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talon
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO
relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et
IBM:
http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html

You can.t take code based on a license you signed, change it a little
and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO
allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give
it away for free, it would destroy the value of all other versions of
UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by
SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other
one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a
provision in their licenses? This line of thinking is absolutely
ludicrous.

Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS
est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement.
Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme
je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de
vol du travail d'autrui.


--

Michel TALON

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Stephane TOUGARD
Manuel Leclerc wrote:

Les logos ne sont pas sous GPL, donc RedHat ne viole pas la GPL ?
Logique martienne, je présume.


Tu peux reprendre n'importe quel programme GPL de la RedHat, en obtenir
les sources de RedHat, le modifier, le re-utiliser ou le redistribuer.

Donc RedHat ne viole pas la GPL.

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Manuel Leclerc

Manuel Leclerc wrote:

Les logos ne sont pas sous GPL, donc RedHat ne viole pas la GPL ?
Logique martienne, je présume.


Tu peux reprendre n'importe quel programme GPL de la RedHat, en
obtenir les sources de RedHat, le modifier, le re-utiliser ou le
redistribuer.

Donc RedHat ne viole pas la GPL.


"Sous réserve des conditions suivantes, Red Hat, Inc. (« Red Hat »)
concède à l'utilisateur (le « Client ») une licence pour utiliser
cette ?uvre collective conformément à la Licence Publique Générale
GNU."

Les conditions suivantes sont des histoires de logos, de marques
déposées et de "Si le Client redistribue le Logiciel sur le marché".

Donc, je place un truc sous GPL, et comme je détiens certains
copyright et marques je dis que j'applique une exception à cette
GPL. J'ai le droit, tout va bien, je ne viole pas la GPL, C'est ça ?

manuel leclerc


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Galkine
On Thu, 06 Nov 2003 09:13:01 -0800, Manuel Leclerc wrote:

une licence du genre redistribuable a conditions de respecter les
licences individuelles des différents parties de l'ISO ?


Je ne comprends pas ta question. Tu m'as demandé combien d'accords
il fallait, je t'ai répondu.

C'est quoi une licence "du genre redistribuable" ?
du genre " redistribuable a conditions de respecter les

licences individuelles des différents parties de l'ISO"
Bon, jesuppose que je peux faire une croix sur ton explication de :
"tu ne comprends rien... je veux dire que mettre une licence sur une iso
n'a pas de sens d'ailleurs laquelle ?". Note que je m'en doutais un peu.
je te donne un exemple et tu conclut que l'iso redhat contient un

programme propriétaire


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Stephane TOUGARD
Manuel Leclerc wrote:

"Sous réserve des conditions suivantes, Red Hat, Inc. (« Red Hat »)
concède à l'utilisateur (le « Client ») une licence pour utiliser
cette ?uvre collective conformément à la Licence Publique Générale
GNU."


Si cela s'applique a la RHEL (car apres tout, seul RedHat est maitre en
la demeure, il s'agit de leur produit), alors la RHEL est Libre et tu
peux la redistribuer comme bon te semble.

Donc, je place un truc sous GPL, et comme je détiens certains
copyright et marques je dis que j'applique une exception à cette
GPL. J'ai le droit, tout va bien, je ne viole pas la GPL, C'est ça ?


De toutes facons, l'auteur a TOUS les droits, dont celui de changer de
licence. La licence de l'ensemble des paquets, de l'image ISO ou que
sais je encore n'est pas intrasequement lie a la licence des logiciels
qu'il contient.

C'est egalement le cas pour une musique, si tu achetes un CD de
Bethoveen ou de Mozart, bien que la musique soit dans le domaine public,
cela ne te donne pas n'importe quel droit sur l'interpretation.

La bibliotheque ABU edite des livres du domaines public avec une licence
proche de celle de la GNU, comprendre par la qu'ils retirent a une
oeuvre du domaine public un droit et une liberte et imposent un devoir.
Ils en ont parfaitement le droit et si tu ne veux t'y soustraire, tu as
la liberte de retaper ou scanner toi meme l'oeuvre concernee.


