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Billet d'humeur : P2P : Les détaillants du disque regrettent la décision de la CNIL

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Dominique Blas
Suite à un article paru sur Neteco
(http://www.neteco.com/article_20051028170913_p2p_les_detaillants_du_disque_regrettent_la_decision_de_la_cnil.html)
ce jour, je réagis.
Navré d'importuner tout le monde mais les conneries sur le sujet
dépasent de plus en plus l'entendement.
Bref, l'heure est grave pour tous les
amateurs de musique et surtout, pour les auteurs.

Cet article évoque le << regret >> exprimé par les organisations
profesionnelles françaises autour du disque (*) au sujet de la décision
de la CNIL de ne PAS autoriser le procédé de réponsegraduée à l'encontre
des partageurs de fichiers musicaux. En clair la CNIL refuse la collecte
des adresses IP des partageurs en question.

Je pose une question : que viennent faire dans cette histoire
la société pour l'administration du droit de reproduction mécanique
ainsi qu'une société civile des producteurs de phonogrammes ?
Que je sache le MP3 ne nécessite pas un dispositif mécanique pour sa
reproduction sonore et les phonogrammes ont disparu depuis longtemps.
La première disparaîtra normalement avec le CD et la seconde ne devrait
même plus exister !
Voilà un exemple type de sociétés et de lobbies qui perdurent alors que
leur raison sociale a foncièrement disparu. Et qui finance tout cela ?
Hein ?

Commençons par faire le ménage dans les lobbies et nous y verrons un peu
plus clair déjà.
Pourquoi la confédération syndicale des agriculteurs ne viendrait-elle
pas exprimer ses regrets également ?
Et les métallurgistes alors ?
Et le bâtiment, les dockers, les pêcheurs, etc ?

Maintenant, sur le fond, la décision de la CNIL est sage, très sage.
Lorsqu'on voit ce que la RIAA a fait de l'autorisation donnée par le
gouvernement US d'utiliser tout moyen nécessaire pour trouver << les
coupables >>. Il était évident que cela allait dégénérer en chasse aux
sorcières en créant de toutes pièces des coupables justement. De toute
manière il est assez facile de prouver qu'une adresse IP soupçonnée de
proposer des fichiers au partage appartienne vraiment à telle ou telle
personne. Les réseaux de Mesh qui se mettent en place permettent
d'affecter des adresses fugitives aux partageurs. Le débit s'en trouve
réduit c'est vrai mais c'est une protection imparable.

Mon petit mot sur les DRM ...
Ensuite, on notera que les DRM sont une sacré foutaise vis-à-vis des
consommateurs dans la mesure où il existe au moins 5 systèmes différents
incompatibles entre eux.
En clair, du moment qu'il paye un être humain a droit au titre de
consommateur sinon qu'il dégage il n'a rien à faire sur la planète :
voilà le discours résumé.

Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et
10% du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se
réparti entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14 centimes,
le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !

Où qu'il est le droit d'auteur là dedans ? Hum ?

Non, le véritable objectif des DRM n'est pas le respect des ayant-droits
mais bel et bien l'enrichismement des maisons d'édition (et
accessoirement celui de l'auteur ... du procédé DRM utilisé).
Combien voulez-vous parier qu'au fur et à mesure que les DRM prendront
du pods (ce que je ne souhaite évidemment pas) la part revenant aux
ayant-droits sera de plus en plus réduite ?
On prend les paris ?


L'histoire a montré maintes fois que nos libertés nous appartenaient et
que nous seuls sommes en mesure de les défendre.
La délégation a vraiment trop rarement fonctionné.

A bon entendeur,

db

--

Courriel : usenet blas net

10 réponses

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Dominique Blas
Gilles Morellini a écrit :

[...]

Fallocrates falangistes de falanstères !
Que les falènes fagocytent vos fanères !
Phaut pas exagérer !


Il manque phylloxéra, phyllotaxie et, tiens, clystère.

db





--

Courriel : usenet blas net
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Dominique Blas
Gilles Morellini a écrit :

[...]

Fallocrates falangistes de falanstères !
Que les falènes fagocytent vos fanères !
Phaut pas exagérer !


