Je suis abonné à un FAI très connu qui est Club-internet pour ne pas le
nommer, c'est fait!
depuis récemment je reçois tous le jours 2 mails en provenance soit disant
de Windows Update
qui me propose de faire une mise à jour de mon ordinateur à partir du Patch
fournit en pièce jointe!
bien évidemment cette pièce jointe est vérolé!
Le commencement est survenu après avoir laissé mon adresse en clair lors
d'un post dans un groupe
de discussion!
les messages vérolés proviennent d'une adresse IP de TISCALI qui est renvoyé
par libertysurf.net
c'est bien gentil de dire "on va lutter contre la NET criminalité", alors
que l'ont sait très bien que les FAI
sont les 1er véhiculeur de virus et qu'il serait très facile de les obliger
à filtrer leur messagerie,
par une loi!,
surtout que techniquement cela ne pose aucun problème!
n'ya t'il pas moyen d'obliger les prestataires d'accès à l'Internet à
filtrer leurs messagerie?
Le consommateur est vraiment le Dindon de la Farce et seul malheureusement
il ne peut rien!
"Emmanuel Dreyfus" a écrit dans le message de news:1gdr0eq.108pvk2l8sc69N%
Spyou wrote:
> > Ou alors on va dire que ton téléphone viole tes correspondances > > téléphoniques. :) > > En l'occurence, mon téléphone ne contient pas de dispositif en mesure > d'enregistrer/dupliquer/reemetre les appels que j'effectue ..
contrairement
> au plus con des serveurs de mails .. :)
Qu'est ce qui te prouve que ton operateur ne fait pas de la voix sur IP? Et dans ce cas la difference avec le serveur de messagerie commence à se faire tenue.
Les ecoutes telephoniques sont bien plus cadrées que les renvois de mails .. legalement parlant :)
"Emmanuel Dreyfus" <manu@netbsd.org> a écrit dans le message de
news:1gdr0eq.108pvk2l8sc69N%manu@netbsd.org...
Spyou <root@spyou.org> wrote:
> > Ou alors on va dire que ton téléphone viole tes correspondances
> > téléphoniques. :)
>
> En l'occurence, mon téléphone ne contient pas de dispositif en mesure
> d'enregistrer/dupliquer/reemetre les appels que j'effectue ..
contrairement
> au plus con des serveurs de mails .. :)
Qu'est ce qui te prouve que ton operateur ne fait pas de la voix sur IP?
Et dans ce cas la difference avec le serveur de messagerie commence à se
faire tenue.
Les ecoutes telephoniques sont bien plus cadrées que les renvois de mails ..
legalement parlant :)
"Emmanuel Dreyfus" a écrit dans le message de news:1gdr0eq.108pvk2l8sc69N%
Spyou wrote:
> > Ou alors on va dire que ton téléphone viole tes correspondances > > téléphoniques. :) > > En l'occurence, mon téléphone ne contient pas de dispositif en mesure > d'enregistrer/dupliquer/reemetre les appels que j'effectue ..
contrairement
> au plus con des serveurs de mails .. :)
Qu'est ce qui te prouve que ton operateur ne fait pas de la voix sur IP? Et dans ce cas la difference avec le serveur de messagerie commence à se faire tenue.
Les ecoutes telephoniques sont bien plus cadrées que les renvois de mails .. legalement parlant :)
manu
Spyou wrote:
> Qu'est ce qui te prouve que ton operateur ne fait pas de la voix sur IP? > Et dans ce cas la difference avec le serveur de messagerie commence à se > faire tenue. Les ecoutes telephoniques sont bien plus cadrées que les renvois de mails .. legalement parlant :)
Mais pour qu'il y ait ecoute il faut sortir du cas des dispositifs automatiques de traitement des données, et rajouter quelqu'un qui prend connaissance du message ou le divulgue, violant ainsi le secret des correspondances.
-- Emmanuel Dreyfus Un bouquin en français sur BSD: http://www.eyrolles.com/php.informatique/Ouvrages/9782212112443.php3
Spyou <root@spyou.org> wrote:
> Qu'est ce qui te prouve que ton operateur ne fait pas de la voix sur IP?
