Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:Dominique de Corse a écrit:Thomas wrote:Dominique de Corse avait soumis l'idée :"Pour intégrer une classe prépa, il vaut mieux être brillant, d'un
milieu aisé et de sexe masculin plutôt que, à talent égal, d'origine
modeste, habiter en banlieue et être de sexe féminin. En effet, alors
que le logement est une dépense majeure dans le budget étudiant, il est
bien plus difficile pour les filles que pour les garçons de trouver une
place en internat dans les lycées à prépas : on y compte 3 412 chambres
pour les premières, contre 6 087 pour les seconds."
<http://www.liberation.fr/societe/2009/11/18/l-internat-foyer-de-discrimi
nations_594239>
"En effet..." lol
Ces journaleux bobos ont toujours l'art de toujours inverser cause et
conséquence.
De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
les filles que pour les garçons.
Et pourquoi donc?
Premier exemple : au lycée que fréquente mon fils, il y a des chambres
d'internat, non sexuées.
S'il y a plus de filles que de garçons internes une année et l'inverse
l'année suivante, il n'y a aucun problème.
Les seuls problèmes qu'il peut y avoir, c'est si, une année, il y a trop
de demandes par rapport au nombre total de chambres disponibles.
Dans ce cas, la priorité d'attribution se fera sur divers critères
(distance domicile/lycée, possibilité d'aller dans un autre
établissement, autre possibilité d'hébergement, critères sociaux...) et
le seul cas où on examinera la question du sexe c'est s'il ne reste
qu'un lit dans une chambre à plusieurs.
Et encore, il y a toujours possibilité de transférer un lit d'une
chambre à une autre.
Autre exemple : il ne m'est jamais arrivé en allant à l'hôtel de tomber
sur un hôtelier qui me dise : "Désolée madame, nous n'avons plus de
chambres disponibles pour femmes, il n'y en a plus que pour les hommes.
Il faut dire aussi que nous n'avons que 34 chambres pour femmes alors
que nous en avons 60 pour hommes. A notre décharge, nous ne nous
attendions pas à voir plus de 34 femmes souhaiter venir dans notre
hôtel".
Troisième exemple : il y a moins de femmes que d'hommes militaires,
pourtant les hommes et les femmes militaires ont chacun et chacune un
lit dans chaque caserne où ils et elles sont affectés.
Comment expliquez vous ce mystère?
Parce que maintenant il y a des portes ; dans l'Antiquité, à
Saint-Louis, il y avait un couloir, des chambranles, mais un rideau au
lieu de la porte.
Pour permettre aux surveillants de vérifier que vous ne vous tripotiez
pas la nuit, je suppose :-D
Et il y avait des ronfleurs.
Je suis assez redoutable également en la matière :-DEn plus, tout le monde
n'appréciait pas mes albums des B-52's.
Petites natures.
J'avais des goûts bizarres, moi aussi...Après deux ans comme ça j'ai loué avec un pote un petit deux-pièces
derrière la place Saint-Michel pour l'année cruciale.
_Vous_ avez loué...
Avec quel argent?
https://www.youtube.com/watch?v=2VCCiY17hKw
<https://www.youtube.com/watch?v=VBEcLxnXVAc>
Khat Tsang Huit Phe Zho <nestor@pingouins.gouv> wrote:
Dominique de Corse a écrit:
Thomas <ThxxxGr@gmail.com> wrote:
Dominique de Corse avait soumis l'idée :
"Pour intégrer une classe prépa, il vaut mieux être brillant, d'un
milieu aisé et de sexe masculin plutôt que, à talent égal, d'origine
modeste, habiter en banlieue et être de sexe féminin. En effet, alors
que le logement est une dépense majeure dans le budget étudiant, il est
bien plus difficile pour les filles que pour les garçons de trouver une
place en internat dans les lycées à prépas : on y compte 3 412 chambres
pour les premières, contre 6 087 pour les seconds."
<http://www.liberation.fr/societe/2009/11/18/l-internat-foyer-de-discrimi
nations_594239>
"En effet..." lol
Ces journaleux bobos ont toujours l'art de toujours inverser cause et
conséquence.
De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
les filles que pour les garçons.
Et pourquoi donc?
Premier exemple : au lycée que fréquente mon fils, il y a des chambres
d'internat, non sexuées.
S'il y a plus de filles que de garçons internes une année et l'inverse
l'année suivante, il n'y a aucun problème.
Les seuls problèmes qu'il peut y avoir, c'est si, une année, il y a trop
de demandes par rapport au nombre total de chambres disponibles.
Dans ce cas, la priorité d'attribution se fera sur divers critères
(distance domicile/lycée, possibilité d'aller dans un autre
établissement, autre possibilité d'hébergement, critères sociaux...) et
le seul cas où on examinera la question du sexe c'est s'il ne reste
qu'un lit dans une chambre à plusieurs.
Et encore, il y a toujours possibilité de transférer un lit d'une
chambre à une autre.
Autre exemple : il ne m'est jamais arrivé en allant à l'hôtel de tomber
sur un hôtelier qui me dise : "Désolée madame, nous n'avons plus de
chambres disponibles pour femmes, il n'y en a plus que pour les hommes.
Il faut dire aussi que nous n'avons que 34 chambres pour femmes alors
que nous en avons 60 pour hommes. A notre décharge, nous ne nous
attendions pas à voir plus de 34 femmes souhaiter venir dans notre
hôtel".
Troisième exemple : il y a moins de femmes que d'hommes militaires,
pourtant les hommes et les femmes militaires ont chacun et chacune un
lit dans chaque caserne où ils et elles sont affectés.
Comment expliquez vous ce mystère?
Parce que maintenant il y a des portes ; dans l'Antiquité, à
Saint-Louis, il y avait un couloir, des chambranles, mais un rideau au
lieu de la porte.
Pour permettre aux surveillants de vérifier que vous ne vous tripotiez
pas la nuit, je suppose :-D
Et il y avait des ronfleurs.
Je suis assez redoutable également en la matière :-D
En plus, tout le monde
n'appréciait pas mes albums des B-52's.
Petites natures.
J'avais des goûts bizarres, moi aussi...
Après deux ans comme ça j'ai loué avec un pote un petit deux-pièces
derrière la place Saint-Michel pour l'année cruciale.
_Vous_ avez loué...
