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Copie d'écran de la page entière du site

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michele
Quand on fait un pdf d'une page de site via la fonction "Imprimer", il
n'y a pas de fond.
Bref, ce n'est pas comme quand on fait une copie d'écran.
Sauf que la copie d'écran ne prend que ce qui est visible, évidemment.

Dans le temps, je me souviens d'un truc qui permettait de faire une
copie d'écran de la page entière d'un site en 1 seule manip, même de ce
qui n'était pas visible.

Je ne me souviens plus de ce que c'était.

Quelqu'un se souvient ?

Merci.

--
Zoé demanda à Robinson de la croire et Robinson Crusoé
Quand les gros seront maigres, les maigres seront morts

10 réponses

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michele
J.P : De toute ma vie [...] à aider à publier dans des revues [...]
de top niveau biologie/physiologie, je n'ai jamais vu d'éditeurs
demander autre chose que du Word et parfois (rare) du XPress.



Oui, enfin, on demandait du word juste pour l'import du texte. C'est ce
qu'il y avait de moins pire parmi les petits éditeurs de texte. Because,
c'était l'époque héroïque où l'utf8 devenait du chinois une fois passé
en iso-8859-1.
On faisait donc couler le texte issu de word dans XPress (indesign
n'existait pas), on virait toute la "mise en page" et surtout les
enrichissements (par ex : les gras faits sans fonte postscript adéquate
mais en surgraissant un truetype roman. Ce qui à l'époque était
inexploitable vu la qualité épouvantable des truetypes de l'époque), on
ré-enrichissait et on faisait une vraie mise en page.

Pour les bouquin de math physique avec fractions et cie, on ne touchait
pas à LateX. Ceci dit, un fois, on a fait une mise en page élégante pour
un bouquin et on a refait la partie fractions et cie sous illustrator.
Parce que LateX, c'était trop hideux pour le client (ben oui...).

Dans les années 90, j'ai quand même vu des allumés faire des "mises en
pages" de bouquins entiers en word 5.1a (quand ce n'était pas sous word
pc...) et ne pas comprendre pourquoi les flasheurs et les imprimeurs les
refusaient. Quand on leur expliquait que word (de cette époque) ne
générait pas d'hirondelles et ne supportait évidemment pas la
séparation, ils nous demandaient de quoi on parlait et ils insistaient
pour qu'on imprime leur merde directement.
Une fois, on l'a fait en faisant signer une décharge et en demandant à
être payé d'abord. Donc 1 seul film, pas de repaires de coupe, la police
truetype merdique d'époque qui a chassé et dont les italiques de corps
intermédiaires ont sauté de corps, etc.

Une fois, vers 1998, on m'a même refilé sur disquette du texte tapé dans
une version de Textor datant de 1982 (une version MS-DOS, donc). Bon,
c'était du texte au kilomètre. J'ai juste eu à bidouiller pour récupérer
l'ascii, puis à remplacer tous les caractères accentués vu que
l'encodage de ascii de MS-DOS et celui du mac...

--
Zoé demanda à Robinson de la croire et Robinson Crusoé
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michele
pehache : ligatures à la con



On ne dit pas de mal des ligatures ni des espaces fines, sinon je me
fâche.

--
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pehache
Le 05/08/2015 10:12, michele a écrit :
J.P : De toute ma vie [...] à aider à publier dans des revues [...]
de top niveau biologie/physiologie, je n'ai jamais vu d'éditeurs
demander autre chose que du Word et parfois (rare) du XPress.



Oui, enfin, on demandait du word juste pour l'import du texte. C'est ce
qu'il y avait de moins pire parmi les petits éditeurs de texte. Because,
c'était l'époque héroïque où l'utf8 devenait du chinois une fois passé
en iso-8859-1.
On faisait donc couler le texte issu de word dans XPress (indesign
n'existait pas), on virait toute la "mise en page" et surtout les
enrichissements (par ex : les gras faits sans fonte postscript adéquate
mais en surgraissant un truetype roman. Ce qui à l'époque était
inexploitable vu la qualité épouvantable des truetypes de l'époque), on
ré-enrichissait et on faisait une vraie mise en page.

Pour les bouquin de math physique avec fractions et cie, on ne touchait
pas à LateX. Ceci dit, un fois, on a fait une mise en page élégante pour
un bouquin et on a refait la partie fractions et cie sous illustrator.
Parce que LateX, c'était trop hideux pour le client (ben oui...).

Dans les années 90, j'ai quand même vu des allumés faire des "mises en
pages" de bouquins entiers en word 5.1a (quand ce n'était pas sous word
pc...) et ne pas comprendre pourquoi les flasheurs et les imprimeurs les
refusaient. Quand on leur expliquait que word (de cette époque) ne
générait pas d'hirondelles et ne supportait évidemment pas la
séparation, ils nous demandaient de quoi on parlait et ils insistaient
pour qu'on imprime leur merde directement.
Une fois, on l'a fait en faisant signer une décharge et en demandant à
être payé d'abord. Donc 1 seul film, pas de repaires de coupe, la police
truetype merdique d'époque qui a chassé et dont les italiques de corps
intermédiaires ont sauté de corps, etc.