> Et dans ce cas la difference avec le serveur de messagerie commence à se
> faire tenue.
Les ecoutes telephoniques sont bien plus cadrées que les renvois de mails ..
legalement parlant :)
Mais pour qu'il y ait ecoute il faut sortir du cas des dispositifs
automatiques de traitement des données, et rajouter quelqu'un qui prend
connaissance du message ou le divulgue, violant ainsi le secret des
correspondances.
--
Emmanuel Dreyfus
Un bouquin en français sur BSD:
http://www.eyrolles.com/php.informatique/Ouvrages/9782212112443.php3
manu@netbsd.org
> Qu'est ce qui te prouve que ton operateur ne fait pas de la voix sur IP? > Et dans ce cas la difference avec le serveur de messagerie commence à se > faire tenue. Les ecoutes telephoniques sont bien plus cadrées que les renvois de mails .. legalement parlant :)
Mais pour qu'il y ait ecoute il faut sortir du cas des dispositifs automatiques de traitement des données, et rajouter quelqu'un qui prend connaissance du message ou le divulgue, violant ainsi le secret des correspondances.
-- Emmanuel Dreyfus Un bouquin en français sur BSD: http://www.eyrolles.com/php.informatique/Ouvrages/9782212112443.php3
Laurent Wacrenier
Emmanuel Dreyfus écrit:
Est-ce une qualification correcte des faits? Envoyer des virus involontairement n'est pas une tentative d'intrusion. Si?
Mais ce n'est pas un délit. Un délit ne peut être que volontaire, sauf quelques exceptions (mise en danger de la vie d'autrui par négligence, etc.)
Emmanuel Dreyfus <manu@netbsd.org> écrit:
Est-ce une qualification correcte des faits? Envoyer des virus
involontairement n'est pas une tentative d'intrusion. Si?
Mais ce n'est pas un délit. Un délit ne peut être que volontaire, sauf
quelques exceptions (mise en danger de la vie d'autrui par négligence,
etc.)
Est-ce une qualification correcte des faits? Envoyer des virus involontairement n'est pas une tentative d'intrusion. Si?
Mais ce n'est pas un délit. Un délit ne peut être que volontaire, sauf quelques exceptions (mise en danger de la vie d'autrui par négligence, etc.)
Christophe Baegert
On offre ce type de filtrage optionnellement à nos clients (executables windows refusés), et ca marche à merveille. Aucun problèmes de perfs, aucun problème d'administration.
On offre ce type de filtrage optionnellement à nos clients (executables
windows refusés), et ca marche à merveille. Aucun problèmes de perfs, aucun
problème d'administration.
On offre ce type de filtrage optionnellement à nos clients (executables windows refusés), et ca marche à merveille. Aucun problèmes de perfs, aucun problème d'administration.
Christophe Baegert
Emmanuel Dreyfus wrote:
2) ne pas sacrifier la fiablilité (pas de disparition silitieuse, tout mail bloqué est refusé et non pas supprimé: il doit forcement y avoir notification à l'envoyer
Pas d'accord. Dans 99% des cas on informe M. Dupont que le virus qu'il a envoyé a été refusé, alors que c'est M. Durand qui l'a envoyé. Comment ajouter des nuisances supplémentaires à un problème qui en cause déjà assez comme ça...
Emmanuel Dreyfus wrote:
2) ne pas sacrifier la fiablilité (pas de disparition silitieuse, tout
mail bloqué est refusé et non pas supprimé: il doit forcement y avoir
notification à l'envoyer
Pas d'accord. Dans 99% des cas on informe M. Dupont que le virus qu'il a
envoyé a été refusé, alors que c'est M. Durand qui l'a envoyé. Comment
ajouter des nuisances supplémentaires à un problème qui en cause déjà assez
comme ça...
2) ne pas sacrifier la fiablilité (pas de disparition silitieuse, tout mail bloqué est refusé et non pas supprimé: il doit forcement y avoir notification à l'envoyer
Pas d'accord. Dans 99% des cas on informe M. Dupont que le virus qu'il a envoyé a été refusé, alors que c'est M. Durand qui l'a envoyé. Comment ajouter des nuisances supplémentaires à un problème qui en cause déjà assez comme ça...
