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talon
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un texte de SCO
relatif au fait qu'il peut révoquer les licences Unix de SGI et
IBM:
http://www.theregister.co.uk/content/4/33326.html

You can.t take code based on a license you signed, change it a little
and then give it away for free (as in the case of XFS from SGI). If SCO
allowed companies to contribute derivative UNIX code to Linux and give
it away for free, it would destroy the value of all other versions of
UNIX, including SCO.s own, not to mention the versions of UNIX made by
SUN, HP, IBM, SGI, Sequent, Hitachi, Fujitsu, Siemens, and every other
one of the 6,000 other licensees. Why would SCO not have such a
provision in their licenses? This line of thinking is absolutely
ludicrous.

Je pense que vous pouvez voir là clairement que SCO prétend que XFS
est dérivé de Unix et donc lui appartient purement et simplement.
Voilà où mènent les idées absurdes de Stallmann et de la FSF, comme
je me tue à le dire. La clause virale n'est rien d'autre qu'une forme de
vol du travail d'autrui.


--

Michel TALON

10 réponses

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Manuel Leclerc


Par contre, si tu souhaites que ton patch soit adopté par le
mainteneur du logiciel, et donc présent dans la prochaine
version, tu dois lui accorder le droit de l'utiliser sous
licence GPL, car c'est la seule façon par laquelle il pourra
_distribuer_ cette version incorporant ton patch.


Hein ? Puisque le code BSD peut être repris sous forme
propriétaire, pourquoi ne pourrait-il pas l'être sous GPL ?


Ce n'est probablement pas la question. Si le patch est transmis
sous BSD et incorporé comme tel, il faut du coup respecter la
licence BSD. Ce qui implique de reproduire "the above copyright
notice, this list of conditions and the following disclaimer".
Ce n'est pas méchant, mais peut être que le distributeur
préfère se simplifier la vie avec une licence unique.

manuel leclerc


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Richard Delorme


Hein ? Puisque le code BSD peut être repris sous forme
propriétaire, pourquoi ne pourrait-il pas l'être sous GPL ?


Ce n'est probablement pas la question. Si le patch est transmis
sous BSD et incorporé comme tel, il faut du coup respecter la
licence BSD. Ce qui implique de reproduire "the above copyright
notice, this list of conditions and the following disclaimer".
Ce n'est pas méchant, mais peut être que le distributeur
préfère se simplifier la vie avec une licence unique.


hmmm... Moi j'ai 292 licences présentes dans un répertoire de ma
distribution linux (gentoo). Il s'agit de toutes les licences des logiciels
installables, donc le truc de la licence unique... je n'arrive pas à y
croire.

--
Richard


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Miod Vallat
Par contre, si tu souhaites que ton patch soit adopté par le mainteneur
du logiciel, et donc présent dans la prochaine version, tu dois lui
accorder le droit de l'utiliser sous licence GPL, car c'est la seule
façon par laquelle il pourra _distribuer_ cette version incorporant ton
patch.


Hein ? Puisque le code BSD peut être repris sous forme propriétaire,
pourquoi ne pourrait-il pas l'être sous GPL ?


Je parlais «en général». Si ton patch est sous une licence compatible
GPL, ce problème ne se pose effectivement pas.


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Miod Vallat
Ce n'est probablement pas la question. Si le patch est transmis
sous BSD et incorporé comme tel, il faut du coup respecter la
licence BSD. Ce qui implique de reproduire "the above copyright
notice, this list of conditions and the following disclaimer".
Ce n'est pas méchant, mais peut être que le distributeur
préfère se simplifier la vie avec une licence unique.


hmmm... Moi j'ai 292 licences présentes dans un répertoire de ma
distribution linux (gentoo). Il s'agit de toutes les licences des logiciels
installables, donc le truc de la licence unique... je n'arrive pas à y
croire.


Tu parles bien d'un répertoire contenant un seul logiciel, pas de
l'ensemble de la distribution ? Dans ce cas, ou ces 292 licences sont
compatibles entre elles et permettent la redistribution du code tel
qu'il est, où tout le monde s'en moque mais la redistribution n'est pas
autorisée.

