Choix d'une distribution vaec certaines contraintes
173 réponses
vincent
Bonjour,
Je dois mettre en place un linux pour une utilisation principalement
multimédia et internet des utilisateurs. Les personnes ne
feront/pourront l'administration et la configuration des machines.
J'ai cependant quelques contraintes :
- L'administration doit pouvoir se faire entièrement en mode console.
Ca, je pense que toutes les distributions le font, mais les fichiers
de config sont-ils clairs ? Ainsi qu'une façon simple de mettre à jour
?
- Les packages doivent être récents. Ce qui enlève donc Debian stable.
- Il faut une release de temps en temps pour avoir les même outils sur
toutes les machines. Ce qui enlève Debian testing et unstable. Avec
une fréquence de release assez raisonnable (n'est-ce pas Debian ? ;-)
) mais pas non plus toutes les 2 jours.
- Les packages doivent (pour une question de faciliter) être sous
forme binaire. Ce qui enlève Gentoo
- La distribution doit bien sûr être entièrement libre et gratuite.
- L'installation doit être faite sur le disque dur.
Je pensais aux distributions Knoppix, Fedora ou Mandrake. Quels sont
vos avis sur la question ? D'autres distributions vous viennent
semblent peut-être plus adaptée ?
J'avais envisagé la solution d'un *BSD, mais ce serait pour mettre en
place sur des ordinateurs portables, donc Linux me semble mieux
adapté.
Tu mesures la vitesse d'un système à la vitesse du boot ? Soit.
Amha, il existe des cas dans lesquels cette mesure fait partie des mesures appropriées, notamment dans le cas d'une utilisation "nomade" de la babasse.
--
Alors voici ma question, quels sont les avantages de emacs par rapport a vim? Emacs est un memtest à lui tout seul.
-+- LR in GFA : "Bin quoi, j'ai emacs de ram !" -+-
Tu mesures la vitesse d'un système à la vitesse du boot ? Soit.
Amha, il existe des cas dans lesquels cette mesure fait partie des
mesures appropriées, notamment dans le cas d'une utilisation "nomade" de
la babasse.
--
Alors voici ma question, quels sont les avantages de emacs par rapport
a vim?
Emacs est un memtest à lui tout seul.
-+- LR in GFA : "Bin quoi, j'ai emacs de ram !" -+-
Tu mesures la vitesse d'un système à la vitesse du boot ? Soit.
Amha, il existe des cas dans lesquels cette mesure fait partie des mesures appropriées, notamment dans le cas d'une utilisation "nomade" de la babasse.
--
Alors voici ma question, quels sont les avantages de emacs par rapport a vim? Emacs est un memtest à lui tout seul.
-+- LR in GFA : "Bin quoi, j'ai emacs de ram !" -+-
george
LiNuCe , dans le message <br9btb$o4$, a écrit :
Par contre, si quelqu'un a un exemple concret du besoin évident des ACLS, je suis preneurs
<br78vu$166i$, arriière-petit-cousin du présent message.
LiNuCe , dans le message <br9btb$o4$1@news-reader5.wanadoo.fr>, a
écrit :
Par contre, si quelqu'un a un exemple concret du besoin évident des
ACLS, je suis preneurs
<br78vu$166i$1@nef.ens.fr>, arriière-petit-cousin du présent message.
Par contre, si quelqu'un a un exemple concret du besoin évident des ACLS, je suis preneurs
<br78vu$166i$, arriière-petit-cousin du présent message.
LiNuCe
Dans la pratique, il me semble que les gens qui n'ont pas de réseau de plusieurs centaines de postes (c'est à dire une infime minorité des sociétés, associations, mairies, etc) n'ont rien à péter des ACLs.
Et quand bien même dans une société de plusieurs centaines de machines, généralement les fichiers pour consultation "publique" sont acessibles via un Intranet (c'est la mode du moment depuis quelques années). Pour les fichiers "privés", ils sont généralement échangés via la messagerie électronique (fusse t-elle interne uniquement), média que possède pratiquement toute société/organisme disposant d'un tel réseau. Ça laisse quand même un espace bien restreint pour l'applications des ACLs tout ça :)
Par contre, si quelqu'un a un exemple concret du besoin évident des ACLS, je suis preneurs dans la mesure où je ne vois sincèrement pas à quel moment précis leur application peut s'avérer utile et résoudre un problème relativement insoluble sans passer par là.