Stephane

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manuelleclerc
M. Talon a écrit, le 12 octobre 2003

Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF,
comme je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre
qu'une forme de vol du travail d'autrui.


Je suis d'humeur trollesque, là, toute de suite, maintenant.

Donc je cite un extrait d'un "débat" en cours sur le
newsgroup aus.computers.linux :

I do not say a CD is a derived work. I say a distribution
is a derived work. And I do not care where you store the
distribution.


A distribution is not a Program. The GPL talks extensively
about Programs. The boundary of the GPL is the Program. A
distribution is a collection of programs. Just because some
of the programs are GPL, it does not follow that the all the
programs have to be GPL. Again, there is no such thing as a
GPL distribution. The distribution can have copyright but
such copyright only deals with what you can do with the
collection. It may simply say something like: you may not
reproduce this collection verbatim. This does not affect the
copyright of the works in it.

Your strange interpretation of the GPL is simply not supported
by the current practice. How is it that FSF has never objected
to the distributions out there that mix both GPL and non-GPL
programs? That's practically any distro you can name. Don't say
that those distributions don't have copyright and RHEL does.
Copyright does not have to be explicitly asserted. It exists
simply by the act of creation of the work.

In its basic form your argument is saying that if I write a
shell script to install a bunch of programs, at least one of
which is GPL, then I have to make the shell script GPL. That's
plainly wrong and not intended by the GPL.


I believe that this last assertion is wrong. If the program you
write is an independent program, which does not rely for its
running on the GPL program, then you are clearly right. If it
relies on it simply by calling it, and it would work perfectly
well if the name were replaced by /bin/true, you are probably
also right. If it relies in an essential and crucial way on that
program, then it becomes unclear.

My argument is however that the distribution as a copyrightable
work, does rely in an essential way, both by incorporation and
in its running on for example the kernel. As such, as a
copyrightable work, it is a derived work, and as a derived work,
it is bound by the statements in the GPL regarding derived works.
It may be a "mere aggregation" in which case it is not
copyrightable and is not a derived work, since it is not a work
under copyright law, and under explicit statement in the GPL.
HOwever, I do not believe that Redhat so regards its distribution,
nor do I suspect the law would thus regard it, but it might.

As a derived work it is bound by its own copyright terms, and by
the copyright restriction of all of the works it is derived from.
If some of those are in conflict then the work cannot be copied
legally in any way, including by the creator of the derived work.
Redhat does claim it can copy and distribute its work, the
distribution. Redhat implicitly and perhaps even explicitly
regards its work, the distribution, as a work which clearly is
derived from the kernel amongst other things. As such it is
bound by the terms of the kernel license, the GPL.


http://groups.google.com/groups?selm=bog022$a11$

manuel leclerc
--
Does an "Original Work" using only the standard kernel API headers to
interface mean it is a derived work? You better go find a new lawyer.
--Andre Hedrick



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azathoth
In article (Dans l'article) , Manuel Leclerc
wrote (écrivait) :

si tu veux redistribuer le logiciel sur le marché tu peut le faire
sans l'accord de RedHat ,mais a conditions de retirer toute référence
a redhat ou anaconda par contre si tu as un accord avec redhat tu peux
redistribuer le logiciel avec les référence a RedHat ou anaconda


A mon humble avis : perdu toi même. Va relire la GPL. Je crois que tu ne
peux pas distribuer un truc sous GPL en imposant une condition pour la
redistribution.


Je crois au contraire qu'il s'agit la d'une faille de la GPL car cela
touche au droit des marques et non plus seulement au droit du soft en
lui même. Les avocats de redhat ont fait fort sur ce coup la.

Finalement je crois que je vais reinstaller debian, moi....


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Manuel Leclerc

Manuel Leclerc écrivait :

si tu veux redistribuer le logiciel sur le marché tu peut le
faire sans l'accord de RedHat ,mais a conditions de retirer
toute référence a redhat ou anaconda par contre si tu as un
accord avec redhat tu peux redistribuer le logiciel avec les
référence a RedHat ou anaconda


A mon humble avis : perdu toi même. Va relire la GPL. Je crois
que tu ne peux pas distribuer un truc sous GPL en imposant une
condition pour la redistribution.