Si tu parle de la distribution au complet, il ne s'agit pas d'un
logiciel mais d'une collection (juxtaposition, pourrait-on aussi dire)
de logiciels, chacun avec sa licence propre, et cela ne pose aucun
problème...


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azathoth
In article (Dans l'article)
, Manuel Leclerc
wrote (écrivait) :

Maintenant, si tu n'as _toujours_ pas compris, je peux te le
faire en version sous-titrée : choisir de donner à tous, y
compris à ceux qui ne donneront rien en échange, ce n'est
pas de la flaibardise philosophique ou du je m'en foutisme.


Quelque part si. Pas dans le sens ou cela signifierait que la licence
est mauvaise mais dans le sens ou cela veut dire qu'au fond le
developpeur se fout un peu de ce qui va arriver au code : lui il livre
et basta, faites en ce que vous voulez ca n'est plus mon problème.

La GPL a une vue sur ce qui doit être fait du code après livraison. Pas
pour faire chier le monde, mais parcequ'elle présuppose que la liberté
s'obtient justement en se fixant des règles pour y arriver.

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manuelleclerc

Manuel Leclerc wrote:

Il n'y a pas de débats possibles à propos de la GPL et une
phrase dans une page du site de la FSF, parce que grep ne
trouve pas les mots de cette phrase dans le texte de la GPL ?

Tu me fais marcher ?


Non, la GPL est un moyen, rien de plus et rien de moins. La FSF [...]


Ce moyen est une licence libre est il y a une quarantaine de licences
libres différentes. C'est donc un moyen particulier et il y a débat
possible autour de la question de savoir pourquoi ce moyen là et pas
un des 39 autres. Qu'a-t-il de spécifique ?

Prendre n'importe quelle phrase d'une personne n'importe ou, la
sortir de son contexte et la mettre en relation avec un acte du
meme auteur est une demarche qui ne mene a rien en soit.


Je pourrais être d'accord si la phrase en question était tiré
de la homepage de RMS et concernait le problème israélo-palestinien.
Ce n'est pas le cas. C'est une phrase de la FSF à propos des libertés
et des licences. On est en plein dans le sujet.

Si tu veux debattre d'une phrase de la GPL, de sa validite juridique,
philosophique ou sociale, defendre ou attaquer ce qu'elle permet et
ne permet pas, je veux bien en discuter. Si tu veux debattre de
phrases ou d'actes de RMS ou d'un membre important de la FSF,
defendre ou attaquer sa position, je veux bien en discuter avec toi.
Si tu veux mettre en relation les deux en voyant je ne sais quel
rapport comme une interpretation absolue de Manuel Leclerc, alors je
ne te suis plus.


Je ne comprends pas comment tu peux en arriver à dire qu'on ne peut
pas mettre en relation la GPL avec les idées de la FSF sur la liberté
et les licences. Ca me dépasse. Vraiment.

Mais c'est dingue ! Je fais le contraire ! Je place cette phrase
dans SON contexte, qui est celui de la FSF, qui EXPLIQUE POURQUOI
il est préférable de choisir une licence copyleft (la GPL !)
plutôt qu'une licence sans copyleft.


Tu places cette phrase dans UN contexte, rien ne dit que c'est le
sien puisque dans la pratique elle n'y est pas.


Dans la pratique ??????

Oui ou non la GPL est-elle la licence libre recommandée par la FSF ?
Oui ou non la GPL est-elle une licence libre avec effet copyleft ?
Oui ou non l'effet copyleft se justifie-il car empêchant une oeuvre
dérivée non libre ?
Oui ou non la phrase en question ne dit elle pas que choisir une
licence non libre n'est pas une liberté ?

Voilà le contexte, dans la PRATIQUE !

Tu seras bien aimable de justifier tes affirmations. Ca fait quelques
post que j'envoie des arguments et que tu réponds en gros : "non".
C'est faible, pour ne pas dire plus.

Oui, donc si tu ne veux pas que ton code soit sous une licence
compatible avec la GPL, tu ne le linkes pas a une librairie GPL
et on n'en parle plus.


Tout à fait. Et le rapport avec la choucroute, c'est quoi ?


Que c'est la tout la difference entre un travail que tu as entierement
realise et un travail que tu as partiellement realise.