Avec quel argent?
https://www.youtube.com/watch?v=2VCCiY17hKw
<https://www.youtube.com/watch?v=VBEcLxnXVAc>
Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:Dominique de Corse a écrit:Thomas wrote:Dominique de Corse avait soumis l'idée :"Pour intégrer une classe prépa, il vaut mieux être brillant, d'un
milieu aisé et de sexe masculin plutôt que, à talent égal, d'origine
modeste, habiter en banlieue et être de sexe féminin. En effet, alors
que le logement est une dépense majeure dans le budget étudiant, il est
bien plus difficile pour les filles que pour les garçons de trouver une
place en internat dans les lycées à prépas : on y compte 3 412 chambres
pour les premières, contre 6 087 pour les seconds."
<http://www.liberation.fr/societe/2009/11/18/l-internat-foyer-de-discrimi
nations_594239>
"En effet..." lol
Ces journaleux bobos ont toujours l'art de toujours inverser cause et
conséquence.
De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
les filles que pour les garçons.
Et pourquoi donc?
Premier exemple : au lycée que fréquente mon fils, il y a des chambres
d'internat, non sexuées.
S'il y a plus de filles que de garçons internes une année et l'inverse
l'année suivante, il n'y a aucun problème.
Les seuls problèmes qu'il peut y avoir, c'est si, une année, il y a trop
de demandes par rapport au nombre total de chambres disponibles.
Dans ce cas, la priorité d'attribution se fera sur divers critères
(distance domicile/lycée, possibilité d'aller dans un autre
établissement, autre possibilité d'hébergement, critères sociaux...) et
le seul cas où on examinera la question du sexe c'est s'il ne reste
qu'un lit dans une chambre à plusieurs.
Et encore, il y a toujours possibilité de transférer un lit d'une
chambre à une autre.
Autre exemple : il ne m'est jamais arrivé en allant à l'hôtel de tomber
sur un hôtelier qui me dise : "Désolée madame, nous n'avons plus de
chambres disponibles pour femmes, il n'y en a plus que pour les hommes.
Il faut dire aussi que nous n'avons que 34 chambres pour femmes alors
que nous en avons 60 pour hommes. A notre décharge, nous ne nous
attendions pas à voir plus de 34 femmes souhaiter venir dans notre
hôtel".
Troisième exemple : il y a moins de femmes que d'hommes militaires,
pourtant les hommes et les femmes militaires ont chacun et chacune un
lit dans chaque caserne où ils et elles sont affectés.
Comment expliquez vous ce mystère?
Parce que maintenant il y a des portes ; dans l'Antiquité, à
Saint-Louis, il y avait un couloir, des chambranles, mais un rideau au
lieu de la porte.
Pour permettre aux surveillants de vérifier que vous ne vous tripotiez
pas la nuit, je suppose :-D
Et il y avait des ronfleurs.
Je suis assez redoutable également en la matière :-DEn plus, tout le monde
n'appréciait pas mes albums des B-52's.
Petites natures.
J'avais des goûts bizarres, moi aussi...Après deux ans comme ça j'ai loué avec un pote un petit deux-pièces
derrière la place Saint-Michel pour l'année cruciale.
_Vous_ avez loué...
Avec quel argent?
https://www.youtube.com/watch?v=2VCCiY17hKw
<https://www.youtube.com/watch?v=VBEcLxnXVAc>
Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:jr a écrit:La province n'a qu'à bosser. Par ailleurs, les élèves du quartier latin
et de Ginette sont très loin d'être tous parisiens, ça y vient du monde
entier.
http://www.ecoleprovence.fr/Ces-lycees-qui-monopolisent-la.html
Bon, quand j'avais cet âge-là, je me disais, les jours où le moral était
moyen et où des têtes d'abruti mal shampouinés avaient eu une meilleure
note "Bon, je suis dans un bon lycée, c'est normal, il y a de bonnes stats
aux concours". Et puis à l'approche des concours de la dernière chance, la
deuxième édition, je me suis dit "c'est idiot comme raisonnement, ce n'est
pas les stats de mon lycée qui me feront réussir, c'est mes résultats qui
feront les stats de mon lycée".
Vous en avez mis du temps à comprendre, pour un surdoué à gros Q.I.
Khat Tsang Huit Phe Zho <nestor@pingouins.gouv> wrote:
jr a écrit:
La province n'a qu'à bosser. Par ailleurs, les élèves du quartier latin
et de Ginette sont très loin d'être tous parisiens, ça y vient du monde
entier.
http://www.ecoleprovence.fr/Ces-lycees-qui-monopolisent-la.html
Bon, quand j'avais cet âge-là, je me disais, les jours où le moral était
moyen et où des têtes d'abruti mal shampouinés avaient eu une meilleure
note "Bon, je suis dans un bon lycée, c'est normal, il y a de bonnes stats
aux concours". Et puis à l'approche des concours de la dernière chance, la
deuxième édition, je me suis dit "c'est idiot comme raisonnement, ce n'est
pas les stats de mon lycée qui me feront réussir, c'est mes résultats qui
feront les stats de mon lycée".
Vous en avez mis du temps à comprendre, pour un surdoué à gros Q.I.
Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:jr a écrit:La province n'a qu'à bosser. Par ailleurs, les élèves du quartier latin
et de Ginette sont très loin d'être tous parisiens, ça y vient du monde
entier.
http://www.ecoleprovence.fr/Ces-lycees-qui-monopolisent-la.html
Bon, quand j'avais cet âge-là, je me disais, les jours où le moral était
moyen et où des têtes d'abruti mal shampouinés avaient eu une meilleure
note "Bon, je suis dans un bon lycée, c'est normal, il y a de bonnes stats
aux concours". Et puis à l'approche des concours de la dernière chance, la
deuxième édition, je me suis dit "c'est idiot comme raisonnement, ce n'est
pas les stats de mon lycée qui me feront réussir, c'est mes résultats qui
feront les stats de mon lycée".
Vous en avez mis du temps à comprendre, pour un surdoué à gros Q.I.
Dominique de Corse a présenté l'énoncé suivant :
>> Dès lors qu'il ne s'agit pas de dortoirs collectifs, il n'y a aucune
>> raison d'éviter les résidences mixtes. Cependant, s'il y a 20 filles
>> pour 150 garçons, il est légitime de regrouper les filles dans la même
>> résidence afin de faciliter leur intégration sociale.
>
> Les ghettos ne sont jamais créés pour faciliter l'insertion mais bien
> plutôt l'exclusion.
Tout de suite les grands mots...Il ne s'agit en rien de "ghettos",
puisque les 20 filles regroupées se retrouvaient dans une résidence
majoritairement peuplée de garçons.