Christophe Baegert
Emmanuel Dreyfus wrote:
Spyou wrote:
> Ou alors on va dire que ton téléphone viole tes correspondances > téléphoniques. :)
En l'occurence, mon téléphone ne contient pas de dispositif en mesure d'enregistrer/dupliquer/reemetre les appels que j'effectue .. contrairement au plus con des serveurs de mails .. :)
Qu'est ce qui te prouve que ton operateur ne fait pas de la voix sur IP? Et dans ce cas la difference avec le serveur de messagerie commence à se faire tenue.
Et d'ailleurs c'est de plus en plus répandu, ce sera sans doute systématique dans quelques années.
Emmanuel Dreyfus wrote:
Spyou <root@spyou.org> wrote:
> Ou alors on va dire que ton téléphone viole tes correspondances
> téléphoniques. :)
En l'occurence, mon téléphone ne contient pas de dispositif en mesure
d'enregistrer/dupliquer/reemetre les appels que j'effectue ..
contrairement au plus con des serveurs de mails .. :)
Qu'est ce qui te prouve que ton operateur ne fait pas de la voix sur IP?
Et dans ce cas la difference avec le serveur de messagerie commence à se
faire tenue.
Et d'ailleurs c'est de plus en plus répandu, ce sera sans doute systématique
dans quelques années.
> Ou alors on va dire que ton téléphone viole tes correspondances > téléphoniques. :)
En l'occurence, mon téléphone ne contient pas de dispositif en mesure d'enregistrer/dupliquer/reemetre les appels que j'effectue .. contrairement au plus con des serveurs de mails .. :)
Qu'est ce qui te prouve que ton operateur ne fait pas de la voix sur IP? Et dans ce cas la difference avec le serveur de messagerie commence à se faire tenue.
Et d'ailleurs c'est de plus en plus répandu, ce sera sans doute systématique dans quelques années.
manu
Laurent Wacrenier wrote:
> Est-ce une qualification correcte des faits? Envoyer des virus > involontairement n'est pas une tentative d'intrusion. Si? Mais ce n'est pas un délit. Un délit ne peut être que volontaire, sauf quelques exceptions (mise en danger de la vie d'autrui par négligence, etc.)
Pourtant être arrosé de virus me cause du tort. Ca occupe mes ressources informatiques et ca me fait perdre du temps. Tout ca à cause de la negligeance d'un tiers qui ne se protège pas contre les virus. Legallement, comment cela se qualifie?
-- Emmanuel Dreyfus Un bouquin en français sur BSD: http://www.eyrolles.com/php.informatique/Ouvrages/9782212112443.php3
Laurent Wacrenier <lwa@teaser.fr> wrote:
> Est-ce une qualification correcte des faits? Envoyer des virus
> involontairement n'est pas une tentative d'intrusion. Si?
Mais ce n'est pas un délit. Un délit ne peut être que volontaire, sauf
quelques exceptions (mise en danger de la vie d'autrui par négligence,
etc.)
Pourtant être arrosé de virus me cause du tort. Ca occupe mes ressources
informatiques et ca me fait perdre du temps. Tout ca à cause de la
negligeance d'un tiers qui ne se protège pas contre les virus.
Legallement, comment cela se qualifie?
--
Emmanuel Dreyfus
Un bouquin en français sur BSD:
http://www.eyrolles.com/php.informatique/Ouvrages/9782212112443.php3
manu@netbsd.org
> Est-ce une qualification correcte des faits? Envoyer des virus > involontairement n'est pas une tentative d'intrusion. Si? Mais ce n'est pas un délit. Un délit ne peut être que volontaire, sauf quelques exceptions (mise en danger de la vie d'autrui par négligence, etc.)
Pourtant être arrosé de virus me cause du tort. Ca occupe mes ressources informatiques et ca me fait perdre du temps. Tout ca à cause de la negligeance d'un tiers qui ne se protège pas contre les virus. Legallement, comment cela se qualifie?