Non. Le travail que j'ai réalisé, je l'ai entierement réalisé. Point.

Le programme résultant de ce travail repose pour une part sur mon
code, et pour une autre part sur du code de quelqu'un d'autre. Nous
parlons des possibilités qui s'offrent à moi au moment où je dois
choisir la licence de MON code. Nous parlons du fait que ces
possibilités sont réduites à UNE, si l'auteur de la librairie que
j'utilise l'a placée sous GPL.

Et tu reponds quoi, en substance ? : "oui, mais si tu n'es pas content,
tu n'as qu'à utiliser une autre librairie" !!!

Donc, je répète : "Et le rapport avec la choucroute, c'est quoi ?"

Essaye de suivre, stp.

Je t'explique en quoi la clause héréditaire de la GPL est une
conséquence de l'idée que POUVOIR choisir une licence non libre
n'est PAS, d'après la FSF, une liberté méritant qu'on la respecte.


Commencons par definir la notion de "Liberte". La Liberte n'est pas
la garantie d'un Libre choix, que tu puisses faire ce que tu veux.
La Liberte c'est la marge de manoeuvre que tu as pour evoluer dans
une societe, elle commence la ou s'arrete celle de l'autre. La
Liberte c'est une contrainte, tu n'en as que parce que celle des
autres est limitee par la tienne et vice versa.


Je suis d'accord avec ça.

Si tu veux un rayon d'action commun a d'autres personnes, tu dois
respecter leur liberte, ceci au detriment de la tienne. Apres, tu
as le droit de ne pas interferer dans leur rayon d'action, c'est a
dire de ne pas utiliser leur travail pour completer le tien et dans
ce cas, tu as le Libre choix d'une licence pour ton travail.


Je crois que tu ne comprends pas de quoi je parle. Les idéaux de la
FSF reposent sur la notion de liberté. Toute forme de limitation de
la liberté d'un individu doit se justifier par un impératif
d'intérêt général. Si tu ne peux pas exhiber un intérêt général qui
commande évidement que certaines libertés individuelles ne soient
pas permises, alors tes interdictions ne sont plus justifiables.

Voilà ce que je n'aime pas dans l'idéologie qui vient avec la GPL :
elle suppose que tu as vu un intérêt supérieur, une sorte d'objectif
moral à atteindre : qu'il n'y ait plus la domination de l'Homme (qui
programme en proprio) sur l'Homme (qui se retrouve avec des binaires).
Si tu acceptes cette vision, alors la liberté de faire du proprio
n'en est pas une, pas plus que la "liberté" d'avoir des esclaves. Il
devient alors légitime d'imposer une interdiction, au nom de la liberté.

Je crois que je commence à comprendre certaines idées de M. Talon,
que j'ai peut être lu un peu trop vite. Effectivement, d'une
certaine façon, celui qui place sa librairie sous GPL essaye
d'abuser de MON code si jamais je me linke à sa librairie. C'est
bien à la base un problème idéologique, et je n'aime décidément
pas et l'idéologie et ses méthodes.


C'est l'interpration inversee la plus culotee que j'ai pu lire. C'est
presque comique et je ris de cette interpratation pour ne pas pleurer
que des gens pensent avec si peu de respect au travail d'autrui.


Je respecte autant que toi le travail d'autrui. Ca n'a rien à voir.
Chacun choisit sa licence et chacun doit respecter le choix des autres.

Mais si je te demande pourquoi moi je ne peux pas choisir la licence
de mon code utilisant la librairie GPL, tu ne pourras me répondre
qu'une seule chose : "car l'auteur ne veut pas que tu puisses faire
un programme propriétaire utilisant son code". C'est une forme de
chantage : "tu veux utiliser mon code ? Penses comme moi !" et que
cela provoque des "réactions" comme celle de Michel ou la mienne
ne devrait étonner personne.

manuel leclerc
--
If you want control over how your code is used
and modified, *don't* GPL it.
--David Schwartz



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Stephane TOUGARD
Manuel Leclerc wrote:

Ce moyen est une licence libre est il y a une quarantaine de licences
libres différentes. C'est donc un moyen particulier et il y a débat
possible autour de la question de savoir pourquoi ce moyen là et pas
un des 39 autres. Qu'a-t-il de spécifique ?


