Le 5 janvier, Debian lançait un concours: quand Etch sera-t-il livré?
Visiblement, le 7% qui ont opté pour janvier se sont trompés. Ceux qui ont
choisi février aussi apparemment puisque, depuis le moment où Debian devait
être livré à la fin décembre, le nombre de bugs a encore augmenté. Un autre
mois ne suffira certainement pas.
De sorte que la seule réponse possible semble encore une fois être «lorsqu'il
sera prêt», c'est-à-dire d'ici trois ou quatre ans.
Mais elle est très stable, cette distro! Quand ils la sortent, ça fait des
années que les autres distros utilisent les softs et qu'elles ont écrit tous
les correctifs! Il ne reste ensuite qu'à assembler les paquets selon les
règles congrues, un boulot d'à peine 12 à 18 mois.
Mais, cette fois-ci, c'est une chance, ils se pressent parce que Ubuntu leur
chauffe les fesses. Parlez-moi d'une organisation efficace!
Depuis que je suis passé à Ubuntu, je n'ai plus aucun problème existentiel avec Debian, en fait je m'en fous complètement, tout en sachant que Ubuntu repose sur le travail de Debian. Une autre solution est donnée par les systèmes "basés sur les sources", comme Gentoo ou FreeBSD où on peut assez aisément avoir quelque chose à la fois de très courant et de suffisamment stable.
Dans mes bras !
Ce que ce grand promoteur de Debian essaie de t'expliquer en une boutade, c'est que tous les développeurs de Debian se rejouissent de ce que tu aies opté pour un split parce que Debian se déclare incapable de faire le ménage pour sortir ses versions à temps.
Et on ne parle pas de six mois, mais de 18 mois! Mais, là encore, que dalle, à mille développeurs, ils n'y arrivent toujours pas. Qu'est-ce qui... ou qui est-ce qui enraie ainsi la machine?
Pourtant, à Debconf 2005, quelqu'un qui portait un chandail Ubuntu s'est fait huer, un autre dont la devise était plutôt "Fuck Ubuntu" s'est fait acclamer. Où est la logique par rapport à ce qu'on te dit ici?
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de produire leurs fruits. Mais pour combien de temps encore? Jusqu'à quand les gens qui font rouler Debian vont-ils se contenter de ce rôle de parent pauvre qui sue pendant que quelqu'un d'autre récolte les lauriers? Combien de temps encore vont-ils se contenter de ne pas être parmi ceux qui répondent aux besoins?
Pas longtemps. On le sait, la débandade a déjà commencé.
Debian has become a distribution whose supporters are clearly more interested in scoring points off each other than creating a serious Linux distribution. It is a group where far too many of its people are far more concerned with moronic minutiae than they are with development.
Is it any wonder that Ubuntu took Debian's old and great code and produced a wonderful distribution from it, when Debian's own developers couldn't cut the mustard?
I think it's clear why Ubuntu rules. Debian's best and brightest left for Ubuntu because there, with a formal organization and a focus on coding instead of petty personal politics, development gets done. In Debian, everything becomes a subject for debate and delay.
Steven J. Vaughan-Nichols
http://www.linux-watch.com/news/NS7543606709.html
Benjamin FRANCOIS wrote:
Depuis que je suis
passé à Ubuntu, je n'ai plus aucun problème existentiel avec Debian, en
fait je m'en fous complètement, tout en sachant que Ubuntu repose sur le
travail de Debian. Une autre solution est donnée par les systèmes "basés
sur les sources", comme Gentoo ou FreeBSD où on peut assez aisément
avoir quelque chose à la fois de très courant et de suffisamment stable.
Dans mes bras !
Ce que ce grand promoteur de Debian essaie de t'expliquer en une boutade,
c'est que tous les développeurs de Debian se rejouissent de ce que tu aies
opté pour un split parce que Debian se déclare incapable de faire le ménage
pour sortir ses versions à temps.
Et on ne parle pas de six mois, mais de 18 mois! Mais, là encore, que dalle, à
mille développeurs, ils n'y arrivent toujours pas. Qu'est-ce qui... ou qui
est-ce qui enraie ainsi la machine?