-- LiNuCe
Dans la pratique, il me semble que les gens qui n'ont pas de réseau de
plusieurs centaines de postes (c'est à dire une infime minorité des
sociétés, associations, mairies, etc) n'ont rien à péter des ACLs.
Et quand bien même dans une société de plusieurs centaines de
machines, généralement les fichiers pour consultation "publique" sont
acessibles via un Intranet (c'est la mode du moment depuis quelques
années). Pour les fichiers "privés", ils sont généralement échangés via
la messagerie électronique (fusse t-elle interne uniquement), média que
possède pratiquement toute société/organisme disposant d'un tel réseau.
Ça laisse quand même un espace bien restreint pour l'applications des
ACLs tout ça :)
Par contre, si quelqu'un a un exemple concret du besoin évident des
ACLS, je suis preneurs dans la mesure où je ne vois sincèrement pas à
quel moment précis leur application peut s'avérer utile et résoudre un
problème relativement insoluble sans passer par là.
Dans la pratique, il me semble que les gens qui n'ont pas de réseau de plusieurs centaines de postes (c'est à dire une infime minorité des sociétés, associations, mairies, etc) n'ont rien à péter des ACLs.
Et quand bien même dans une société de plusieurs centaines de machines, généralement les fichiers pour consultation "publique" sont acessibles via un Intranet (c'est la mode du moment depuis quelques années). Pour les fichiers "privés", ils sont généralement échangés via la messagerie électronique (fusse t-elle interne uniquement), média que possède pratiquement toute société/organisme disposant d'un tel réseau. Ça laisse quand même un espace bien restreint pour l'applications des ACLs tout ça :)
Par contre, si quelqu'un a un exemple concret du besoin évident des ACLS, je suis preneurs dans la mesure où je ne vois sincèrement pas à quel moment précis leur application peut s'avérer utile et résoudre un problème relativement insoluble sans passer par là.
-- LiNuCe
Arnaud
Par contre, si quelqu'un a un exemple concret du besoin évident des ACLS, je suis preneurs dans la mesure où je ne vois sincèrement pas à quel moment précis leur application peut s'avérer utile et résoudre un problème relativement insoluble sans passer par là.
Le seul exemple que je vois serait l'utilisation d'un soft de compta dans lequel tous les utilisateurs ne peuvent pas faire les mêmes choses. En l'occurence, le progiciel utilisé chez nous a son propre système de droits, manifestement il ne fait pas confiance à NT.
-- grmmpfpspzf kdjfcnhjp boifuoi, qpdijniecn grrrrr!!! MOUUUUUAAAAAHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!! A gna sage a Pingouin, a gna pas mailbomber le monsieur. -+- FJ in: Guide du Cabaliste Usenet - La Bancale en déroute -+-
Par contre, si quelqu'un a un exemple concret du besoin évident des
ACLS, je suis preneurs dans la mesure où je ne vois sincèrement pas à
quel moment précis leur application peut s'avérer utile et résoudre un
problème relativement insoluble sans passer par là.
Le seul exemple que je vois serait l'utilisation d'un soft de compta
dans lequel tous les utilisateurs ne peuvent pas faire les mêmes choses.
En l'occurence, le progiciel utilisé chez nous a son propre système de
droits, manifestement il ne fait pas confiance à NT.
--
grmmpfpspzf kdjfcnhjp boifuoi, qpdijniecn grrrrr!!!
MOUUUUUAAAAAHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!
A gna sage a Pingouin, a gna pas mailbomber le monsieur.
-+- FJ in: Guide du Cabaliste Usenet - La Bancale en déroute -+-
Par contre, si quelqu'un a un exemple concret du besoin évident des ACLS, je suis preneurs dans la mesure où je ne vois sincèrement pas à quel moment précis leur application peut s'avérer utile et résoudre un problème relativement insoluble sans passer par là.
Le seul exemple que je vois serait l'utilisation d'un soft de compta dans lequel tous les utilisateurs ne peuvent pas faire les mêmes choses. En l'occurence, le progiciel utilisé chez nous a son propre système de droits, manifestement il ne fait pas confiance à NT.
-- grmmpfpspzf kdjfcnhjp boifuoi, qpdijniecn grrrrr!!! MOUUUUUAAAAAHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!! A gna sage a Pingouin, a gna pas mailbomber le monsieur. -+- FJ in: Guide du Cabaliste Usenet - La Bancale en déroute -+-
talon
Arnaud wrote:
Par contre, si quelqu'un a un exemple concret du besoin évident des ACLS, je suis preneurs dans la mesure où je ne vois sincèrement pas à quel moment précis leur application peut s'avérer utile et résoudre un problème relativement insoluble sans passer par là.
