Un ami bien équipé en VHF/UHF vient de me dire qu'il n'entend plus
grand monde en F sur ces bandes. Il suppose, très certainement à juste
titre, que la raison principale est l'attrait actuel pour les bandes
décamétriques auprès de ceux qui peuplaient jusque là les bandes
au-dessus de 30 MHz.
Mon propos n'est pas un troll sur les avantages et inconvénients - ou
le bien-fondé ou non - de ce changement de réglementation, mais une
tentative d'attirer l'attention sur les risques de délaisser pendant
une période plus ou moins longue des bandes utilisables par les
professionnels.
Je me souviens avoir vu plusieurs fois à l'oeuvre, par le passé, des
camions de TDF dans le but d'établir une cartographie d'occupation du
spectre radioélectrique et je suppose que les grands groupes de
télécom font de même à titre privé.
Il me semble donc que les radioamateurs français courent un risque non
négligeable en délaissant de manière très significative des bandes
dont l'occupation leur appartient (contrairement aux bandes
décamétriques, on remarque beaucoup moins les effets des émissions des
amateurs européens ou même d'autres continents, pour cause de
propagation).
En effet, si une campagne de mesures était lancée dans les semaines et
mois qui viennent, il y aurait fort à parier qu'elle serait largement
profitable à ceux qui souhaiteraient démontrer qu'il y a des
ressources disponibles et éventuellement mieux rentabilisées en les
louant à d'autres utilisateurs que les radioamateurs.
Certes, je vois difficilement l'éviction immédiate des radioamateurs,
mais au moins le reclassement des bandes en statut partagé et le
développement de signaux pas forcément puissants, mais de plus en plus
nombreux et gênants pour des communications du service amateur.
Rien ne prouve non plus que la démarche soit limitée à la France. A
l'heure de l'Europe, ont peut envisager une action européenne des
industriels qui auraient des services à proposer à partir de telles
bandes de fréquences. Les transmissions de données diverses et variées
et les loisirs constituent un marché très important. Il y a eu le vol
libre avec une tolérance sur une seule fréquence accolée à la bande
144 MHz, ce qui est une incitation à l'utilisation de matériel
radioamateur malgré la réglementation qui l'interdit, il y a eu les
LPD, télécommandes et casques sans fil sur 433 MHz, il y aura bien
d'autres types d'utilisations du même ordre et beaucoup moins
confidentielles, époque de la communication tout azimuth oblige.
Je ne cherche pas ici à culpabiliser les F1/F4 qui viennent à peine de
découvrir les bandes HF. Ils sont dans leur bon droit. Par contre,
ceux qui parmi eux sont bien équipés pour trafiquer en 144 et 432,
donc en SSB, CW, modes numériques en point à point (et au-delà des
communications de café du commerce locales en direct ou via relais en
utilisant une antenne indigne d'un radioamateur) seraient bien avisés
de continuer leur trafic radio VHF/UHF, sur TOUTE la largeur des
bandes, en parallèle avec leur trafic HF.
A l'époque où j'avais une licence depuis peu de temps, des "anciens"
mettaient parfois l'accent sur l'utilisation insuffisante ou de
mauvaise qualité de la bande 432 par les radioamateurs. On sait
maintenant ce qu'il en est advenu, et cela aurait pu d'ailleurs être
bien pire. J'espère donc que l'histoire ne se reproduira pas.
Plutôt que de se battre a posteriori au sujet de détails juridiques,
il me semble plus simple d'éviter que de nouveaux réglements soient
établis sur la base d'attitudes dont nous sommes les seuls
responsables.
On Sun, 13 Jun 2004 21:20:01 +0200, sylvain POURRE wrote:
:Le REFU est devenu kafkaïen et sa structure est monstrueuse et non :adaptée à son faible effectif. A décharge, il y a été fortement incité à :l'époque (si mes souvenirs sont exacts) par le ministère de l'intérieur.
Vous avez raison. Google-Groups est là pour prouver que j'ai dit la même depuis plusieurs années.
Toutefois, j'aimerais apporter un bémol : les choses s'améliorent depuis peu de temps, au prix d'une dépense d'énergie importante de la part d'une poignée d'hommes qui s'efforcent de "faire avec" cette structure, mais en perdant le moins de temps possible, au grand désespoir peut-être des "fonctionnaires" de l'administration du REF-U ou des initiateurs de cette chose "Union". Car, il faut le dire, pour arriver à cela, il faut bousculer quelques habitudes, court-circuiter quelques routines, ne plus trop ménager des susceptibilités.