-- Emmanuel Dreyfus Un bouquin en français sur BSD: http://www.eyrolles.com/php.informatique/Ouvrages/9782212112443.php3
manu
Christophe Baegert wrote:
> 2) ne pas sacrifier la fiablilité (pas de disparition silitieuse, tout > mail bloqué est refusé et non pas supprimé: il doit forcement y avoir > notification à l'envoyer
Pas d'accord. Dans 99% des cas on informe M. Dupont que le virus qu'il a envoyé a été refusé, alors que c'est M. Durand qui l'a envoyé. Comment ajouter des nuisances supplémentaires à un problème qui en cause déjà assez comme ça...
Ce problème trouve sa solution, qui est visiblement hélàs méconue de beaucoup d'administrateurs de messagerie.
L'adresse d'expediteur contient une donnée non fiable, il ne faut donc pas l'utiliser. Le secret c'est de simplement refuser de prendre en charge le message lorsqu'il se presente en entrée du domaine. Si c'est un virus ou un spam, on dit non au spammeur directement. Si c'est un message legitime, on dit non au serveur d'expedition, qui a alors la charge de générer le message d'erreur.
Reste le cas d'un virus introduit dans un serveur de messagerie ne filtrant pas, transmis un à serveur qui filtre. Refus de service, le serveur d'envoi va générer un message d'erreur à l'expediteur, donc à une mauvaise personne. Mais là le problème de configuration est sur cette machine qui a accepté un virus. Mon serveur a moi n'a rien à se reprocher.
-- Emmanuel Dreyfus Un bouquin en français sur BSD: http://www.eyrolles.com/php.informatique/Ouvrages/9782212112443.php3
> 2) ne pas sacrifier la fiablilité (pas de disparition silitieuse, tout
> mail bloqué est refusé et non pas supprimé: il doit forcement y avoir
> notification à l'envoyer
Pas d'accord. Dans 99% des cas on informe M. Dupont que le virus qu'il a
envoyé a été refusé, alors que c'est M. Durand qui l'a envoyé. Comment
ajouter des nuisances supplémentaires à un problème qui en cause déjà assez
comme ça...
Ce problème trouve sa solution, qui est visiblement hélàs méconue de
beaucoup d'administrateurs de messagerie.
L'adresse d'expediteur contient une donnée non fiable, il ne faut donc
pas l'utiliser. Le secret c'est de simplement refuser de prendre en
charge le message lorsqu'il se presente en entrée du domaine. Si c'est
un virus ou un spam, on dit non au spammeur directement. Si c'est un
message legitime, on dit non au serveur d'expedition, qui a alors la
charge de générer le message d'erreur.
Reste le cas d'un virus introduit dans un serveur de messagerie ne
filtrant pas, transmis un à serveur qui filtre. Refus de service, le
serveur d'envoi va générer un message d'erreur à l'expediteur, donc à
une mauvaise personne. Mais là le problème de configuration est sur
cette machine qui a accepté un virus. Mon serveur a moi n'a rien à se
reprocher.
--
Emmanuel Dreyfus
Un bouquin en français sur BSD:
http://www.eyrolles.com/php.informatique/Ouvrages/9782212112443.php3
manu@netbsd.org
> 2) ne pas sacrifier la fiablilité (pas de disparition silitieuse, tout > mail bloqué est refusé et non pas supprimé: il doit forcement y avoir > notification à l'envoyer
Pas d'accord. Dans 99% des cas on informe M. Dupont que le virus qu'il a envoyé a été refusé, alors que c'est M. Durand qui l'a envoyé. Comment ajouter des nuisances supplémentaires à un problème qui en cause déjà assez comme ça...
Ce problème trouve sa solution, qui est visiblement hélàs méconue de beaucoup d'administrateurs de messagerie.
L'adresse d'expediteur contient une donnée non fiable, il ne faut donc pas l'utiliser. Le secret c'est de simplement refuser de prendre en charge le message lorsqu'il se presente en entrée du domaine. Si c'est un virus ou un spam, on dit non au spammeur directement. Si c'est un message legitime, on dit non au serveur d'expedition, qui a alors la charge de générer le message d'erreur.