Je crois au contraire qu'il s'agit la d'une faille de la GPL car
cela touche au droit des marques et non plus seulement au droit
du soft en lui même. Les avocats de redhat ont fait fort sur ce
coup la.


Je ne vois pas de quelle faille tu parles.

Il me semble que la GPL dit que si tu ne peux pas, pour une raison
ou une autre, garantir les libertés qu'elle demande, alors la seule
chose que tu as à faire c'est de NE PAS mettre ton logiciel sous GPL.
Comme déjà dit, faut choisir.

Par ailleurs, il semble que tu as parfaitement le droit de dire
que tu mets le logiciel sous licence MACHIN-BIDULE avec des
"exceptions" (contraire à la licence MACHIN-BIDULE, sinon ça ne
serait pas drôle) SI tu possèdes le copyright sur le logiciel.

Questions :

- Peux-tu ensuite revendiquer que ton logiciel est sous licence
MACHIN-BIDULE sans passer pour un gros menteur ?

- Qu'en est-il la licence "GPL" du kernel qui précise explicitement
qu'un programme réalisant des appels systèmes au kernel n'est pas
une oeuvre dérivée ?

- Que signifie "copyright" de l'objet qu'est une distribution Linux ?

Finalement je crois que je vais reinstaller debian, moi....


"Red Hat, like any business, acts on revenue. Show Red Hat that it is
missing tangible revenue, and it will respond." --Tom Callaway

manuel leclerc, d'humeur



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manuelleclerc

Manuel Leclerc wrote:

Ce moyen est une licence libre est il y a une quarantaine de
licences libres différentes. C'est donc un moyen particulier et il
y a débat possible autour de la question de savoir pourquoi ce
moyen là et pas un des 39 autres. Qu'a-t-il de spécifique ?


Rien de special. Il n'a rien de specifique que de se nommer GPL et
d'etre Libre. C'est tout. Ou veux tu en venir ?


Ha Ha Ha. :-)

J'ai failli tomber dedans. Bravo, très bien fait. Sacré Stéphane.

:-)

Je pourrais être d'accord si la phrase en question était tiré
de la homepage de RMS et concernait le problème israélo-palestinien.
Ce n'est pas le cas. C'est une phrase de la FSF à propos des
libertés et des licences. On est en plein dans le sujet.


Non, c'est une opinion defendue par la FSF, entite virtuelle mais qui
pourrait tout autant etre individuelle et qui parle d'immateriel mais
qui pourrait tout autant parler de n'importe quoi d'autre.


De frites surgelées par exemple ?

::-------))))))))))))))))))))))))))))))))))))))

lol

Je ne comprends pas comment tu peux en arriver à dire qu'on ne peut
pas mettre en relation la GPL avec les idées de la FSF sur la
liberté et les licences. Ca me dépasse. Vraiment.


La GPL est une licence, si tu veux que l'on parle de cette licence,
je veux bien. La phrase que tu cites est une phrase qui n'est pas
dans cette licence mais qui est representative de l'opinion defendue
par l'association des auteurs de cette licence.

Tout ceci est absolument vrai et je n'en nie rien. Mais, toujours est
il que le contexte de cette phrase n'est pas la GPL, que cela se
situe ailleurs, sur d'autres sujets, dans une expression d'opinion
et non dans la mise en place d'un moyen et que interpreter l'un en
se servant de l'autre n'est pas juste.


Bien. Maintenant que je me suis défoulé comme j'ai pu pour éviter
d'être très, très, très impoli, essayons de redevenir sérieux deux minutes.

Oui ou non la GPL est-elle la licence libre recommandée par la FSF ?
Oui ou non la GPL est-elle une licence libre avec effet copyleft ?
Oui ou non l'effet copyleft se justifie-il car empêchant une oeuvre
dérivée non libre ?
Oui ou non la phrase en question ne dit elle pas que choisir une
licence non libre n'est pas une liberté ?


