Bon, il y avait une petite erreur, mais personne n'a relevé. L'enseignement de la géométrie et de l'optique élémentaire ne sont plus ce qu'ils étaient. Oh! pauvre Descartes... Bon, bref, pour tous ceux qui ne croient pas aux vertus de la théorie, j'ai investi une dizaine d'euros en billes -- la recherche coûte cher -- et je vous propose deux petites démos expériementales. D'abord pour constater que le diamètre des ronds de bokeh ne dépend pas de la taille des gouttes, mais seulement de leur éloignement : http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitFgsbGYj_bille-boquet.jpg L'image a également l'air de montrer qu'à distance égale, la luminosité des ronds de bokeh augmente avec le rayon de la bille, mais ce n'est pas aussi simple que ça ; notamment, pour les petites billes (transparentes), on ne voit pas de différence entre les billes de 10mm et celles de 16mm. Il faut reprendre l'expérience de manière beaucoup plus propre en minimisant les lumières parasites http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitJMXUVej_bille-boquet2.jpg L'effet n'est pas aussi net qu'attendu, mais on peut invoquer beaucoup de perturbateurs pour botter en touche... Enfin, pour ceux qui ne craignent rien, un petit dessin pour montrer (euh..) le dédoublement des images dans les billes et pour expliquer pourquoi l'image dans la face arrière est plus lumineuse que l'image dans la face avant : http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitO4ooWTj_rayons-goutte.jpg
Bravo Charles ! Ce n'est pas de l'enculage de mouches, mais bien la décortication d'un problème que je ne m'étais pas posé ! J'adore cette tournure d'esprit ! L'optique (que je n'ai jamais sérieusement étudiée) est bien loin, mais en ressortant mes Cruzet, Danjon et même Glafkidès, ça va ! Merci à toi d'avoir pris la peine de démonter ce phénomène. -- Jacques DASSIÉ Toujours sçavoir plus http://archaero.com/
Charles Vassallo a pensé très fort :
Au départ Jacques DASSIÉ avait écrit (16 juin) :
Réveillé cette nuit, vers 4 H, par des trombes d'eau...
Je sors le TZ101 de la poche du pyjama (nan ! pas vrai ! j'ai pas
de
pyjama...)et j'ouvre fenêtre et contrevents.
Un déluge. Tout auto, clic et je me recouche.
Voici le résultat.
TZ101, mode P, 1/60e, F : 2,8, ISO 3200 (sur 25600).
http://archaero.com/Tampon/Gemozac-cour.jpg
(Je résume) Les ronds qu'on voit ne sont pas les gouttes proprement
dites éclairées par le flash, mais les reflets défocalisés du flash
dans ces gouttes. Ces reflets devraient être des points, mais ils
deviennent des cercles parce qu'ils sont très en dehors de la zone de
netteté -- autrement dit, ce sont des ronds de bokeh. Dans ces
conditions, la taille de ces ronds dépend simplement de l'éloignement
de la goutte et les différences de luminosité à taille égale
correspondent à des diamètres différents pour les gouttes. J'avais
aussi proposé un petit dessin pour expliquer tout ça, mais ça n'a pas
eu l'air d'éclairer grand monde. Bon, il y avait une petite erreur,
mais personne n'a relevé. L'enseignement de la géométrie et de
l'optique élémentaire ne sont plus ce qu'ils étaient. Oh! pauvre
Descartes...
Bon, bref, pour tous ceux qui ne croient pas aux vertus de la
théorie, j'ai investi une dizaine d'euros en billes -- la recherche
coûte cher -- et je vous propose deux petites démos expériementales.
D'abord pour constater que le diamètre des ronds de bokeh ne dépend
pas de la taille des gouttes, mais seulement de leur éloignement :
http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitFgsbGYj_bille-boquet.jpg
L'image a également l'air de montrer qu'à distance égale, la
luminosité des ronds de bokeh augmente avec le rayon de la bille,
mais ce n'est pas aussi simple que ça ; notamment, pour les petites
billes (transparentes), on ne voit pas de différence entre les billes
de 10mm et celles de 16mm. Il faut reprendre l'expérience de manière
beaucoup plus propre en minimisant les lumières parasites
http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitJMXUVej_bille-boquet2.jpg
L'effet n'est pas aussi net qu'attendu, mais on peut invoquer
beaucoup de perturbateurs pour botter en touche...
Enfin, pour ceux qui ne craignent rien, un petit dessin pour montrer
(euh..) le dédoublement des images dans les billes et pour expliquer
pourquoi l'image dans la face arrière est plus lumineuse que l'image
dans la face avant :
http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitO4ooWTj_rayons-goutte.jpg
Bravo Charles !