Reste le cas d'un virus introduit dans un serveur de messagerie ne filtrant pas, transmis un à serveur qui filtre. Refus de service, le serveur d'envoi va générer un message d'erreur à l'expediteur, donc à une mauvaise personne. Mais là le problème de configuration est sur cette machine qui a accepté un virus. Mon serveur a moi n'a rien à se reprocher.
-- Emmanuel Dreyfus Un bouquin en français sur BSD: http://www.eyrolles.com/php.informatique/Ouvrages/9782212112443.php3
Lea Gris
mlz wrote:
Le Thu, 13 May 2004 12:56:28 +0200, Spyou a écrit :
Et comment tu detecte qu'un mail est un virus ou un spam en regardant juste les entetes et la taille du mail ?
Tu peux pas, t'es obligé de regarder dedans .. Et si tu regarde dedans, tu te met hors la loi
Sauf que ce n'est pas quelqu'un qui regarde dedans, mais un programme automatique. Sinon en partant de ce principe les serveurs de mails "regardent" dans les mails pour les transferer. Mettons les serveurs de mails en prison ;p
Il n'empèche que le filtrage par mots clés ou la notation de messages me semble pouvoir poser un sérieux problème moral.
Imaginons que l'orthographe du nom de l'expéditeur soit analysée de manière à qualifier d'une note selon la terminaison : sky, stan, gnan, dine, ouf
Je ne cite pas ces terminaisons de patronyme par hasard. Une affaire de notation en fonction de la terminsaison du patronyme avait éclatée il y a 7 ans environ à propos d'une banque. (je n'ai plus les détails).
Bien qu'étant intégré à un traitement automatisé, ce filtrage par mots clés reflète un choix politique ou idéologique contenu dans la sélection même et la qualification des mots clés.
Les filtres antivirus fonctionnant par mots clés ou analyse baysienne, ne fonctionnent que par apprentissage. C'est à dire qu'à un momment donné quelcun décide de former le filtre ou les critères définissant les messages à filtrer.
Ce choix de quels messages vont servir de base de référence au filtrage est inévitablement politique. La question sous-jaçante est : «Qui décide de ce qui servira de référence au filtrage ?»
Un opérateur de messagerie peut-il décider pour l'ensemble de ses utilisateurs du choix des critères de filtrage ? Je ne le pense pas.
Un opérateur de messagerie peut-il mettre à la disposition de ses utilisateurs un système de filtrage en leur laissant la responsabilité d'en définir eux-même les critères ? Je pense que c'est la méthode la moins restrictive des libertés individuelles même si elle demande une infrastructure plus lourde.
-- Léa Gris
mlz wrote:
Le Thu, 13 May 2004 12:56:28 +0200, Spyou a écrit :
Et comment tu detecte qu'un mail est un virus ou un spam en regardant
juste les entetes et la taille du mail ?
Tu peux pas, t'es obligé de regarder dedans .. Et si tu regarde dedans,
tu te met hors la loi
Sauf que ce n'est pas quelqu'un qui regarde dedans, mais un programme
automatique. Sinon en partant de ce principe les serveurs de mails
"regardent" dans les mails pour les transferer. Mettons les serveurs de
mails en prison ;p
Il n'empèche que le filtrage par mots clés ou la notation de messages me
semble pouvoir poser un sérieux problème moral.
Imaginons que l'orthographe du nom de l'expéditeur soit analysée de manière
à qualifier d'une note selon la terminaison : sky, stan, gnan, dine, ouf
Je ne cite pas ces terminaisons de patronyme par hasard. Une affaire de
notation en fonction de la terminsaison du patronyme avait éclatée il y a 7
ans environ à propos d'une banque. (je n'ai plus les détails).
Bien qu'étant intégré à un traitement automatisé, ce filtrage par mots clés
reflète un choix politique ou idéologique contenu dans la sélection même et
la qualification des mots clés.
Les filtres antivirus fonctionnant par mots clés ou analyse baysienne, ne
fonctionnent que par apprentissage. C'est à dire qu'à un momment donné
quelcun décide de former le filtre ou les critères définissant les messages
à filtrer.
Ce choix de quels messages vont servir de base de référence au filtrage est
inévitablement politique. La question sous-jaçante est : «Qui décide de ce
qui servira de référence au filtrage ?»