Oui ou non es tu en train de faire du sophisme ?


Faut voir. Tu peux le démontrer ?

Oui, car la GPL s'applique a des oeuvres derivees et dependantes


Allo Mars ? LA GPL EST UNE LICENCE !

alors que la phrase n'est pas placee dans un contexte d'oeuvre
derivee.


http://www.gnu.org/philosophy/freedom-or-power.html

"We believe you should decide what to do with the software
you use; however, that is not what today's law says. Current
copyright law places us in the position of power over users of
our code, whether we like it or not. The ethical response to
this situation is to proclaim freedom for each user, just as the
Bill of Rights was supposed to exercise government power by
guaranteeing each citizen's freedoms. That is what the GNU GPL is
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
for: it puts you in control of your usage of the software, while
^^^
protecting you from others who would like to take control of your
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
decisions.

Les 4 derniers mots soulignés sont un lien qui renvoie là :
http://www.gnu.org/philosophy/why-copyleft.html
^^^^^^^^^^^^
et on peut y lire : "Someone who uses your code in a non-free program
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
is trying to deny freedom to others, and if you let him do it, you're
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
failing to defend their freedom."

Je te laisse relire tout ça tranquillement, comme je viens de le faire.
La clause copyleft est une conséquence DIRECTE du principe "non à la
liberté de choisir une licence non libre".

D'ailleurs, il n'est pas certain du tout que cette phrase se place
dans un contexte d'oeuvre derivee mais plus simplement dans un
contexte d'oeuvre immaterielle originale ou non. Ce qui, bien entendu,
n'a strictement aucun rapport avec la GPL.


o_O

Tu n'as JAMAIS lu http://www.gnu.org/philosophy/freedom-or-power.html ???

Non. Le travail que j'ai réalisé, je l'ai entierement réalisé.
Point.


La somme du travail que tu as realise est soit entierement de ton
fait, soit de l'association des travaux de differents individus. Si
ton logiciel a besoin de la ReadLine pour tourner, alors la somme
n'est pas entierement de ton fait et la personne a l'origine de la
ReadLine a son mot a dire sur la totalite du travail puisqu'il en
est partiellement auteur.


Nous sommes en fait d'accord. L'auteur de la ReadLine doit simplement
dire ce qu'il autorise ou n'autorise pas quant à l'utilisation de SON
travail. L'auteur de la ReadLine n'a RIEN à dire sur MON travail. Si
l'auteur de la ReadLine m'interdit d'utiliser ReadLine pour faire un
soft proprio, c'est son droit le plus strict et je respecte ce droit.
Encore une fois, je ne remets pas en question le droit de choisir une
licence, moi. Toujours est-il que s'il choisit la GPL, il me dit que
je peux utiliser son travail, à condition que j'utilise _SA_ licence
pour _MON_ code.

Le programme résultant de ce travail repose pour une part sur mon
code, et pour une autre part sur du code de quelqu'un d'autre. Nous
parlons des possibilités qui s'offrent à moi au moment où je dois
choisir la licence de MON code. Nous parlons du fait que ces
possibilités sont réduites à UNE, si l'auteur de la librairie que
j'utilise l'a placée sous GPL.


Oui, si ton travail est indissociable de celui de cet auteur. Il a
ecrit le sien avant le tien et cette anteriorite lui donne deja le
droit d'etre decideur de l'exploitation de son oeuvre.


D'accord.

Et tu reponds quoi, en substance ? : "oui, mais si tu n'es pas
content, tu n'as qu'à utiliser une autre librairie" !!!


C'est absolument exact.


Et j'ajouterai, 2+2=4

Donc, je répète : "Et le rapport avec la choucroute, c'est quoi ?"


Avec la choucroute, je ne sais pas, mais soit tu pars du principe que
tu as le droit de voler le travail d'autrui contre sa volonte et nous
ne pourrons jamais nous entendre,


Je ne pars pas de ce principe. Tu le sais bien.

choucroute ou pas choucroute, soit tu realises que seulement lorsque
la globalite d'un travail est de ton fait et de ton fait seulement,
alors tu en est seul auteur et seul decideur


D'accord.

et la nous pourrons peut etre avancer.