Pourtant, à Debconf 2005, quelqu'un qui portait un chandail Ubuntu s'est fait
huer, un autre dont la devise était plutôt "Fuck Ubuntu" s'est fait acclamer.
Où est la logique par rapport à ce qu'on te dit ici?
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus
qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de
produire leurs fruits. Mais pour combien de temps encore? Jusqu'à quand les
gens qui font rouler Debian vont-ils se contenter de ce rôle de parent pauvre
qui sue pendant que quelqu'un d'autre récolte les lauriers? Combien de temps
encore vont-ils se contenter de ne pas être parmi ceux qui répondent aux besoins?
Pas longtemps. On le sait, la débandade a déjà commencé.
Debian has become a distribution whose supporters are clearly more interested
in scoring points off each other than creating a serious Linux distribution.
It is a group where far too many of its people are far more concerned with
moronic minutiae than they are with development.
Is it any wonder that Ubuntu took Debian's old and great code and produced a
wonderful distribution from it, when Debian's own developers couldn't cut the
mustard?
I think it's clear why Ubuntu rules. Debian's best and brightest left for
Ubuntu because there, with a formal organization and a focus on coding instead
of petty personal politics, development gets done. In Debian, everything
becomes a subject for debate and delay.
Depuis que je suis passé à Ubuntu, je n'ai plus aucun problème existentiel avec Debian, en fait je m'en fous complètement, tout en sachant que Ubuntu repose sur le travail de Debian. Une autre solution est donnée par les systèmes "basés sur les sources", comme Gentoo ou FreeBSD où on peut assez aisément avoir quelque chose à la fois de très courant et de suffisamment stable.
Dans mes bras !
Ce que ce grand promoteur de Debian essaie de t'expliquer en une boutade, c'est que tous les développeurs de Debian se rejouissent de ce que tu aies opté pour un split parce que Debian se déclare incapable de faire le ménage pour sortir ses versions à temps.
Et on ne parle pas de six mois, mais de 18 mois! Mais, là encore, que dalle, à mille développeurs, ils n'y arrivent toujours pas. Qu'est-ce qui... ou qui est-ce qui enraie ainsi la machine?
Pourtant, à Debconf 2005, quelqu'un qui portait un chandail Ubuntu s'est fait huer, un autre dont la devise était plutôt "Fuck Ubuntu" s'est fait acclamer. Où est la logique par rapport à ce qu'on te dit ici?
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de produire leurs fruits. Mais pour combien de temps encore? Jusqu'à quand les gens qui font rouler Debian vont-ils se contenter de ce rôle de parent pauvre qui sue pendant que quelqu'un d'autre récolte les lauriers? Combien de temps encore vont-ils se contenter de ne pas être parmi ceux qui répondent aux besoins?
Pas longtemps. On le sait, la débandade a déjà commencé.
Debian has become a distribution whose supporters are clearly more interested in scoring points off each other than creating a serious Linux distribution. It is a group where far too many of its people are far more concerned with moronic minutiae than they are with development.
Is it any wonder that Ubuntu took Debian's old and great code and produced a wonderful distribution from it, when Debian's own developers couldn't cut the mustard?
I think it's clear why Ubuntu rules. Debian's best and brightest left for Ubuntu because there, with a formal organization and a focus on coding instead of petty personal politics, development gets done. In Debian, everything becomes a subject for debate and delay.
Steven J. Vaughan-Nichols
http://www.linux-watch.com/news/NS7543606709.html
Jack Holborn
Ma réponse à Yugo dans le message du 01-02-2007 réf:
Jack Holborn wrote:
On voit que tu n'as pas lu Proust.
Non. je le trouve ennuyeux à mourir. Donc, tu te prends pour Prosut parce que tu ne sais pas faire de paragraphes?
Cette remarque est particulièrement déplacée, et tu constateras que tu es le seul à l'avoir faite, je vais donc l'ignorer tout en me retenant de te parler de tes fautes d'orthographe,
Que veux-tu, il est certain que la qualité de ma prose ne peut valoir celle d'un Proust!
Sans commentaires.
-- A+ Jack H. "PLONK!!...:+/"
Ma réponse à Yugo dans le message du 01-02-2007
réf:<1170296420.916574@www.vif.com>
Jack Holborn wrote:
On voit que tu n'as pas lu Proust.
