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Discrimination positive?

129 réponses
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dmkgbt
Des bourses d'études attribuées dans une université sur le critère
premier d'être du sexe féminin :

<<http://femmes.fil.univ-lille1.fr/?page_id=34>


Le gros problème posé par les discriminations dites _positives_ c'est
1) qu'elles constituent forcément des discriminations _négatives_ à
l'égard des catégories écartées
2) que la loi punit les _discriminations_ en tant que telles :


Donc, il s'agit bien, dans ce cas d'une discrimination à l'égard des
étudiants mâles, au sens de l'article 225-1 du Code Pénal (Modifié par
LOI n°2014-173 du 21 février 2014 - art. 15) :

"Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les
personnes physiques à raison (...) de leur sexe (...)"

Les sanctions prévues sont à l'article 225-2
(Modifié par LOI n°2012-954 du 6 août 2012 - art. 3)

"La discrimination définie aux articles 225-1 et 225-1-1, commise à
l'égard d'une personne physique ou morale, est punie de trois ans
d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elle consiste :
(...)
4° A subordonner la fourniture d'un bien ou d'un service à une condition
fondée sur l'un des éléments visés à l'article 225-1 ou prévue à
l'article 225-1-1 ;
5° A subordonner une offre d'emploi, une demande de stage ou une période
de formation en entreprise à une condition fondée sur l'un des éléments
visés à l'article 225-1 ou prévue à l'article 225-1-1 ;
6° A refuser d'accepter une personne à l'un des stages visés par le 2°
de l'article L. 412-8 du code de la sécurité sociale.

Lorsque le refus discriminatoire prévu au 1° est commis dans un lieu
accueillant du public ou aux fins d'en interdire l'accès, les peines
sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende."

NB : une université _est_ évidemment "un lieu accueillant du public"


Quelqu'un pour démonter mon raisonnement juridique?





--
Signature : ( illisible )

10 réponses

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dmkgbt
jr wrote:

Dominique de Corse wrote:
> jr wrote:
>
>> Dominique de Corse wrote:
>>> jr wrote:
>>>
>>>> Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:
>>>>> jr a écrit:
>>>>>
>>>>>> Je vous
>>>>>> rappelle que l'essentiel de la population de l'X sont des mâles blancs
>>>>>> bourgeois parisiens.
>>>>>
>>>>> La province n'a qu'à bosser. Par ailleurs, les élèves du quartier latin
>>>>> et de Ginette sont très loin d'être tous parisiens, ça y vient du monde
>>>>> entier.
>>>>
>>>> http://www.ecoleprovence.fr/Ces-lycees-qui-monopolisent-la.html
>>>
>>> Le concurrent direct en maths (et copain) de mon fils au lycée de
>>> Sartène sait depuis déjà deux ans qu'il va faire une classe prépa à
>>> Louis-le-Grand.
>>> Pourquoi lui et pas mon fils?
>>> Parce que moi, sa mère, je ne connais personne de bien placé dans ce
>>> milieu et je n'ai pas de famille vivant à Paris...
>>
>> Bah, c'est sur dossier. Et vaut mieux avoir une très bonne première voire
>> une très bonne seconde, ce n'est pas au premier trimestre de la terminale
>> que ça se joue.
>
> Ils sont tous deux dans les 5 premiers de chaque classe depuis la 6ème
> :-)

Il n'y a pas de place pour 5 premiers, vous savez,...



Ho, je le sais, moi.
Et je l'ai expliqué à mon fils qui, de toute façon, n'a pas d'esprit de
compétition particulièrement développé :-)
Pour tout dire, il se verrait bien enseigner, parce qu'il a toujours
aimé faire passer ses connaissances aux autres.
Je le freine un peu là dessus parce qu'il y a plein d'enseignants dans
la famille et que, bon, vous voyez ce que je veux dire... c'est pas
idyllique, l'enseignement, et il en a une vision un peu trop utopique.


Vaut mieux être le
premier dans un lycée connu. C'est d'ailleurs le traumatisme classique de
ces classes où des gosses qui on toujours été largement premiers se
retrouvent en peloton.