Parfait. Reculons plutôt : je cite un extrait de notre échange, quatre
messages plus haut, ET QUE TU AS SNIPé.

S > > En tout etat de cause, tu n'as pas d'autre choix que d'accepter
S > > les conditions de cette autre personne.
M >
M > Tout à fait.
M >
M > Nous parlons des diverses _conditions possibles_ et de leurs
M > _justifications_.

Je crois que tu ne comprends pas de quoi je parle. Les idéaux de la
FSF reposent sur la notion de liberté. Toute forme de limitation de
la liberté d'un individu doit se justifier par un impératif
d'intérêt général. Si tu ne peux pas exhiber un intérêt général qui
commande évidement que certaines libertés individuelles ne soient
pas permises, alors tes interdictions ne sont plus justifiables.


Il n'y a pas d'interet general dans la GPL. Seulement la defense de
libertes individuelles par la limitation d'autres libertes.


Tu joues sur les mots. Cette "défense" et cette "limitation" ne se
justifient que par une éthique à propos de ce que doit être la vie en
commun. Je veux bien ne pas appeler ça "intérêt général" si ça te fait
plaisir, mais je pense que nous parlons de la même chose.

Que la motivation de la FSF soit un interet general est un autre
point,


Allons bon. Qu'appelles "intérêt général" alors ?

mais celui-ci n'est pas exprime dans la GPL, peut etre que je me
trompe,


OUI !

mais dans ce cas, voudras tu bien citer la GPL (et elle seulement) ou
celle ci justifie la privation d'une liberte individuelle au nom d'un
interet general. Meme dans le preambule je n'ai pas trouve mention de
cela.


2.b You must cause any work that you distribute or publish, that in
whole or in part contains or is derived from the Program or any
part thereof, to be licensed as a whole at no charge to all third
parties under the terms of this License.

Voilà ce que je n'aime pas dans l'idéologie qui vient avec la GPL :
elle suppose que tu as vu un intérêt supérieur, une sorte d'objectif
moral à atteindre : qu'il n'y ait plus la domination de l'Homme (qui
programme en proprio) sur l'Homme (qui se retrouve avec des
binaires). Si tu acceptes cette vision, alors la liberté de faire
du proprio n'en est pas une, pas plus que la "liberté" d'avoir des
esclaves. Il devient alors légitime d'imposer une interdiction, au
nom de la liberté.


Il est, de toutes facons, absolument legitime d'imposer une
interdiction au nom de la liberte. Je ne vois strictement rien de mal
en cela.


Ce _principe_ est légitime. Tout à fait d'accord.
Après il faut regarder au cas par cas, évidement.

Mais si je te demande pourquoi moi je ne peux pas choisir la licence
de mon code utilisant la librairie GPL, tu ne pourras me répondre
qu'une seule chose : "car l'auteur ne veut pas que tu puisses faire
un programme propriétaire utilisant son code". C'est une forme de
chantage : "tu veux utiliser mon code ? Penses comme moi !" et que
cela provoque des "réactions" comme celle de Michel ou la mienne
ne devrait étonner personne.


Parce qu'il y a une notion d'anteriorite, le premier a avoir ecrit a
priorite sur celui qui vient par la suite. C'est ainsi en toutes
choses a fortiriori en ce qui concerne les notions immaterielles.
C'est sur ce postulat de temps que s'appuyent les notions de droits
d'auteurs, de proprietes intellectuelles, de brevets, ...


On tourne en rond. C'est désespérant. La question N'est PAS de savoir
si l'auteur à le droit de m'imposer les conditions de son choix. Bien
sûr qu'il a le droit.

Bon... Une solution peut être pour essayer de nous en sortir :
POURQUOI choisirais-tu la GPL pour ton code ?

L'idee qui consiste a penser que la premiere personne a etre a
l'origine d'une oeuvre en perd la propriete des qu'une autre
personne decide de s'en rendre acquereur est, pour le moins,
originale, mais indefendable.


acquéreur ?