L'autre solution aurait été, en effet de pétarder le bazar et de remettre à plat. Seulement il y a plusieurs inconvénients à cela, dont le premier est l'état d'esprit des troupes et la cohésion du groupe ainsi que l'état d'esprit de l'opposition lors des discussions, le deuxième est la situation particulière du REF qui est une association bénéficiant de la reconnaissance d'utilité publique, la troisième est l'absolue nécessité de disposer d'un système en état de marche pendant le processus de recomposition. Pétarder puis reconstruire semble donc un choix discutable, mais remodeler progressivement puis pétarder les résidus d'encombrants est une autre possibilité.
:De plus, nous souffrons encore une fois de "l'exception française" et de :nos querelles de gaulois. Entre la collaboration du REFU et l'opposition :systématique de l'URC,
On ne peut qu'être d'accord sur ce point, à une nuance près : le terme collaboration n'est peut-être pas le mieux adapté.
: la seule alternative serait de tout pétarder et :remettre à plat en s'appuyant sur les clubs qui, en assurant la :formation et l'intégration des nouveaux, sont les garants de la :pérennité de notre hobby (je persiste et signe, nous pratiquons un hobby :).
"Pétarder" ? Voir précédemment ... S'appuyer sur des clubs ? Pourquoi pas ? Toutefois, à ce point de la discussion, il y a éventuellement d'autres solutions. N'oubliez pas qu'une association nationale doit avoir une assise relativement stable et il me semble qu'une association directe comme l'était le REF passé, et reposant directement sur des individus essentiellement radioamateurs est plus stable qu'une fédération de radio-clubs dont tout ancien ayant un peu de recul peut vous dire qu'ils sont très fluctuants dans leur vie à la durée parfois limitée. L'autre option de stabilité, c'est l'usine à gaz actuelle, stable seulement à cause de ses structures (et je prétend qu'elle est pour partie le résultat du comportement d'une poignée d'opposants irréductibles et dévastateurs).
: Les structures départementales doivent être légères et servir de :relais vers le siège et coordonner les actions collectives (relais...).
Oui. Les ED actuels sont parfaits pour cela. On en revient aux "sections" de l'ancien REF. Si pétarder, il est nécessaire, c'est peut-être du côté des régions qu'il faut regarder et en conséquence aussi du coté du système hiérarchique de représentation, votes et procédures dignes des plus beaux montages administratifs. Un meilleur équilibre entre démocratie et stabilité devrait être trouvé.
:Le siège doit se consacrer aux affaires "politiques" (au sens noble) :telles les relations avec notre administration ou avec les autres :associations nationales ou internationales (lobbying..).
Ceci est parfait car ... logique. C'est de plus indispensable.
Mais avant d'en arriver là, il faudra que les mentalités évoluent encore, il faut donc du temps. Trop d'intérêts contradictoires sont encore présents, trop de gens critiquent pour un oui ou pour un non, et la plupart du temps en étant *en dehors*. Détruire est beaucoup plus facile que reconstruire en récupérant l'existant.
73, Francis F6AWN
Bonjour,
On Sun, 13 Jun 2004 21:20:01 +0200, sylvain POURRE
<sylvain.pourre@free.fr.invalid> wrote:
:Le REFU est devenu kafkaïen et sa structure est monstrueuse et non
:adaptée à son faible effectif. A décharge, il y a été fortement incité à
:l'époque (si mes souvenirs sont exacts) par le ministère de l'intérieur.
Vous avez raison.
Google-Groups est là pour prouver que j'ai dit la même depuis
plusieurs années.
Toutefois, j'aimerais apporter un bémol : les choses s'améliorent
depuis peu de temps, au prix d'une dépense d'énergie importante de la
part d'une poignée d'hommes qui s'efforcent de "faire avec" cette
structure, mais en perdant le moins de temps possible, au grand
désespoir peut-être des "fonctionnaires" de l'administration du REF-U
ou des initiateurs de cette chose "Union". Car, il faut le dire, pour
arriver à cela, il faut bousculer quelques habitudes, court-circuiter
quelques routines, ne plus trop ménager des susceptibilités.
L'autre solution aurait été, en effet de pétarder le bazar et de
remettre à plat. Seulement il y a plusieurs inconvénients à cela, dont
le premier est l'état d'esprit des troupes et la cohésion du groupe
ainsi que l'état d'esprit de l'opposition lors des discussions, le
deuxième est la situation particulière du REF qui est une association
bénéficiant de la reconnaissance d'utilité publique, la troisième est
l'absolue nécessité de disposer d'un système en état de marche pendant
le processus de recomposition. Pétarder puis reconstruire semble donc
un choix discutable, mais remodeler progressivement puis pétarder les
résidus d'encombrants est une autre possibilité.
