OVH Cloud OVH Cloud

Discrimination positive?

129 réponses
Avatar
dmkgbt
Des bourses d'études attribuées dans une université sur le critère
premier d'être du sexe féminin :

<<http://femmes.fil.univ-lille1.fr/?page_id=34>


Le gros problème posé par les discriminations dites _positives_ c'est
1) qu'elles constituent forcément des discriminations _négatives_ à
l'égard des catégories écartées
2) que la loi punit les _discriminations_ en tant que telles :


Donc, il s'agit bien, dans ce cas d'une discrimination à l'égard des
étudiants mâles, au sens de l'article 225-1 du Code Pénal (Modifié par
LOI n°2014-173 du 21 février 2014 - art. 15) :

"Constitue une discrimination toute distinction opérée entre les
personnes physiques à raison (...) de leur sexe (...)"

Les sanctions prévues sont à l'article 225-2
(Modifié par LOI n°2012-954 du 6 août 2012 - art. 3)

"La discrimination définie aux articles 225-1 et 225-1-1, commise à
l'égard d'une personne physique ou morale, est punie de trois ans
d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elle consiste :
(...)
4° A subordonner la fourniture d'un bien ou d'un service à une condition
fondée sur l'un des éléments visés à l'article 225-1 ou prévue à
l'article 225-1-1 ;
5° A subordonner une offre d'emploi, une demande de stage ou une période
de formation en entreprise à une condition fondée sur l'un des éléments
visés à l'article 225-1 ou prévue à l'article 225-1-1 ;
6° A refuser d'accepter une personne à l'un des stages visés par le 2°
de l'article L. 412-8 du code de la sécurité sociale.

Lorsque le refus discriminatoire prévu au 1° est commis dans un lieu
accueillant du public ou aux fins d'en interdire l'accès, les peines
sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende."

NB : une université _est_ évidemment "un lieu accueillant du public"


Quelqu'un pour démonter mon raisonnement juridique?





--
Signature : ( illisible )

9 réponses

9 10 11 12 13
Avatar
Khat Tsang Huit Phe Zho
Dominique de Corse a écrit:
Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:


Dominique de Corse a écrit:

Thomas wrote:



Dominique de Corse avait soumis l'idée :



"Pour intégrer une classe prépa, il vaut mieux être brillant, d'un
milieu aisé et de sexe masculin plutôt que, à talent égal, d'origine
modeste, habiter en banlieue et être de sexe féminin. En effet, alors
que le logement est une dépense majeure dans le budget étudiant, il est
bien plus difficile pour les filles que pour les garçons de trouver une
place en internat dans les lycées à prépas : on y compte 3 412 chambres
pour les premières, contre 6 087 pour les seconds."


<http://www.liberation.fr/societe/2009/11/18/l-internat-foyer-de-discrimi
nations_594239>



"En effet..." lol
Ces journaleux bobos ont toujours l'art de toujours inverser cause et
conséquence.

De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
les filles que pour les garçons.




Et pourquoi donc?

Premier exemple : au lycée que fréquente mon fils, il y a des chambres
d'internat, non sexuées.
S'il y a plus de filles que de garçons internes une année et l'inverse
l'année suivante, il n'y a aucun problème.
Les seuls problèmes qu'il peut y avoir, c'est si, une année, il y a trop
de demandes par rapport au nombre total de chambres disponibles.
Dans ce cas, la priorité d'attribution se fera sur divers critères
(distance domicile/lycée, possibilité d'aller dans un autre
établissement, autre possibilité d'hébergement, critères sociaux...) et
le seul cas où on examinera la question du sexe c'est s'il ne reste
qu'un lit dans une chambre à plusieurs.
Et encore, il y a toujours possibilité de transférer un lit d'une
chambre à une autre.

Autre exemple : il ne m'est jamais arrivé en allant à l'hôtel de tomber
sur un hôtelier qui me dise : "Désolée madame, nous n'avons plus de
chambres disponibles pour femmes, il n'y en a plus que pour les hommes.
Il faut dire aussi que nous n'avons que 34 chambres pour femmes alors
que nous en avons 60 pour hommes. A notre décharge, nous ne nous
attendions pas à voir plus de 34 femmes souhaiter venir dans notre
hôtel".

Troisième exemple : il y a moins de femmes que d'hommes militaires,
pourtant les hommes et les femmes militaires ont chacun et chacune un
lit dans chaque caserne où ils et elles sont affectés.
Comment expliquez vous ce mystère?