Ce n'est pas de l'enculage de mouches, mais bien la décortication d'un
problème que je ne m'étais pas posé !
J'adore cette tournure d'esprit !
L'optique (que je n'ai jamais sérieusement étudiée) est bien loin, mais
en ressortant mes Cruzet, Danjon et même Glafkidès, ça va !
Merci à toi d'avoir pris la peine de démonter ce phénomène.
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
Réveillé cette nuit, vers 4 H, par des trombes d'eau... Je sors le TZ101 de la poche du pyjama (nan ! pas vrai ! j'ai pas de pyjama...)et j'ouvre fenêtre et contrevents. Un déluge. Tout auto, clic et je me recouche. Voici le résultat. TZ101, mode P, 1/60e, F : 2,8, ISO 3200 (sur 25600). http://archaero.com/Tampon/Gemozac-cour.jpg
(Je résume) Les ronds qu'on voit ne sont pas les gouttes proprement dites éclairées par le flash, mais les reflets défocalisés du flash dans ces gouttes. Ces reflets devraient être des points, mais ils deviennent des cercles parce qu'ils sont très en dehors de la zone de netteté -- autrement dit, ce sont des ronds de bokeh. Dans ces conditions, la taille de ces ronds dépend simplement de l'éloignement de la goutte et les différences de luminosité à taille égale correspondent à des diamètres différents pour les gouttes. J'avais aussi proposé un petit dessin pour expliquer tout ça, mais ça n'a pas eu l'air d'éclairer grand monde. Bon, il y avait une petite erreur, mais personne n'a relevé. L'enseignement de la géométrie et de l'optique élémentaire ne sont plus ce qu'ils étaient. Oh! pauvre Descartes... Bon, bref, pour tous ceux qui ne croient pas aux vertus de la théorie, j'ai investi une dizaine d'euros en billes -- la recherche coûte cher -- et je vous propose deux petites démos expériementales. D'abord pour constater que le diamètre des ronds de bokeh ne dépend pas de la taille des gouttes, mais seulement de leur éloignement : http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitFgsbGYj_bille-boquet.jpg L'image a également l'air de montrer qu'à distance égale, la luminosité des ronds de bokeh augmente avec le rayon de la bille, mais ce n'est pas aussi simple que ça ; notamment, pour les petites billes (transparentes), on ne voit pas de différence entre les billes de 10mm et celles de 16mm. Il faut reprendre l'expérience de manière beaucoup plus propre en minimisant les lumières parasites http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitJMXUVej_bille-boquet2.jpg L'effet n'est pas aussi net qu'attendu, mais on peut invoquer beaucoup de perturbateurs pour botter en touche... Enfin, pour ceux qui ne craignent rien, un petit dessin pour montrer (euh..) le dédoublement des images dans les billes et pour expliquer pourquoi l'image dans la face arrière est plus lumineuse que l'image dans la face avant : http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitO4ooWTj_rayons-goutte.jpg
Bravo Charles ! Ce n'est pas de l'enculage de mouches, mais bien la décortication d'un problème que je ne m'étais pas posé ! J'adore cette tournure d'esprit ! L'optique (que je n'ai jamais sérieusement étudiée) est bien loin, mais en ressortant mes Cruzet, Danjon et même Glafkidès, ça va ! Merci à toi d'avoir pris la peine de démonter ce phénomène. -- Jacques DASSIÉ Toujours sçavoir plus http://archaero.com/
jdd
Le 09/07/2016 06:20, Jacques DASSIÉ a écrit :
Merci à toi d'avoir pris la peine de démonter ce phénomène.
tout à fait :-) jdd
Le 09/07/2016 06:20, Jacques DASSIÉ a écrit :
Merci à toi d'avoir pris la peine de démonter ce phénomène.