La politique de répartition des filles dans les classes était
d'ailleurs la même: plutôt que d'isoler 2 ou 3 filles par classe, on
avait des classes 50% filles/50% garçons, et les autres étaient 100%
garçons.
Et c'était très bien comme ça. Pour elles, essentiellement.
>> Au moins pour les
>> nouvelles arrivantes: ensuite, des couples peuvent se former dans
>> d'autres résidences pour partager la même piaule.
>
> Pourquoi parler de couples?
> La cohabitation ou la colocation n'impliquent pas d'avoir des relations
> de couple, vous savez...
> Parlez de paires ou de binômes mais évitez la connotation vaguement
> maritale du mot "couple"
>
>> C'est ce que j'ai pu
>> observer en tant qu'étudiant, et à ma connaissance cela n'a jamais posé
>> aucun problème de principe ni de fonctionnement.
>>
>> Mais où donc avez-vous trouvé cette séparation filles/garçons dans le
>> cas de Louis-le-Grand ?
>
> Dans vos propos :-)
>
> C'est vous qui avez affirmé :
> "De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
> les filles que pour les garçons."
C'est avant tout votre extrait de l'article de Libé qui l'affirme.
>> Ce que l'on peut constater, c'est que ce lycée
>> adhère au concept d'internat d'excellence, basé sur l'excellence du
>> dossier et de l'adresse des postulants:
>>
>> http://www.louislegrand.org/index.php/hier-et-aujourdhui-articlesmenu-29/o
>> uverture-sociale-et-mixitrticlesmenu-179/linternat-dexcellence-articlesmen
>> u-180
>
> Excusez moi si j'ai parlé à la fois de l'internat et des foyers
> extérieurs, je vais préciser un peu plus.
>
> L'internat du Lycée Louis le Grand est mixte, en effet :
>
> "Entièrement réservé aux classes préparatoires, il comprend 337 places
> (garçons et filles)"
>
>
><http://www.louislegrand.org/index.php/admissions-articlesmenu-31/admissi
>ons-en-classes-prratoires-1-annarticlesmenu-45>
>
> Mais comme 337 places, c'est peu, il y a les foyers et les foyers, eux,
> sont sexués et présentent les disparités notables que j'ai signalées :
>
>
><http://www.louislegrand.org/index.php/renseignements-articlesmenu-30/aid
>es-aux-diants-articlesmenu-130>
Ah, ce sont donc des exemples de foyers de filles et de garçons. Ben
oui, ils sont affectés à des élèves qui peuvent aller dans des dizaines
d'établissement scolaires, pas spécialement à ceux de Louis-le-Grand.
>> Ces actions, financées par l'ACSE (Agence nationale pour la Cohésion
>> Sociale et l'Égalité des chances) et cofinancées par la Fondation
>> L'Oréal et l'enseignement supérieur, permettent à notre établissement
>> d'offrir un suivi personnalisé de grande qualité à chaque élève
>> concerné. Le lycée Louis le Grand est ainsi devenu une passerelle pour
>> des collégiens méritants de quartiers ou milieux sociaux défavorisés en
>
> Ha, le mot "méritant" me pique un peu les yeux :-(
Qui a des bonnes notes. Pourquoi ça pique ? C'est honteux ?
Dominique de Corse a présenté l'énoncé suivant :
>> Dès lors qu'il ne s'agit pas de dortoirs collectifs, il n'y a aucune
>> raison d'éviter les résidences mixtes. Cependant, s'il y a 20 filles
>> pour 150 garçons, il est légitime de regrouper les filles dans la même
>> résidence afin de faciliter leur intégration sociale.
>
> Les ghettos ne sont jamais créés pour faciliter l'insertion mais bien
> plutôt l'exclusion.
Tout de suite les grands mots...Il ne s'agit en rien de "ghettos",
puisque les 20 filles regroupées se retrouvaient dans une résidence
majoritairement peuplée de garçons.
La politique de répartition des filles dans les classes était
d'ailleurs la même: plutôt que d'isoler 2 ou 3 filles par classe, on
avait des classes 50% filles/50% garçons, et les autres étaient 100%
garçons.
Et c'était très bien comme ça. Pour elles, essentiellement.
>> Au moins pour les
>> nouvelles arrivantes: ensuite, des couples peuvent se former dans
>> d'autres résidences pour partager la même piaule.
>
> Pourquoi parler de couples?
> La cohabitation ou la colocation n'impliquent pas d'avoir des relations
> de couple, vous savez...
> Parlez de paires ou de binômes mais évitez la connotation vaguement
> maritale du mot "couple"
>
>> C'est ce que j'ai pu
>> observer en tant qu'étudiant, et à ma connaissance cela n'a jamais posé
>> aucun problème de principe ni de fonctionnement.
>>
>> Mais où donc avez-vous trouvé cette séparation filles/garçons dans le
>> cas de Louis-le-Grand ?
>
> Dans vos propos :-)
>
> C'est vous qui avez affirmé :
> "De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
> les filles que pour les garçons."
C'est avant tout votre extrait de l'article de Libé qui l'affirme.
>> Ce que l'on peut constater, c'est que ce lycée
>> adhère au concept d'internat d'excellence, basé sur l'excellence du
>> dossier et de l'adresse des postulants:
>>
>> http://www.louislegrand.org/index.php/hier-et-aujourdhui-articlesmenu-29/o
>> uverture-sociale-et-mixitrticlesmenu-179/linternat-dexcellence-articlesmen
>> u-180
>
> Excusez moi si j'ai parlé à la fois de l'internat et des foyers
> extérieurs, je vais préciser un peu plus.
>
> L'internat du Lycée Louis le Grand est mixte, en effet :
>
> "Entièrement réservé aux classes préparatoires, il comprend 337 places
> (garçons et filles)"
>
>
><http://www.louislegrand.org/index.php/admissions-articlesmenu-31/admissi
>ons-en-classes-prratoires-1-annarticlesmenu-45>
>
> Mais comme 337 places, c'est peu, il y a les foyers et les foyers, eux,
> sont sexués et présentent les disparités notables que j'ai signalées :
>
>
><http://www.louislegrand.org/index.php/renseignements-articlesmenu-30/aid
>es-aux-diants-articlesmenu-130>
Ah, ce sont donc des exemples de foyers de filles et de garçons. Ben
oui, ils sont affectés à des élèves qui peuvent aller dans des dizaines
d'établissement scolaires, pas spécialement à ceux de Louis-le-Grand.