Le seul exemple que je vois serait l'utilisation d'un soft de compta dans lequel tous les utilisateurs ne peuvent pas faire les mêmes choses. En l'occurence, le progiciel utilisé chez nous a son propre système de droits, manifestement il ne fait pas confiance à NT.
Il me semble qu'en général les logiciels de compta sérieux ( SAP par exemple) stockent toutes leurs données sur une base de données (Oracle, Sapdb, etc.) et toutes les bases de données sérieuses ont leur propre moyen de gérer les droits des utilisateurs, beaucoup plus finement que des droits sur des fichiers. Donc dans le cadre de cette utilisation, ça me paraît assez inutile. L'exemple qui a été donné du petit groupe qui veut se partager des fichiers sans emmerder l'admin sys me paraît encore l'exemple le plus pertinent.
Cette histoire d'ACL il faut voir aussi que c'est un compromis au niveau de la gestion du système de fichiers. Si on commence à complexifier ce qu'on stocke sur le disque, à mettre plusieurs méta fichiers associés à un fichier (genre les ressources fork du macintosh), à rajouter des ACL à rallonge (potentiellement énormes), on peut imaginer toutes sortes de choses mais avec une pénalité considérable en performances et en occupation disque. Une organisation sioux à la Reiserfs de ce bins sur le disque peut minimiser la pénalité en performances, et l'occupation disque on peut s'en foutre vu que la capacité tend vers l'infini, mais tout le monde n'est pas de cette opinion. Donc il faut se demander qu'est ce qu'on gagne rééllement, concrètement (à mon avis peu de choses) et qu'est-ce qu'on perd. Vous êtes tous aux aguets dés qu'on introduit du bloatware, genre KDE, qui lui est concrètement utile, et en même temps vous voulez en introduire dans l'OS, là où il pénalise systématiquement toutes les applications, pour un avantage hypothétique.
Par contre, si quelqu'un a un exemple concret du besoin évident des
ACLS, je suis preneurs dans la mesure où je ne vois sincèrement pas à
quel moment précis leur application peut s'avérer utile et résoudre un
problème relativement insoluble sans passer par là.
Le seul exemple que je vois serait l'utilisation d'un soft de compta
dans lequel tous les utilisateurs ne peuvent pas faire les mêmes choses.
En l'occurence, le progiciel utilisé chez nous a son propre système de
droits, manifestement il ne fait pas confiance à NT.
Il me semble qu'en général les logiciels de compta sérieux ( SAP par
exemple) stockent toutes leurs données sur une base de données
(Oracle, Sapdb, etc.) et toutes les bases de données sérieuses ont leur
propre moyen de gérer les droits des utilisateurs, beaucoup plus
finement que des droits sur des fichiers. Donc dans le cadre de cette
utilisation, ça me paraît assez inutile. L'exemple qui a été donné du
petit groupe qui veut se partager des fichiers sans emmerder l'admin sys
me paraît encore l'exemple le plus pertinent.
Cette histoire d'ACL il faut voir aussi que c'est un compromis au niveau
de la gestion du système de fichiers. Si on commence à complexifier ce
qu'on stocke sur le disque, à mettre plusieurs méta fichiers associés à
un fichier (genre les ressources fork du macintosh), à rajouter des ACL
à rallonge (potentiellement énormes), on peut imaginer toutes sortes de
choses mais avec une pénalité considérable en performances et en
occupation disque. Une organisation sioux à la Reiserfs de ce bins sur
le disque peut minimiser la pénalité en performances, et l'occupation
disque on peut s'en foutre vu que la capacité tend vers l'infini, mais
tout le monde n'est pas de cette opinion. Donc il faut se demander
qu'est ce qu'on gagne rééllement, concrètement (à mon avis peu de
choses) et qu'est-ce qu'on perd. Vous êtes tous aux aguets dés qu'on
introduit du bloatware, genre KDE, qui lui est concrètement utile, et
en même temps vous voulez en introduire dans l'OS, là où il pénalise
systématiquement toutes les applications, pour un avantage hypothétique.
