Ce qui est sûr c'est que pour lui, dans une large mesure, ça a "marché" et qu'à un demi-ton près il ne se trompe pas.
un demi ton c'est quand même pas mal non ? en tout cas son oreille "absolue" ne permettrait pas d'accorder un instrument sans diapason ? -- « L'essence même du génie, c'est de mettre en pratique les idées les plus simples. » (Charles Peguy)
Gerald <Gerald@alussinan.org> wrote:
Ce qui est sûr c'est que pour lui, dans une large mesure, ça a "marché"
et qu'à un demi-ton près il ne se trompe pas.
un demi ton c'est quand même pas mal non ?
en tout cas son oreille "absolue" ne permettrait pas d'accorder un
instrument sans diapason ?
--
« L'essence même du génie, c'est de mettre en pratique
les idées les plus simples. »
(Charles Peguy)
Ce qui est sûr c'est que pour lui, dans une large mesure, ça a "marché" et qu'à un demi-ton près il ne se trompe pas.
un demi ton c'est quand même pas mal non ? en tout cas son oreille "absolue" ne permettrait pas d'accorder un instrument sans diapason ? -- « L'essence même du génie, c'est de mettre en pratique les idées les plus simples. » (Charles Peguy)
Gerald
Une Bévue wrote:
un demi ton c'est quand même pas mal non ?
On s'est mal compris : je voulais dire "au moins à moins d'un demi-ton" c'est-à-dire que de toutes façons il sait toujours dans quelle tonalité il est, ce qui est le but qu'il recherchait.
en tout cas son oreille "absolue" ne permettrait pas d'accorder un instrument sans diapason ?
Évidemment pas, mais je ne pense pas que quiconque puisse être dans ce cas ! Je ne sais d'ailleurs pas à partir de quel "delta" on peut dire qu'un instrument est désaccordé. Par rapport à lui-même (d'une octave à l'autre, d'une corde à l'autre ?) ou par rapport à un instrument de référence ? Instrument qui ne sera jamais vraiment "à son fixe" en fait...
Mais intuitivement je dirais que la sensibilité au désaccordage est infiniment supérieure au pouvoir de discrimination des intervalles (les fameux "comas", bouteille à l'encre...). Et ce qu'on appelle communément l'oreille absolue n'est pas la sensibilité au désaccordage mais le repérage d'une hauteur par rapport au son du diapason, donc d'un intervalle.
La sensation d'écart au diapason d'un instrument ne doit apparaître il me semble, que pour des valeurs proches du quart de ton, même pour des gens très entraînés.
-- Gérald
Une Bévue <unbewusst.sein@google.com.invalid> wrote:
un demi ton c'est quand même pas mal non ?
On s'est mal compris : je voulais dire "au moins à moins d'un demi-ton"
c'est-à-dire que de toutes façons il sait toujours dans quelle tonalité
il est, ce qui est le but qu'il recherchait.
en tout cas son oreille "absolue" ne permettrait pas d'accorder un
instrument sans diapason ?
Évidemment pas, mais je ne pense pas que quiconque puisse être dans ce
cas ! Je ne sais d'ailleurs pas à partir de quel "delta" on peut dire
qu'un instrument est désaccordé. Par rapport à lui-même (d'une octave à
l'autre, d'une corde à l'autre ?) ou par rapport à un instrument de
référence ? Instrument qui ne sera jamais vraiment "à son fixe" en
fait...
Mais intuitivement je dirais que la sensibilité au désaccordage est
infiniment supérieure au pouvoir de discrimination des intervalles (les
fameux "comas", bouteille à l'encre...). Et ce qu'on appelle communément
l'oreille absolue n'est pas la sensibilité au désaccordage mais le
repérage d'une hauteur par rapport au son du diapason, donc d'un
intervalle.
La sensation d'écart au diapason d'un instrument ne doit apparaître il
me semble, que pour des valeurs proches du quart de ton, même pour des
gens très entraînés.
On s'est mal compris : je voulais dire "au moins à moins d'un demi-ton" c'est-à-dire que de toutes façons il sait toujours dans quelle tonalité il est, ce qui est le but qu'il recherchait.
en tout cas son oreille "absolue" ne permettrait pas d'accorder un instrument sans diapason ?
Évidemment pas, mais je ne pense pas que quiconque puisse être dans ce cas ! Je ne sais d'ailleurs pas à partir de quel "delta" on peut dire qu'un instrument est désaccordé. Par rapport à lui-même (d'une octave à l'autre, d'une corde à l'autre ?) ou par rapport à un instrument de référence ? Instrument qui ne sera jamais vraiment "à son fixe" en fait...
Mais intuitivement je dirais que la sensibilité au désaccordage est infiniment supérieure au pouvoir de discrimination des intervalles (les fameux "comas", bouteille à l'encre...). Et ce qu'on appelle communément l'oreille absolue n'est pas la sensibilité au désaccordage mais le repérage d'une hauteur par rapport au son du diapason, donc d'un intervalle.
La sensation d'écart au diapason d'un instrument ne doit apparaître il me semble, que pour des valeurs proches du quart de ton, même pour des gens très entraînés.