Merci à toi d'avoir pris la peine de démonter ce phénomène.
tout à fait :-) jdd
GhostRaider
Le 08/07/2016 à 21:48, Charles Vassallo a écrit :
Au départ Jacques DASSIÉ avait écrit (16 juin) :
Réveillé cette nuit, vers 4 H, par des trombes d'eau... Je sors le TZ101 de la poche du pyjama (nan ! pas vrai ! j'ai pas de pyjama...)et j'ouvre fenêtre et contrevents. Un déluge. Tout auto, clic et je me recouche. Voici le résultat. TZ101, mode P, 1/60e, F : 2,8, ISO 3200 (sur 25600). http://archaero.com/Tampon/Gemozac-cour.jpg
(Je résume) Les ronds qu'on voit ne sont pas les gouttes proprement dites éclairées par le flash, mais les reflets défocalisés du flash dans ces gouttes. Ces reflets devraient être des points, mais ils deviennent des cercles parce qu'ils sont très en dehors de la zone de netteté -- autrement dit, ce sont des ronds de bokeh. Dans ces conditions, la taille de ces ronds dépend simplement de l'éloignement de la goutte et les différences de luminosité à taille égale correspondent à des diamètres différents pour les gouttes. J'avais aussi proposé un petit dessin pour expliquer tout ça, mais ça n'a pas eu l'air d'éclairer grand monde. Bon, il y avait une petite erreur, mais personne n'a relevé. L'enseignement de la géométrie et de l'optique élémentaire ne sont plus ce qu'ils étaient. Oh! pauvre Descartes... Bon, bref, pour tous ceux qui ne croient pas aux vertus de la théorie, j'ai investi une dizaine d'euros en billes -- la recherche coûte cher -- et je vous propose deux petites démos expériementales. D'abord pour constater que le diamètre des ronds de bokeh ne dépend pas de la taille des gouttes, mais seulement de leur éloignement : http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitFgsbGYj_bille-boquet.jpg L'image a également l'air de montrer qu'à distance égale, la luminosité des ronds de bokeh augmente avec le rayon de la bille, mais ce n'est pas aussi simple que ça ; notamment, pour les petites billes (transparentes), on ne voit pas de différence entre les billes de 10mm et celles de 16mm. Il faut reprendre l'expérience de manière beaucoup plus propre en minimisant les lumières parasites http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitJMXUVej_bille-boquet2.jpg L'effet n'est pas aussi net qu'attendu, mais on peut invoquer beaucoup de perturbateurs pour botter en touche... Enfin, pour ceux qui ne craignent rien, un petit dessin pour montrer (euh..) le dédoublement des images dans les billes et pour expliquer pourquoi l'image dans la face arrière est plus lumineuse que l'image dans la face avant : http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitO4ooWTj_rayons-goutte.jpg
Wahooo... Je ne réponds pas tout de suite, plus tard...
Le 08/07/2016 à 21:48, Charles Vassallo a écrit :
Au départ Jacques DASSIÉ avait écrit (16 juin) :
Réveillé cette nuit, vers 4 H, par des trombes d'eau...
Je sors le TZ101 de la poche du pyjama (nan ! pas vrai ! j'ai pas de
pyjama...)et j'ouvre fenêtre et contrevents.
Un déluge. Tout auto, clic et je me recouche.
Voici le résultat.
TZ101, mode P, 1/60e, F : 2,8, ISO 3200 (sur 25600).
http://archaero.com/Tampon/Gemozac-cour.jpg
(Je résume) Les ronds qu'on voit ne sont pas les gouttes proprement
dites éclairées par le flash, mais les reflets défocalisés du flash dans
ces gouttes. Ces reflets devraient être des points, mais ils deviennent
des cercles parce qu'ils sont très en dehors de la zone de netteté --
autrement dit, ce sont des ronds de bokeh. Dans ces conditions, la
taille de ces ronds dépend simplement de l'éloignement de la goutte et
les différences de luminosité à taille égale correspondent à des
diamètres différents pour les gouttes. J'avais aussi proposé un petit
dessin pour expliquer tout ça, mais ça n'a pas eu l'air d'éclairer grand
monde. Bon, il y avait une petite erreur, mais personne n'a relevé.
L'enseignement de la géométrie et de l'optique élémentaire ne sont plus
ce qu'ils étaient. Oh! pauvre Descartes...
Bon, bref, pour tous ceux qui ne croient pas aux vertus de la théorie,
j'ai investi une dizaine d'euros en billes -- la recherche coûte cher --
et je vous propose deux petites démos expériementales. D'abord pour
constater que le diamètre des ronds de bokeh ne dépend pas de la taille
des gouttes, mais seulement de leur éloignement :
http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitFgsbGYj_bille-boquet.jpg
L'image a également l'air de montrer qu'à distance égale, la luminosité
des ronds de bokeh augmente avec le rayon de la bille, mais ce n'est pas
aussi simple que ça ; notamment, pour les petites billes
(transparentes), on ne voit pas de différence entre les billes de 10mm
et celles de 16mm. Il faut reprendre l'expérience de manière beaucoup
plus propre en minimisant les lumières parasites
http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitJMXUVej_bille-boquet2.jpg
L'effet n'est pas aussi net qu'attendu, mais on peut invoquer beaucoup
de perturbateurs pour botter en touche...