:De plus, nous souffrons encore une fois de "l'exception française" et de
:nos querelles de gaulois. Entre la collaboration du REFU et l'opposition
:systématique de l'URC,
On ne peut qu'être d'accord sur ce point, à une nuance près : le terme
collaboration n'est peut-être pas le mieux adapté.
: la seule alternative serait de tout pétarder et
:remettre à plat en s'appuyant sur les clubs qui, en assurant la
:formation et l'intégration des nouveaux, sont les garants de la
:pérennité de notre hobby (je persiste et signe, nous pratiquons un hobby
:).
"Pétarder" ? Voir précédemment ... S'appuyer sur des clubs ? Pourquoi
pas ? Toutefois, à ce point de la discussion, il y a éventuellement
d'autres solutions. N'oubliez pas qu'une association nationale doit
avoir une assise relativement stable et il me semble qu'une
association directe comme l'était le REF passé, et reposant
directement sur des individus essentiellement radioamateurs est plus
stable qu'une fédération de radio-clubs dont tout ancien ayant un peu
de recul peut vous dire qu'ils sont très fluctuants dans leur vie à la
durée parfois limitée.
L'autre option de stabilité, c'est l'usine à gaz actuelle, stable
seulement à cause de ses structures (et je prétend qu'elle est pour
partie le résultat du comportement d'une poignée d'opposants
irréductibles et dévastateurs).
: Les structures départementales doivent être légères et servir de
:relais vers le siège et coordonner les actions collectives (relais...).
Oui. Les ED actuels sont parfaits pour cela. On en revient aux
"sections" de l'ancien REF. Si pétarder, il est nécessaire, c'est
peut-être du côté des régions qu'il faut regarder et en conséquence
aussi du coté du système hiérarchique de représentation, votes et
procédures dignes des plus beaux montages administratifs. Un meilleur
équilibre entre démocratie et stabilité devrait être trouvé.
:Le siège doit se consacrer aux affaires "politiques" (au sens noble)
:telles les relations avec notre administration ou avec les autres
:associations nationales ou internationales (lobbying..).
Ceci est parfait car ... logique. C'est de plus indispensable.
Mais avant d'en arriver là, il faudra que les mentalités évoluent
encore, il faut donc du temps. Trop d'intérêts contradictoires sont
encore présents, trop de gens critiquent pour un oui ou pour un non,
et la plupart du temps en étant *en dehors*. Détruire est beaucoup
plus facile que reconstruire en récupérant l'existant.
On Sun, 13 Jun 2004 21:20:01 +0200, sylvain POURRE wrote:
:Le REFU est devenu kafkaïen et sa structure est monstrueuse et non :adaptée à son faible effectif. A décharge, il y a été fortement incité à :l'époque (si mes souvenirs sont exacts) par le ministère de l'intérieur.
Vous avez raison. Google-Groups est là pour prouver que j'ai dit la même depuis plusieurs années.
Toutefois, j'aimerais apporter un bémol : les choses s'améliorent depuis peu de temps, au prix d'une dépense d'énergie importante de la part d'une poignée d'hommes qui s'efforcent de "faire avec" cette structure, mais en perdant le moins de temps possible, au grand désespoir peut-être des "fonctionnaires" de l'administration du REF-U ou des initiateurs de cette chose "Union". Car, il faut le dire, pour arriver à cela, il faut bousculer quelques habitudes, court-circuiter quelques routines, ne plus trop ménager des susceptibilités.
L'autre solution aurait été, en effet de pétarder le bazar et de remettre à plat. Seulement il y a plusieurs inconvénients à cela, dont le premier est l'état d'esprit des troupes et la cohésion du groupe ainsi que l'état d'esprit de l'opposition lors des discussions, le deuxième est la situation particulière du REF qui est une association bénéficiant de la reconnaissance d'utilité publique, la troisième est l'absolue nécessité de disposer d'un système en état de marche pendant le processus de recomposition. Pétarder puis reconstruire semble donc un choix discutable, mais remodeler progressivement puis pétarder les résidus d'encombrants est une autre possibilité.
:De plus, nous souffrons encore une fois de "l'exception française" et de :nos querelles de gaulois. Entre la collaboration du REFU et l'opposition :systématique de l'URC,
On ne peut qu'être d'accord sur ce point, à une nuance près : le terme collaboration n'est peut-être pas le mieux adapté.
: la seule alternative serait de tout pétarder et :remettre à plat en s'appuyant sur les clubs qui, en assurant la :formation et l'intégration des nouveaux, sont les garants de la :pérennité de notre hobby (je persiste et signe, nous pratiquons un hobby :).