>> Ces actions, financées par l'ACSE (Agence nationale pour la Cohésion
>> Sociale et l'Égalité des chances) et cofinancées par la Fondation
>> L'Oréal et l'enseignement supérieur, permettent à notre établissement
>> d'offrir un suivi personnalisé de grande qualité à chaque élève
>> concerné. Le lycée Louis le Grand est ainsi devenu une passerelle pour
>> des collégiens méritants de quartiers ou milieux sociaux défavorisés en
>
> Ha, le mot "méritant" me pique un peu les yeux :-(
Qui a des bonnes notes. Pourquoi ça pique ? C'est honteux ?
Dominique de Corse a présenté l'énoncé suivant :
>> Dès lors qu'il ne s'agit pas de dortoirs collectifs, il n'y a aucune
>> raison d'éviter les résidences mixtes. Cependant, s'il y a 20 filles
>> pour 150 garçons, il est légitime de regrouper les filles dans la même
>> résidence afin de faciliter leur intégration sociale.
>
> Les ghettos ne sont jamais créés pour faciliter l'insertion mais bien
> plutôt l'exclusion.
Tout de suite les grands mots...Il ne s'agit en rien de "ghettos",
puisque les 20 filles regroupées se retrouvaient dans une résidence
majoritairement peuplée de garçons.
La politique de répartition des filles dans les classes était
d'ailleurs la même: plutôt que d'isoler 2 ou 3 filles par classe, on
avait des classes 50% filles/50% garçons, et les autres étaient 100%
garçons.
Et c'était très bien comme ça. Pour elles, essentiellement.
>> Au moins pour les
>> nouvelles arrivantes: ensuite, des couples peuvent se former dans
>> d'autres résidences pour partager la même piaule.
>
> Pourquoi parler de couples?
> La cohabitation ou la colocation n'impliquent pas d'avoir des relations
> de couple, vous savez...
> Parlez de paires ou de binômes mais évitez la connotation vaguement
> maritale du mot "couple"
>
>> C'est ce que j'ai pu
>> observer en tant qu'étudiant, et à ma connaissance cela n'a jamais posé
>> aucun problème de principe ni de fonctionnement.
>>
>> Mais où donc avez-vous trouvé cette séparation filles/garçons dans le
>> cas de Louis-le-Grand ?
>
> Dans vos propos :-)
>
> C'est vous qui avez affirmé :
> "De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
> les filles que pour les garçons."
C'est avant tout votre extrait de l'article de Libé qui l'affirme.
>> Ce que l'on peut constater, c'est que ce lycée
>> adhère au concept d'internat d'excellence, basé sur l'excellence du
>> dossier et de l'adresse des postulants:
>>
>> http://www.louislegrand.org/index.php/hier-et-aujourdhui-articlesmenu-29/o
>> uverture-sociale-et-mixitrticlesmenu-179/linternat-dexcellence-articlesmen
>> u-180
>
> Excusez moi si j'ai parlé à la fois de l'internat et des foyers
> extérieurs, je vais préciser un peu plus.
>
> L'internat du Lycée Louis le Grand est mixte, en effet :
>
> "Entièrement réservé aux classes préparatoires, il comprend 337 places
> (garçons et filles)"
>
>
><http://www.louislegrand.org/index.php/admissions-articlesmenu-31/admissi
>ons-en-classes-prratoires-1-annarticlesmenu-45>
>
> Mais comme 337 places, c'est peu, il y a les foyers et les foyers, eux,
> sont sexués et présentent les disparités notables que j'ai signalées :
>
>
><http://www.louislegrand.org/index.php/renseignements-articlesmenu-30/aid
>es-aux-diants-articlesmenu-130>
Ah, ce sont donc des exemples de foyers de filles et de garçons. Ben
oui, ils sont affectés à des élèves qui peuvent aller dans des dizaines
d'établissement scolaires, pas spécialement à ceux de Louis-le-Grand.
>> Ces actions, financées par l'ACSE (Agence nationale pour la Cohésion
>> Sociale et l'Égalité des chances) et cofinancées par la Fondation
>> L'Oréal et l'enseignement supérieur, permettent à notre établissement
>> d'offrir un suivi personnalisé de grande qualité à chaque élève
>> concerné. Le lycée Louis le Grand est ainsi devenu une passerelle pour
>> des collégiens méritants de quartiers ou milieux sociaux défavorisés en
>
> Ha, le mot "méritant" me pique un peu les yeux :-(
Qui a des bonnes notes. Pourquoi ça pique ? C'est honteux ?
Dominique de Corse a écrit:
> Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:
>
>>jr a écrit:
>
>>>>La province n'a qu'à bosser. Par ailleurs, les élèves du quartier latin
>>>>et de Ginette sont très loin d'être tous parisiens, ça y vient du monde
>>>>entier.
>>>
>>>http://www.ecoleprovence.fr/Ces-lycees-qui-monopolisent-la.html
>>
>>Bon, quand j'avais cet âge-là, je me disais, les jours où le moral était
>>moyen et où des têtes d'abruti mal shampouinés avaient eu une meilleure
>>note "Bon, je suis dans un bon lycée, c'est normal, il y a de bonnes stats
>>aux concours". Et puis à l'approche des concours de la dernière chance, la
>>deuxième édition, je me suis dit "c'est idiot comme raisonnement, ce n'est
>>pas les stats de mon lycée qui me feront réussir, c'est mes résultats qui
>>feront les stats de mon lycée".
>
> Vous en avez mis du temps à comprendre, pour un surdoué à gros Q.I.
Non, c'est surtout qu'avant on cherche une raison de se rassurer quand
on n'a pas le moral, on ne va pas se la casser en mille morceaux.
Dominique de Corse a écrit:
> Khat Tsang Huit Phe Zho <nestor@pingouins.gouv> wrote:
>
>>jr a écrit:
>
>>>>La province n'a qu'à bosser. Par ailleurs, les élèves du quartier latin
>>>>et de Ginette sont très loin d'être tous parisiens, ça y vient du monde
>>>>entier.
>>>
>>>http://www.ecoleprovence.fr/Ces-lycees-qui-monopolisent-la.html
>>
>>Bon, quand j'avais cet âge-là, je me disais, les jours où le moral était
>>moyen et où des têtes d'abruti mal shampouinés avaient eu une meilleure
>>note "Bon, je suis dans un bon lycée, c'est normal, il y a de bonnes stats
>>aux concours". Et puis à l'approche des concours de la dernière chance, la
>>deuxième édition, je me suis dit "c'est idiot comme raisonnement, ce n'est
>>pas les stats de mon lycée qui me feront réussir, c'est mes résultats qui
>>feront les stats de mon lycée".