Rien de special. Il n'a rien de specifique que de se nommer GPL et
d'etre Libre. C'est tout. Ou veux tu en venir ?

Je pourrais être d'accord si la phrase en question était tiré
de la homepage de RMS et concernait le problème israélo-palestinien.
Ce n'est pas le cas. C'est une phrase de la FSF à propos des libertés
et des licences. On est en plein dans le sujet.


Non, c'est une opinion defendue par la FSF, entite virtuelle mais qui
pourrait tout autant etre individuelle et qui parle d'immateriel mais
qui pourrait tout autant parler de n'importe quoi d'autre.

Je ne comprends pas comment tu peux en arriver à dire qu'on ne peut
pas mettre en relation la GPL avec les idées de la FSF sur la liberté
et les licences. Ca me dépasse. Vraiment.


La GPL est une licence, si tu veux que l'on parle de cette licence, je
veux bien. La phrase que tu cites est une phrase qui n'est pas dans
cette licence mais qui est representative de l'opinion defendue par
l'association des auteurs de cette licence.

Tout ceci est absolument vrai et je n'en nie rien. Mais, toujours est il
que le contexte de cette phrase n'est pas la GPL, que cela se situe
ailleurs, sur d'autres sujets, dans une expression d'opinion et non dans
la mise en place d'un moyen et que interpreter l'un en se servant de
l'autre n'est pas juste.

Oui ou non la GPL est-elle la licence libre recommandée par la FSF ?
Oui ou non la GPL est-elle une licence libre avec effet copyleft ?
Oui ou non l'effet copyleft se justifie-il car empêchant une oeuvre
dérivée non libre ?
Oui ou non la phrase en question ne dit elle pas que choisir une
licence non libre n'est pas une liberté ?


Oui ou non es tu en train de faire du sophisme ?

Oui, car la GPL s'applique a des oeuvres derivees et dependantes alors
que la phrase n'est pas placee dans un contexte d'oeuvre derivee.
D'ailleurs, il n'est pas certain du tout que cette phrase se place dans
un contexte d'oeuvre derivee mais plus simplement dans un contexte
d'oeuvre immaterielle originale ou non. Ce qui, bien entendu, n'a
strictement aucun rapport avec la GPL.

Non. Le travail que j'ai réalisé, je l'ai entierement réalisé. Point.


La somme du travail que tu as realise est soit entierement de ton fait,
soit de l'association des travaux de differents individus. Si ton
logiciel a besoin de la ReadLine pour tourner, alors la somme n'est pas
entierement de ton fait et la personne a l'origine de la ReadLine a son
mot a dire sur la totalite du travail puisqu'il en est partiellement
auteur.

Le programme résultant de ce travail repose pour une part sur mon
code, et pour une autre part sur du code de quelqu'un d'autre. Nous
parlons des possibilités qui s'offrent à moi au moment où je dois
choisir la licence de MON code. Nous parlons du fait que ces
possibilités sont réduites à UNE, si l'auteur de la librairie que
j'utilise l'a placée sous GPL.


Oui, si ton travail est indissociable de celui de cet auteur. Il a ecrit
le sien avant le tien et cette anteriorite lui donne deja le droit
d'etre decideur de l'exploitation de son oeuvre.

Et tu reponds quoi, en substance ? : "oui, mais si tu n'es pas content,
tu n'as qu'à utiliser une autre librairie" !!!


C'est absolument exact.

Donc, je répète : "Et le rapport avec la choucroute, c'est quoi ?"


Avec la choucroute, je ne sais pas, mais soit tu pars du principe que tu
as le droit de voler le travail d'autrui contre sa volonte et nous ne
pourrons jamais nous entendre, choucroute ou pas choucroute, soit tu
realises que seulement lorsque la globalite d'un travail est de ton fait
et de ton fait seulement, alors tu en est seul auteur et seul decideur
et la nous pourrons peut etre avancer.

L'important n'est pas dans la partie que tu apportes mais dans la part
de cette partie dans la finalite de l'oeuvre.