Son copain, je le connais. Il est gentil, intelligent, bosseur mais
plein de morgue et de suffisance parce qu'il a toujours été dans les 5
premiers de la classe.
Il n'a pas encore compris que même le premier de _la_ Terminale S du
lycée de Sartène, même s'il se fait une mention TB au Bac, va se
retrouver en compétition avec _les_premiers des Terminales S des
meilleurs lycées de France, essentiellement parisiens, et que quand il y
a un premier, il faut bien qu'il y ait un dernier.
Je crains que son moral ne prenne un vieux coup en découvrant la réalité
de la vie.

>> Après il vaut mieux être interne qu'en famille.
>
> Ça dépend.
> Souvent, la famille ne fait pas payer l'hébergement ou de façon minime.
> C'est combien l'internat à Louis-le-Grand quand on ne peut pas avoir de
> bourse?

Je le trouve en 2 mn alors que je suis dans le train,



Oui mais moi j'ai grosse flemme :-)

vous devriez y arriver: 2000/an.



2025 ¤ exactement.
C'est pas trop cher, en effet.

Mais sur la famille, on y revient par le biais du correspondant :

"La désignation d'un correspondant conditionne l'inscription comme
interne. Il est de la responsabilité des parents de désigner un
correspondant (parent ou connaissance) habitant Paris ou les environs
immédiats, auquel ils donneront procuration de leurs prérogatives en
tout ce qui concerne leur enfant."

Et puis le nombre de place est limité donc voyons les foyers...

"Pour les garçons : Bossuet * Foyer à chambres individuelles où des
tuteurs (jeunes chercheurs universitaires) accompagnent les
pensionnaires : répétitions et des interrogations facultatives. * Frais
: en fonction des revenus et des charges familiales, de 8000¤ à 16000¤
l'année (pension complète et suivi pédagogique) - ALS possible * Adresse
: 6 rue Guynemer 75006 Paris (à 10 minutes du lycée)"

Ha, oui, je vois : pour les garçons il y a tutorat et suivi
pédagogique...

et pour les filles...

"Pour les filles : Foyer des lycéennes * Professeurs sur place :
possibilité d'aide, de cours de soutien le soir ainsi que le mercredi
après-midi. "

"possibilité d'aide", c'est pas du tutorat, ça, ni du suivi pédagogique
:-(

* Nombreuses activités possibles, vie au foyer très agréable *

On peut faire de la couture et apprendre à doser un cocktail?

"Les frais d'internat, à régler chaque trimestre, s'élèvent à 2000 euros
pour l'année. Ils comprennent l'hébergement, le petit-déjeuner, le dîner
ainsi que le déjeuner du samedi et du dimanche."

C'est correct.

"Au cours de la semaine (du lundi au vendredi) les élèves peuvent
déjeuner au Foyer au tarif de 555.50 euros par an ou 3,50 euros par jour
(tarifs 2007). "

Toujours correct, faut voir la "qualité" des repas :-(


* Ouvert de 6h à 0h45 ; visites possibles les samedi et dimanche entre
14h et 19h *

Tiens donc.
On surveille les visites de nuit des demoiselles? (alors que les
garçons, non)
Doivent-elles porter un uniforme? Une cornette?

Dites, on parle bien de personnes majeures, là? Non?

" * Adresse : 10, rue du Docteur Blanche 75016 Paris (Métro ligne 9
station « Jasmin » ou « Ranelagh », ou bien RER C station «
Boulainvilliers », à une demi-heure de trajet de Cluny la Sorbonne)"

Ah ouais, pratique, dites donc!
Les garçons sont logés à 10 mn du lycée (sous entendu "à pied") et les
filles à au moins une demi-heure de transport en commun _plus_ 10 mn à
pied.
Très, très pratique, même, le matin pour aller en cours et pour déjeuner
au Foyer le midi :-(

Je comprends mieux pourquoi il y a beaucoup moins de filles, surtout
venues de Province (notez la mauvaise volonté évidente des filles, quand
même, parce que du 93, c'est faisable, en RER/métro)


