--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Le 09/10/2012 15:41, SbM a écrit : > > Pour creuser la tombe de la gratuité de Linux ? >
en fait linux c'est le soleil, le soleil source de toute vie et qui dépense sans compter pour faire pousser du blé et nourrir des étudiants ...
Quel pouet...
-- [SbM] "If the French were really intelligent, they'd speak English" (W. Sheed)
MELMOTH
Ce cher mammifère du nom de jdd nous susurrait, le mardi 09/10/2012, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et dans le message <507443bb$0$2376$, les doux mélismes suivants :
faut qu'on arrive vite à 3000 posts...
Manifestement, c'est bien parti pour... Merci Schubert...
-- Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui accroît sa science accroît sa douleur. [Ecclésiaste, 1-18] MELMOTH - souffrant
Ce cher mammifère du nom de jdd nous susurrait, le mardi 09/10/2012,
dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et
dans le message <507443bb$0$2376$426a74cc@news.free.fr>, les doux
mélismes suivants :
faut qu'on arrive vite à 3000 posts...
Manifestement, c'est bien parti pour...
Merci Schubert...
--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Ce cher mammifère du nom de jdd nous susurrait, le mardi 09/10/2012, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales tout de même, et dans le message <507443bb$0$2376$, les doux mélismes suivants :
faut qu'on arrive vite à 3000 posts...
Manifestement, c'est bien parti pour... Merci Schubert...
-- Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui accroît sa science accroît sa douleur. [Ecclésiaste, 1-18] MELMOTH - souffrant
Le troll de course qu'il y a sur frp !!! Combien de posts ???
filh
markorki <moicestmarkorkichezorangefr> wrote:
FiLH a écrit : > markorki<moicestmarkorkichezorangefr> wrote: > >>> une personne sachant écrire du code propre, >>> portable, sans buffer overrun, est un gourou. >> >> Des gourous, j'en ai connu des dizaines dans une seule entreprise, dans >> les années 80... > > Nan, dans les années 80 on codait assez sallement et y avait personne > pour exploiter les erreurs dans la pile et autres cochonneries. > > Et mine de rien les codes étaient finalement moins utilisés (moins > d'ordis) d'une part et d'autre part faisaient beaucoup moins de choses.
T'as pas de chance, moi j'ai connu de vrais génies dans ces années là,
T'as pas de chance... moi aussi :)
enfin, des gens qui utilisaient peut-être nettement plus de 10% des capacités de leur encéphale, des qui codaient proprement,
Tu oublies que la notion de « coder proprement » est devenu bien plus exigeante depuis.
devinaient tout de suite où un autre allait ne pas voir un détail pourtant important, et pouvaient tenir plusieurs conversations à la fois tout en débuggant un driver, un dispatcher ou un compilateur...
Et ils cuisaient des pizza à la chaleur de leur front aussi... ahh... le beau temps d'antan où le lait coulait à flot dans des rivières de miel...
... et quand tu codais sur des gros minis à l'époque, les codes étaient peut-être "moins utilisés", mais par des gens plus exigeants et/ou plus soucieux de faire du bon boulot.
Non. Par des gens qui bossaient sur des codes plus petits qui faisaient bien moins de choses, qui n'étaient pas portables, qui utilisaient des astuces indémerdables par quelqu'un d'autre que leur auteur. Des codes suffisament petit pour être maintenus par de toutes petites équipes.
Pas question de répondre "ça marchera peut-être dans laprochaine version, mais pour l'instant on étudie le pb".
Parce qu'à l'époque on avait des codes simples qui ne dépendaient pas d'autres codes et qui n'avaient pas de dépendances.
J'ai l'impression à te lire que tu n'as aucune idée de ce que peut-être un cycle de production de code.
À l'époque ils ne prenaient pas le temps de faire de tests de régression par exemple. Là ça prend du temps.
A l'époque, les gens qui bossaient sur le système ne laissaient pas un plantage inexploité :
Aujourd'hui ce ne serait pas UN plantage mais des centaines de miliers. Donc imagine combien tu payerais ton logiciel si tu devais faire analyser TOUS les dumps.