"Pétarder" ? Voir précédemment ... S'appuyer sur des clubs ? Pourquoi pas ? Toutefois, à ce point de la discussion, il y a éventuellement d'autres solutions. N'oubliez pas qu'une association nationale doit avoir une assise relativement stable et il me semble qu'une association directe comme l'était le REF passé, et reposant directement sur des individus essentiellement radioamateurs est plus stable qu'une fédération de radio-clubs dont tout ancien ayant un peu de recul peut vous dire qu'ils sont très fluctuants dans leur vie à la durée parfois limitée. L'autre option de stabilité, c'est l'usine à gaz actuelle, stable seulement à cause de ses structures (et je prétend qu'elle est pour partie le résultat du comportement d'une poignée d'opposants irréductibles et dévastateurs).
: Les structures départementales doivent être légères et servir de :relais vers le siège et coordonner les actions collectives (relais...).
Oui. Les ED actuels sont parfaits pour cela. On en revient aux "sections" de l'ancien REF. Si pétarder, il est nécessaire, c'est peut-être du côté des régions qu'il faut regarder et en conséquence aussi du coté du système hiérarchique de représentation, votes et procédures dignes des plus beaux montages administratifs. Un meilleur équilibre entre démocratie et stabilité devrait être trouvé.
:Le siège doit se consacrer aux affaires "politiques" (au sens noble) :telles les relations avec notre administration ou avec les autres :associations nationales ou internationales (lobbying..).
Ceci est parfait car ... logique. C'est de plus indispensable.
Mais avant d'en arriver là, il faudra que les mentalités évoluent encore, il faut donc du temps. Trop d'intérêts contradictoires sont encore présents, trop de gens critiquent pour un oui ou pour un non, et la plupart du temps en étant *en dehors*. Détruire est beaucoup plus facile que reconstruire en récupérant l'existant.
73, Francis F6AWN
no-span-pse
Bonjour Philippe,
On Sun, 13 Jun 2004 18:56:49 +0200, Philippe wrote:
:Le Sun, 13 Jun 2004 18:23:27 +0200, Fiat Pacem a écrit : : :> L'examen de CW n'a de valeur que d'évaluer la détermination. Dans :> l'hypothèse de sa suppression du programme, il est logique de penser que :> l'accent soit mis, de façon compensatoire, sur des aspects techniques. : :Je suis bien d'accord sur le principe, mais personne n'est encore parti :dans ce sens à ma connaissance. Et je n'ai encore lu aucune association :désirant y aller.
Si vous étiez administrateur d'une association qui souhaite survivre, vous iriez au casse-pipe en lançant une telle idée alors que la majorité de vos adhérents présents ainsi qu'une bonne partie encore des candidats potentiels considèrent l'examen actuel comme un véritable obstacle ? Moi, j'attendrais que les choses évoluent... Côté candidats potentiels, c'est en cours. Mais côté "establishment", c'est plus long, et il serait donc souhaitable qu'on commence par redéfinir précisément quels sont les critères fondamentaux permettant de réunir des individus au sein d'une association comme le REF ... ou d'autres, chaque chapelle ayant un droit légitime à exister sur des fondements pas forcément identiques. ;-)
Mais, exactement comme FP, "Je ne suis qu'un interlocuteur lambda. Il faut leur poser la question."
Francis F6AWN
Bonjour Philippe,
On Sun, 13 Jun 2004 18:56:49 +0200, Philippe <ximianspam@free.fr>
wrote:
:Le Sun, 13 Jun 2004 18:23:27 +0200, Fiat Pacem a écrit :
:
:> L'examen de CW n'a de valeur que d'évaluer la détermination. Dans
:> l'hypothèse de sa suppression du programme, il est logique de penser que
:> l'accent soit mis, de façon compensatoire, sur des aspects techniques.
:
:Je suis bien d'accord sur le principe, mais personne n'est encore parti
:dans ce sens à ma connaissance. Et je n'ai encore lu aucune association
:désirant y aller.
Si vous étiez administrateur d'une association qui souhaite survivre,
vous iriez au casse-pipe en lançant une telle idée alors que la
majorité de vos adhérents présents ainsi qu'une bonne partie encore
des candidats potentiels considèrent l'examen actuel comme un
véritable obstacle ? Moi, j'attendrais que les choses évoluent... Côté
candidats potentiels, c'est en cours. Mais côté "establishment", c'est
plus long, et il serait donc souhaitable qu'on commence par redéfinir
précisément quels sont les critères fondamentaux permettant de réunir
des individus au sein d'une association comme le REF ... ou d'autres,
chaque chapelle ayant un droit légitime à exister sur des fondements
pas forcément identiques. ;-)
Mais, exactement comme FP, "Je ne suis qu'un interlocuteur lambda. Il
faut leur poser la question."