>> C'est un excellent exemple de cercle vicieux construit sur des lois en
>> principe égalitaires: les meilleurs élèves veulent Ginette & cie, donc les
>> résultats y sont excellents, les profs hyper-surveillés et les élèves
>> hyper-cornaqués pour cause de concurrences des statistiques. Pour les
>> lycées publics les postes de profs sont très demandés et très sélectionnés
>> en douce (inutile de croire qu'il suffit d'avoir les points pour y être
>> muté comme c'est en principe la règle).
>>
>> Donc...les meilleurs élèves veulent y aller, goto 10. Et on voit que ça ne
>> s'arrange pas.
>
> En principe la carte scolaire est censée empêcher ce phénomène, au moins
> dans les collèges et lycées publics jusqu'à la Terminale mais les
> dérogations sont tellement simples à obtenir.

Moi qui habite à côté du lycée Thiers, j'ai déjà été sollicité deux fois
par des collègues pour faire un hébergement fictif.



M'étonne pas.
On m'a proposé ça aussi quand j'habitais à Montpellier, quartier
Hopitaux-Facultés, stricte application de la carte scolaire pour moi :
l'école primaire où allait mon gamin était l'école d'application de
l'IUFM :-D

Cela dit à Marseille je
serais plutôt pour un système de busing.



Pour les profs, alors.
Pour qu'ils puissent habiter un quartier bourgeois tout en allant
enseigner dans les lycées des banlieues pourries.


> Des Mozart, il s'en assassine tous les jours, dans l'indifférence la
> plus totale.
> Ce qui serait efficace c'est de choisir d'autres critères que la
> réussite scolaire ou le milieu social d'origine pour le recrutement des
> élites.

J'aime autant qu'ils sachent lire et ecrire.



Si l'on en croit la Finlande et une partie des Etats-Unis, savoir
utiliser un logiciel de lecture et un de dictée sera suffisant à
l'avenir.

> Moi, je verrais bien un tirage au sort.


Au berceau, et on les nourrit à la gelée royale:)



En quelque sorte :-)
Un gavage^W^système d'enseignement de grande qualité - donné par les
meilleurs profs de chaque discipline, choisis par acclamation de leurs
pairs - de toutes les matières actuellement juste distillées au
compte-goutte par une Education Nationale exangue, réservé à ce panel
choisi strictement au hasard ne peut statistiquement pas donner de plus
mauvais résultats que le recrutement par l'ENA ou les Grandes Ecoles.

Souvenez vous du type qui avait décidé de faire de ses filles des
championnes d'échecs.
Et regardez le niveau de nos "élites" politiques actuelles :-(

--
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Thomas
Dominique de Corse avait écrit le 02/12/2014 :
jr wrote:

La discrimination dite positive entre dans le champ général des choix
entre plusieurs mauvaises solutions, quand ne rien faire fait partie des
mauvaises solutions.



Au cas précis, je vois juste dans ces bourses réservées aux filles une
prime à la médiocrité.

Si, au plan des résultats scolaires et universitaires la meilleure des
filles n'arrive pas à hauteur du pire des garçons, on va quand même lui
donner de l'argent pour qu'elle continue dans la voie de l'informatique?
Et elle va peut-être choisir cette voie sans réelle envie, juste parce
qu'il y a une bourse à la clef.
Quitte à ce qu'elle en sorte avec un diplôme obtenu à ras de la moyenne,
ce qui ne lui donnera pas plus de chances d'être embauchée par un patron
cherchant l'excellence.

C'est juste du gaspillage, surtout si, dans le même temps, il y a un
garçon plus brillant qui n'a pas droit aux bourses mais doit travailler
pour payer ses études.



Pour le coup, c'est frappé au coin du bon sens. Une bourse étudiante,
c'est fait pour aider les étudiants aux revenus modestes, point.

Une bourse pour une étudiante médiocre et/ou non motivée revient à
pisser dans un violon. C'est vrai également pour une étudiante
brillante et motivée, du moins celle dont les ressources financières
sont suffisantes.