Non. je le trouve ennuyeux à mourir. Donc, tu te prends pour Prosut parce que
tu ne sais pas faire de paragraphes?
Cette remarque est particulièrement
déplacée, et tu constateras que tu es le seul à l'avoir faite, je vais
donc l'ignorer tout en me retenant de te parler de tes fautes d'orthographe,
Que veux-tu, il est certain que la qualité de ma prose ne peut valoir celle
d'un Proust!
Ma réponse à Yugo dans le message du 01-02-2007 réf:
Jack Holborn wrote:
On voit que tu n'as pas lu Proust.
Non. je le trouve ennuyeux à mourir. Donc, tu te prends pour Prosut parce que tu ne sais pas faire de paragraphes?
Cette remarque est particulièrement déplacée, et tu constateras que tu es le seul à l'avoir faite, je vais donc l'ignorer tout en me retenant de te parler de tes fautes d'orthographe,
Que veux-tu, il est certain que la qualité de ma prose ne peut valoir celle d'un Proust!
Sans commentaires.
-- A+ Jack H. "PLONK!!...:+/"
talon
Jack Holborn wrote:
Le mot important ici c'est "basé sur les sources", qu'est-ce qu'on
attend pour recompiler les programmes qui nous sont si chers et pour arrêter de jouer aux assistés permanents?
Je suis au courant: http://www.lpthe.jussieu.fr/~talon/freebsdports.html#htoc22
--
Michel TALON
Jack Holborn <jack@bbpfrance.homelinux.org> wrote:
Le mot important ici c'est "basé sur les sources", qu'est-ce qu'on
attend pour recompiler les programmes qui nous sont si chers et pour
arrêter de jouer aux assistés permanents?
Je suis au courant:
http://www.lpthe.jussieu.fr/~talon/freebsdports.html#htoc22
Le mot important ici c'est "basé sur les sources", qu'est-ce qu'on
attend pour recompiler les programmes qui nous sont si chers et pour arrêter de jouer aux assistés permanents?
Je suis au courant: http://www.lpthe.jussieu.fr/~talon/freebsdports.html#htoc22
--
Michel TALON
talon
Yugo wrote:
Ready when it's ready, c'est de la foutaise. Jamais Debian ne pourra avancer avec une telle philosophie.
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian, mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de fainéant.
--
Michel TALON
Yugo <yugo@noemailaddress.com> wrote:
Ready when it's ready, c'est de la foutaise. Jamais Debian ne pourra avancer
avec une telle philosophie.
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian,
mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de
fainéant.
Ready when it's ready, c'est de la foutaise. Jamais Debian ne pourra avancer avec une telle philosophie.
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian, mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de fainéant.
--
Michel TALON
nicolas vigier
On 2007-02-01, Yugo wrote:
Pourtant, à Debconf 2005, quelqu'un qui portait un chandail Ubuntu s'est fait huer, un autre dont la devise était plutôt "Fuck Ubuntu" s'est fait acclamer. Où est la logique par rapport à ce qu'on te dit ici?
Tu es au courant que differentes personnes peuvent avoir des avis differents ?
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de produire leurs fruits. Mais pour combien de temps encore? Jusqu'à quand les gens qui font rouler Debian vont-ils se contenter de ce rôle de parent pauvre qui sue pendant que quelqu'un d'autre récolte les lauriers? Combien de temps encore vont-ils se contenter de ne pas être parmi ceux qui répondent aux besoins?
Pas longtemps. On le sait, la débandade a déjà commencé.
Et ca fait longtemps que c'est pas longtemps.
-- http://n0x.org/ -
On 2007-02-01, Yugo <yugo@noemailaddress.com> wrote:
Pourtant, à Debconf 2005, quelqu'un qui portait un chandail Ubuntu s'est fait
huer, un autre dont la devise était plutôt "Fuck Ubuntu" s'est fait acclamer.
Où est la logique par rapport à ce qu'on te dit ici?
Tu es au courant que differentes personnes peuvent avoir des avis differents ?