Tu ne serais pas en train de t'emmêler les pinceaux, là ?

manuel leclerc
--
<}{KeY2}{> je vien de reussire a installer linux
<}{KeY2}{> redhat
<}{KeY2}{> mais il me demande LOGIN
<}{KeY2}{> je met quoi ?


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manuelleclerc

Manuel Leclerc wrote:

Je ne parle pas "des" logiciels, je parle de la distribution elle
même.


La distribution en elle meme contient des elements qui ne sont pas
librement distribuables. Il s'agit, entres autres, de la marque RedHat
et de tous les logos associes. Il est egalement possible que des
documents, des aides ou certains programmes ne soient pas Libres.


Serais-tu d'accord pour dire qu'il existe des distributions libres et
des distributions non-libres ?

Donc pour faire un logiciel "libre" payable à l'usage par cpu et
par année, c'est très simple : réunir 2743 logiciels sous licences
diverses et variées mais un bon paquet sous GPL. Compiler le tout,
mélanger avec un installeur, des scripts, des logos, de la marque
déposée, plus tout ce qui fait que chaque distribution est
différente d'une autre. Placer un joli copyright global sur le
tout. Interdire la distribution de l'ensemble à l'identique. Vendre.


Oui, and so ???


Un tel logiciel n'est pas libre. Je te le dis à chaque fois, et tu
snipes à chaque fois. Va bientôt falloir que tu snipes tout, tu sais.

"Avec le logiciel libre, les utilisateurs n'ont pas à payer la
distribution [pas au sens distro] pour utiliser le logiciel.
Ils peuvent copier le programme à partir de la copie d'un ami,
ou avec son aide s'il a accès au réseau. Plusieurs utilisateurs
peuvent également se cotiser pour acheter un CD-ROM et installer
le logiciel chacun à son tour. Un prix élevé n'est pas un
obstacle majeur si le logiciel est libre."


C'est l'acces au service qui est payant, pas la distrib, de toutes
facons.


Oui, je sais la distrib est gratuite, mais il faut payer pour l'avoir.

Tu es ridicule, Stéphane.

manuel leclerc
--
At the end of September I'm off back to University on a years
sabbatical from Red Hat to study for an MBA.
--Alan Cox


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azathoth
In article (Dans l'article) , Manuel Leclerc
wrote (écrivait) :

Je crois au contraire qu'il s'agit la d'une faille de la GPL car
cela touche au droit des marques et non plus seulement au droit
du soft en lui même. Les avocats de redhat ont fait fort sur ce
coup la.


Je ne vois pas de quelle faille tu parles.


D'un truc qui n'est pas du tout dans l'esprit de la GPL mais qui est
quand même possible sans etre hors la loi, ce qui est tout à fait ce
que fait redhat en demandant de supprimer toute reference à redhat si
tu redistribue le soft sans l'accord de redhat.

Il me semble que la GPL dit que si tu ne peux pas, pour une raison
ou une autre, garantir les libertés qu'elle demande, alors la seule
chose que tu as à faire c'est de NE PAS mettre ton logiciel sous GPL.
Comme déjà dit, faut choisir.


L'impartialité est biaisé puisque c'est celui qui choisis la licence
qui décide si les garanties demandés peuvent être fournis par lui. Donc
il suffit de dire que oui, je garantis les libertés demandés pour le
mettre en GPL.

Pour contester il faudrait aller devant le juge mais c'est long, c'est
cher et on est pas sur de qui va gagner.

Questions :

- Peux-tu ensuite revendiquer que ton logiciel est sous licence
MACHIN-BIDULE sans passer pour un gros menteur ?


Oui dans le cas de redhat. L'astuce c'est qu'au fond ils ne
t'interdisent pas de redistribuer le logiciel, ils t'interdisent
d'utiliser la marque déposée redhat, nuance. On rentre la dans le droit
des marques et la GPL n'a rien à dire sur ce point.

Du moins c'est comme ca que je la jouerais à la place de redhat. Après
ils ont peut être un autre truc.