Indépendamment de la question pénale, cette bourse ne sert à rien sinon
à lustrer les logos des dits mécènes (ces logos figurent sur le site de
l'Université de Lille). Parce que c'est à la mode, que ça fait bien,
aussi bien que les soi-disant luttes pour le sauvetage de l'Amazonie ou
contre le CO2. Le greenwashing a tendance à s'essouffler, il fallait
donc trouver de nouveaux relais pour se redorer l'image de marque.
Avatar
Thomas
Dominique de Corse avait soumis l'idée :

"Pour intégrer une classe prépa, il vaut mieux être brillant, d'un
milieu aisé et de sexe masculin plutôt que, à talent égal, d'origine
modeste, habiter en banlieue et être de sexe féminin. En effet, alors
que le logement est une dépense majeure dans le budget étudiant, il est
bien plus difficile pour les filles que pour les garçons de trouver une
place en internat dans les lycées à prépas : on y compte 3 412 chambres
pour les premières, contre 6 087 pour les seconds."

<http://www.liberation.fr/societe/2009/11/18/l-internat-foyer-de-discriminations_594239>



"En effet..." lol
Ces journaleux bobos ont toujours l'art de toujours inverser cause et
conséquence.

De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
les filles que pour les garçons. Il se trouve en effet qu'il y a
beaucoup moins de reçues que de reçues pour accéder aux prépas
scientifiques, et c'est encore plus vrai après les concours. Pour les
autres prépas, c'est à vérifier. Mais que ce journaleux n'ait même pas
idée de vérifier une autre hypothèse que celle de son dogme en dit long
sur la bêtise de ces milieux.
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Khat Tsang Huit Phe Zho
Dominique de Corse a écrit:

Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:

Dominique de Corse a écrit:

"le respect dû à la liberté de manifestation...
... ne fait pas obstacle à ce que
l'autorité investie du pouvoir de police interdise une activité si une
telle mesure est seule de nature à prévenir un trouble à l'ordre public.



Oui, en français ça se dit : "le préfet de police, toujours franc-mac
depuis 1801, garde tout son droit à l'arbitraire".



Dites, j'ai une question à vous poser depuis pas mal de temps que je
vous lis :
les francs-maçons, vous les reconnaissez à l'odeur, à la forme du nez ou
à une couleur d'yeux, de peau et de cheveux particulière?



C'est beaucoup plus simple, même si les cheveux en brosse et le collier
de barbe étroit ridicule ont encore quelques adeptes.

Vous vous souvenez du Général de Gaulle qui parlait des cabris sautant
sur leur siège en criant "Europe ! Europe !" ? Vous connaissez le jeu où
on tire des mots compliqués et où on les passe à quelqu'un qui doit
faire une phrase avec ornithorynque, hypocondriaque, décalaminer,
ostéoporose et anticonstitutionnellement ?

Eh bien quand un personnage public réussit à placer quinze fois
"république" (avec les variantes républicain/caine) et douze fois
"laïcité" (laïc/ïque) dans une phrase de six mots, et qu'il le fait
systématiquement, c'est que son vénérable maître lui a fixé un objectif
pour l'année à venir et qu'il essaie de péter le high-score.

En plus il y a quelques règles non écrites du régime : le ministre des
relations avec le Parlement (c'était le seul du gouvernement du temps de
de Gaulle par exemple), le préfet de police, un bac B IEP service public
qui a loupé l'Ena et veut être député, un bac B Ena qui a loupé les
grands corps, est administrateur civil et veut être député, un Ena 2e
concours d'abord instit ou prof de gym, un syndicaliste dans les
mutuelles, un fonctionnaire de justice à bac B au rattrapage qui censure
en brochette des discours et écrits, etc. est toujours franc-mac. Si le
ministre de l'Intérieur ne l'est pas, ce qui peut arriver parfois
éventuellement, alors son dir cab doit impérativement l'être.

Et on s'en rend compte aux tics de langage supra.

C'est comme ça qu'on voit des grands garçons de plus de 60 ans parfois à
leur 4e, 5e ou 6e législature qui en sont encore à faire péter le
high-score de "république" et "laïcité" dans toutes leurs interventions.
Ça fait un peu pitié de savoir que ces garçons prennent encore à leur
âge leurs ordres auprès d'un commissaire de police à cheveux en brosse
et collier de barbe.

