Le 5 janvier, Debian lançait un concours: quand Etch sera-t-il livré?
Visiblement, le 7% qui ont opté pour janvier se sont trompés. Ceux qui ont
choisi février aussi apparemment puisque, depuis le moment où Debian devait
être livré à la fin décembre, le nombre de bugs a encore augmenté. Un autre
mois ne suffira certainement pas.
De sorte que la seule réponse possible semble encore une fois être «lorsqu'il
sera prêt», c'est-à-dire d'ici trois ou quatre ans.
Mais elle est très stable, cette distro! Quand ils la sortent, ça fait des
années que les autres distros utilisent les softs et qu'elles ont écrit tous
les correctifs! Il ne reste ensuite qu'à assembler les paquets selon les
règles congrues, un boulot d'à peine 12 à 18 mois.
Mais, cette fois-ci, c'est une chance, ils se pressent parce que Ubuntu leur
chauffe les fesses. Parlez-moi d'une organisation efficace!
Pourtant, à Debconf 2005, quelqu'un qui portait un chandail Ubuntu s'est fait huer, un autre dont la devise était plutôt "Fuck Ubuntu" s'est fait acclamer.
N'importe nawak.
-- Sam.
On Wed, 31 Jan 2007 22:58:31 -0500, Yugo wrote:
Pourtant, à Debconf 2005, quelqu'un qui portait un chandail Ubuntu
s'est fait huer, un autre dont la devise était plutôt "Fuck
Ubuntu" s'est fait acclamer.
Pourtant, à Debconf 2005, quelqu'un qui portait un chandail Ubuntu s'est fait huer, un autre dont la devise était plutôt "Fuck Ubuntu" s'est fait acclamer.
N'importe nawak.
-- Sam.
Sam Hocevar
On Wed, 31 Jan 2007 18:05:38 -0500, Yugo wrote:
Quant à reste, quand tu auras appris à faire des paragraphes, je verrai si j'ai envie de te lire.
Venant de quelqu'un qui écrit des lignes de 78 colonnes sur Usenet, c'est savoureux.
Ready when it's ready, c'est de la foutaise. Jamais Debian ne pourra avancer avec une telle philosophie.
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian, mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de fainéant.
et pourtant elle tourne.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) writes:
Yugo <yugo@noemailaddress.com> wrote:
Ready when it's ready, c'est de la foutaise. Jamais Debian ne pourra avancer
avec une telle philosophie.
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian,
mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de
fainéant.
et pourtant elle tourne.
MB
--
Michel BILLAUD billaud@labri.fr
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)
Ready when it's ready, c'est de la foutaise. Jamais Debian ne pourra avancer avec une telle philosophie.
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian, mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de fainéant.
et pourtant elle tourne.
MB -- Michel BILLAUD LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792 351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud 33405 Talence (FRANCE)
Sam Hocevar
On Wed, 31 Jan 2007 17:31:26 -0500, Yugo wrote:
Si Abiword a un problème de buffer overflow et que OO fonctionne correctment, la solution n'est-elle pas simple?
Depuis quand OO n'a pas de buffer overflows ?
Il n'y en a pas d'indiqués sur la page bugs de Debian.
Est-ce à dire qu'aucun parmi #381083 #406926 #353003 #354251 #367423 #390652 #401655 et #407245 n'est un buffer overflow ? Sacrée capacité d'analyse.
où se trouve Abiword, que je ne suis pas encore à la page, que le merdier que Debian a organisé est encore plus complexe que ça?
Je ne prétendrai pas que tu me surprends.
Yugo
nicolas vigier wrote:
On 2007-02-01, Yugo wrote:
Pourtant, à Debconf 2005, quelqu'un qui portait un chandail Ubuntu s'est fait huer, un autre dont la devise était plutôt "Fuck Ubuntu" s'est fait acclamer. Où est la logique par rapport à ce qu'on te dit ici?
Tu es au courant que differentes personnes peuvent avoir des avis differents ?
Ils ont surtout des idées différentes parce qu'ils son tincapable de constater ce qui est en train de se passer. Je répèete:
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de produire leurs fruits.
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de produire leurs fruits. Mais pour combien de temps encore? Jusqu'à quand les gens qui font rouler Debian vont-ils se contenter de ce rôle de parent pauvre qui sue pendant que quelqu'un d'autre récolte les lauriers? Combien de temps encore vont-ils se contenter de ne pas être parmi ceux qui répondent aux besoins?
Pas longtemps. On le sait, la débandade a déjà commencé.
Et ca fait longtemps que c'est pas longtemps.
Il n'y a pas si longtemps, Ubuntu n'existait pas. CentOS non plus. Debian perd du terrain sur tous les fronts. Et il n'y en avait pas tant que àa à perdre, ils n'étaient vraiment pas très forts:
«Debian has earned respect among programmers, but has only a small slice of the open-source server market share compared with Linux leaders like SuSE and Red Hat. One drawback is that it lacks certification from major software vendors.»
http://www.newsfactor.com/perl/story/22748.html
Un autre «drawback», c'est qu'il y a peut-être des administrateurs qui ont lu Linux administration Handbook de Evi Nemeth. Mettons que les fleurs ne pleuvent pas sur Debian...