Par contre, si quelqu'un a un exemple concret du besoin évident des ACLS, je suis preneurs dans la mesure où je ne vois sincèrement pas à quel moment précis leur application peut s'avérer utile et résoudre un problème relativement insoluble sans passer par là.
Le seul exemple que je vois serait l'utilisation d'un soft de compta dans lequel tous les utilisateurs ne peuvent pas faire les mêmes choses. En l'occurence, le progiciel utilisé chez nous a son propre système de droits, manifestement il ne fait pas confiance à NT.
Il me semble qu'en général les logiciels de compta sérieux ( SAP par exemple) stockent toutes leurs données sur une base de données (Oracle, Sapdb, etc.) et toutes les bases de données sérieuses ont leur propre moyen de gérer les droits des utilisateurs, beaucoup plus finement que des droits sur des fichiers. Donc dans le cadre de cette utilisation, ça me paraît assez inutile. L'exemple qui a été donné du petit groupe qui veut se partager des fichiers sans emmerder l'admin sys me paraît encore l'exemple le plus pertinent.
Cette histoire d'ACL il faut voir aussi que c'est un compromis au niveau de la gestion du système de fichiers. Si on commence à complexifier ce qu'on stocke sur le disque, à mettre plusieurs méta fichiers associés à un fichier (genre les ressources fork du macintosh), à rajouter des ACL à rallonge (potentiellement énormes), on peut imaginer toutes sortes de choses mais avec une pénalité considérable en performances et en occupation disque. Une organisation sioux à la Reiserfs de ce bins sur le disque peut minimiser la pénalité en performances, et l'occupation disque on peut s'en foutre vu que la capacité tend vers l'infini, mais tout le monde n'est pas de cette opinion. Donc il faut se demander qu'est ce qu'on gagne rééllement, concrètement (à mon avis peu de choses) et qu'est-ce qu'on perd. Vous êtes tous aux aguets dés qu'on introduit du bloatware, genre KDE, qui lui est concrètement utile, et en même temps vous voulez en introduire dans l'OS, là où il pénalise systématiquement toutes les applications, pour un avantage hypothétique.
--
Michel TALON
Sam Hocevar
On Wed, 10 Dec 2003 12:08:06 +0100, Stephane TOUGARD wrote:
Ta demonstration, ton rattrapage aux branches basses de l'arbre devrions nous dire, montre surtout que tu n'as pas compris le message que j'ai voulu faire passer.
Je pense avoir très bien compris le message que tu as fait passer, au contraire.
Tu aurais pu lire la phrase de Bernard de Chartres, phrase qui dit tout, qui fait le tour du probleme et qui expose en 3 lignes la ou il me faudrait 100 pages pour faire le tour du probleme.
Oui : elle explique en 3 lignes que tu refuses dogmatiquement toute remise en question au nom de l'histoire. À une attitude résolument réac moi je préfère la remise en question ce qui a été fait, surtout quand il y a des arguments pertinents pour le faire.
Je vais tenter de la re-formuler d'une facon plus comprehensive pour qui n'est pas habitue a reflechir a ce genre de sujet :
Tout ce que nous inventons, ecrivons ou creons repose sur ce qu'ont invente, ecrit et cree nos ancetre. Nous ne pouvons rien construire en ignorant ou meprisant leur travail.
L'héritage c'est aussi l'héritage des erreurs passées. Quand il y a des archaïsmes à jeter à la poubelle, je ne vois pas pourquoi on les garderait par nostalgie. Ou même par respect pour les anciens. Quelle vaste blague !
L'ennui avec les citations toutes faites, c'est qu'elles peuvent être déformées à l'envi en prétendant leur faire dire ce que l'on veut. Typi- quement ici, nous n'avons pas du tout la même notion d'héritage des an- ciens ; j'ai l'impression que pour toi, tout ce qui vient des premiers Unices est sacralisé au point de ne jamais être remis en cause. Mais c'est vrai que ça défoule toujours de jeter avec mépris une citation bouffie d'arrogance à la face de son interlocuteur.
Sam. -- Sam Hocevar <http://sam.zoy.org/>
On Wed, 10 Dec 2003 12:08:06 +0100, Stephane TOUGARD wrote:
Ta demonstration, ton rattrapage aux branches basses de l'arbre devrions
nous dire, montre surtout que tu n'as pas compris le message que j'ai
voulu faire passer.
Je pense avoir très bien compris le message que tu as fait passer, au
contraire.