J'en connais un comme ça côté droit qui est bien brave quand il fait son
possible pour la langue française, mais quand je me suis trouvé sur ses
tablettes, j'ai commencé à recevoir des invits pour des tenues bl^W ^W
confs ouvertes au public à l'Assemblée sur le thème "la laïcité
républicaine est-elle en danger à cause des ennemis de la république
laïque ? Salut et fraternité !"

Là, je fais tilt avant d'attendre le high-score.

Parce que ça m'a toujours fascinée, _les gens comme vous_, qui
connaissent tout des opinions politiques, de l'appartenance ou non à une
association ou à une religion, des options philosophiques ou des
préférences sexuelles d'une personne qui n'a jamais révélé tout ça en
public et que vous n'avez parfois jamais rencontrée de toute votre vie.

Vous faites comment?
Ont-ils une couleur ou une odeur particulière, un stigmate visible
seulement des _gens comme vous_, qui fait que vous ne vous trompez
jamais quand vous désignez un franc-mac, un arabe, un juif, un musulman,
un athée ou un homosexuel d'un doigt accusateur?



A votre avis comment faisaient les gens qui savaient avant 1994 pour
Mitterrand et sa fille Mazarine ("tout Paris savait !") ?

--
À qui Rodriguez téléphonait-il lorsque le requin est entré dans la cabine ?
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Khat Tsang Huit Phe Zho
Dominique de Corse a écrit:

Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:

Dominique de Corse a écrit:

jr wrote:





De mon temps c'était assez simple: pas ou peu d'internat filles en prépa.
Pas chez moi en tous cas. Oh certes elles étaient gérées, pardon, elle
était gérée par le Crous en cité, mais n'avait pas ces soirées de boulot
entre potaches qui peuvent débloquer dans tous les sens du terme.



Je ne connais pas les pratiques en prépa :-)



A Paris, foyer des lycéennes rue du Docteur-Blanche, XVIe, et autres
foyers privés dans le quartier latin.



Vous imaginez ces dispositions à Hogwarts?
Hermione logée à Hogmeade et non dans la tour des Gryffindor?



???

--
À qui Rodriguez téléphonait-il lorsque le requin est entré dans la cabine ?
Avatar
Khat Tsang Huit Phe Zho
Dominique de Corse a écrit:

jr wrote:

Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:

jr a écrit:

Je vous
rappelle que l'essentiel de la population de l'X sont des mâles blancs
bourgeois parisiens.



La province n'a qu'à bosser. Par ailleurs, les élèves du quartier latin
et de Ginette sont très loin d'être tous parisiens, ça y vient du monde
entier.



http://www.ecoleprovence.fr/Ces-lycees-qui-monopolisent-la.html



Le concurrent direct en maths (et copain) de mon fils au lycée de
Sartène sait depuis déjà deux ans qu'il va faire une classe prépa à
Louis-le-Grand.
Pourquoi lui et pas mon fils?
Parce que moi, sa mère, je ne connais personne de bien placé dans ce
milieu et je n'ai pas de famille vivant à Paris...



Quand la soeur d'un copain de classe de Nantes, qui a ensuite eu l'X en
3/2, a été prise à LLG, sa famille nantaise, aisée certes, ne
connaissait personne dans "la haute" à Paris, elle avait juste 15 ou
plus dans toutes les matières, à une époque où ça voulait dire quelque
chose.

Quand mon père a vu le protal de Saint-Louis lors d'un de ses
déplacements professionnels pour avoir la dispense préalable parce que
je n'étais pas de l'Académie de Paris, il n'avait rigoureusement aucune
relation de la haute à sortir de sa manche. Et après, j'ai envoyé le
dossier par la Poste. Il a préféré assurer le coup de la dispense avec
un RV, mais il me semble que j'aurais pu l'envoyer aussi par la Poste.

Il n'empêche qu'on disait à l'époque (je n'ai su tout ça qu'après être
arrivé) que LLG étudiait avec attention les dossiers des fils
d'archevêques républicains, qu'Henri IV c'était la bonne bourgeoisie...
et que Saint-Louis, c'était le tout-venant !

Ce con de Bourdieu n'avait pas tort sur la reproduction des élites.