Je crois que tu ne comprends pas de quoi je parle. Les idéaux de la
FSF reposent sur la notion de liberté. Toute forme de limitation de
la liberté d'un individu doit se justifier par un impératif
d'intérêt général. Si tu ne peux pas exhiber un intérêt général qui
commande évidement que certaines libertés individuelles ne soient
pas permises, alors tes interdictions ne sont plus justifiables.


Il n'y a pas d'interet general dans la GPL. Seulement la defense de
libertes individuelles par la limitaion d'autres libertes.

Que la motivation de la FSF soit un interet general est un autre point,
mais celui-ci n'est pas exprime dans la GPL, peut etre que je me trompe,
mais dans ce cas, voudras tu bien citer la GPL (et elle seulement) ou
celle ci justifie la privation d'une liberte individuelle au nom d'un
interet general. Meme dans le preambule je n'ai pas trouve mention de
cela.

Voilà ce que je n'aime pas dans l'idéologie qui vient avec la GPL :
elle suppose que tu as vu un intérêt supérieur, une sorte d'objectif
moral à atteindre : qu'il n'y ait plus la domination de l'Homme (qui
programme en proprio) sur l'Homme (qui se retrouve avec des binaires).
Si tu acceptes cette vision, alors la liberté de faire du proprio
n'en est pas une, pas plus que la "liberté" d'avoir des esclaves. Il
devient alors légitime d'imposer une interdiction, au nom de la liberté.


Il est, de toutes facons, absolument legitime d'imposer une interdiction
au nom de la liberte. Je ne vois strictement rien de mal en cela.

Mais si je te demande pourquoi moi je ne peux pas choisir la licence
de mon code utilisant la librairie GPL, tu ne pourras me répondre
qu'une seule chose : "car l'auteur ne veut pas que tu puisses faire
un programme propriétaire utilisant son code". C'est une forme de
chantage : "tu veux utiliser mon code ? Penses comme moi !" et que
cela provoque des "réactions" comme celle de Michel ou la mienne
ne devrait étonner personne.


Parce qu'il y a une notion d'anteriorite, le premier a avoir ecrit a
priorite sur celui qui vient par la suite. C'est ainsi en toutes choses
a fortiriori en ce qui concerne les notions immaterielles. C'est sur ce
postulat de temps que s'appuyent les notions de droits d'auteurs, de
proprietes intellectuelles, de brevets, ...

L'idee qui consiste a penser que la premiere personne a etre a l'origine
d'une oeuvre en perd la propriete des qu'une autre personne decide de
s'en rendre acquereur est, pour le moins, originale, mais indefendable.

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manuelleclerc

Manuel Leclerc wrote:

Je trouve cette histoire de respects de la marque un peu tiré par
les cheveux. Il me semble qu'un logiciel libre, on peut le copier
et le distribuer comme on veut, point. C'est un des points qui me
pose problème quand on discute modèle économique. Si la réponse,
c'est qu'en fait on ne peut pas compier et distribuer comme on
veut parce qu'il y a des (c)(r)(tm) dans le logiciel, alors tout
va bien.
Mais est-ce encore un logiciel libre ?


Ben tu prends n'importe quel logiciel de la RedHat, tu le distribue
sous sa forme binaire ou sous sa forme de source et personne ne te
dira rien. Par contre, tu ne peux pas le faire en utilisant la
marque RedHat.

Ca te va mieux comme ca ?


Je ne parle pas "des" logiciels, je parle de la distribution elle même.
Le machin-bidule pour lequel tu t'abonnes à du support. Le truc-chose
dont RedHat garantit le suivi pendant 5 ans. La série de bits que
RedHat certifie ok pour Oracle ou pour Dell. On NE peut PAS distribuer
comme on veut ? Ce n'est pas libre.

Ca te va mieux comme ca ?

Mais si tu "souscrits" à un exemplaire de RHEL-WS et que le fait de
le copier sur une deuxième machine sans payer rend caduque ton
"abonnement" aux services de mise à jour, je n'appelle pas ça un
logiciel libre. Explique moi en quoi c'est différent du système
"vache à lait" ?


Qui t'a dit que l'abonnement etait libre ?