Parce que maintenant il y a des portes ; dans l'Antiquité, à
Saint-Louis, il y avait un couloir, des chambranles, mais un rideau au
lieu de la porte.



Pour permettre aux surveillants de vérifier que vous ne vous tripotiez
pas la nuit, je suppose :-D



Il n'y avait pas de surveillance, tout ce monde était adulte ou le
serait dans peu de semaines. Il fallait juste revenir avant 2h du mat,
parce que le gardien de nuit devait aller dormir aussi.

Et il y avait des ronfleurs.



Je suis assez redoutable également en la matière :-D

En plus, tout le monde
n'appréciait pas mes albums des B-52's.



Petites natures.
J'avais des goûts bizarres, moi aussi...

Après deux ans comme ça j'ai loué avec un pote un petit deux-pièces
derrière la place Saint-Michel pour l'année cruciale.



_Vous_ avez loué...
Avec quel argent?



Le je est pour l'occupant, le chèque était pour le géniteur.

https://www.youtube.com/watch?v=2VCCiY17hKw



<https://www.youtube.com/watch?v=VBEcLxnXVAc>



--
À qui Rodriguez téléphonait-il lorsque le requin est entré dans la cabine ?
Avatar
Khat Tsang Huit Phe Zho
Dominique de Corse a écrit:

Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:

jr a écrit:



La province n'a qu'à bosser. Par ailleurs, les élèves du quartier latin
et de Ginette sont très loin d'être tous parisiens, ça y vient du monde
entier.



http://www.ecoleprovence.fr/Ces-lycees-qui-monopolisent-la.html



Bon, quand j'avais cet âge-là, je me disais, les jours où le moral était
moyen et où des têtes d'abruti mal shampouinés avaient eu une meilleure
note "Bon, je suis dans un bon lycée, c'est normal, il y a de bonnes stats
aux concours". Et puis à l'approche des concours de la dernière chance, la
deuxième édition, je me suis dit "c'est idiot comme raisonnement, ce n'est
pas les stats de mon lycée qui me feront réussir, c'est mes résultats qui
feront les stats de mon lycée".



Vous en avez mis du temps à comprendre, pour un surdoué à gros Q.I.



Non, c'est surtout qu'avant on cherche une raison de se rassurer quand
on n'a pas le moral, on ne va pas se la casser en mille morceaux.

--
À qui Rodriguez téléphonait-il lorsque le requin est entré dans la cabine ?
Avatar
dmkgbt
Thomas wrote:

Dominique de Corse a présenté l'énoncé suivant :

>> Dès lors qu'il ne s'agit pas de dortoirs collectifs, il n'y a aucune
>> raison d'éviter les résidences mixtes. Cependant, s'il y a 20 filles
>> pour 150 garçons, il est légitime de regrouper les filles dans la même
>> résidence afin de faciliter leur intégration sociale.
>
> Les ghettos ne sont jamais créés pour faciliter l'insertion mais bien
> plutôt l'exclusion.

Tout de suite les grands mots...Il ne s'agit en rien de "ghettos",
puisque les 20 filles regroupées se retrouvaient dans une résidence
majoritairement peuplée de garçons.



Et donc, dans votre idée, regrouper les filles ensemble, c'est fait pour
favoriser leur intégration dans un univers majoritairement masculin.
Comme empêcher les femmes de sortir seules dans la rue, c'est fait pour
les protéger de la concupiscence des hommes ou leur interdire de
conduire c'est parce que leur utérus est fragile...

Est-ce que quelqu'un a demandé ce qu'elle préféraient à ces femmes,
avant de les regrouper ensemble?

La politique de répartition des filles dans les classes était
d'ailleurs la même: plutôt que d'isoler 2 ou 3 filles par classe, on
avait des classes 50% filles/50% garçons, et les autres étaient 100%
garçons.

Et c'était très bien comme ça. Pour elles, essentiellement.



C'est vous - mâle - qui dites ce qui est bien pour les femmes.
Moi, je voudrais leur avis, à elles.

J'ai fréquenté, à Saint-Quentin (02) le Lycée Pierre de la Ramée, qui
était un ancien lycée de filles devenu mixte par la force de la loi.

Peu de garçons y étaient scolarisés à mon époque, à cause de la force de
l'habitude (avant ils allaient tous à Henri Martin ou la répartition
garçons-filles était inverse).