Enfin, pour ceux qui ne craignent rien, un petit dessin pour montrer
(euh..) le dédoublement des images dans les billes et pour expliquer
pourquoi l'image dans la face arrière est plus lumineuse que l'image
dans la face avant :
http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitO4ooWTj_rayons-goutte.jpg
Wahooo...
Je ne réponds pas tout de suite, plus tard...
Réveillé cette nuit, vers 4 H, par des trombes d'eau... Je sors le TZ101 de la poche du pyjama (nan ! pas vrai ! j'ai pas de pyjama...)et j'ouvre fenêtre et contrevents. Un déluge. Tout auto, clic et je me recouche. Voici le résultat. TZ101, mode P, 1/60e, F : 2,8, ISO 3200 (sur 25600). http://archaero.com/Tampon/Gemozac-cour.jpg
(Je résume) Les ronds qu'on voit ne sont pas les gouttes proprement dites éclairées par le flash, mais les reflets défocalisés du flash dans ces gouttes. Ces reflets devraient être des points, mais ils deviennent des cercles parce qu'ils sont très en dehors de la zone de netteté -- autrement dit, ce sont des ronds de bokeh. Dans ces conditions, la taille de ces ronds dépend simplement de l'éloignement de la goutte et les différences de luminosité à taille égale correspondent à des diamètres différents pour les gouttes. J'avais aussi proposé un petit dessin pour expliquer tout ça, mais ça n'a pas eu l'air d'éclairer grand monde. Bon, il y avait une petite erreur, mais personne n'a relevé. L'enseignement de la géométrie et de l'optique élémentaire ne sont plus ce qu'ils étaient. Oh! pauvre Descartes... Bon, bref, pour tous ceux qui ne croient pas aux vertus de la théorie, j'ai investi une dizaine d'euros en billes -- la recherche coûte cher -- et je vous propose deux petites démos expériementales. D'abord pour constater que le diamètre des ronds de bokeh ne dépend pas de la taille des gouttes, mais seulement de leur éloignement : http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitFgsbGYj_bille-boquet.jpg L'image a également l'air de montrer qu'à distance égale, la luminosité des ronds de bokeh augmente avec le rayon de la bille, mais ce n'est pas aussi simple que ça ; notamment, pour les petites billes (transparentes), on ne voit pas de différence entre les billes de 10mm et celles de 16mm. Il faut reprendre l'expérience de manière beaucoup plus propre en minimisant les lumières parasites http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitJMXUVej_bille-boquet2.jpg L'effet n'est pas aussi net qu'attendu, mais on peut invoquer beaucoup de perturbateurs pour botter en touche... Enfin, pour ceux qui ne craignent rien, un petit dessin pour montrer (euh..) le dédoublement des images dans les billes et pour expliquer pourquoi l'image dans la face arrière est plus lumineuse que l'image dans la face avant : http://www.cjoint.com/doc/16_07/FGitO4ooWTj_rayons-goutte.jpg
Wahooo... Je ne réponds pas tout de suite, plus tard...
jdd
Le 09/07/2016 08:49, GhostRaider a écrit : .
Je ne réponds pas tout de suite, plus tard...
note que tu n'es pas obligé de "répondre", il n'y a pas de question :-))) jdd
Le 09/07/2016 08:49, GhostRaider a écrit :
.
Je ne réponds pas tout de suite, plus tard...
note que tu n'es pas obligé de "répondre", il n'y a pas de question :-)))
note que tu n'es pas obligé de "répondre", il n'y a pas de question :-)))
Au moins, montrer qu'on a lu et faire des remarques si possible intelligentes, sinon, à quoi ça servirait que Charles se martèle les méninges ?
benoit
jdd wrote:
Le 09/07/2016 06:20, Jacques DASSIÉ a écrit :
Merci à toi d'avoir pris la peine de démonter ce phénomène.
tout à fait :-)
Je suis. -- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
jdd <jdd@dodin.org> wrote:
Le 09/07/2016 06:20, Jacques DASSIÉ a écrit :
> Merci à toi d'avoir pris la peine de démonter ce phénomène.
>
tout à fait :-)
Je suis.
--
"La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La
pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi.
Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et
personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]
Merci à toi d'avoir pris la peine de démonter ce phénomène.
tout à fait :-)
Je suis. -- "La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique : Rien ne fonctionne... et personne ne sait pourquoi !" [ Albert Einstein ]