Je m'en tape de l'abonnement, de toute façon je ne sais pas ce que
c'est un "abonnement libre". Tu sais, toi ?

Je dis que si tu veux utiliser la RHEL tu te retrouves obligé de
payer un droit d'usage au nombre de machine. Ce n'est pas libre.

Je ne vois pas ce que le domaine public vient faire dans une
discussion à propos de RHEL.


Tout simplement parce que tu n'as pas l'air d'accepter qu'un produit
peut etre a la fois Libre ET commercial.


J'ai effectivement quelques difficultés avec le modèle économique
d'une entreprise qui produit quelque chose par ailleurs censé être
librement copiable, utilisable et redistribuable. Tu le sais bien.

En caractère gras, clignotant, en rouge : "Je ne vois pas ce que le
domaine public vient faire dans une discussion à propos de RHEL."

Tout dépends de ce que tu appelles "support". Si le support c'est
la mise à disposition de "correctifs" qui sont les _mêmes_ pour
n'importe quel _autre client_ qui a acheté le logiciel et si ces
correctifs sont facturés au nombre de CPU, tu vends un droit
d'usage. C'est en contradiction flagrante avec les principes du
logiciel libre, amha.


Ce n'est pas en contradiction du tout, le client est Libre de prendre
une machine et d'installer ce qu'il veut dessus,


"Libre" de perdre son droit aux correctifs, y compris pour la première
copie qu'il a payée ?

Quelle hypocrisie !

toujours est il que si j'infogere une machine, le client me paye pour
cette machine et pour aucune autre et que [...]


Hors sujet.

Si quelqu'un met sur un FTP public les ISOs de RHEL et les
correctifs quand ils arriveront, ce quelqu'un va-t-il recevoir
un courrier des avocats de RedHat ?


Bien sur, puisqu'ils mettront sur un FTP un produit RedHat avec les
logos et la marque RedHat. Ceux ci ne sont pas librement utilisables.


Donc les correctifs non plus, dans leurs formes binaires, ne seront
pas libre. Est-ce que tu pourrais m'expliquer une bonne fois pour
toute pourquoi j'ai tort de dire que ce n'est pas libre ?

Donc n'importe quel "acheteur" de ce logiciel "gratuit" peut le
donner à qui il veut et il pourra faire de même avec n'importe
quel correctifs publié par RedHat ?


Il perdra sans doute son contrat avec RedHat qui n'appreciera pas.
Mais si le correctif est GPL (ou compatible), RedHat n'a d'autre
choix que celui la.


Le correctif ne sera pas GPL. Pas plus que ne l'est la distro elle même.
Tu vas te retrouver avec 4 catégories d'utilisateurs
- ceux qui paieront exactement ce que demande RedHat (par machine et
par an) et qui auront accès aux correctifs binaires officiels.
- ceux qui ne respecteront pas les contrats/copyright/trademark,
parfois appelés "pirates" (voir "hackers" dans les milieux mal
informés)
- ceux qui vont bidouiller avec les sources (je leur souhaite bien
du plaisir)
- ceux qui vont se mettre à utiliser une autre distribution.

Par contre, s'il est BSD, peut etre l'auront ils proprietarisé
entre les deux


Bien sûr. Avec une backdoor à la demande de la NSA, aussi, non ?

et la c'est tout benef pour eux et complete perte de droits pour
le client qui n'a plus qu'a fermer sa gueule et a payer.


C'est déjà le cas.

Attention, encore une fois, a ne pas le faire sous la marque RedHat
et de bien avoir enleve du produit toute documentation ou partie
qui pourrait ne pas etre Libre et propriete de RedHat (car la GPL
n'oblige pas que toutes les parties d'un meme package soient sous
la meme licence).


Donc pour faire un logiciel "libre" payable à l'usage par cpu et
par année, c'est très simple : réunir 2743 logiciels sous licences
diverses et variées mais un bon paquet sous GPL. Compiler le tout,
mélanger avec un installeur, des scripts, des logos, de la marque
déposée, plus tout ce qui fait que chaque distribution est différente
d'une autre. Placer un joli copyright global sur le tout. Interdire
la distribution de l'ensemble à l'identique. Vendre.