Nous avons donc passé quelques années avec entre 3 et 5 garçons par
classe d'une trentaine d'élèves.
Pouvez vous soutenir sérieusement que ç'aurait été bon pour
"l'intégration sociale" de ces garçons qu'ils soient regroupés dans des
classes purement masculines?
Alors même que le principe de l'école publique est la mixité?


>> Au moins pour les
>> nouvelles arrivantes: ensuite, des couples peuvent se former dans
>> d'autres résidences pour partager la même piaule.
>
> Pourquoi parler de couples?
> La cohabitation ou la colocation n'impliquent pas d'avoir des relations
> de couple, vous savez...
> Parlez de paires ou de binômes mais évitez la connotation vaguement
> maritale du mot "couple"
>
>> C'est ce que j'ai pu
>> observer en tant qu'étudiant, et à ma connaissance cela n'a jamais posé
>> aucun problème de principe ni de fonctionnement.
>>
>> Mais où donc avez-vous trouvé cette séparation filles/garçons dans le
>> cas de Louis-le-Grand ?
>
> Dans vos propos :-)
>
> C'est vous qui avez affirmé :
> "De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
> les filles que pour les garçons."

C'est avant tout votre extrait de l'article de Libé qui l'affirme.



Et vous avez opiné.


(coupe)

>> Ce que l'on peut constater, c'est que ce lycée
>> adhère au concept d'internat d'excellence, basé sur l'excellence du
>> dossier et de l'adresse des postulants:
>>
>> http://www.louislegrand.org/index.php/hier-et-aujourdhui-articlesmenu-29/o
>> uverture-sociale-et-mixitrticlesmenu-179/linternat-dexcellence-articlesmen
>> u-180
>
> Excusez moi si j'ai parlé à la fois de l'internat et des foyers
> extérieurs, je vais préciser un peu plus.
>
> L'internat du Lycée Louis le Grand est mixte, en effet :
>
> "Entièrement réservé aux classes préparatoires, il comprend 337 places
> (garçons et filles)"
>
>
><http://www.louislegrand.org/index.php/admissions-articlesmenu-31/admissi
>ons-en-classes-prratoires-1-annarticlesmenu-45>
>
> Mais comme 337 places, c'est peu, il y a les foyers et les foyers, eux,
> sont sexués et présentent les disparités notables que j'ai signalées :
>
>
><http://www.louislegrand.org/index.php/renseignements-articlesmenu-30/aid
>es-aux-diants-articlesmenu-130>

Ah, ce sont donc des exemples de foyers de filles et de garçons. Ben
oui, ils sont affectés à des élèves qui peuvent aller dans des dizaines
d'établissement scolaires, pas spécialement à ceux de Louis-le-Grand.



Celui cité en premier sur le site de LLG et réservé aux garçons, est à
dix minutes à pied de l'Ecole et comporte un système de tutorat et
d'aide pédagogique.

Celui cité en premier sur le site de LLG et réservé aux filles est à une
demi-heure de transport plus 10 mn à pied de l'Ecole, ne comporte ni
tutorat ni aide pédagogique et implique un aller et retour de plus dans
la journée pour que les filles puisse y déjeuner.
Tout ça occasionne une perte de temps et une fatigue que n'ont pas les
garçons.

De plus, le foyer des filles n'est pas accessible entre 0 et 6 heures du
matin et les visites extérieures y sont limitées.

Si ce n'est pas un traitement différent des étudiants en fonction de
leur sexe, dites moi ce que c'est...

(coupe)

>> Ces actions, financées par l'ACSE (Agence nationale pour la Cohésion
>> Sociale et l'Égalité des chances) et cofinancées par la Fondation
>> L'Oréal et l'enseignement supérieur, permettent à notre établissement
>> d'offrir un suivi personnalisé de grande qualité à chaque élève
>> concerné. Le lycée Louis le Grand est ainsi devenu une passerelle pour
>> des collégiens méritants de quartiers ou milieux sociaux défavorisés en
>
> Ha, le mot "méritant" me pique un peu les yeux :-(

Qui a des bonnes notes. Pourquoi ça pique ? C'est honteux ?



C'est passé dans le langage commun avec un sens un peu péjoratif et
condescendant, c'est tout.