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus
qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de
produire leurs fruits. Mais pour combien de temps encore? Jusqu'à quand les
gens qui font rouler Debian vont-ils se contenter de ce rôle de parent pauvre
qui sue pendant que quelqu'un d'autre récolte les lauriers? Combien de temps
encore vont-ils se contenter de ne pas être parmi ceux qui répondent aux besoins?
Pas longtemps. On le sait, la débandade a déjà commencé.
Pourtant, à Debconf 2005, quelqu'un qui portait un chandail Ubuntu s'est fait huer, un autre dont la devise était plutôt "Fuck Ubuntu" s'est fait acclamer. Où est la logique par rapport à ce qu'on te dit ici?
Tu es au courant que differentes personnes peuvent avoir des avis differents ?
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de produire leurs fruits. Mais pour combien de temps encore? Jusqu'à quand les gens qui font rouler Debian vont-ils se contenter de ce rôle de parent pauvre qui sue pendant que quelqu'un d'autre récolte les lauriers? Combien de temps encore vont-ils se contenter de ne pas être parmi ceux qui répondent aux besoins?
Pas longtemps. On le sait, la débandade a déjà commencé.
Et ca fait longtemps que c'est pas longtemps.
-- http://n0x.org/ -
Franck Yvonnet
Le 01-02-2007, Yugo a écrit :
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de produire leurs fruits. Mais pour combien de temps encore? Jusqu'à quand les gens qui font rouler Debian vont-ils se contenter de ce rôle de parent pauvre qui sue pendant que quelqu'un d'autre récolte les lauriers? Combien de temps encore vont-ils se contenter de ne pas être parmi ceux qui répondent aux besoins?
Ils ne répondent pas à *tes* besoins, nuance! Ce serait bien que nous lache la grappe avec tes grands discours sur Debian: y'a assez de distros Linux pour que tu t'en trouve une qui fasse ton bonheur au lieu de te focaliser sur Debian.
Pas longtemps. On le sait, la débandade a déjà commencé.
Ouais, et Apple est mort dans 6 mois.
-- Franck Yvonnet "Are you sure that a floor cannot also be a ceiling? Are you absolutely certain that you go up when you walk up a staircase?" - M.C. Esher
Le 01-02-2007, Yugo <yugo@noemailaddress.com> a écrit :
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus
qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de
produire leurs fruits. Mais pour combien de temps encore? Jusqu'à quand les
gens qui font rouler Debian vont-ils se contenter de ce rôle de parent pauvre
qui sue pendant que quelqu'un d'autre récolte les lauriers? Combien de temps
encore vont-ils se contenter de ne pas être parmi ceux qui répondent aux besoins?
Ils ne répondent pas à *tes* besoins, nuance! Ce serait bien que nous
lache la grappe avec tes grands discours sur Debian: y'a assez de
distros Linux pour que tu t'en trouve une qui fasse ton bonheur au lieu
de te focaliser sur Debian.
Pas longtemps. On le sait, la débandade a déjà commencé.
Ouais, et Apple est mort dans 6 mois.
--
Franck Yvonnet <franck@yvonnet.org>
"Are you sure that a floor cannot also be a ceiling? Are you absolutely
certain that you go up when you walk up a staircase?"
- M.C. Esher
La logique, c'est que Debian est en train de sombrer et qu'il ne reste plus qu'à prétendre que Debian est le terrau fertile qui permet aux splits de produire leurs fruits. Mais pour combien de temps encore? Jusqu'à quand les gens qui font rouler Debian vont-ils se contenter de ce rôle de parent pauvre qui sue pendant que quelqu'un d'autre récolte les lauriers? Combien de temps encore vont-ils se contenter de ne pas être parmi ceux qui répondent aux besoins?
Ils ne répondent pas à *tes* besoins, nuance! Ce serait bien que nous lache la grappe avec tes grands discours sur Debian: y'a assez de distros Linux pour que tu t'en trouve une qui fasse ton bonheur au lieu de te focaliser sur Debian.
Pas longtemps. On le sait, la débandade a déjà commencé.
Ouais, et Apple est mort dans 6 mois.
-- Franck Yvonnet "Are you sure that a floor cannot also be a ceiling? Are you absolutely certain that you go up when you walk up a staircase?" - M.C. Esher
Nicolas George
Michel Talon, dans le message <epsblg$1hul$, a écrit :
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian, mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de fainéant.