Si vous aviez lu La Reproduction et la Noblesse d'Etat (les tableaux à
la fin), vous auriez vu que c'est dans les formations scientifiques que
l'on trouve des enfants de milieux modestes et dans les formations
politico-administratives à réputation surfaite par des journalistes
payés pour ça qu'on trouve les bacs B sans mention ayant redoublé
souvent des classes mais avec une famille très très aisée.

--
À qui Rodriguez téléphonait-il lorsque le requin est entré dans la cabine ?
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dmkgbt
Thomas wrote:

Dominique de Corse avait soumis l'idée :

> "Pour intégrer une classe prépa, il vaut mieux être brillant, d'un
> milieu aisé et de sexe masculin plutôt que, à talent égal, d'origine
> modeste, habiter en banlieue et être de sexe féminin. En effet, alors
> que le logement est une dépense majeure dans le budget étudiant, il est
> bien plus difficile pour les filles que pour les garçons de trouver une
> place en internat dans les lycées à prépas : on y compte 3 412 chambres
> pour les premières, contre 6 087 pour les seconds."
>
>
><http://www.liberation.fr/societe/2009/11/18/l-internat-foyer-de-discrimi
>nations_594239>

"En effet..." lol
Ces journaleux bobos ont toujours l'art de toujours inverser cause et
conséquence.

De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
les filles que pour les garçons.



Et pourquoi donc?

Premier exemple : au lycée que fréquente mon fils, il y a des chambres
d'internat, non sexuées.
S'il y a plus de filles que de garçons internes une année et l'inverse
l'année suivante, il n'y a aucun problème.
Les seuls problèmes qu'il peut y avoir, c'est si, une année, il y a trop
de demandes par rapport au nombre total de chambres disponibles.
Dans ce cas, la priorité d'attribution se fera sur divers critères
(distance domicile/lycée, possibilité d'aller dans un autre
établissement, autre possibilité d'hébergement, critères sociaux...) et
le seul cas où on examinera la question du sexe c'est s'il ne reste
qu'un lit dans une chambre à plusieurs.
Et encore, il y a toujours possibilité de transférer un lit d'une
chambre à une autre.

Autre exemple : il ne m'est jamais arrivé en allant à l'hôtel de tomber
sur un hôtelier qui me dise : "Désolée madame, nous n'avons plus de
chambres disponibles pour femmes, il n'y en a plus que pour les hommes.
Il faut dire aussi que nous n'avons que 34 chambres pour femmes alors
que nous en avons 60 pour hommes. A notre décharge, nous ne nous
attendions pas à voir plus de 34 femmes souhaiter venir dans notre
hôtel".

Troisième exemple : il y a moins de femmes que d'hommes militaires,
pourtant les hommes et les femmes militaires ont chacun et chacune un
lit dans chaque caserne où ils et elles sont affectés.
Comment expliquez vous ce mystère?


il y a beaucoup moins de reçues que de reçues



Calmez vous.

pour accéder aux prépas
scientifiques, et c'est encore plus vrai après les concours.



On s'en branle du nombre de reçues.

Au Lycée Louis-Le-Grand, à 10 mn à pied, il y a un internat pour classes
prépa réservé aux garçons, pourquoi?

Ne me sortez pas d'histoire de mélanges filles/garçons impossible vu
qu'il est bien précisé que ce sont des chambres individuelles et que les
candidats au logement sont généralement tous majeurs... Et a priori vous
ne pensez tout de même pas que tous les garçons vont vouloir violer les
filles?

Quant aux chiottes et aux douches, vu le nombre de places, il y a
forcément plusieurs blocs qui peuvent être, si les garçons ont peur
d'être vus en petite culotte par les filles, répartis par sexe en
fonction du nombre.

Dans la plupart des cités universitaires que j'ai fréquentées, les
bâtiments comportent un couloir avec des portes de chambres qui
s'ouvrent de chaque côté, où sont logés indifféremment une fille ou un
garçon sauf cas particuliers datant d'une époque révolue.

Il y a généralement une ou deux salles de douches/lavabos/chiottes et
une salle commune cuisine/frigo/table/chaises à chaque étage donc par
couloir.