--
Signature : ( illisible )
Avatar
dmkgbt
Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:

Dominique de Corse a écrit:

> Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:
>
>>jr a écrit:
>
>>>>La province n'a qu'à bosser. Par ailleurs, les élèves du quartier latin
>>>>et de Ginette sont très loin d'être tous parisiens, ça y vient du monde
>>>>entier.
>>>
>>>http://www.ecoleprovence.fr/Ces-lycees-qui-monopolisent-la.html
>>
>>Bon, quand j'avais cet âge-là, je me disais, les jours où le moral était
>>moyen et où des têtes d'abruti mal shampouinés avaient eu une meilleure
>>note "Bon, je suis dans un bon lycée, c'est normal, il y a de bonnes stats
>>aux concours". Et puis à l'approche des concours de la dernière chance, la
>>deuxième édition, je me suis dit "c'est idiot comme raisonnement, ce n'est
>>pas les stats de mon lycée qui me feront réussir, c'est mes résultats qui
>>feront les stats de mon lycée".
>
> Vous en avez mis du temps à comprendre, pour un surdoué à gros Q.I.

Non, c'est surtout qu'avant on cherche une raison de se rassurer quand
on n'a pas le moral, on ne va pas se la casser en mille morceaux.



La dure réalité vous est tombée dessus, c'est ce que je disais.

--
Signature : ( illisible )
Avatar
Thomas
Dominique de Corse a émis l'idée suivante :
Thomas wrote:

Dominique de Corse a présenté l'énoncé suivant :



Dès lors qu'il ne s'agit pas de dortoirs collectifs, il n'y a aucune
raison d'éviter les résidences mixtes. Cependant, s'il y a 20 filles
pour 150 garçons, il est légitime de regrouper les filles dans la même
résidence afin de faciliter leur intégration sociale.



Les ghettos ne sont jamais créés pour faciliter l'insertion mais bien
plutôt l'exclusion.



Tout de suite les grands mots...Il ne s'agit en rien de "ghettos",
puisque les 20 filles regroupées se retrouvaient dans une résidence
majoritairement peuplée de garçons.



Et donc, dans votre idée, regrouper les filles ensemble, c'est fait pour
favoriser leur intégration dans un univers majoritairement masculin.



Oui, parce que les filles se font en général plus rapidement des
copines que des copains. C'est analogue chez les garçons. C'est vrai à
tous les âges au moins à partir du primaire, il suffit d'observer une
cour de récréation.
Par la suite évidemment, les étudiantes et les étudiantes se
fréquentent davantage et peuvent former des bandes mixtes, cela
n'empêche pas la nécessité d'assurer une bonne intégration des uns et
des autres.


Comme empêcher les femmes de sortir seules dans la rue, c'est fait pour
les protéger de la concupiscence des hommes ou leur interdire de
conduire c'est parce que leur utérus est fragile...

Est-ce que quelqu'un a demandé ce qu'elle préféraient à ces femmes,
avant de les regrouper ensemble?

La politique de répartition des filles dans les classes était
d'ailleurs la même: plutôt que d'isoler 2 ou 3 filles par classe, on
avait des classes 50% filles/50% garçons, et les autres étaient 100%
garçons.



Et c'était très bien comme ça. Pour elles, essentiellement.



C'est vous - mâle - qui dites ce qui est bien pour les femmes.
Moi, je voudrais leur avis, à elles.

J'ai fréquenté, à Saint-Quentin (02) le Lycée Pierre de la Ramée, qui
était un ancien lycée de filles devenu mixte par la force de la loi.

Peu de garçons y étaient scolarisés à mon époque, à cause de la force de
l'habitude (avant ils allaient tous à Henri Martin ou la répartition
garçons-filles était inverse).

Nous avons donc passé quelques années avec entre 3 et 5 garçons par
classe d'une trentaine d'élèves.
Pouvez vous soutenir sérieusement que ç'aurait été bon pour
"l'intégration sociale" de ces garçons qu'ils soient regroupés dans des
classes purement masculines?



Il n'y a pas de "ç'aurait". C'EST le cas, avec des classes purement
masculines, d'autres 50% garçons/50% filles. Vous avez suivi ?

Alors même que le principe de l'école publique est la mixité?



Non, ce n'est pas le principe. La preuve, c'est que l'école publique
existait avant la mixité.


Au moins pour les
nouvelles arrivantes: ensuite, des couples peuvent se former dans
d'autres résidences pour partager la même piaule.



Pourquoi parler de couples?
La cohabitation ou la colocation n'impliquent pas d'avoir des relations
de couple, vous savez...
Parlez de paires ou de binômes mais évitez la connotation vaguement
maritale du mot "couple"

C'est ce que j'ai pu
observer en tant qu'étudiant, et à ma connaissance cela n'a jamais posé
aucun problème de principe ni de fonctionnement.