>
> Vous en avez mis du temps à comprendre, pour un surdoué à gros Q.I.
Non, c'est surtout qu'avant on cherche une raison de se rassurer quand
on n'a pas le moral, on ne va pas se la casser en mille morceaux.
Dominique de Corse a écrit:
> Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:
>
>>jr a écrit:
>
>>>>La province n'a qu'à bosser. Par ailleurs, les élèves du quartier latin
>>>>et de Ginette sont très loin d'être tous parisiens, ça y vient du monde
>>>>entier.
>>>
>>>http://www.ecoleprovence.fr/Ces-lycees-qui-monopolisent-la.html
>>
>>Bon, quand j'avais cet âge-là, je me disais, les jours où le moral était
>>moyen et où des têtes d'abruti mal shampouinés avaient eu une meilleure
>>note "Bon, je suis dans un bon lycée, c'est normal, il y a de bonnes stats
>>aux concours". Et puis à l'approche des concours de la dernière chance, la
>>deuxième édition, je me suis dit "c'est idiot comme raisonnement, ce n'est
>>pas les stats de mon lycée qui me feront réussir, c'est mes résultats qui
>>feront les stats de mon lycée".
>
> Vous en avez mis du temps à comprendre, pour un surdoué à gros Q.I.
Non, c'est surtout qu'avant on cherche une raison de se rassurer quand
on n'a pas le moral, on ne va pas se la casser en mille morceaux.
Thomas wrote:Dominique de Corse a présenté l'énoncé suivant :Dès lors qu'il ne s'agit pas de dortoirs collectifs, il n'y a aucune
raison d'éviter les résidences mixtes. Cependant, s'il y a 20 filles
pour 150 garçons, il est légitime de regrouper les filles dans la même
résidence afin de faciliter leur intégration sociale.
Les ghettos ne sont jamais créés pour faciliter l'insertion mais bien
plutôt l'exclusion.
Tout de suite les grands mots...Il ne s'agit en rien de "ghettos",
puisque les 20 filles regroupées se retrouvaient dans une résidence
majoritairement peuplée de garçons.
Et donc, dans votre idée, regrouper les filles ensemble, c'est fait pour
favoriser leur intégration dans un univers majoritairement masculin.
Comme empêcher les femmes de sortir seules dans la rue, c'est fait pour
les protéger de la concupiscence des hommes ou leur interdire de
conduire c'est parce que leur utérus est fragile...
Est-ce que quelqu'un a demandé ce qu'elle préféraient à ces femmes,
avant de les regrouper ensemble?La politique de répartition des filles dans les classes était
d'ailleurs la même: plutôt que d'isoler 2 ou 3 filles par classe, on
avait des classes 50% filles/50% garçons, et les autres étaient 100%
garçons.Et c'était très bien comme ça. Pour elles, essentiellement.
C'est vous - mâle - qui dites ce qui est bien pour les femmes.
Moi, je voudrais leur avis, à elles.
J'ai fréquenté, à Saint-Quentin (02) le Lycée Pierre de la Ramée, qui
était un ancien lycée de filles devenu mixte par la force de la loi.
Peu de garçons y étaient scolarisés à mon époque, à cause de la force de
l'habitude (avant ils allaient tous à Henri Martin ou la répartition
garçons-filles était inverse).
Nous avons donc passé quelques années avec entre 3 et 5 garçons par
classe d'une trentaine d'élèves.
Pouvez vous soutenir sérieusement que ç'aurait été bon pour
"l'intégration sociale" de ces garçons qu'ils soient regroupés dans des
classes purement masculines?
Alors même que le principe de l'école publique est la mixité?
Au moins pour les
nouvelles arrivantes: ensuite, des couples peuvent se former dans
d'autres résidences pour partager la même piaule.
Pourquoi parler de couples?
La cohabitation ou la colocation n'impliquent pas d'avoir des relations
de couple, vous savez...
Parlez de paires ou de binômes mais évitez la connotation vaguement
maritale du mot "couple"C'est ce que j'ai pu
observer en tant qu'étudiant, et à ma connaissance cela n'a jamais posé
aucun problème de principe ni de fonctionnement.
Mais où donc avez-vous trouvé cette séparation filles/garçons dans le
cas de Louis-le-Grand ?
Dans vos propos :-)
C'est vous qui avez affirmé :
"De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
les filles que pour les garçons."
C'est avant tout votre extrait de l'article de Libé qui l'affirme.
Et vous avez opiné.
Excusez moi si j'ai parlé à la fois de l'internat et des foyers
extérieurs, je vais préciser un peu plus.
L'internat du Lycée Louis le Grand est mixte, en effet :
"Entièrement réservé aux classes préparatoires, il comprend 337 places
(garçons et filles)"
<http://www.louislegrand.org/index.php/admissions-articlesmenu-31/admissi
ons-en-classes-prratoires-1-annarticlesmenu-45>
Mais comme 337 places, c'est peu, il y a les foyers et les foyers, eux,
sont sexués et présentent les disparités notables que j'ai signalées :
<http://www.louislegrand.org/index.php/renseignements-articlesmenu-30/aid
es-aux-diants-articlesmenu-130>
Ah, ce sont donc des exemples de foyers de filles et de garçons. Ben
oui, ils sont affectés à des élèves qui peuvent aller dans des dizaines
d'établissement scolaires, pas spécialement à ceux de Louis-le-Grand.
Celui cité en premier sur le site de LLG et réservé aux garçons, est à
dix minutes à pied de l'Ecole et comporte un système de tutorat et
d'aide pédagogique.
Celui cité en premier sur le site de LLG et réservé aux filles est à une
demi-heure de transport plus 10 mn à pied de l'Ecole, ne comporte ni
tutorat ni aide pédagogique et implique un aller et retour de plus dans
la journée pour que les filles puisse y déjeuner.
Tout ça occasionne une perte de temps et une fatigue que n'ont pas les
garçons.
De plus, le foyer des filles n'est pas accessible entre 0 et 6 heures du
matin et les visites extérieures y sont limitées.
Si ce n'est pas un traitement différent des étudiants en fonction de
leur sexe, dites moi ce que c'est...
(coupe)Ces actions, financées par l'ACSE (Agence nationale pour la Cohésion
Sociale et l'Égalité des chances) et cofinancées par la Fondation
L'Oréal et l'enseignement supérieur, permettent à notre établissement
d'offrir un suivi personnalisé de grande qualité à chaque élève
concerné. Le lycée Louis le Grand est ainsi devenu une passerelle pour
des collégiens méritants de quartiers ou milieux sociaux défavorisés en
Ha, le mot "méritant" me pique un peu les yeux :-(
Qui a des bonnes notes. Pourquoi ça pique ? C'est honteux ?