Il manque phylloxéra, phyllotaxie et, tiens, clystère.

db





--

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Dominique Blas
Fred a écrit :
Moi, ce qui m'énerve c'est qu'il est impossible d'écouter les cd pour


faire son choix

Et à la FNAC ?

mais qu'en plus, tu es obligé de te taper des taxes sur les cd, dvd, DD et
j'en passe.



Qui a commencé ? C'est les voleurs (pirates) de musique. Et après il
viennent geindre. Ca c'est vraiment fort.


Qui est responsable du passage d'un prix moyen d'un album CD de 14 euros
en 1990 à 24 euros en 2005 alors que dans le même temps l'inflation
grimpait d'un peu plus de 20% (source INSEE) ?
Les pirates ? Ces salauds duplicateurs de cassettes à bandes à partir
d'une radio et depuis 40 ans ?
Aufait, jadis, les disques n'étaient-ils pas taxés à 33% ?

C'est vrai que c'est con de payer à la fois une taxe pour les auteurs en
achetant un disque dur, un iPod, des CD vierges, des DVD vierges et
encore payer en achetant un morceau ou un album.

Mais personnellement je prégère encore cela à être obligé de payer
SYSTEMATIQUEMENT en souhaitant écouter un morceau car c'est BIEN DE CELA
dont il s'agit à l'avenir.

[...]

Si il y a tant de beurre que ça à se faire, créée une entreprise concurrente
qui fait un peu moins de marge et qui va donc rafler tous les marchés.



Hélas ce n'est pas tellement possible : le ticket d'entrée est TRES
élevé (plusieurs dizaines de millions d'éuros) pour espérer grignoter
quelque chose.
Regardons Virgin music qui prétend (*) ne gagner qu'un centime par vente
de morceau à 1 euro tandis que FT gagnerait, selon Virgin, bien davantage !

En revanche il reste toujours des places pour créer un label indépendant.
Et, à mon avis ça va devenir tendance.
Zelnic (l'ancien PDG de Virgin France et PDG de Naïve) se porte très bien.

db

(*) C'est d'autant plus douteux que cela rend l'affaire non rentable. A
quelques millions d'euros l'année le coût d'une plate-forme de
téléchargement il faut vendre des centaines de millions de morceaux ( et
des dizaines de millions d'albums) pour la rentabiliser.
Info ? Intox pour attirer l'ogre FT hors de la forêt ?

--

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Dominique Blas
Fred a écrit :
Moi, ce qui m'énerve c'est qu'il est impossible d'écouter les cd pour


faire son choix

Et à la FNAC ?

mais qu'en plus, tu es obligé de te taper des taxes sur les cd, dvd, DD et
j'en passe.



Qui a commencé ? C'est les voleurs (pirates) de musique. Et après il
viennent geindre. Ca c'est vraiment fort.


Qui est responsable du passage d'un prix moyen d'un album CD de 14 euros
en 1990 à 24 euros en 2005 alors que dans le même temps l'inflation
grimpait d'un peu plus de 20% (source INSEE) ?
Les pirates ? Ces salauds duplicateurs de cassettes à bandes à partir
d'une radio et depuis 40 ans ?
Aufait, jadis, les disques n'étaient-ils pas taxés à 33% ?

C'est vrai que c'est con de payer à la fois une taxe pour les auteurs en
achetant un disque dur, un iPod, des CD vierges, des DVD vierges et
encore payer en achetant un morceau ou un album.

Mais personnellement je prégère encore cela à être obligé de payer
SYSTEMATIQUEMENT en souhaitant écouter un morceau car c'est BIEN DE CELA
dont il s'agit à l'avenir.

[...]

Si il y a tant de beurre que ça à se faire, créée une entreprise concurrente
qui fait un peu moins de marge et qui va donc rafler tous les marchés.



Hélas ce n'est pas tellement possible : le ticket d'entrée est TRES
élevé (plusieurs dizaines de millions d'éuros) pour espérer grignoter
quelque chose.
Regardons Virgin music qui prétend (*) ne gagner qu'un centime par vente
de morceau à 1 euro tandis que FT gagnerait, selon Virgin, bien davantage !