Mais où donc avez-vous trouvé cette séparation filles/garçons dans le
cas de Louis-le-Grand ?



Dans vos propos :-)

C'est vous qui avez affirmé :
"De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
les filles que pour les garçons."



C'est avant tout votre extrait de l'article de Libé qui l'affirme.



Et vous avez opiné.



Sur la cause avancée, pas vraiment, non.


Excusez moi si j'ai parlé à la fois de l'internat et des foyers
extérieurs, je vais préciser un peu plus.

L'internat du Lycée Louis le Grand est mixte, en effet :

"Entièrement réservé aux classes préparatoires, il comprend 337 places
(garçons et filles)"


<http://www.louislegrand.org/index.php/admissions-articlesmenu-31/admissi
ons-en-classes-prratoires-1-annarticlesmenu-45>

Mais comme 337 places, c'est peu, il y a les foyers et les foyers, eux,
sont sexués et présentent les disparités notables que j'ai signalées :


<http://www.louislegrand.org/index.php/renseignements-articlesmenu-30/aid
es-aux-diants-articlesmenu-130>



Ah, ce sont donc des exemples de foyers de filles et de garçons. Ben
oui, ils sont affectés à des élèves qui peuvent aller dans des dizaines
d'établissement scolaires, pas spécialement à ceux de Louis-le-Grand.



Celui cité en premier sur le site de LLG et réservé aux garçons, est à
dix minutes à pied de l'Ecole et comporte un système de tutorat et
d'aide pédagogique.

Celui cité en premier sur le site de LLG et réservé aux filles est à une
demi-heure de transport plus 10 mn à pied de l'Ecole, ne comporte ni
tutorat ni aide pédagogique et implique un aller et retour de plus dans
la journée pour que les filles puisse y déjeuner.
Tout ça occasionne une perte de temps et une fatigue que n'ont pas les
garçons.

De plus, le foyer des filles n'est pas accessible entre 0 et 6 heures du
matin et les visites extérieures y sont limitées.

Si ce n'est pas un traitement différent des étudiants en fonction de
leur sexe, dites moi ce que c'est...




C'est juste que ça va être dur de réussir à placer tous les lycées sur
la médiatrice d'un segment formé par deux foyers.

Un autre lycée de Paris vous donnera exactement les conclusions
inverses (garçons brimés, filles honteusement favorisées...), mais vous
aurez moins idée de crier à l'injustice.



(coupe)

Ces actions, financées par l'ACSE (Agence nationale pour la Cohésion
Sociale et l'Égalité des chances) et cofinancées par la Fondation
L'Oréal et l'enseignement supérieur, permettent à notre établissement
d'offrir un suivi personnalisé de grande qualité à chaque élève
concerné. Le lycée Louis le Grand est ainsi devenu une passerelle pour
des collégiens méritants de quartiers ou milieux sociaux défavorisés en



Ha, le mot "méritant" me pique un peu les yeux :-(



Qui a des bonnes notes. Pourquoi ça pique ? C'est honteux ?



C'est passé dans le langage commun avec un sens un peu péjoratif et
condescendant, c'est tout.



Pas pour tout le monde, non. Et ça vient du langage commun.
Avatar
Khat Tsang Huit Phe Zho
Dominique de Corse a écrit:

Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:

Dominique de Corse a écrit:

Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:

jr a écrit:



La province n'a qu'à bosser. Par ailleurs, les élèves du quartier latin
et de Ginette sont très loin d'être tous parisiens, ça y vient du monde
entier.



http://www.ecoleprovence.fr/Ces-lycees-qui-monopolisent-la.html



Bon, quand j'avais cet âge-là, je me disais, les jours où le moral était
moyen et où des têtes d'abruti mal shampouinés avaient eu une meilleure
note "Bon, je suis dans un bon lycée, c'est normal, il y a de bonnes stats
aux concours". Et puis à l'approche des concours de la dernière chance, la
deuxième édition, je me suis dit "c'est idiot comme raisonnement, ce n'est
pas les stats de mon lycée qui me feront réussir, c'est mes résultats qui
feront les stats de mon lycée".



Vous en avez mis du temps à comprendre, pour un surdoué à gros Q.I.



Non, c'est surtout qu'avant on cherche une raison de se rassurer quand
on n'a pas le moral, on ne va pas se la casser en mille morceaux.



La dure réalité vous est tombée dessus, c'est ce que je disais.



Mais non, je vous explique que je l'ai laissée entrer, comme le soleil.
Et j'ai effectivement permis à mon lycée d'avoir de bonnes stats.