Tu aurais pu lire la phrase de Bernard de Chartres, phrase qui dit tout,
qui fait le tour du probleme et qui expose en 3 lignes la ou il me
faudrait 100 pages pour faire le tour du probleme.
Oui : elle explique en 3 lignes que tu refuses dogmatiquement toute
remise en question au nom de l'histoire. À une attitude résolument réac
moi je préfère la remise en question ce qui a été fait, surtout quand il
y a des arguments pertinents pour le faire.
Je vais tenter de la re-formuler d'une facon plus comprehensive pour qui
n'est pas habitue a reflechir a ce genre de sujet :
Tout ce que nous inventons, ecrivons ou creons repose sur ce qu'ont
invente, ecrit et cree nos ancetre. Nous ne pouvons rien construire en
ignorant ou meprisant leur travail.
L'héritage c'est aussi l'héritage des erreurs passées. Quand il y a
des archaïsmes à jeter à la poubelle, je ne vois pas pourquoi on les
garderait par nostalgie. Ou même par respect pour les anciens. Quelle
vaste blague !
L'ennui avec les citations toutes faites, c'est qu'elles peuvent être
déformées à l'envi en prétendant leur faire dire ce que l'on veut. Typi-
quement ici, nous n'avons pas du tout la même notion d'héritage des an-
ciens ; j'ai l'impression que pour toi, tout ce qui vient des premiers
Unices est sacralisé au point de ne jamais être remis en cause. Mais
c'est vrai que ça défoule toujours de jeter avec mépris une citation
bouffie d'arrogance à la face de son interlocuteur.
Sam.
--
Sam Hocevar <sam@zoy.org> <http://sam.zoy.org/>
On Wed, 10 Dec 2003 12:08:06 +0100, Stephane TOUGARD wrote:
Ta demonstration, ton rattrapage aux branches basses de l'arbre devrions nous dire, montre surtout que tu n'as pas compris le message que j'ai voulu faire passer.
Je pense avoir très bien compris le message que tu as fait passer, au contraire.
Tu aurais pu lire la phrase de Bernard de Chartres, phrase qui dit tout, qui fait le tour du probleme et qui expose en 3 lignes la ou il me faudrait 100 pages pour faire le tour du probleme.
Oui : elle explique en 3 lignes que tu refuses dogmatiquement toute remise en question au nom de l'histoire. À une attitude résolument réac moi je préfère la remise en question ce qui a été fait, surtout quand il y a des arguments pertinents pour le faire.
Je vais tenter de la re-formuler d'une facon plus comprehensive pour qui n'est pas habitue a reflechir a ce genre de sujet :
Tout ce que nous inventons, ecrivons ou creons repose sur ce qu'ont invente, ecrit et cree nos ancetre. Nous ne pouvons rien construire en ignorant ou meprisant leur travail.
L'héritage c'est aussi l'héritage des erreurs passées. Quand il y a des archaïsmes à jeter à la poubelle, je ne vois pas pourquoi on les garderait par nostalgie. Ou même par respect pour les anciens. Quelle vaste blague !
L'ennui avec les citations toutes faites, c'est qu'elles peuvent être déformées à l'envi en prétendant leur faire dire ce que l'on veut. Typi- quement ici, nous n'avons pas du tout la même notion d'héritage des an- ciens ; j'ai l'impression que pour toi, tout ce qui vient des premiers Unices est sacralisé au point de ne jamais être remis en cause. Mais c'est vrai que ça défoule toujours de jeter avec mépris une citation bouffie d'arrogance à la face de son interlocuteur.
Sam. -- Sam Hocevar <http://sam.zoy.org/>
Michel BILLAUD
Sam Hocevar <sam+ writes:
[droits sur les fichiers]
Non, ce qu'on veut pour résoudre ce problème c'est donner des droits à _deux_ groupes sur le fichier. Et ça n'est pas possible sans ACL.
Une solution pour le partage: chacun fait tourner un serveur samba, dont il contrôle les accès.
Me semble que de toutes façons, c'est un peu simpliste de considérer le partage de données uniquement à travers un système de droits sur les fichiers.
Même les programmeurs les plus rustiques, dont l'objet de base est le fichier (source), en conviennent. D'où le retour des systèmes de gestion de sources avec versions, branches, verrous et autres autorisations plus fines.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Sam Hocevar <sam+news@zoy.org> writes:
[droits sur les fichiers]
Non, ce qu'on veut pour résoudre ce problème c'est donner des droits
à _deux_ groupes sur le fichier. Et ça n'est pas possible sans ACL.