En quoi serait-ce plus un principe de fainéant que « ça sort à la date prévue, et tant pis s'il reste des bugs » ?
Michel Talon, dans le message <epsblg$1hul$2@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian,
mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de
fainéant.
En quoi serait-ce plus un principe de fainéant que « ça sort à la date
prévue, et tant pis s'il reste des bugs » ?
Michel Talon, dans le message <epsblg$1hul$, a écrit :
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian, mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de fainéant.
En quoi serait-ce plus un principe de fainéant que « ça sort à la date prévue, et tant pis s'il reste des bugs » ?
talon
Nicolas George <nicolas$ wrote:
Michel Talon, dans le message <epsblg$1hul$, a écrit :
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian, mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de fainéant.
En quoi serait-ce plus un principe de fainéant que « ça sort à la date prévue, et tant pis s'il reste des bugs » ?
Parceque dans toutes les entreprises humaines qui marchent, on fixe une date et on essaye de s'y tenir ou au moins de la dépasser de peu. Dans bien des cas on paye des pénalités de retard si on dépasse le délai. Le fait qu'il reste des bugs est de loin moins important que le fait de dépasser le délai, de toutes façons même avec un délai infini il restera des bugs. Donc je tire la conclusion qu'il s'agit bien d'un principe de fainéant et qui ne peut mener à rien de bon. Selon l'adage, le mieux est l'ennemi du bien.
--
Michel TALON
Nicolas George <nicolas$george@salle-s.org> wrote:
Michel Talon, dans le message <epsblg$1hul$2@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian,
mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de
fainéant.
En quoi serait-ce plus un principe de fainéant que « ça sort à la date
prévue, et tant pis s'il reste des bugs » ?
Parceque dans toutes les entreprises humaines qui marchent, on fixe une
date et on essaye de s'y tenir ou au moins de la dépasser de peu. Dans
bien des cas on paye des pénalités de retard si on dépasse le délai.
Le fait qu'il reste des bugs est de loin moins important que le fait de
dépasser le délai, de toutes façons même avec un délai infini il restera
des bugs. Donc je tire la conclusion qu'il s'agit bien d'un principe de
fainéant et qui ne peut mener à rien de bon. Selon l'adage, le mieux est
l'ennemi du bien.
Michel Talon, dans le message <epsblg$1hul$, a écrit :
Voilà un point sur lequel je suis d'accord à 100%, non seulement Debian, mais aucune entreprise humaine ne peut avancer en suivant ce principe de fainéant.
En quoi serait-ce plus un principe de fainéant que « ça sort à la date prévue, et tant pis s'il reste des bugs » ?
Parceque dans toutes les entreprises humaines qui marchent, on fixe une date et on essaye de s'y tenir ou au moins de la dépasser de peu. Dans bien des cas on paye des pénalités de retard si on dépasse le délai. Le fait qu'il reste des bugs est de loin moins important que le fait de dépasser le délai, de toutes façons même avec un délai infini il restera des bugs. Donc je tire la conclusion qu'il s'agit bien d'un principe de fainéant et qui ne peut mener à rien de bon. Selon l'adage, le mieux est l'ennemi du bien.
--
Michel TALON
Nicolas George
Michel Talon, dans le message <epsr2m$1ls0$, a écrit :
Parceque dans toutes les entreprises humaines qui marchent, on fixe une date et on essaye de s'y tenir ou au moins de la dépasser de peu. Dans
Oui.
bien des cas on paye des pénalités de retard si on dépasse le délai.
C'est le fruit d'une logique commerciale, il suffit de regarder autour de soi pour constater que ce n'est pas la voix qui mène à un produit de qualité.
Le fait qu'il reste des bugs est de loin moins important que le fait de dépasser le délai, de toutes façons même avec un délai infini il restera des bugs.
C'est bien pourquoi l'objectif n'est pas « zéro bugs », mais seulement assez peu de bugs.
Donc je tire la conclusion qu'il s'agit bien d'un principe de fainéant
Tu n'as pas étayé cette conclusion. Rien dans tes arguments ci-dessus ne témoigne d'une volonté de minimiser les efforts.