Même les serveurs IIS de Microsoft reprennent du terrain.
Mais n'allez pas demander aux développeurs Debian ce qu'ils pensent de tout cela. Ils sont enchantés, toujours enchantés, de plus en plus enchantés. Plus ça va mal, plus ils sont enchantés de comprendre la vérité vraie.
Les autres s'en vont chez Ubuntu.
nicolas vigier wrote:
On 2007-02-01, Yugo <yugo@noemailaddress.com> wrote:
Pourtant, à Debconf 2005, quelqu'un qui portait un chandail Ubuntu s'est fait
huer, un autre dont la devise était plutôt "Fuck Ubuntu" s'est fait acclamer.
Où est la logique par rapport à ce qu'on te dit ici?
Tu es au courant que differentes personnes peuvent avoir des avis differents ?
Ils ont surtout des idées différentes parce qu'ils son tincapable de constater
ce qui est en train de se passer. Je répèete:
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus
qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de
produire leurs fruits.
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus
qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de
produire leurs fruits. Mais pour combien de temps encore? Jusqu'à quand les
gens qui font rouler Debian vont-ils se contenter de ce rôle de parent pauvre
qui sue pendant que quelqu'un d'autre récolte les lauriers? Combien de temps
encore vont-ils se contenter de ne pas être parmi ceux qui répondent aux besoins?
Pas longtemps. On le sait, la débandade a déjà commencé.
Et ca fait longtemps que c'est pas longtemps.
Il n'y a pas si longtemps, Ubuntu n'existait pas. CentOS non plus. Debian perd
du terrain sur tous les fronts. Et il n'y en avait pas tant que àa à perdre,
ils n'étaient vraiment pas très forts:
«Debian has earned respect among programmers, but has only a small slice of
the open-source server market share compared with Linux leaders like SuSE and
Red Hat. One drawback is that it lacks certification from major software vendors.»
http://www.newsfactor.com/perl/story/22748.html
Un autre «drawback», c'est qu'il y a peut-être des administrateurs qui ont lu
Linux administration Handbook de Evi Nemeth. Mettons que les fleurs ne
pleuvent pas sur Debian...
Même les serveurs IIS de Microsoft reprennent du terrain.
Mais n'allez pas demander aux développeurs Debian ce qu'ils pensent de tout
cela. Ils sont enchantés, toujours enchantés, de plus en plus enchantés. Plus
ça va mal, plus ils sont enchantés de comprendre la vérité vraie.
Pourtant, à Debconf 2005, quelqu'un qui portait un chandail Ubuntu s'est fait huer, un autre dont la devise était plutôt "Fuck Ubuntu" s'est fait acclamer. Où est la logique par rapport à ce qu'on te dit ici?
Tu es au courant que differentes personnes peuvent avoir des avis differents ?
Ils ont surtout des idées différentes parce qu'ils son tincapable de constater ce qui est en train de se passer. Je répèete:
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de produire leurs fruits.
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de produire leurs fruits. Mais pour combien de temps encore? Jusqu'à quand les gens qui font rouler Debian vont-ils se contenter de ce rôle de parent pauvre qui sue pendant que quelqu'un d'autre récolte les lauriers? Combien de temps encore vont-ils se contenter de ne pas être parmi ceux qui répondent aux besoins?
Pas longtemps. On le sait, la débandade a déjà commencé.
Et ca fait longtemps que c'est pas longtemps.
Il n'y a pas si longtemps, Ubuntu n'existait pas. CentOS non plus. Debian perd du terrain sur tous les fronts. Et il n'y en avait pas tant que àa à perdre, ils n'étaient vraiment pas très forts:
«Debian has earned respect among programmers, but has only a small slice of the open-source server market share compared with Linux leaders like SuSE and Red Hat. One drawback is that it lacks certification from major software vendors.»
http://www.newsfactor.com/perl/story/22748.html
Un autre «drawback», c'est qu'il y a peut-être des administrateurs qui ont lu Linux administration Handbook de Evi Nemeth. Mettons que les fleurs ne pleuvent pas sur Debian...
Même les serveurs IIS de Microsoft reprennent du terrain.
Mais n'allez pas demander aux développeurs Debian ce qu'ils pensent de tout cela. Ils sont enchantés, toujours enchantés, de plus en plus enchantés. Plus ça va mal, plus ils sont enchantés de comprendre la vérité vraie.
Les autres s'en vont chez Ubuntu.
Yugo
Michel Billaud wrote:
(Michel Talon) writes:
Yugo wrote:
Ready when it's ready, c'est de la foutaise. Jamais Debian ne pourra avancer avec une telle philosophie.