"Avec le logiciel libre, les utilisateurs n'ont pas à payer la
distribution [pas au sens ditro] pour utiliser le logiciel.
Ils peuvent copier le programme à partir de la copie d'un ami,
ou avec son aide s'il a accès au réseau. Plusieurs utilisateurs
peuvent également se cotiser pour acheter un CD-ROM et installer
le logiciel chacun à son tour. Un prix élevé n'est pas un
obstacle majeur si le logiciel est libre."

manuel leclerc
--
<PyRo83> je prends quoi alors ?
<sam> PyRo83: debian 2.0
<sam> PyRo83: et si t trop con tu prends win 98 plutot
<PyRo83> ah ah ah je l'ai déjà zin98 !


Avatar
manuelleclerc

Manuel Leclerc wrote:

tu sais combien d'accord tu devrais obtenir pour mettre une iso
linux sous une licence ?


0, si je respecte par ailleurs toutes les licences individuelles.


une licence du genre redistribuable a conditions de respecter les
licences individuelles des différents parties de l'ISO ?


Je ne comprends pas ta question. Tu m'as demandé combien d'accords
il fallait, je t'ai répondu.

C'est quoi une licence "du genre redistribuable" ?

Bon, je suppose que je peux faire une croix sur ton explication de :
"tu ne comprends rien... je veux dire que mettre une licence sur
une iso n'a pas de sens d'ailleurs laquelle ?". Note que je m'en
doutais un peu.

A mon humble avis : perdu toi même. Va relire la GPL. Je crois
que tu ne peux pas distribuer un truc sous GPL en imposant une
condition pour la redistribution.


c'est l'argument que je te sors depuis plusieurs poste...


Je te repose donc la question : quel est le programme sous GPL
dont RedHat viole la licence ? Merci de répondre.


RedHat ne viole pas la GPL
je parlais d'une possibilité


A mon avis, perdu encore. Il y a un Logiciel sous GPL avec des
conditions léonines de distribution. Il faut prévenir celui qui
a licencié ce logiciel sous GPL qu'on essaye d'abuser de son travail,
il n'est peut être pas au courant, je redonne son adresse :

Red Hat
1801 Varsity Drive
Raleigh, NC 27606
USA

Si RedHat tient absolument à distribuer un machin en disant
"nous plaçons machin sous GPL", alors RedHat doit distribuer
machin SANS "les référence a RedHat ou anaconda". Faut choisir.


les logos sont sous GPL ?


Je ne sais pas. Pourquoi ?


la RHEL ne viole pas la GPL, c'est tout.


Les logos ne sont pas sous GPL, donc RedHat ne viole pas la GPL ?
Logique martienne, je présume.

manuel leclerc
--
Newsgroups: alt.flame,alt.religion.emacs
Subject: Re: vi rulez!




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Stephane TOUGARD
Manuel Leclerc wrote:

Je ne parle pas "des" logiciels, je parle de la distribution elle même.


La distribution en elle meme contient des elements qui ne sont pas
librement distribuables. Il s'agit, entres autres, de la marque RedHat
et de tous les logos associes. Il est egalement possible que des
documents, des aides ou certains programmes ne soient pas Libres.

Donc pour faire un logiciel "libre" payable à l'usage par cpu et
par année, c'est très simple : réunir 2743 logiciels sous licences
diverses et variées mais un bon paquet sous GPL. Compiler le tout,
mélanger avec un installeur, des scripts, des logos, de la marque
déposée, plus tout ce qui fait que chaque distribution est différente
d'une autre. Placer un joli copyright global sur le tout. Interdire
la distribution de l'ensemble à l'identique. Vendre.


Oui, and so ???

"Avec le logiciel libre, les utilisateurs n'ont pas à payer la
distribution [pas au sens ditro] pour utiliser le logiciel.
Ils peuvent copier le programme à partir de la copie d'un ami,
ou avec son aide s'il a accès au réseau. Plusieurs utilisateurs
peuvent également se cotiser pour acheter un CD-ROM et installer
le logiciel chacun à son tour. Un prix élevé n'est pas un
obstacle majeur si le logiciel est libre."


C'est l'acces au service qui est payant, pas la distrib, de toutes
facons.