--
À qui Rodriguez téléphonait-il lorsque le requin est entré dans la cabine ?
Avatar
JCL
Après mûre réflexion, Dominique de Corse a écrit :

J'ai soutenu une copine en première année d'anglais qui voulait
modestement faire interprète ou secrétaire trilingue.
Quand elle avait refusé d'intégrer le salon de coiffure de son frère,
ses parents lui avaient tout simplement coupé les vivres.
Tellement coupées, les vivres, que je l'invitais à manger chez moi ( je
vivais encore chez mes parents) tous les soirs pour qu'elle fasse au
moins un repas par jour :-(
Un lundi de décembre, elle est passée en vitesse me dire adieu : son
frère l'attendait dans la camionette pour la ramener à la raison et au
salon de coiffure.



C'est ca qui est désolant. Pourquoi encenser un poste de secretaire
trilingue et dénigrer un travail dans la coiffure?

http://www.meilleurcoiffeur.com/expert-zone/franck-provost-itineraire-dun-coiffeur-surdoue.html

Ceci dit, aller à l'encontre de ce que veut faire un enfant dans la
vie n'est pas forcément très judicieux.

--
http://www.jcl.new.fr
La photographie numérique pour débutants et futurs débutants
Avatar
jr
Le 07/12/2014 01:38, JCL a écrit :
Après mûre réflexion, Dominique de Corse a écrit :

J'ai soutenu une copine en première année d'anglais qui voulait
modestement faire interprète ou secrétaire trilingue.
Quand elle avait refusé d'intégrer le salon de coiffure de son frère,
ses parents lui avaient tout simplement coupé les vivres.
Tellement coupées, les vivres, que je l'invitais à manger chez moi ( je
vivais encore chez mes parents) tous les soirs pour qu'elle fasse au
moins un repas par jour :-(
Un lundi de décembre, elle est passée en vitesse me dire adieu : son
frère l'attendait dans la camionette pour la ramener à la raison et au
salon de coiffure.



C'est ca qui est désolant. Pourquoi encenser un poste de secretaire
trilingue et dénigrer un travail dans la coiffure?



Vous préférez quoi, pour vous ou vos enfants? Dans l'exemple cité et
seulement au point de vue personnel, vous préférez apprendre des langues
ou à défriser?

Ceci dit, aller à l'encontre de ce que veut faire un enfant dans la vie
n'est pas forcément très judicieux.



Certes mais le souci c'est que les enfants veulent faire pompier ou
maîtresse (ce n'est pas incompatible d'ailleurs) mais ne connaissent pas
la majorité des métiers et filières possibles, même grossièrement.
Souvent pareil pour les parents.

C'est encore vrai chez les jeunes adultes. Dans le temps on avait
remarqué une très forte corrélation entre le loisir "planche à voile"
déclaré dans les dossiers d'inscription, et l'option "génie mer", les
étudiants s'imaginant à la proue, face au vent, avec Rose dans les bras.
Au bilan il se retrouvaient à calculer en bureau des contraintes du
béton d'ancrage de plates-formes pétrolières. C'est intéressant aussi,
d'ailleurs.



--
jr
Avatar
Christian Navis
JCL a écrit :

Ceci dit, aller à l'encontre de ce que veut faire un enfant dans la vie
n'est pas forcément très judicieux.



C'est même extrêmement préjudiciable à son développement, et peut
en faire un éternel client pour les psys par la suite.
Le préjugé bourgeois des filières "nobles" correspond à une vision
du monde limitée à un microcosme et ne sert qu'à reproduire par clonage
une caste dégénérée et corrompue autoproclamée "élite".

Ce n'est pas propre à notre époque, toutes les aristocraties se sont
autodétruites par endogamie, consanguinité et népotisme.
Avec pour effet pervers un mimétisme de la réussite contaminant
les classes sociales moins favorisées. Dévalorisant des vocations,
étouffant dans l'½uf des talents et pourrissant la vie à la fois
des parents, frustrés, et des enfants, complexés.
Alors que bien des compétences peuvent se développer et faire du fric
en dehors du cadre étriqué des zélites, sur d'autres terrains et avec
d'autres règles.

--
Ne dites pas à ma mère que je suis consultant international,
Elle me croit chanteur de rock dans un orchestre.
Ne dites pas à ma fille que je tape le b½uf dans des bouges,
Elle est trop fière d'avoir un père cadre sup' de multinationale.
http://christian.navis.over-blog.com/
9 10 11 12 13