C'est passé dans le langage commun avec un sens un peu péjoratif et
condescendant, c'est tout.
Thomas <ThxxxGr@gmail.com> wrote:
Dominique de Corse a présenté l'énoncé suivant :
Dès lors qu'il ne s'agit pas de dortoirs collectifs, il n'y a aucune
raison d'éviter les résidences mixtes. Cependant, s'il y a 20 filles
pour 150 garçons, il est légitime de regrouper les filles dans la même
résidence afin de faciliter leur intégration sociale.
Les ghettos ne sont jamais créés pour faciliter l'insertion mais bien
plutôt l'exclusion.
Tout de suite les grands mots...Il ne s'agit en rien de "ghettos",
puisque les 20 filles regroupées se retrouvaient dans une résidence
majoritairement peuplée de garçons.
Et donc, dans votre idée, regrouper les filles ensemble, c'est fait pour
favoriser leur intégration dans un univers majoritairement masculin.
Comme empêcher les femmes de sortir seules dans la rue, c'est fait pour
les protéger de la concupiscence des hommes ou leur interdire de
conduire c'est parce que leur utérus est fragile...
Est-ce que quelqu'un a demandé ce qu'elle préféraient à ces femmes,
avant de les regrouper ensemble?
La politique de répartition des filles dans les classes était
d'ailleurs la même: plutôt que d'isoler 2 ou 3 filles par classe, on
avait des classes 50% filles/50% garçons, et les autres étaient 100%
garçons.
Et c'était très bien comme ça. Pour elles, essentiellement.
C'est vous - mâle - qui dites ce qui est bien pour les femmes.
Moi, je voudrais leur avis, à elles.
J'ai fréquenté, à Saint-Quentin (02) le Lycée Pierre de la Ramée, qui
était un ancien lycée de filles devenu mixte par la force de la loi.
Peu de garçons y étaient scolarisés à mon époque, à cause de la force de
l'habitude (avant ils allaient tous à Henri Martin ou la répartition
garçons-filles était inverse).
Nous avons donc passé quelques années avec entre 3 et 5 garçons par
classe d'une trentaine d'élèves.
Pouvez vous soutenir sérieusement que ç'aurait été bon pour
"l'intégration sociale" de ces garçons qu'ils soient regroupés dans des
classes purement masculines?
Alors même que le principe de l'école publique est la mixité?
Au moins pour les
nouvelles arrivantes: ensuite, des couples peuvent se former dans
d'autres résidences pour partager la même piaule.
Pourquoi parler de couples?
La cohabitation ou la colocation n'impliquent pas d'avoir des relations
de couple, vous savez...
Parlez de paires ou de binômes mais évitez la connotation vaguement
maritale du mot "couple"
C'est ce que j'ai pu
observer en tant qu'étudiant, et à ma connaissance cela n'a jamais posé
aucun problème de principe ni de fonctionnement.
Mais où donc avez-vous trouvé cette séparation filles/garçons dans le
cas de Louis-le-Grand ?
Dans vos propos :-)
C'est vous qui avez affirmé :
"De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
les filles que pour les garçons."
C'est avant tout votre extrait de l'article de Libé qui l'affirme.
Et vous avez opiné.
Excusez moi si j'ai parlé à la fois de l'internat et des foyers
extérieurs, je vais préciser un peu plus.
L'internat du Lycée Louis le Grand est mixte, en effet :
"Entièrement réservé aux classes préparatoires, il comprend 337 places
(garçons et filles)"
<http://www.louislegrand.org/index.php/admissions-articlesmenu-31/admissi
ons-en-classes-prratoires-1-annarticlesmenu-45>
Mais comme 337 places, c'est peu, il y a les foyers et les foyers, eux,
sont sexués et présentent les disparités notables que j'ai signalées :
<http://www.louislegrand.org/index.php/renseignements-articlesmenu-30/aid
es-aux-diants-articlesmenu-130>
Ah, ce sont donc des exemples de foyers de filles et de garçons. Ben
oui, ils sont affectés à des élèves qui peuvent aller dans des dizaines
d'établissement scolaires, pas spécialement à ceux de Louis-le-Grand.
Celui cité en premier sur le site de LLG et réservé aux garçons, est à
dix minutes à pied de l'Ecole et comporte un système de tutorat et
d'aide pédagogique.
Celui cité en premier sur le site de LLG et réservé aux filles est à une
demi-heure de transport plus 10 mn à pied de l'Ecole, ne comporte ni
tutorat ni aide pédagogique et implique un aller et retour de plus dans
la journée pour que les filles puisse y déjeuner.
Tout ça occasionne une perte de temps et une fatigue que n'ont pas les
garçons.
De plus, le foyer des filles n'est pas accessible entre 0 et 6 heures du
matin et les visites extérieures y sont limitées.
Si ce n'est pas un traitement différent des étudiants en fonction de
leur sexe, dites moi ce que c'est...
(coupe)
Ces actions, financées par l'ACSE (Agence nationale pour la Cohésion
Sociale et l'Égalité des chances) et cofinancées par la Fondation
L'Oréal et l'enseignement supérieur, permettent à notre établissement
d'offrir un suivi personnalisé de grande qualité à chaque élève
concerné. Le lycée Louis le Grand est ainsi devenu une passerelle pour
des collégiens méritants de quartiers ou milieux sociaux défavorisés en
Ha, le mot "méritant" me pique un peu les yeux :-(
Qui a des bonnes notes. Pourquoi ça pique ? C'est honteux ?
C'est passé dans le langage commun avec un sens un peu péjoratif et
condescendant, c'est tout.
Thomas wrote:Dominique de Corse a présenté l'énoncé suivant :Dès lors qu'il ne s'agit pas de dortoirs collectifs, il n'y a aucune
raison d'éviter les résidences mixtes. Cependant, s'il y a 20 filles
pour 150 garçons, il est légitime de regrouper les filles dans la même
résidence afin de faciliter leur intégration sociale.
Les ghettos ne sont jamais créés pour faciliter l'insertion mais bien
plutôt l'exclusion.
Tout de suite les grands mots...Il ne s'agit en rien de "ghettos",
puisque les 20 filles regroupées se retrouvaient dans une résidence
majoritairement peuplée de garçons.
Et donc, dans votre idée, regrouper les filles ensemble, c'est fait pour
favoriser leur intégration dans un univers majoritairement masculin.