On Sun, 13 Jun 2004 18:56:49 +0200, Philippe wrote:
:Le Sun, 13 Jun 2004 18:23:27 +0200, Fiat Pacem a écrit : : :> L'examen de CW n'a de valeur que d'évaluer la détermination. Dans :> l'hypothèse de sa suppression du programme, il est logique de penser que :> l'accent soit mis, de façon compensatoire, sur des aspects techniques. : :Je suis bien d'accord sur le principe, mais personne n'est encore parti :dans ce sens à ma connaissance. Et je n'ai encore lu aucune association :désirant y aller.
Si vous étiez administrateur d'une association qui souhaite survivre, vous iriez au casse-pipe en lançant une telle idée alors que la majorité de vos adhérents présents ainsi qu'une bonne partie encore des candidats potentiels considèrent l'examen actuel comme un véritable obstacle ? Moi, j'attendrais que les choses évoluent... Côté candidats potentiels, c'est en cours. Mais côté "establishment", c'est plus long, et il serait donc souhaitable qu'on commence par redéfinir précisément quels sont les critères fondamentaux permettant de réunir des individus au sein d'une association comme le REF ... ou d'autres, chaque chapelle ayant un droit légitime à exister sur des fondements pas forcément identiques. ;-)
Mais, exactement comme FP, "Je ne suis qu'un interlocuteur lambda. Il faut leur poser la question."
Francis F6AWN
Fiat Pacem
>"aWn"
"Fiat Pacem"
:Au delà ... si ça permet de conforter l'opinion d'un seul OM :indécis, alors ce sera un pas en avant. Petit pas .. mais en avant !
Le radioamateurisme actuel est le résultat des grands pas de ces 15 dernières années. Les petits pas que nous pourrions éventuellement faire maintenant, en se serrant les coudes, vont peut-être construire le radioamateurisme de demain, hi...
AMEN ! :-)
-- F.P. [Tant qu'il y a la vie ....] Homo sum : humani nil a me alienum puto (Terentius) "Ne jamais prendre les gens pour des cons, mais ne jamais oublier qu'ils le sont."
>"aWn"
"Fiat Pacem"
:Au delà ... si ça permet de conforter l'opinion d'un seul OM
:indécis, alors ce sera un pas en avant. Petit pas .. mais en avant !
Le radioamateurisme actuel est le résultat des grands pas de ces 15
dernières années.
Les petits pas que nous pourrions éventuellement faire maintenant, en
se serrant les coudes, vont peut-être construire le radioamateurisme
de demain, hi...
AMEN ! :-)
--
F.P. [Tant qu'il y a la vie ....]
Homo sum : humani nil a me alienum puto (Terentius)
"Ne jamais prendre les gens pour des cons,
mais ne jamais oublier qu'ils le sont."
:Au delà ... si ça permet de conforter l'opinion d'un seul OM :indécis, alors ce sera un pas en avant. Petit pas .. mais en avant !
Le radioamateurisme actuel est le résultat des grands pas de ces 15 dernières années. Les petits pas que nous pourrions éventuellement faire maintenant, en se serrant les coudes, vont peut-être construire le radioamateurisme de demain, hi...
AMEN ! :-)
-- F.P. [Tant qu'il y a la vie ....] Homo sum : humani nil a me alienum puto (Terentius) "Ne jamais prendre les gens pour des cons, mais ne jamais oublier qu'ils le sont."
Philippe
Le Mon, 14 Jun 2004 12:25:10 +0000, aWn a écrit :
Bonjour Philippe,
On Sun, 13 Jun 2004 18:56:49 +0200, Philippe wrote:
:Le Sun, 13 Jun 2004 18:23:27 +0200, Fiat Pacem a écrit : : :> L'examen de CW n'a de valeur que d'évaluer la détermination. Dans :> l'hypothèse de sa suppression du programme, il est logique de penser que :> l'accent soit mis, de façon compensatoire, sur des aspects techniques. : :Je suis bien d'accord sur le principe, mais personne n'est encore parti :dans ce sens à ma connaissance. Et je n'ai encore lu aucune association :désirant y aller.