Un opérateur de messagerie peut-il décider pour l'ensemble de ses
utilisateurs du choix des critères de filtrage ? Je ne le pense pas.
Un opérateur de messagerie peut-il mettre à la disposition de ses
utilisateurs un système de filtrage en leur laissant la responsabilité d'en
définir eux-même les critères ? Je pense que c'est la méthode la moins
restrictive des libertés individuelles même si elle demande une
infrastructure plus lourde.
Le Thu, 13 May 2004 12:56:28 +0200, Spyou a écrit :
Et comment tu detecte qu'un mail est un virus ou un spam en regardant juste les entetes et la taille du mail ?
Tu peux pas, t'es obligé de regarder dedans .. Et si tu regarde dedans, tu te met hors la loi
Sauf que ce n'est pas quelqu'un qui regarde dedans, mais un programme automatique. Sinon en partant de ce principe les serveurs de mails "regardent" dans les mails pour les transferer. Mettons les serveurs de mails en prison ;p
Il n'empèche que le filtrage par mots clés ou la notation de messages me semble pouvoir poser un sérieux problème moral.
Imaginons que l'orthographe du nom de l'expéditeur soit analysée de manière à qualifier d'une note selon la terminaison : sky, stan, gnan, dine, ouf
Je ne cite pas ces terminaisons de patronyme par hasard. Une affaire de notation en fonction de la terminsaison du patronyme avait éclatée il y a 7 ans environ à propos d'une banque. (je n'ai plus les détails).
Bien qu'étant intégré à un traitement automatisé, ce filtrage par mots clés reflète un choix politique ou idéologique contenu dans la sélection même et la qualification des mots clés.
Les filtres antivirus fonctionnant par mots clés ou analyse baysienne, ne fonctionnent que par apprentissage. C'est à dire qu'à un momment donné quelcun décide de former le filtre ou les critères définissant les messages à filtrer.
Ce choix de quels messages vont servir de base de référence au filtrage est inévitablement politique. La question sous-jaçante est : «Qui décide de ce qui servira de référence au filtrage ?»
Un opérateur de messagerie peut-il décider pour l'ensemble de ses utilisateurs du choix des critères de filtrage ? Je ne le pense pas.
Un opérateur de messagerie peut-il mettre à la disposition de ses utilisateurs un système de filtrage en leur laissant la responsabilité d'en définir eux-même les critères ? Je pense que c'est la méthode la moins restrictive des libertés individuelles même si elle demande une infrastructure plus lourde.
-- Léa Gris
Laurent Wacrenier
Emmanuel Dreyfus écrit:
Pourtant être arrosé de virus me cause du tort. Ca occupe mes ressources informatiques et ca me fait perdre du temps. Tout ca à cause de la negligeance d'un tiers qui ne se protège pas contre les virus. Legallement, comment cela se qualifie?
Vous pouvez peut être vous plaindre au Civil contre l'éméteur pour qu'il répare les préjudices qu'il cause de part sa négligence. Pénalement, il ne risque rien. Il n'en est pas de même de celui qui propage volontairement un virus, notement l'auteur.
Emmanuel Dreyfus <manu@netbsd.org> écrit:
Pourtant être arrosé de virus me cause du tort. Ca occupe mes ressources
informatiques et ca me fait perdre du temps. Tout ca à cause de la
negligeance d'un tiers qui ne se protège pas contre les virus.
Legallement, comment cela se qualifie?
Vous pouvez peut être vous plaindre au Civil contre l'éméteur pour
qu'il répare les préjudices qu'il cause de part sa
négligence. Pénalement, il ne risque rien. Il n'en est pas de même de
celui qui propage volontairement un virus, notement l'auteur.
Pourtant être arrosé de virus me cause du tort. Ca occupe mes ressources informatiques et ca me fait perdre du temps. Tout ca à cause de la negligeance d'un tiers qui ne se protège pas contre les virus. Legallement, comment cela se qualifie?
Vous pouvez peut être vous plaindre au Civil contre l'éméteur pour qu'il répare les préjudices qu'il cause de part sa négligence. Pénalement, il ne risque rien. Il n'en est pas de même de celui qui propage volontairement un virus, notement l'auteur.