En revanche il reste toujours des places pour créer un label indépendant.
Et, à mon avis ça va devenir tendance.
Zelnic (l'ancien PDG de Virgin France et PDG de Naïve) se porte très bien.

db

(*) C'est d'autant plus douteux que cela rend l'affaire non rentable. A
quelques millions d'euros l'année le coût d'une plate-forme de
téléchargement il faut vendre des centaines de millions de morceaux ( et
des dizaines de millions d'albums) pour la rentabiliser.
Info ? Intox pour attirer l'ogre FT hors de la forêt ?

--

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Dominique Blas
Jean-Louis Matrat a écrit :
unas wrote:
C'est pas vraiment des droits d'auteurs qui sont défendus mais des
droits commerciaux.




Oui, on migre progessivement d'une logique de droits d'auteur vers une
logique de droits d'accès.
En fait, lorsqu'on assiste à un concert on paye un droit d'entrée (sur
lequel l'artiste touche peu (20% à 30%) égalemnent mais bien davantage
que sur un disque) et si l'on assiste plusieus fois au même concert on
paye autant de fois.
On parle donc davantage de droits d'accès à la musique désormais que de
droits d'auteur. En résumé pour accéder à la culture il faut payer et ce
droit d'accès exclu le don bien entendu : on ne pourra plus laisser ses
CD à quelqu'un.
A noter que le livre n'est pour l'instant pas concerné. Du moins en
théorie. Souvenons de << l'incident >> lors de la diffusion du dernier
opus du petit apprenti-sorcier.

On peut d'ailleurs constater que les seuls qui pleurnichent sont les
producteurs/distributeurs de média, qui disent avoir vendu moins de
disques et gagné moins de sous. En revanche, la SACEM fait état d'une
progression satisfaisante de ses encaissements, toutes sources confondues.


EXCELLENT ! Très bonne nouvelle pour les artistes.
C'est, je suppose tout de même, dû en grande partie aux recettes en
provenance des taxes sur les supports vierges.
Si cet argent est redistribué correctement (au prorata de la vente de
disques ?) certains artistes peu connus recoivent ainsi de l'argent.

==> Ceci me fait reposer la question d'origine de ce billet à savoir :
que viennent faire la société de reproduction mécanique ainsi que la
société des phonogrammes dans une histoire impliquant la distribution
ELECTRONIQUE de la musique ?
Et, corollaire, pourquoi ces sociétés existent-elles encore de nos jours ?

Le problème est bel et bien celui d'une industrie dont le marché se
déplace et change de nature (pas très différent, pour l'essentiel, de la
situation des éditeurs de partitions quand les phonogrammes sont
apparus), et qui ne sait pas (et ne peut peut-être pas?) s'adapter à ce
changement. D'où la politique du gros bâton.


Ca tout le monde le sait : que ces mastodontes tentent de prolonger un
rythme de vie qui alors que les fondations leur échappent !
C'est qu'i ly a des actionnaires derrière et les actionnaires veulent
des dividendes et les PDF conserver leur fauteuil à 2 ou 3 millions
d'euros l'an (hein Pascal ?).

Par ailleurs, le fait qu'ils soient en mesure de faire adopter une telle
politique montre bien la capacité d'influence dont ils disposent (grâce
aux profits accumulés, pas de mystère!), à la fois vers les pouvoirs
publics et vers les auteurs, passablement verrouillés par le système.
Ce qui fait que les tentatives d'auto-distribution sur support matériel
sont impossibles (hors cas tout à fait marginaux), et celles par
téléchargement extrêmement difficiles, en l'état des choses.


On l'a vu avec le procès EMI contre Johnny qui essayaient de récupérer
ses bandes. Non, ces supports sont la propriété de la maison d'édition,
point.
Bon, il va réenregistrer ses principales chansons mais ce ne sera pas la
même voie que dans les années 60 et 70.

Tiens, c'est un peu comme les paysans qui vont tantôt déverser leurs
produits devant une sous-préfecture, tantôt saccager quelques
supermarchés. Sont dépendants de circuits de distribution qui leur
simplifient l'existence quand les cours sont bons, et qui les grugent
quand la concurrence est plus féroce. Depuis le temps, ils auraient pu
s'essayer à des circuits plus directs.