Si vous étiez administrateur d'une association qui souhaite survivre, vous iriez au casse-pipe en lançant une telle idée alors que la majorité de vos adhérents présents ainsi qu'une bonne partie encore des candidats potentiels considèrent l'examen actuel comme un véritable obstacle ? Moi, j'attendrais que les choses évoluent... Côté candidats potentiels, c'est en cours. Mais côté "establishment", c'est plus long, et il serait donc souhaitable qu'on commence par redéfinir précisément quels sont les critères fondamentaux permettant de réunir des individus au sein d'une association comme le REF ... ou d'autres, chaque chapelle ayant un droit légitime à exister sur des fondements pas forcément identiques. ;-)
Mais, exactement comme FP, "Je ne suis qu'un interlocuteur lambda. Il faut leur poser la question."
Je ne l'ai pas fais, ce qui ne m'a pas empêché de recevoir quelques liens instructifs, mais dont les infos me semblent encore très incomplètes concernant l'examen lui-même :
http://www.urc.asso.fr/urc.htm (quelque part plus bas dans la page)
Francis F6AWN
73, Philippe
Le Mon, 14 Jun 2004 12:25:10 +0000, aWn a écrit :
Bonjour Philippe,
On Sun, 13 Jun 2004 18:56:49 +0200, Philippe <ximianspam@free.fr>
wrote:
:Le Sun, 13 Jun 2004 18:23:27 +0200, Fiat Pacem a écrit :
:
:> L'examen de CW n'a de valeur que d'évaluer la détermination. Dans
:> l'hypothèse de sa suppression du programme, il est logique de penser que
:> l'accent soit mis, de façon compensatoire, sur des aspects techniques.
:
:Je suis bien d'accord sur le principe, mais personne n'est encore parti
:dans ce sens à ma connaissance. Et je n'ai encore lu aucune association
:désirant y aller.
Si vous étiez administrateur d'une association qui souhaite survivre,
vous iriez au casse-pipe en lançant une telle idée alors que la
majorité de vos adhérents présents ainsi qu'une bonne partie encore
des candidats potentiels considèrent l'examen actuel comme un
véritable obstacle ? Moi, j'attendrais que les choses évoluent... Côté
candidats potentiels, c'est en cours. Mais côté "establishment", c'est
plus long, et il serait donc souhaitable qu'on commence par redéfinir
précisément quels sont les critères fondamentaux permettant de réunir
des individus au sein d'une association comme le REF ... ou d'autres,
chaque chapelle ayant un droit légitime à exister sur des fondements
pas forcément identiques. ;-)
Mais, exactement comme FP, "Je ne suis qu'un interlocuteur lambda. Il
faut leur poser la question."
Je ne l'ai pas fais, ce qui ne m'a pas empêché de recevoir quelques
liens instructifs, mais dont les infos me semblent encore
très incomplètes concernant l'examen lui-même :
http://www.urc.asso.fr/urc.htm (quelque part plus bas dans la page)
On Sun, 13 Jun 2004 18:56:49 +0200, Philippe wrote:
:Le Sun, 13 Jun 2004 18:23:27 +0200, Fiat Pacem a écrit : : :> L'examen de CW n'a de valeur que d'évaluer la détermination. Dans :> l'hypothèse de sa suppression du programme, il est logique de penser que :> l'accent soit mis, de façon compensatoire, sur des aspects techniques. : :Je suis bien d'accord sur le principe, mais personne n'est encore parti :dans ce sens à ma connaissance. Et je n'ai encore lu aucune association :désirant y aller.
Si vous étiez administrateur d'une association qui souhaite survivre, vous iriez au casse-pipe en lançant une telle idée alors que la majorité de vos adhérents présents ainsi qu'une bonne partie encore des candidats potentiels considèrent l'examen actuel comme un véritable obstacle ? Moi, j'attendrais que les choses évoluent... Côté candidats potentiels, c'est en cours. Mais côté "establishment", c'est plus long, et il serait donc souhaitable qu'on commence par redéfinir précisément quels sont les critères fondamentaux permettant de réunir des individus au sein d'une association comme le REF ... ou d'autres, chaque chapelle ayant un droit légitime à exister sur des fondements pas forcément identiques. ;-)
Mais, exactement comme FP, "Je ne suis qu'un interlocuteur lambda. Il faut leur poser la question."
Je ne l'ai pas fais, ce qui ne m'a pas empêché de recevoir quelques liens instructifs, mais dont les infos me semblent encore très incomplètes concernant l'examen lui-même :
http://www.urc.asso.fr/urc.htm (quelque part plus bas dans la page)
Francis F6AWN
73, Philippe
F4dBd
Salut François,
Tue, 15 Jun 2004 18:32:47 +0200, "François Guillet" a écrit:
Réfléchis un peu : quand je ne dis rien, c'est que je n'ai rien à dire.