Or, au Lycée Louis-Le-Grand, à 10 mn à pied, pour les classes prépa, il
n'y a qu'un internat réservé aux garçons, pourquoi?
Celui des filles, qui a une capacité moindre est à une demi-heure de
transports en commun et dix minutes à pied de là, pourquoi?

Pourquoi ne peut-on imaginer que les places dans ces deux internats
soient réservées selon des critères autres que le sexe?

C'est si compliqué que ça de trouver une solution quand on préside aux
destinées des élèves du prestigieux lycée Louis-le-Grand?


Pour les autres prépas, c'est à vérifier. Mais que ce journaleux n'ait
même pas idée de vérifier une autre hypothèse que celle de son dogme en
dit long sur la bêtise de ces milieux.



Vous même partez du principe que c'est normal, en fonction de votre
propre dogme.



--
Signature : ( illisible )
Avatar
Khat Tsang Huit Phe Zho
Dominique de Corse a écrit:
Thomas wrote:


Dominique de Corse avait soumis l'idée :


"Pour intégrer une classe prépa, il vaut mieux être brillant, d'un
milieu aisé et de sexe masculin plutôt que, à talent égal, d'origine
modeste, habiter en banlieue et être de sexe féminin. En effet, alors
que le logement est une dépense majeure dans le budget étudiant, il est
bien plus difficile pour les filles que pour les garçons de trouver une
place en internat dans les lycées à prépas : on y compte 3 412 chambres
pour les premières, contre 6 087 pour les seconds."


<http://www.liberation.fr/societe/2009/11/18/l-internat-foyer-de-discrimi
nations_594239>



"En effet..." lol
Ces journaleux bobos ont toujours l'art de toujours inverser cause et
conséquence.

De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
les filles que pour les garçons.




Et pourquoi donc?

Premier exemple : au lycée que fréquente mon fils, il y a des chambres
d'internat, non sexuées.
S'il y a plus de filles que de garçons internes une année et l'inverse
l'année suivante, il n'y a aucun problème.
Les seuls problèmes qu'il peut y avoir, c'est si, une année, il y a trop
de demandes par rapport au nombre total de chambres disponibles.
Dans ce cas, la priorité d'attribution se fera sur divers critères
(distance domicile/lycée, possibilité d'aller dans un autre
établissement, autre possibilité d'hébergement, critères sociaux...) et
le seul cas où on examinera la question du sexe c'est s'il ne reste
qu'un lit dans une chambre à plusieurs.
Et encore, il y a toujours possibilité de transférer un lit d'une
chambre à une autre.

Autre exemple : il ne m'est jamais arrivé en allant à l'hôtel de tomber
sur un hôtelier qui me dise : "Désolée madame, nous n'avons plus de
chambres disponibles pour femmes, il n'y en a plus que pour les hommes.
Il faut dire aussi que nous n'avons que 34 chambres pour femmes alors
que nous en avons 60 pour hommes. A notre décharge, nous ne nous
attendions pas à voir plus de 34 femmes souhaiter venir dans notre
hôtel".

Troisième exemple : il y a moins de femmes que d'hommes militaires,
pourtant les hommes et les femmes militaires ont chacun et chacune un
lit dans chaque caserne où ils et elles sont affectés.
Comment expliquez vous ce mystère?



Parce que maintenant il y a des portes ; dans l'Antiquité, à
Saint-Louis, il y avait un couloir, des chambranles, mais un rideau au
lieu de la porte. Et il y avait des ronfleurs. En plus, tout le monde
n'appréciait pas mes albums des B-52's. Après deux ans comme ça j'ai
loué avec un pote un petit deux-pièces derrière la place Saint-Michel
pour l'année cruciale.

https://www.youtube.com/watch?v=2VCCiY17hKw

--
À qui Rodriguez téléphonait-il lorsque le requin est entré dans la cabine ?
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Thomas
Dominique de Corse vient de nous annoncer :
Thomas wrote:

Dominique de Corse avait soumis l'idée :

"Pour intégrer une classe prépa, il vaut mieux être brillant, d'un
milieu aisé et de sexe masculin plutôt que, à talent égal, d'origine
modeste, habiter en banlieue et être de sexe féminin. En effet, alors
que le logement est une dépense majeure dans le budget étudiant, il est
bien plus difficile pour les filles que pour les garçons de trouver une
place en internat dans les lycées à prépas : on y compte 3 412 chambres
pour les premières, contre 6 087 pour les seconds."