À l'époque un logiciel système de coûtait pas l'équivalent de 1000 euros actuels.
dump de toute la mémoire, et analyse avec les moyens du bord... analyseur de "core dump" ou analyse "à la main" à partir de l'état de la pile sysytème au moment du plantage, et en descendant les tables système comme des grands. La motivation palliait plus que largement la rusticité des outils, et un bug du noyau ne trainait pas plus de quelques jours.
Un dump aujourd'hui ce n'est pas 16K comme à l'époque dont tu parles mais 4Go ou plus.. je te laisse faire le calcul.
Ne t'en fais pas j'ai AUSSI fait du débuggage sur dump imprimé de la mémoire, je connais le taf.
Ah.. à l'époque on codait les années sur deux chiffres... preuve que tes prétendus génies ne pensaient pas à tout :)
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
markorki <moicestmarkorkichezorangefr> wrote:
FiLH a écrit :
> markorki<moicestmarkorkichezorangefr> wrote:
>
>>> une personne sachant écrire du code propre,
>>> portable, sans buffer overrun, est un gourou.
>>
>> Des gourous, j'en ai connu des dizaines dans une seule entreprise, dans
>> les années 80...
>
> Nan, dans les années 80 on codait assez sallement et y avait personne
> pour exploiter les erreurs dans la pile et autres cochonneries.
>
> Et mine de rien les codes étaient finalement moins utilisés (moins
> d'ordis) d'une part et d'autre part faisaient beaucoup moins de choses.
T'as pas de chance, moi j'ai connu de vrais génies dans ces années là,
T'as pas de chance... moi aussi :)
enfin, des gens qui utilisaient peut-être nettement plus de 10% des
capacités de leur encéphale, des qui codaient proprement,
Tu oublies que la notion de « coder proprement » est devenu bien plus
exigeante depuis.
devinaient
tout de suite où un autre allait ne pas voir un détail pourtant
important, et pouvaient tenir plusieurs conversations à la fois tout en
débuggant un driver, un dispatcher ou un compilateur...
Et ils cuisaient des pizza à la chaleur de leur front aussi... ahh... le
beau temps d'antan où le lait coulait à flot dans des rivières de
miel...
... et quand tu codais sur des gros minis à l'époque, les codes étaient
peut-être "moins utilisés", mais par des gens plus exigeants et/ou plus
soucieux de faire du bon boulot.
Non. Par des gens qui bossaient sur des codes plus petits qui faisaient
bien moins de choses, qui n'étaient pas portables, qui utilisaient des
astuces indémerdables par quelqu'un d'autre que leur auteur.
Des codes suffisament petit pour être maintenus par de toutes petites
équipes.
Pas question de répondre "ça marchera peut-être dans laprochaine
version, mais pour l'instant on étudie le pb".
Parce qu'à l'époque on avait des codes simples qui ne dépendaient pas
d'autres codes et qui n'avaient pas de dépendances.
J'ai l'impression à te lire que tu n'as aucune idée de ce que peut-être
un cycle de production de code.
À l'époque ils ne prenaient pas le temps de faire de tests de régression
par exemple. Là ça prend du temps.
A l'époque, les gens qui bossaient sur le système ne laissaient pas un
plantage inexploité :
Aujourd'hui ce ne serait pas UN plantage mais des centaines de miliers.
Donc imagine combien tu payerais ton logiciel si tu devais faire
analyser TOUS les dumps.
À l'époque un logiciel système de coûtait pas l'équivalent de 1000 euros
actuels.
dump de toute la mémoire, et analyse avec les
moyens du bord... analyseur de "core dump" ou analyse "à la main" à
partir de l'état de la pile sysytème au moment du plantage, et en
descendant les tables système comme des grands. La motivation palliait
plus que largement la rusticité des outils, et un bug du noyau ne
trainait pas plus de quelques jours.
Un dump aujourd'hui ce n'est pas 16K comme à l'époque dont tu parles
mais 4Go ou plus.. je te laisse faire le calcul.
Ne t'en fais pas j'ai AUSSI fait du débuggage sur dump imprimé de la
mémoire, je connais le taf.
Ah.. à l'époque on codait les années sur deux chiffres... preuve que tes
prétendus génies ne pensaient pas à tout :)
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
FiLH a écrit : > markorki<moicestmarkorkichezorangefr> wrote: > >>> une personne sachant écrire du code propre, >>> portable, sans buffer overrun, est un gourou. >> >> Des gourous, j'en ai connu des dizaines dans une seule entreprise, dans >> les années 80... > > Nan, dans les années 80 on codait assez sallement et y avait personne > pour exploiter les erreurs dans la pile et autres cochonneries. > > Et mine de rien les codes étaient finalement moins utilisés (moins > d'ordis) d'une part et d'autre part faisaient beaucoup moins de choses.