Comme empêcher les femmes de sortir seules dans la rue, c'est fait pour
les protéger de la concupiscence des hommes ou leur interdire de
conduire c'est parce que leur utérus est fragile...
Est-ce que quelqu'un a demandé ce qu'elle préféraient à ces femmes,
avant de les regrouper ensemble?La politique de répartition des filles dans les classes était
d'ailleurs la même: plutôt que d'isoler 2 ou 3 filles par classe, on
avait des classes 50% filles/50% garçons, et les autres étaient 100%
garçons.Et c'était très bien comme ça. Pour elles, essentiellement.
C'est vous - mâle - qui dites ce qui est bien pour les femmes.
Moi, je voudrais leur avis, à elles.
J'ai fréquenté, à Saint-Quentin (02) le Lycée Pierre de la Ramée, qui
était un ancien lycée de filles devenu mixte par la force de la loi.
Peu de garçons y étaient scolarisés à mon époque, à cause de la force de
l'habitude (avant ils allaient tous à Henri Martin ou la répartition
garçons-filles était inverse).
Nous avons donc passé quelques années avec entre 3 et 5 garçons par
classe d'une trentaine d'élèves.
Pouvez vous soutenir sérieusement que ç'aurait été bon pour
"l'intégration sociale" de ces garçons qu'ils soient regroupés dans des
classes purement masculines?
Alors même que le principe de l'école publique est la mixité?
Au moins pour les
nouvelles arrivantes: ensuite, des couples peuvent se former dans
d'autres résidences pour partager la même piaule.
Pourquoi parler de couples?
La cohabitation ou la colocation n'impliquent pas d'avoir des relations
de couple, vous savez...
Parlez de paires ou de binômes mais évitez la connotation vaguement
maritale du mot "couple"C'est ce que j'ai pu
observer en tant qu'étudiant, et à ma connaissance cela n'a jamais posé
aucun problème de principe ni de fonctionnement.
Mais où donc avez-vous trouvé cette séparation filles/garçons dans le
cas de Louis-le-Grand ?
Dans vos propos :-)
C'est vous qui avez affirmé :
"De façon factuelle, il y a beaucoup moins de places en internat pour
les filles que pour les garçons."
C'est avant tout votre extrait de l'article de Libé qui l'affirme.
Et vous avez opiné.
Excusez moi si j'ai parlé à la fois de l'internat et des foyers
extérieurs, je vais préciser un peu plus.
L'internat du Lycée Louis le Grand est mixte, en effet :
"Entièrement réservé aux classes préparatoires, il comprend 337 places
(garçons et filles)"
<http://www.louislegrand.org/index.php/admissions-articlesmenu-31/admissi
ons-en-classes-prratoires-1-annarticlesmenu-45>
Mais comme 337 places, c'est peu, il y a les foyers et les foyers, eux,
sont sexués et présentent les disparités notables que j'ai signalées :
<http://www.louislegrand.org/index.php/renseignements-articlesmenu-30/aid
es-aux-diants-articlesmenu-130>
Ah, ce sont donc des exemples de foyers de filles et de garçons. Ben
oui, ils sont affectés à des élèves qui peuvent aller dans des dizaines
d'établissement scolaires, pas spécialement à ceux de Louis-le-Grand.
Celui cité en premier sur le site de LLG et réservé aux garçons, est à
dix minutes à pied de l'Ecole et comporte un système de tutorat et
d'aide pédagogique.
Celui cité en premier sur le site de LLG et réservé aux filles est à une
demi-heure de transport plus 10 mn à pied de l'Ecole, ne comporte ni
tutorat ni aide pédagogique et implique un aller et retour de plus dans
la journée pour que les filles puisse y déjeuner.
Tout ça occasionne une perte de temps et une fatigue que n'ont pas les
garçons.
De plus, le foyer des filles n'est pas accessible entre 0 et 6 heures du
matin et les visites extérieures y sont limitées.
Si ce n'est pas un traitement différent des étudiants en fonction de
leur sexe, dites moi ce que c'est...
(coupe)Ces actions, financées par l'ACSE (Agence nationale pour la Cohésion
Sociale et l'Égalité des chances) et cofinancées par la Fondation
L'Oréal et l'enseignement supérieur, permettent à notre établissement
d'offrir un suivi personnalisé de grande qualité à chaque élève
concerné. Le lycée Louis le Grand est ainsi devenu une passerelle pour
des collégiens méritants de quartiers ou milieux sociaux défavorisés en
Ha, le mot "méritant" me pique un peu les yeux :-(
Qui a des bonnes notes. Pourquoi ça pique ? C'est honteux ?
C'est passé dans le langage commun avec un sens un peu péjoratif et
condescendant, c'est tout.
Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:Dominique de Corse a écrit:Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:jr a écrit:La province n'a qu'à bosser. Par ailleurs, les élèves du quartier latin
et de Ginette sont très loin d'être tous parisiens, ça y vient du monde
entier.
http://www.ecoleprovence.fr/Ces-lycees-qui-monopolisent-la.html
Bon, quand j'avais cet âge-là, je me disais, les jours où le moral était
moyen et où des têtes d'abruti mal shampouinés avaient eu une meilleure
note "Bon, je suis dans un bon lycée, c'est normal, il y a de bonnes stats
aux concours". Et puis à l'approche des concours de la dernière chance, la
deuxième édition, je me suis dit "c'est idiot comme raisonnement, ce n'est
pas les stats de mon lycée qui me feront réussir, c'est mes résultats qui
feront les stats de mon lycée".
Vous en avez mis du temps à comprendre, pour un surdoué à gros Q.I.
Non, c'est surtout qu'avant on cherche une raison de se rassurer quand
on n'a pas le moral, on ne va pas se la casser en mille morceaux.
La dure réalité vous est tombée dessus, c'est ce que je disais.
Khat Tsang Huit Phe Zho <nestor@pingouins.gouv> wrote:
Dominique de Corse a écrit:
Khat Tsang Huit Phe Zho <nestor@pingouins.gouv> wrote:
jr a écrit:
La province n'a qu'à bosser. Par ailleurs, les élèves du quartier latin
et de Ginette sont très loin d'être tous parisiens, ça y vient du monde
entier.
http://www.ecoleprovence.fr/Ces-lycees-qui-monopolisent-la.html
Bon, quand j'avais cet âge-là, je me disais, les jours où le moral était
moyen et où des têtes d'abruti mal shampouinés avaient eu une meilleure
note "Bon, je suis dans un bon lycée, c'est normal, il y a de bonnes stats
aux concours". Et puis à l'approche des concours de la dernière chance, la
deuxième édition, je me suis dit "c'est idiot comme raisonnement, ce n'est
pas les stats de mon lycée qui me feront réussir, c'est mes résultats qui
feront les stats de mon lycée".