D'aucuns l'ont fait avec un certain succès. Je pense notamment à
paysans.fr mais il est vrai qu'il s'agit d'un marché haut de gamme (les
produits de campagne limite bio) à destination de consommateurs friqués
des villes.

Bon, c'est une autre histoire.
Mais il n'empêche que rien n'interdit à aucun artiste, même
confortablement installé dans le succès, de ne pas renouveler son
contrat quand ça se présente, pour se mettre à distribuer autrement ses
oeuvres. Dans l'affaire, les auteurs se montrent plutôt frileux et très
largement solidaires des marchands de disques.


On l'a bien vu avec quelques artistes (Zazie, etc) se prononcant en
faveur des maisons de disques : honteux !
Je te tiens par la barbichette ...

db

--

Courriel : usenet blas net
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Dominique Blas
Gilles Morellini a écrit :
Dominique Blas a écrit :

Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et
10% du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se
réparti entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14
centimes, le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le
reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !





Je me souviens d'avoir téléchargé voilà un lustre en 56k le dernier
album de They Might Be Giants (pour ceusse qui connaissent) en le payant
4,99 USD (moins que 4 EUR sur mon compte bancaire si je me souviens
bien). Ils le proposaient eux-mêmes en mp3 sans éditeur, et on peut
imaginer que la "rentabilité" était au moins aussi bonne que via le
circuit classique, modulo le taux de pénétration de l'internet de l'époque.
Aujourd'hui, avec la généralisation de l'ADSL et l'existence de codecs
sans pertes, je ne comprends pas que le phénomêne
autoproduction-autopromo ne soit pas plus généralisé. Si ce n'est que la
majorité des artistes vends grâce à la publicité ?



Effectivement c'est quelque chose que je ne comprends pas moi-même mais
que je n'ai pas étudié non plus (*). Ce serait intéressant d'en
connaître la raison.

D'emblée je pense à la pression des maisons d'édition sur les artistes
en question avec des argulments aussi fallacieux que : << tu ne t'en
sortiras pas seul, comment vas-tu faire de la promotion, fais confiance
aux pro, te t'avises pas de revenir si tu échoues, regarde un tel ... >>

Mais ce n'est pas forcément la seule raison.

Pour qu'un artiste vive il doit être connu et pour être connu il faut de
la promotion, des concerts, du public, etc, bref de l'organisation et ce
n'est pas l'artiste qui finance cela du moins lorsqu'il revêt déjà une
certaine importance.

Bon nombre d'artistes (la majorité ne nous leurrons pas) galèrent en
début de carrière à faire concerts, tournées, en s'auto-finançant.
Tout cela avant de pouvoir espérer signer un premier album.

db

(*) Dans le monde de l'édition littéraire il y a un écrivain qui a
tenter le coup, il s'agit de Stephen King (qui a profité du fait qu'il
pouvait dire merde à sa maison d'édition aussi).
Le succès n'est visiblement pas au rendez-vous. Mais il s'agit du livre
pas de musique.

--

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Dominique Blas
Gilles Morellini a écrit :
Dominique Blas a écrit :

Enfin, le DRM lui-même est une honte vis-à-vis des artistes. Dans le
système actuel un artiste compositeur et interprète touche entre 5 et
10% du montant d'un CD. 70% vont à la maison d'édition le reste se
réparti entre frais de distribution (20%), intermédaire, pressage, etc.
Or, en électronique il n'y a pas vraiment de frais de distribution et
pourtant les taux sont les mêmes ... pour les auteurs !
Ainsi sur un morceau à 1 euro l'artiste touchera entre 5 et 14
centimes, le 14 étant réservé aux stars (en nombre fort réduit) le
reste du peuple
se démerdant avec les 5 centimes. L'éditeur se groinfre donc, allez,
disons 90% en moyenne !
Tout cela en défendant le droit d'auteur bien entendu !





Je me souviens d'avoir téléchargé voilà un lustre en 56k le dernier
album de They Might Be Giants (pour ceusse qui connaissent) en le payant
4,99 USD (moins que 4 EUR sur mon compte bancaire si je me souviens
bien). Ils le proposaient eux-mêmes en mp3 sans éditeur, et on peut
imaginer que la "rentabilité" était au moins aussi bonne que via le
circuit classique, modulo le taux de pénétration de l'internet de l'époque.
Aujourd'hui, avec la généralisation de l'ADSL et l'existence de codecs
sans pertes, je ne comprends pas que le phénomêne
autoproduction-autopromo ne soit pas plus généralisé. Si ce n'est que la
majorité des artistes vends grâce à la publicité ?