Une solution pour le partage: chacun fait tourner un serveur samba, dont
il contrôle les accès.
Me semble que de toutes façons, c'est un peu simpliste de considérer
le partage de données uniquement à travers un système de droits sur
les fichiers.
Même les programmeurs les plus rustiques, dont l'objet de base est le
fichier (source), en conviennent. D'où le retour des systèmes de
gestion de sources avec versions, branches, verrous et autres
autorisations plus fines.
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
Non, ce qu'on veut pour résoudre ce problème c'est donner des droits à _deux_ groupes sur le fichier. Et ça n'est pas possible sans ACL.
Une solution pour le partage: chacun fait tourner un serveur samba, dont il contrôle les accès.
Me semble que de toutes façons, c'est un peu simpliste de considérer le partage de données uniquement à travers un système de droits sur les fichiers.
Même les programmeurs les plus rustiques, dont l'objet de base est le fichier (source), en conviennent. D'où le retour des systèmes de gestion de sources avec versions, branches, verrous et autres autorisations plus fines.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Michel BILLAUD
LiNuCe writes:
Les systèmes de fichiers XFS, JFS, EXT2/3 et Reiserfs supportent les ACLs, parfois après applications de patches.
et ça passe à travers NFS ?
difficulté pour toi d'après ton profil utilisateur. D'autant qu'avec une distribution comme Debian ou Slackware, mettre les mains dans le cambouis fait parti du "jeu".
Y en a aussi qui utilisent des distributions pour travailler.
Ça fait des années que les ACL sont standard sous NT, en revanche.
Ce n'est pas parce que c'est standard sous NT que c'est forcément une bonne solution technique en tant que telle.
C'etait dejà une solution technique sous Multics, reprise notamment dans les systemes GCOS de notre constructeur national. Reste à voir à quel problème. Si ca n'a pas été repris dans Unix, c'est que les gusses voulaient faire simple côté implémentation.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
LiNuCe <linuce@home.sweet.home> writes:
Les systèmes de fichiers XFS, JFS, EXT2/3 et Reiserfs supportent
les ACLs, parfois après applications de patches.
et ça passe à travers NFS ?
difficulté pour toi d'après ton profil utilisateur. D'autant qu'avec
une distribution comme Debian ou Slackware, mettre les mains dans le
cambouis fait parti du "jeu".
Y en a aussi qui utilisent des distributions pour travailler.
Ça fait des années que les ACL sont standard sous NT, en revanche.
Ce n'est pas parce que c'est standard sous NT que c'est forcément
une bonne solution technique en tant que telle.
C'etait dejà une solution technique sous Multics, reprise notamment
dans les systemes GCOS de notre constructeur national. Reste à voir à
quel problème.
Si ca n'a pas été repris dans Unix, c'est que les gusses voulaient faire
simple côté implémentation.
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
Les systèmes de fichiers XFS, JFS, EXT2/3 et Reiserfs supportent les ACLs, parfois après applications de patches.
et ça passe à travers NFS ?
difficulté pour toi d'après ton profil utilisateur. D'autant qu'avec une distribution comme Debian ou Slackware, mettre les mains dans le cambouis fait parti du "jeu".
Y en a aussi qui utilisent des distributions pour travailler.
Ça fait des années que les ACL sont standard sous NT, en revanche.
Ce n'est pas parce que c'est standard sous NT que c'est forcément une bonne solution technique en tant que telle.
C'etait dejà une solution technique sous Multics, reprise notamment dans les systemes GCOS de notre constructeur national. Reste à voir à quel problème. Si ca n'a pas été repris dans Unix, c'est que les gusses voulaient faire simple côté implémentation.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
george
Michel BILLAUD , dans le message , a écrit :
Si ca n'a pas été repris dans Unix, c'est que les gusses voulaient faire simple côté implémentation.
Effectivement, pour jouer à Space Wars sur un PDP-7, rwxrwxrwx, c'est amplement suffisant.
Michel BILLAUD , dans le message <7z65gnmgh6.fsf@serveur4.labri.fr>, a
écrit :
Si ca n'a pas été repris dans Unix, c'est que les gusses voulaient faire
simple côté implémentation.
Effectivement, pour jouer à Space Wars sur un PDP-7, rwxrwxrwx, c'est
amplement suffisant.