Vous en avez mis du temps à comprendre, pour un surdoué à gros Q.I.
Non, c'est surtout qu'avant on cherche une raison de se rassurer quand
on n'a pas le moral, on ne va pas se la casser en mille morceaux.
La dure réalité vous est tombée dessus, c'est ce que je disais.
Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:Dominique de Corse a écrit:Khat Tsang Huit Phe Zho wrote:jr a écrit:La province n'a qu'à bosser. Par ailleurs, les élèves du quartier latin
et de Ginette sont très loin d'être tous parisiens, ça y vient du monde
entier.
http://www.ecoleprovence.fr/Ces-lycees-qui-monopolisent-la.html
Bon, quand j'avais cet âge-là, je me disais, les jours où le moral était
moyen et où des têtes d'abruti mal shampouinés avaient eu une meilleure
note "Bon, je suis dans un bon lycée, c'est normal, il y a de bonnes stats
aux concours". Et puis à l'approche des concours de la dernière chance, la
deuxième édition, je me suis dit "c'est idiot comme raisonnement, ce n'est
pas les stats de mon lycée qui me feront réussir, c'est mes résultats qui
feront les stats de mon lycée".
Vous en avez mis du temps à comprendre, pour un surdoué à gros Q.I.
Non, c'est surtout qu'avant on cherche une raison de se rassurer quand
on n'a pas le moral, on ne va pas se la casser en mille morceaux.
La dure réalité vous est tombée dessus, c'est ce que je disais.
J'ai soutenu une copine en première année d'anglais qui voulait
modestement faire interprète ou secrétaire trilingue.
Quand elle avait refusé d'intégrer le salon de coiffure de son frère,
ses parents lui avaient tout simplement coupé les vivres.
Tellement coupées, les vivres, que je l'invitais à manger chez moi ( je
vivais encore chez mes parents) tous les soirs pour qu'elle fasse au
moins un repas par jour :-(
Un lundi de décembre, elle est passée en vitesse me dire adieu : son
frère l'attendait dans la camionette pour la ramener à la raison et au
salon de coiffure.
J'ai soutenu une copine en première année d'anglais qui voulait
modestement faire interprète ou secrétaire trilingue.
Quand elle avait refusé d'intégrer le salon de coiffure de son frère,
ses parents lui avaient tout simplement coupé les vivres.
Tellement coupées, les vivres, que je l'invitais à manger chez moi ( je
vivais encore chez mes parents) tous les soirs pour qu'elle fasse au
moins un repas par jour :-(
Un lundi de décembre, elle est passée en vitesse me dire adieu : son
frère l'attendait dans la camionette pour la ramener à la raison et au
salon de coiffure.
J'ai soutenu une copine en première année d'anglais qui voulait
modestement faire interprète ou secrétaire trilingue.
Quand elle avait refusé d'intégrer le salon de coiffure de son frère,
ses parents lui avaient tout simplement coupé les vivres.
Tellement coupées, les vivres, que je l'invitais à manger chez moi ( je
vivais encore chez mes parents) tous les soirs pour qu'elle fasse au
moins un repas par jour :-(
Un lundi de décembre, elle est passée en vitesse me dire adieu : son
frère l'attendait dans la camionette pour la ramener à la raison et au
salon de coiffure.
Après mûre réflexion, Dominique de Corse a écrit :J'ai soutenu une copine en première année d'anglais qui voulait
modestement faire interprète ou secrétaire trilingue.
Quand elle avait refusé d'intégrer le salon de coiffure de son frère,
ses parents lui avaient tout simplement coupé les vivres.
Tellement coupées, les vivres, que je l'invitais à manger chez moi ( je
vivais encore chez mes parents) tous les soirs pour qu'elle fasse au
moins un repas par jour :-(
Un lundi de décembre, elle est passée en vitesse me dire adieu : son
frère l'attendait dans la camionette pour la ramener à la raison et au
salon de coiffure.
C'est ca qui est désolant. Pourquoi encenser un poste de secretaire
trilingue et dénigrer un travail dans la coiffure?
Ceci dit, aller à l'encontre de ce que veut faire un enfant dans la vie
n'est pas forcément très judicieux.
Après mûre réflexion, Dominique de Corse a écrit :
J'ai soutenu une copine en première année d'anglais qui voulait
modestement faire interprète ou secrétaire trilingue.
Quand elle avait refusé d'intégrer le salon de coiffure de son frère,
ses parents lui avaient tout simplement coupé les vivres.
Tellement coupées, les vivres, que je l'invitais à manger chez moi ( je
vivais encore chez mes parents) tous les soirs pour qu'elle fasse au
moins un repas par jour :-(
Un lundi de décembre, elle est passée en vitesse me dire adieu : son
frère l'attendait dans la camionette pour la ramener à la raison et au
salon de coiffure.
C'est ca qui est désolant. Pourquoi encenser un poste de secretaire
trilingue et dénigrer un travail dans la coiffure?
Ceci dit, aller à l'encontre de ce que veut faire un enfant dans la vie
n'est pas forcément très judicieux.
Après mûre réflexion, Dominique de Corse a écrit :J'ai soutenu une copine en première année d'anglais qui voulait
modestement faire interprète ou secrétaire trilingue.
Quand elle avait refusé d'intégrer le salon de coiffure de son frère,
ses parents lui avaient tout simplement coupé les vivres.
Tellement coupées, les vivres, que je l'invitais à manger chez moi ( je
vivais encore chez mes parents) tous les soirs pour qu'elle fasse au
moins un repas par jour :-(
Un lundi de décembre, elle est passée en vitesse me dire adieu : son
frère l'attendait dans la camionette pour la ramener à la raison et au
salon de coiffure.
C'est ca qui est désolant. Pourquoi encenser un poste de secretaire
trilingue et dénigrer un travail dans la coiffure?
Ceci dit, aller à l'encontre de ce que veut faire un enfant dans la vie
n'est pas forcément très judicieux.
Ceci dit, aller à l'encontre de ce que veut faire un enfant dans la vie
n'est pas forcément très judicieux.
Ceci dit, aller à l'encontre de ce que veut faire un enfant dans la vie
n'est pas forcément très judicieux.
Ceci dit, aller à l'encontre de ce que veut faire un enfant dans la vie
n'est pas forcément très judicieux.