Effectivement c'est quelque chose que je ne comprends pas moi-même mais
que je n'ai pas étudié non plus (*). Ce serait intéressant d'en
connaître la raison.

D'emblée je pense à la pression des maisons d'édition sur les artistes
en question avec des argulments aussi fallacieux que : << tu ne t'en
sortiras pas seul, comment vas-tu faire de la promotion, fais confiance
aux pro, te t'avises pas de revenir si tu échoues, regarde un tel ... >>

Mais ce n'est pas forcément la seule raison.

Pour qu'un artiste vive il doit être connu et pour être connu il faut de
la promotion, des concerts, du public, etc, bref de l'organisation et ce
n'est pas l'artiste qui finance cela du moins lorsqu'il revêt déjà une
certaine importance.

Bon nombre d'artistes (la majorité ne nous leurrons pas) galèrent en
début de carrière à faire concerts, tournées, en s'auto-finançant.
Tout cela avant de pouvoir espérer signer un premier album.

db

(*) Dans le monde de l'édition littéraire il y a un écrivain qui a
tenter le coup, il s'agit de Stephen King (qui a profité du fait qu'il
pouvait dire merde à sa maison d'édition aussi).
Le succès n'est visiblement pas au rendez-vous. Mais il s'agit du livre
pas de musique.

--

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Fred
> Ces salauds duplicateurs de cassettes à bandes



Encore mainte fois entendu.

Mon point de vue :

Du temps des cassettes :
- au bout de 2-3 copies, la copie devenait inécoutable
- tu devais trouver quelqu'un qui a le morceau près de chez toi (et qui fait
partie de tes relations) pour copier

Je pense que la copie numérique (à l'identique), et Internet (qui amène près
de chez toi un type qui est à l'autre bout du monde), on fait exploser les
possibilités de copie illégale.
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Fred
> Ces salauds duplicateurs de cassettes à bandes



Encore mainte fois entendu.

Mon point de vue :

Du temps des cassettes :
- au bout de 2-3 copies, la copie devenait inécoutable
- tu devais trouver quelqu'un qui a le morceau près de chez toi (et qui fait
partie de tes relations) pour copier

Je pense que la copie numérique (à l'identique), et Internet (qui amène près
de chez toi un type qui est à l'autre bout du monde), on fait exploser les
possibilités de copie illégale.
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Dominique Blas
Fred a écrit :
[...]

Du temps des cassettes :
- au bout de 2-3 copies, la copie devenait inécoutable



C'est vrai. C'était un peu mieux avec les magnétophones à bandes.
Et de toute manière à l'époque le bruit était important et la dynamique
hyper-réduite. Un rapport S/N de 40 dB et une dynamique du même ordre
(contre respectivement plus de 100 dB et 90dB).

- tu devais trouver quelqu'un qui a le morceau près de chez toi (et qui fait
partie de tes relations) pour copier



Je pense que la copie numérique (à l'identique), et Internet (qui amène près
de chez toi un type qui est à l'autre bout du monde), on fait exploser les
possibilités de copie illégale.



D'une part il na faut pas oublier que lors de la sortie de la cassette
(en 1968) les sociétés déditions et les << majors >> une fois de plus
avaient fait tout un foin pour l'interdire.
De même c'est encore eux qui ont réussi à faire supprimer
l'échantillonnage à 44,1 kHz sur les enregistreurs DAT (qui ne font donc
que du 48 kHz) ceci afin d'éviter une duplication exacte CD - DAT.
Du coup, les DAT en audio n'ont jamais décollé (sauf dans le marché pro)
et n'ont jamais remplacé les cassettes.

D'autre part, oui, l'Internet (plus exactement les logiciels de partage
P2P) a multiplié les possibilités de copies illégales mais le fric
brassé en 2005 est sans commune mesure avec celui de 1968 !

Enfin bref ...

db


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