Michel Talon, dans le message <epsr2m$1ls0$2@asmodee.lpthe.jussieu.fr>,
a écrit :
Parceque dans toutes les entreprises humaines qui marchent, on fixe une
date et on essaye de s'y tenir ou au moins de la dépasser de peu. Dans
Oui.
bien des cas on paye des pénalités de retard si on dépasse le délai.
C'est le fruit d'une logique commerciale, il suffit de regarder autour de
soi pour constater que ce n'est pas la voix qui mène à un produit de
qualité.
Le fait qu'il reste des bugs est de loin moins important que le fait de
dépasser le délai, de toutes façons même avec un délai infini il restera
des bugs.
C'est bien pourquoi l'objectif n'est pas « zéro bugs », mais seulement assez
peu de bugs.
Donc je tire la conclusion qu'il s'agit bien d'un principe de
fainéant
Tu n'as pas étayé cette conclusion. Rien dans tes arguments ci-dessus ne
témoigne d'une volonté de minimiser les efforts.
Michel Talon, dans le message <epsr2m$1ls0$, a écrit :
Parceque dans toutes les entreprises humaines qui marchent, on fixe une date et on essaye de s'y tenir ou au moins de la dépasser de peu. Dans
Oui.
bien des cas on paye des pénalités de retard si on dépasse le délai.
C'est le fruit d'une logique commerciale, il suffit de regarder autour de soi pour constater que ce n'est pas la voix qui mène à un produit de qualité.
Le fait qu'il reste des bugs est de loin moins important que le fait de dépasser le délai, de toutes façons même avec un délai infini il restera des bugs.
C'est bien pourquoi l'objectif n'est pas « zéro bugs », mais seulement assez peu de bugs.
Donc je tire la conclusion qu'il s'agit bien d'un principe de fainéant
Tu n'as pas étayé cette conclusion. Rien dans tes arguments ci-dessus ne témoigne d'une volonté de minimiser les efforts.
Jerome Lambert
Jerome Lambert writes:
Michel Talon, dans le message <epq2lg$ron$, a
Pour une machine de bureau, on veut souvent que la machine ait les derniers logiciels à la mode Non. C'est valable pour une machine personnelle, clairement, mais pour une
machine de travail sérieux et routinier, ce n'est pas nécessaire. Ca dépend surtout du travail considéré. P.ex. un développeur peut
vouloir utiliser les nouvelles fonctionnalités d'un outil (bibliothèque, compilateur, etc.).
C'est valable pour la bureautique au sens large : c'est tout.
Euuuh, je lis régulièrement que p.ex. telle nouvelle version de gcc apporte des fonctionnalités "attendues par les développeurs". On est loin d'une utilisation bureautique me semble-t-il...
Jerome Lambert <jerome.lambert@swing.be> writes:
Michel Talon, dans le message <epq2lg$ron$1@asmodee.lpthe.jussieu.fr>, a
Pour une machine de bureau, on
veut souvent que la machine ait les derniers logiciels à la mode
Non. C'est valable pour une machine personnelle, clairement, mais pour une
machine de travail sérieux et routinier, ce n'est pas nécessaire.
Ca dépend surtout du travail considéré. P.ex. un développeur peut
vouloir utiliser les nouvelles fonctionnalités d'un outil
(bibliothèque, compilateur, etc.).
C'est valable pour la bureautique au sens large : c'est tout.
Euuuh, je lis régulièrement que p.ex. telle nouvelle version de gcc
apporte des fonctionnalités "attendues par les développeurs". On est
loin d'une utilisation bureautique me semble-t-il...
Pour une machine de bureau, on veut souvent que la machine ait les derniers logiciels à la mode Non. C'est valable pour une machine personnelle, clairement, mais pour une
machine de travail sérieux et routinier, ce n'est pas nécessaire. Ca dépend surtout du travail considéré. P.ex. un développeur peut
vouloir utiliser les nouvelles fonctionnalités d'un outil (bibliothèque, compilateur, etc.).
C'est valable pour la bureautique au sens large : c'est tout.
Euuuh, je lis régulièrement que p.ex. telle nouvelle version de gcc apporte des fonctionnalités "attendues par les développeurs". On est loin d'une utilisation bureautique me semble-t-il...