<http://www.liberation.fr/societe/2009/11/18/l-internat-foyer-de-discrimi
nations_594239>



"En effet..." lol
Ces journaleux bobos ont toujours l'art de toujours inverser cause et
conséquence.

De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
les filles que pour les garçons.



Et pourquoi donc?

Premier exemple : au lycée que fréquente mon fils, il y a des chambres
d'internat, non sexuées.
S'il y a plus de filles que de garçons internes une année et l'inverse
l'année suivante, il n'y a aucun problème.
Les seuls problèmes qu'il peut y avoir, c'est si, une année, il y a trop
de demandes par rapport au nombre total de chambres disponibles.
Dans ce cas, la priorité d'attribution se fera sur divers critères
(distance domicile/lycée, possibilité d'aller dans un autre
établissement, autre possibilité d'hébergement, critères sociaux...) et
le seul cas où on examinera la question du sexe c'est s'il ne reste
qu'un lit dans une chambre à plusieurs.
Et encore, il y a toujours possibilité de transférer un lit d'une
chambre à une autre.

Autre exemple : il ne m'est jamais arrivé en allant à l'hôtel de tomber
sur un hôtelier qui me dise : "Désolée madame, nous n'avons plus de
chambres disponibles pour femmes, il n'y en a plus que pour les hommes.
Il faut dire aussi que nous n'avons que 34 chambres pour femmes alors
que nous en avons 60 pour hommes. A notre décharge, nous ne nous
attendions pas à voir plus de 34 femmes souhaiter venir dans notre
hôtel".

Troisième exemple : il y a moins de femmes que d'hommes militaires,
pourtant les hommes et les femmes militaires ont chacun et chacune un
lit dans chaque caserne où ils et elles sont affectés.
Comment expliquez vous ce mystère?



Ce n'est pas un mystre, c'est un constat simple à expliquer: il
n'existe pas de chambres pour filles et des chambres pour garçons, pas
plus dans les hôtels que dans les résidences universitaires. Les lits,
les douches, les lavabos sont les mêmes.

Il existe éventuellement des "quartiers" pour les filles. Quand j'étais
en grande école, j'ai eu droit aux clapiers à deux par chambre. Il y a
avait quelque chose comme 8 fois plus de garçons que de filles. Toutes
nouvelles arrivantes (1ere année) étaient regroupées dans une
résidence, laquelle était complètée par des garçons. Sinon, il y avait
des résidences mixtes san saucun problème, puisqu'on avait déjà inventé
les piaules à murs opaques.


il y a beaucoup moins de reçues que de reçues



Calmez vous.

pour accéder aux prépas
scientifiques, et c'est encore plus vrai après les concours.



On s'en branle du nombre de reçues.



C'est pourtant au coeur de votre citation de Libébobo.



Pour les autres prépas, c'est à vérifier. Mais que ce journaleux n'ait
même pas idée de vérifier une autre hypothèse que celle de son dogme en
dit long sur la bêtise de ces milieux.



Vous même partez du principe que c'est normal, en fonction de votre
propre dogme.



Il semble normal qu'il y ait plus d'internes garçons s'il y a davantage
d'étudiants garçons. Appelez ça comme vous voulez.
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dmkgbt
Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:

A votre avis comment faisaient les gens qui savaient avant 1994 pour
Mitterrand et sa fille Mazarine ("tout Paris savait !") ?



Ils s'intéressaient plus aux histoires de cul qu'aux actions politiques.
Moi, je ne savais pas, pour Mazarine.
J'ai eu un doute avec le bouquin de Françoise Giroud, Le Bon Plaisir, et
j'ai beaucoup aimé Trintignant dans le film mais je ne me suis jamais
intéressée aux histoires d'alcôves de mes contemporains.

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