Certes, Word n'est pas un logiciel de PAO
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Le Moustique
Le 05/08/2015 10:12, michele a écrit :
Tu veux dire le genre de gars qui soude ses réservoirs lui-même et qui
met du scotch tout moche sur ses échappements ?



Non, non, ça ça ne compte pas, c'est la base. Pis c'est pas du scotch,
c'est de la laine de verre...

Je fais mes mises en page avec XPress et pas Lutux + j'ai fait tenir mon
pantalon avec un lacet de chaussure cet été + je viens de récupérer un
fer à souder à chauffe instantanée chez mon père, tu crois que moi aussi
je suis un Vrai Homme ?



Il me semble que oui, mais je ne suis pas qualifié pour te délivrer le
diplôme. ;-)


--
/)
-:oo= Guillaume
)
Je nettoyais mon clavier, et le coup est parti tout seul.
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Le Moustique
Le 05/08/2015 10:12, michele a écrit :
On ne dit pas de mal des ligatures ni des espaces fines, sinon je me
fâche.



On peut se tromper, à propos des ligatures... ;-)

--
/)
-:oo= Guillaume
)
Je nettoyais mon clavier, et le coup est parti tout seul.
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Francis Chartier
Le Wed, 5 Aug 2015 10:12:07 +0200,
(michele) a écrit :

Pour les bouquin de math physique avec fractions et cie, on ne
touchait pas à LateX. Ceci dit, un fois, on a fait une mise en page
élégante pour un bouquin et on a refait la partie fractions et cie
sous illustrator. Parce que LateX, c'était trop hideux pour le client
(ben oui...).



Ca dépendait des clients.
J'ai composé pendant 2 ans (1991-92) des sujets et corrigés de ma ths
(concours des grandes écoles : X, Télécom, Centrale, etc) d' un éditeur
connu et Latex était imposé, ainsi que la mise en page.
L'exactitude du contenu et le respect des règles de mise en page prima it
sur les considérations esthétiques (au demeurant, on peut faire d es
choses évoluées avec Latex, faut juste apprendre à s'en serv ir).

Latex sortait des fichiers qui passaient sans soucis sur flasheuse,
ce qui n'était pas une évidence aux début des années 90 , on
avait souvent des surprises au flashage avec d'autres softs.

Hors de question de "bricoler" en composant les équations dans un autre
logiciel particulièrement quand ça représente 70% du contenu d'un
ouvrage, c'était géré nativement et parfaitement intégr é au texte en
Latex.

Dans les années 90, j'ai quand même vu des allumés faire d es "mises en
pages" de bouquins entiers en word 5.1a (quand ce n'était pas sous
word pc...)



Quand on n'a qu'un marteau, tout finit par ressembler à un clou. :)

Mais Latex était d'une qualité typographique et d'une
précision incomparable avec ce que pouvait sortir un Word de la mà ªme
époque, même si c'était d'un abord un peu rugueux.

Et Xpress n'a jamais été un outil de composition scientifique, et était
notoirement inadapté à la gestion des gros documents, sans parler des
documents complexes avec gestion des index, références croisà ©es,
numérotation automatiques etc.
Même s'il était savoir gérer ça sur la papier, dès qu'on chargeait un
peu la mule il explosait en plein vol.
On utilisait FrameMaker ou Ventura Publisher pour ces boulots à cette
époque.




--
La Bête des Vosges - Francis Chartier
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michele
pehache : Certes, Word n'est pas un logiciel de PAO



Oh, aujourdh'ui, le versant publication de word est tout à fait
utilisable pour de la petite pao pour des amateurs. Il fonctionne avec
des blocs, c'est le principal. Bon, la gestion des interlignes et
surtout celle des styles reste franchement de la merde. Mais pour le
reste, on peut très bien se débrouiller en bidouillant.

J'ai pas vérifié, mais je pense que MS s'est sûrement débrouillé pour
que ses versions récentes de word génèrent des hirondelles et se
séparent en 4 films CMJN (ce qui doit donner des surprises intéressantes
en rendu des couleurs pour l'amateur qui fait toujours tout en RVB !).

Le pantone, les infos de défonce + tous les trucs évolués, par contre,
faut revenir à du pro.

--
Zoé demanda à Robinson de la croire et Robinson Crusoé
Quand les gros seront maigres, les maigres seront morts
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michele
Le Moustique : On peut se tromper, à propos des ligatures... ;-)



Guillaume, petit frère caché de JPK ;o)
--
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michele
Le Moustique : c'est pas du scotch, c'est de la laine de verre...



Ça colle (et ça se décolle au vent en plus...) et c'est moche.


Je ne suis pas qualifié pour te délivrer le diplôme. ;-)



Pof, pôf, pôf, fais pas le modeste.

--
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DV
michele a écrit :

On ne dit pas de mal des ligatures ni des espaces fines, sinon je me
fâche.



J'abonde.

Tiens, un beau projet que tu connais peut-être :

<http://www.georgduffner.at/ebgaramond/index.html>

--
DV
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