T'as pas de chance, moi j'ai connu de vrais génies dans ces années là,
T'as pas de chance... moi aussi :)
enfin, des gens qui utilisaient peut-être nettement plus de 10% des capacités de leur encéphale, des qui codaient proprement,
Tu oublies que la notion de « coder proprement » est devenu bien plus exigeante depuis.
devinaient tout de suite où un autre allait ne pas voir un détail pourtant important, et pouvaient tenir plusieurs conversations à la fois tout en débuggant un driver, un dispatcher ou un compilateur...
Et ils cuisaient des pizza à la chaleur de leur front aussi... ahh... le beau temps d'antan où le lait coulait à flot dans des rivières de miel...
... et quand tu codais sur des gros minis à l'époque, les codes étaient peut-être "moins utilisés", mais par des gens plus exigeants et/ou plus soucieux de faire du bon boulot.
Non. Par des gens qui bossaient sur des codes plus petits qui faisaient bien moins de choses, qui n'étaient pas portables, qui utilisaient des astuces indémerdables par quelqu'un d'autre que leur auteur. Des codes suffisament petit pour être maintenus par de toutes petites équipes.
Pas question de répondre "ça marchera peut-être dans laprochaine version, mais pour l'instant on étudie le pb".
Parce qu'à l'époque on avait des codes simples qui ne dépendaient pas d'autres codes et qui n'avaient pas de dépendances.
J'ai l'impression à te lire que tu n'as aucune idée de ce que peut-être un cycle de production de code.
À l'époque ils ne prenaient pas le temps de faire de tests de régression par exemple. Là ça prend du temps.
A l'époque, les gens qui bossaient sur le système ne laissaient pas un plantage inexploité :
Aujourd'hui ce ne serait pas UN plantage mais des centaines de miliers. Donc imagine combien tu payerais ton logiciel si tu devais faire analyser TOUS les dumps.
À l'époque un logiciel système de coûtait pas l'équivalent de 1000 euros actuels.
dump de toute la mémoire, et analyse avec les moyens du bord... analyseur de "core dump" ou analyse "à la main" à partir de l'état de la pile sysytème au moment du plantage, et en descendant les tables système comme des grands. La motivation palliait plus que largement la rusticité des outils, et un bug du noyau ne trainait pas plus de quelques jours.
Un dump aujourd'hui ce n'est pas 16K comme à l'époque dont tu parles mais 4Go ou plus.. je te laisse faire le calcul.
Ne t'en fais pas j'ai AUSSI fait du débuggage sur dump imprimé de la mémoire, je connais le taf.
Ah.. à l'époque on codait les années sur deux chiffres... preuve que tes prétendus génies ne pensaient pas à tout :)
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
filh
jdd wrote:
Le 09/10/2012 01:05, markorki a écrit :
> descendant les tables système comme des grands. La motivation palliait > plus que largement la rusticité des outils, et un bug du noyau ne > trainait pas plus de quelques jours.
je vois ca tous les jours autour de moi. Faut fréquenter les bons milieux
J'en connais aussi, je connais aussi pas mal de collègues qui ont cette qualité et motivation.
C'était pas mieux avant...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
jdd <jdd@dodin.org> wrote:
Le 09/10/2012 01:05, markorki a écrit :
> descendant les tables système comme des grands. La motivation palliait
> plus que largement la rusticité des outils, et un bug du noyau ne
> trainait pas plus de quelques jours.
je vois ca tous les jours autour de moi. Faut fréquenter les bons milieux
J'en connais aussi, je connais aussi pas mal de collègues qui ont cette
qualité et motivation.
C'était pas mieux avant...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
> descendant les tables système comme des grands. La motivation palliait > plus que largement la rusticité des outils, et un bug du noyau ne > trainait pas plus de quelques jours.
je vois ca tous les jours autour de moi. Faut fréquenter les bons milieux
J'en connais aussi, je connais aussi pas mal de collègues qui ont cette qualité et motivation.
C'était pas mieux avant...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org