Donc d'organe: Les organes pourront être prélevés sans l'avis des familles
Le
Olive

L'article ci dessous me choque:
http://www.lemonde.fr/sante/article/2015/04/11/les-organes-pourront-etre-preleves-sans-l-avis-des-familles_4614134_1651302.html#xtor=RSS-3208
en se basant sur le principe de disposer de son corps, comment faire
pour interdire à l'Etat de prélever des organes de mon corps une fois mort ?
Merci
http://www.lemonde.fr/sante/article/2015/04/11/les-organes-pourront-etre-preleves-sans-l-avis-des-familles_4614134_1651302.html#xtor=RSS-3208
en se basant sur le principe de disposer de son corps, comment faire
pour interdire à l'Etat de prélever des organes de mon corps une fois mort ?
Merci
Le Sat, 11 Apr 2015 08:01:35 +0200, Olive
Euh... comment refuser le prélèvement, c'est précisément ce qui est
expliqué dans l'article en question.
Amicalement,
--
Albert.
Depuis 2004 en France, la loi (code de santé publique article L 1211.2)
considère que tout le monde est donneur d’organes par défaut : ne pas
s’inscrire au registre national des refus, c’est accepter de donner ses
organes.
Mais dans la pratique les proches étaient toujours questionnés, et
donnaient très rarement leur accord.
--
Djeel
L'article précise que:
"Les modalités par lesquelles ce refus pourrait être exprimé
et révoqué sont renvoyées à un décret du Conseil d'Etat publié
d'ici le 1er janvier 2017."
Le Sat, 11 Apr 2015 09:43:36 +0200, "" a écrit :
Comme ce qui *précède* cet extrait de l'article l'indique, ce passage
concerne un moyen *nouveau* et *additionnel*. Mais -- et c'est fort
dommage que tu aies oublié de le citer aussi -- il présente le moyen
*déjà* *existant* qui est le registre national de refus de prélèvem ent
d'organe (lequel existe depuis 1998).
Amicalement,
--
Albert.
Pour être précis, l'article dit:
"Selon l'amendement de la ministre de la santé Marisol Touraine voté
par les députés, vendredi 10 avril, le registre national des refus
serait le moyen « principal », et non plus exclusif, pour exprimer
son refus d'un prélèvement d'organe à son décès. Les modalités par
lesquelles ce refus pourrait être exprimé et révoqué sont renvoyées
à un décret du Conseil d'Etat publié d'ici le 1er janvier 2017."
Donc, contrairement à ce que tu prétendais de manière un peu rapide, il
faudra *attendre* la parution du *décret* cité pour le savoir *précisément* ...
Il serait temps que Monsieur Albert Aribaud comprenne qu'ajouter une
précision à une réponse imprécise ou fausse n'est pas une attaque personnelle
contre sa personne ... c'est le principe de fonctionnement des forums !
Le Sat, 11 Apr 2015 10:31:28 +0200, "" a écrit :
Tout à fait.
Il faudra attendre pour connaître les modalités du ou des *nouveaux*
moyens de refus ; rien n'est changé ni ne changera pour le moyen
*existant* qu'est le registre, dont l'application n'est affectée en
rien par l'amendement.
Tiens, tu fais un HS dépréciant ton interlocuteur.
Amicalement,
--
Albert.
*L'article de journal évoqué ne permet pas de tirer cette conclusion.*
Il s'agit d'une *extrapolation* de ta part. L'avenir dira si elle est
fondée ou non.
Et on en revient à l'extrait que je citais initialement:
"Les modalités par lesquelles ce refus pourrait être exprimé
et révoqué sont renvoyées à un décret du Conseil d'Etat publié
d'ici le 1er janvier 2017."
Nullement, je réponds gentiment à ta provocation précédente.
Aussi.
De rien.
C'est quoi un "donc" d'organe?
--
"A un moment il faut faire face sans honte
à ses propres faiblesses"
Phrase à la con sur fuad
Don de Doug le 8/04/2015
Quel est ce principe ?
Si tu es mort, alors par définition même, tu ne peux plus « disposer » de
ton corps.
Et avec le temps, ce corps sera de moins en moins un « corps » tel qu'on le
conçoit.
D'un autre côté, il est tout à fait compréhensible que tu puisses être
moralement choqué par cette mainmise imposée sur ce qui t'appartient.
Par exemple, la crémation est une solution imparable.
De son vivant ?
Parce que sinon, c'est un corps avec moins d'organes qui subira la crémation,
l'hopital ne rendant le corps qu'après prélèvement ...