Et donc, là, c'est l'exception qui confirme la regle :-)
-- 73, Frédérick - www.f4dbd.com
Salut François,
Tue, 15 Jun 2004 18:32:47 +0200, "François Guillet"
<guillet.francois@free.fr> a écrit:
Réfléchis un peu : quand je ne dis rien, c'est que je n'ai rien à dire.
Et donc, là, c'est l'exception qui confirme la regle :-)
Le Wed, 16 Jun 2004 21:30:35 +0200, François Guillet a écrit :
Le retrait de la cw à l'examen peut amener des techniciens, les férus de techniques de pointe qui renonçaient à s'initier à un apprentissage désuet pour cause d'inintérêt, et pour qui le radioamateurisme devait apparaître, pour la même raison, vraiment archaïque.
Si je comprends bien, tu penses que naturellement, ces personnes vont venir faire de la HF pour y expérimenter des techniques de pointes ?
Le Wed, 16 Jun 2004 21:30:35 +0200, François Guillet a écrit :
Le retrait de la cw à l'examen peut amener des techniciens, les férus de
techniques de pointe qui renonçaient à s'initier à un apprentissage désuet
pour cause d'inintérêt, et pour qui le radioamateurisme devait apparaître,
pour la même raison, vraiment archaïque.
Si je comprends bien, tu penses que naturellement, ces personnes vont
venir faire de la HF pour y expérimenter des techniques de pointes ?
Le Wed, 16 Jun 2004 21:30:35 +0200, François Guillet a écrit :
Le retrait de la cw à l'examen peut amener des techniciens, les férus de techniques de pointe qui renonçaient à s'initier à un apprentissage désuet pour cause d'inintérêt, et pour qui le radioamateurisme devait apparaître, pour la même raison, vraiment archaïque.
Si je comprends bien, tu penses que naturellement, ces personnes vont venir faire de la HF pour y expérimenter des techniques de pointes ?
no-span-pse
Bonjour,
FG ré-écrit l'histoire à sa manière :
On Sat, 19 Jun 2004 21:37:38 +0200, "François Guillet" wrote:
:Pour être radioamateur, il fallait un examen, le même pour tout le monde.
En effet. Et cet examen comportait trois parties : technique, télégraphie et réglementation, "pour tout le monde." Toutefois, l'UIT laissait la possibilité aux administrations d'exempter de l'examen de télégraphie les candidats qui ne souhaitaient pas utiliser des fréquences inférieures à 30 MHz. Ce qui fut fait en France dans les années 60. Si le résultat est le même l'interprétation est différente.
:Pour l'accès au déca, il fallait donc en plus la CW.
NON, pour les raisons ci-dessus. Au lieu d'écrire "Pour l'accès au déca, il fallait DONC EN PLUS la CW", il faut écrire "Pour l'accès au déca, il fallait DONC PASSER L'EXAMEN NORMAL, tandis que pour l'accès aux SEULES bandes supérieures à 30 MHz, la télégraphie n'était plus obligatoire en France." Bis : Si le résultat est le même l'interprétation est différente.
[...]
:Considérant qu'il y a déjà un examen pour l'accès au radioamateurisme, :considérant que l'examen CW n'était imposé que pour l'accès au déca sur :pré-requis demandé par l'ITU,
NON. Voir ci-dessus. L'examen de télégraphie était imposé à tous MAIS l'UIT laissait une marge de tolérance aux administrations : "Cependant, les administrations intéressées peuvent ne pas exiger l'application de cette prescription lorsqu'il s'agit de stations utilisant exclusivement des fréquences supérieures à 30 MHz". Il s'agit d'un régime dérogatoire. Vous tentez régulièrement d'en inverser la portée.
[...]
: considérant que l'ITU ne le requiert plus pour :la raison citée,
NON, pas pour la raison citée ... par vous. L'UIT laisse maintenant les administrations libres de leurs choix, avec ou sans télégraphie, selon le nouveau R.R.
: il n'y a aucune raison de le remplacer par quoique ce soit.
C'est une interprétation "politique". C'est seulement votre avis et chacun est libre de trouver des bonnes raisons pour réclamer l'inverse. Ensuite, c'est l'administration qui décide : "Les administrations prennent les mesures qu'elles jugent nécessaires pour vérifier les aptitudes opérationnelles et techniques de toute personne qui souhaite manoeuvrer les appareils d'une station d'amateur".
F6AWN
Bonjour,
FG ré-écrit l'histoire à sa manière :
On Sat, 19 Jun 2004 21:37:38 +0200, "François Guillet"
<guillet.francois@free.fr> wrote:
:Pour être radioamateur, il fallait un examen, le même pour tout le monde.
En effet. Et cet examen comportait trois parties : technique,
télégraphie et réglementation, "pour tout le monde."