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian, mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de fainéant.
et pourtant elle tourne.
... de moins en moins
Michel Billaud wrote:
talon@lpthe.jussieu.fr (Michel Talon) writes:
Yugo <yugo@noemailaddress.com> wrote:
Ready when it's ready, c'est de la foutaise. Jamais Debian ne pourra avancer
avec une telle philosophie.
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian,
mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de
fainéant.
Ready when it's ready, c'est de la foutaise. Jamais Debian ne pourra avancer avec une telle philosophie.
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian, mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de fainéant.
et pourtant elle tourne.
... de moins en moins
Yugo
Michel Talon wrote:
Le fait qu'il reste des bugs est de loin moins important que le fait de dépasser le délai, de toutes façons même avec un délai infini il restera des bugs.
Pourquoi devrait-il rester tant de bugs? Encore une fois, il n'y a qu'à sortir ce qui est prêt et à dire *aux développeurs* «On sera ready quand vous serez ready». Pour ceux qui tiennent à utiliser un programme en particulier, il y a l'ancienne version.
D'autre part, s'il est vrai qu'il «reste toujours des bugs», il ne faut quand même pas faire exprès pour les offrir quand on les connaît d'avance.
Michel Talon wrote:
Le fait qu'il reste des bugs est de loin moins important que le fait de
dépasser le délai, de toutes façons même avec un délai infini il restera
des bugs.
Pourquoi devrait-il rester tant de bugs? Encore une fois, il n'y a qu'à sortir
ce qui est prêt et à dire *aux développeurs* «On sera ready quand vous serez
ready». Pour ceux qui tiennent à utiliser un programme en particulier, il y a
l'ancienne version.
D'autre part, s'il est vrai qu'il «reste toujours des bugs», il ne faut quand
même pas faire exprès pour les offrir quand on les connaît d'avance.
Le fait qu'il reste des bugs est de loin moins important que le fait de dépasser le délai, de toutes façons même avec un délai infini il restera des bugs.
Pourquoi devrait-il rester tant de bugs? Encore une fois, il n'y a qu'à sortir ce qui est prêt et à dire *aux développeurs* «On sera ready quand vous serez ready». Pour ceux qui tiennent à utiliser un programme en particulier, il y a l'ancienne version.
D'autre part, s'il est vrai qu'il «reste toujours des bugs», il ne faut quand même pas faire exprès pour les offrir quand on les connaît d'avance.
Yugo
Sam Hocevar wrote:
On Wed, 31 Jan 2007 18:05:38 -0500, Yugo wrote:
Quant à reste, quand tu auras appris à faire des paragraphes, je verrai si j'ai envie de te lire.
Venant de quelqu'un qui écrit des lignes de 78 colonnes sur Usenet, c'est savoureux.
Je ne vois aps que quiconque ici ait des problèmes avec la longueur de mes lignes. Toi, peut-être?
Sam Hocevar wrote:
On Wed, 31 Jan 2007 18:05:38 -0500, Yugo wrote:
Quant à reste, quand tu auras appris à faire des paragraphes, je verrai si
j'ai envie de te lire.
Venant de quelqu'un qui écrit des lignes de 78 colonnes sur Usenet,
c'est savoureux.
Je ne vois aps que quiconque ici ait des problèmes avec la longueur de mes
lignes. Toi, peut-être?
Quant à reste, quand tu auras appris à faire des paragraphes, je verrai si j'ai envie de te lire.
Venant de quelqu'un qui écrit des lignes de 78 colonnes sur Usenet, c'est savoureux.
Je ne vois aps que quiconque ici ait des problèmes avec la longueur de mes lignes. Toi, peut-être?
nicolas vigier
On 2007-02-01, Yugo wrote:
Mais n'allez pas demander aux développeurs Debian ce qu'ils pensent de tout cela. Ils sont enchantés, toujours enchantés, de plus en plus enchantés. Plus ça va mal, plus ils sont enchantés de comprendre la vérité vraie.
Ben oui, ils ont raison d'etre enchantés si Debian répond à leur besoin, et aux besoins d'un certain nombre de personnes.
-- http://n0x.org/ -
On 2007-02-01, Yugo <yugo@noemailaddress.com> wrote:
Mais n'allez pas demander aux développeurs Debian ce qu'ils pensent de tout
cela. Ils sont enchantés, toujours enchantés, de plus en plus enchantés. Plus
ça va mal, plus ils sont enchantés de comprendre la vérité vraie.
Ben oui, ils ont raison d'etre enchantés si Debian répond à leur besoin,
et aux besoins d'un certain nombre de personnes.
Mais n'allez pas demander aux développeurs Debian ce qu'ils pensent de tout cela. Ils sont enchantés, toujours enchantés, de plus en plus enchantés. Plus ça va mal, plus ils sont enchantés de comprendre la vérité vraie.
Ben oui, ils ont raison d'etre enchantés si Debian répond à leur besoin, et aux besoins d'un certain nombre de personnes.