Toutefois, l'UIT laissait la possibilité aux administrations
d'exempter de l'examen de télégraphie les candidats qui ne
souhaitaient pas utiliser des fréquences inférieures à 30 MHz. Ce qui
fut fait en France dans les années 60. Si le résultat est le même
l'interprétation est différente.
:Pour l'accès au déca, il fallait donc en plus la CW.
NON, pour les raisons ci-dessus. Au lieu d'écrire "Pour l'accès au
déca, il fallait DONC EN PLUS la CW", il faut écrire "Pour l'accès au
déca, il fallait DONC PASSER L'EXAMEN NORMAL, tandis que pour l'accès
aux SEULES bandes supérieures à 30 MHz, la télégraphie n'était plus
obligatoire en France."
Bis : Si le résultat est le même l'interprétation est différente.
[...]
:Considérant qu'il y a déjà un examen pour l'accès au radioamateurisme,
:considérant que l'examen CW n'était imposé que pour l'accès au déca sur
:pré-requis demandé par l'ITU,
NON. Voir ci-dessus. L'examen de télégraphie était imposé à tous MAIS
l'UIT laissait une marge de tolérance aux administrations :
"Cependant, les administrations intéressées peuvent ne pas exiger
l'application de cette prescription lorsqu'il s'agit de stations
utilisant exclusivement des fréquences supérieures à 30 MHz".
Il s'agit d'un régime dérogatoire. Vous tentez régulièrement d'en
inverser la portée.
[...]
: considérant que l'ITU ne le requiert plus pour
:la raison citée,
NON, pas pour la raison citée ... par vous.
L'UIT laisse maintenant les administrations libres de leurs choix,
avec ou sans télégraphie, selon le nouveau R.R.
: il n'y a aucune raison de le remplacer par quoique ce soit.
C'est une interprétation "politique". C'est seulement votre avis et
chacun est libre de trouver des bonnes raisons pour réclamer
l'inverse. Ensuite, c'est l'administration qui décide :
"Les administrations prennent les mesures qu'elles jugent nécessaires
pour vérifier les aptitudes opérationnelles et techniques de toute
personne qui souhaite manoeuvrer les appareils d'une station
d'amateur".
On Sat, 19 Jun 2004 21:37:38 +0200, "François Guillet" wrote:
:Pour être radioamateur, il fallait un examen, le même pour tout le monde.
En effet. Et cet examen comportait trois parties : technique, télégraphie et réglementation, "pour tout le monde." Toutefois, l'UIT laissait la possibilité aux administrations d'exempter de l'examen de télégraphie les candidats qui ne souhaitaient pas utiliser des fréquences inférieures à 30 MHz. Ce qui fut fait en France dans les années 60. Si le résultat est le même l'interprétation est différente.
:Pour l'accès au déca, il fallait donc en plus la CW.
NON, pour les raisons ci-dessus. Au lieu d'écrire "Pour l'accès au déca, il fallait DONC EN PLUS la CW", il faut écrire "Pour l'accès au déca, il fallait DONC PASSER L'EXAMEN NORMAL, tandis que pour l'accès aux SEULES bandes supérieures à 30 MHz, la télégraphie n'était plus obligatoire en France." Bis : Si le résultat est le même l'interprétation est différente.
[...]
:Considérant qu'il y a déjà un examen pour l'accès au radioamateurisme, :considérant que l'examen CW n'était imposé que pour l'accès au déca sur :pré-requis demandé par l'ITU,
NON. Voir ci-dessus. L'examen de télégraphie était imposé à tous MAIS l'UIT laissait une marge de tolérance aux administrations : "Cependant, les administrations intéressées peuvent ne pas exiger l'application de cette prescription lorsqu'il s'agit de stations utilisant exclusivement des fréquences supérieures à 30 MHz". Il s'agit d'un régime dérogatoire. Vous tentez régulièrement d'en inverser la portée.
[...]
: considérant que l'ITU ne le requiert plus pour :la raison citée,
NON, pas pour la raison citée ... par vous. L'UIT laisse maintenant les administrations libres de leurs choix, avec ou sans télégraphie, selon le nouveau R.R.
: il n'y a aucune raison de le remplacer par quoique ce soit.
C'est une interprétation "politique". C'est seulement votre avis et chacun est libre de trouver des bonnes raisons pour réclamer l'inverse. Ensuite, c'est l'administration qui décide : "Les administrations prennent les mesures qu'elles jugent nécessaires pour vérifier les aptitudes opérationnelles et techniques de toute personne qui souhaite manoeuvrer les appareils d'une station d'amateur".