Bonsoir,
Tout, ou presque, est dans titre. Toutefois je cherche un logiciel
gratuit qui me permette de lever les DRM, morceaux par morceaux. En
effet, j'en ai trouvé, mais ils enlèvent des DRM de tous les morceaux
qui sont dans la bibliothèque d' iTunes et c'est très très long et sans
intérêt pour moi. Je préfère choisir le morceaux qui m'intéresse.
--
René
Lascia la spina cogli la rosa
http://chabada@chala.net
Le 09/03/2017 à 17:38, René Chamayou a écrit : > Bonsoir, > Tout, ou presque, est dans titre. Toutefois je cherche un logiciel > gratuit qui me permette de lever les DRM, morceaux par morceaux. En > effet, j'en ai trouvé, mais ils enlèvent des DRM de tous les morceaux > qui sont dans la bibliothèque d' iTunes et c'est très très long et sans > intérêt pour moi. Je préfère choisir le morceaux qui m'intéresse. > Euh... Il n'y a plus de DRM sur les fichiers audio iTunes depuis une paye !
Ouais, maintenant, mais il y a une paye que j'ai ces fichiers.
Si ce sont d'anciens fichiers achetés du temps où il y avait les DRM, normalement en les supprimant de la bibliothèque et en les re-téléchargeant tu devrais récupérer les versions actuelles sans DRM. Vérifier avant qu'ils sont bien toujours dans la liste des achats et toujours dispos sur le store (il arrive que des albums disparaissent du store au fil des accords commerciaux)
Merci pour tes conseils, je vais voir. -- René Lascia la spina cogli la rosa http://
pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
Le 10/03/2017 à 08:41, René Chamayou a écrit :
> pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
>
>> Le 09/03/2017 à 17:38, René Chamayou a écrit :
>> > Bonsoir,
>> > Tout, ou presque, est dans titre. Toutefois je cherche un logiciel
>> > gratuit qui me permette de lever les DRM, morceaux par morceaux. En
>> > effet, j'en ai trouvé, mais ils enlèvent des DRM de tous les morceaux
>> > qui sont dans la bibliothèque d' iTunes et c'est très très long et
>> sans
>> > intérêt pour moi. Je préfère choisir le morceaux qui m'intéresse.
>> >
>>
>> Euh... Il n'y a plus de DRM sur les fichiers audio iTunes depuis une paye
>> !
>
> Ouais, maintenant, mais il y a une paye que j'ai ces fichiers.
>
>
Si ce sont d'anciens fichiers achetés du temps où il y avait les DRM,
normalement en les supprimant de la bibliothèque et en les
re-téléchargeant tu devrais récupérer les versions actuelles sans DRM.
Vérifier avant qu'ils sont bien toujours dans la liste des achats et
toujours dispos sur le store (il arrive que des albums disparaissent du
store au fil des accords commerciaux)
Merci pour tes conseils, je vais voir.
--
René
Lascia la spina cogli la rosa
http://chabada@chala.net
Le 09/03/2017 à 17:38, René Chamayou a écrit : > Bonsoir, > Tout, ou presque, est dans titre. Toutefois je cherche un logiciel > gratuit qui me permette de lever les DRM, morceaux par morceaux. En > effet, j'en ai trouvé, mais ils enlèvent des DRM de tous les morceaux > qui sont dans la bibliothèque d' iTunes et c'est très très long et sans > intérêt pour moi. Je préfère choisir le morceaux qui m'intéresse. > Euh... Il n'y a plus de DRM sur les fichiers audio iTunes depuis une paye !
Ouais, maintenant, mais il y a une paye que j'ai ces fichiers.
Si ce sont d'anciens fichiers achetés du temps où il y avait les DRM, normalement en les supprimant de la bibliothèque et en les re-téléchargeant tu devrais récupérer les versions actuelles sans DRM. Vérifier avant qu'ils sont bien toujours dans la liste des achats et toujours dispos sur le store (il arrive que des albums disparaissent du store au fil des accords commerciaux)
Merci pour tes conseils, je vais voir. -- René Lascia la spina cogli la rosa http://
pehache
Le 10/03/2017 à 09:38, Gerald a écrit :
pehache wrote:
PS : ce n'est pas toi qui disais que dans le monde Mac le piratage n'était pas de mise :-) ?
Tu es taquin : ai-je vraiment dit "pas de mise" ou pas plutôt "historiquement plus faible" ? Mais j'accepte de répondre : Je ne sais pas pour d'autres, mais pour ce qui me concerne, il n'y a pas de piratage : tant que je paye mon abonnement je faiskeujveux : j'ai "acheté" le droit d'écouter comme je veux les musiques proposées par l'abonnement, le téléchargement des fichiers est proposé par Apple soi-même. La conversion - dont je n'ai pas dit que je l'utilisais, juste que je savais comment elle fonctionnait - pourrait même entrer dans le cadre de la "copie privée" autorisée en France. On serait dans la même situation qu'à une époque où, tout en ayant acheté un logiciel, on utilisait sa version déprotégée juste pour raison pratique (genre à l'époque où il fallait un *dongle* pour Logic, par exemple, qu'on n'avait pas toujours avec soi). Et il ne s'agit que d'enregistrement, à titre privé, de musiques qu'on met en écoute ! À l'époque de Salut Les Copains, cette écoute était rémunérée par la pub diffusée par Europe n°1. Aujourd'hui c'est encore le cas sur les radios ou la télé (pub et/ou redevance), et dans le cas de l'écoute en ligne, elle l'est pas les abonnements. Les ayant-droits "touchent" leurs royalties. Ce n'est que si un tiers (toi par exemple ?) venait à copier un de mes fichiers audio et l'utilisait que ce serait du piratage, et ça ne concernerait que lui :-) Il existe une raison pratique (entre autres) pour convertir en m4a : c'est si on veut utiliser ces fichiers audios pour faire un montage ou une musique de fond, dans GarageBand, iMovie, Logic Pro, Final Cut, ou en fond sonore dans Keynote encore... ou encore qu'on veuille le tronquer dans un éditeur audio pour en faire une "sonnerie" pour iPhone... etc. J'ai volontairement cité uniquement des produits Apple, logiciels ou matériels, avec lesquels il est, selon moi, anormal que je ne puisse pas utiliser librement mes *achats*. Plus généralement, faire le choix éthique d'accepter de rémunérer les auteurs n'est pas synonyme de respecter les mesures de protection, nécessairement contraires au fonctionnement normal de l'informatique, et qui ne pénalisent que les gens honnêtes.
Personnellement je m'en fous un peu et chacun fait ce qu'il veut du moment qu'il assume, mais de mon point de vue tout ton blabla ce ne sont que des arguties creuses pour se donner bonne conscience, comme le font 99% de ceux qui piratent. Ce n'est pas pour rien que Apple (et les autres) différencie la simple écoute de l'achat : tu veux disposer du morceau à ta guise ? Dans ce cas du l'achètes, et la rémunération de l'artiste est très différente (10 fois plus à la louche - et soit-dit en passant l'artiste ne peut rien toucher si tu écoutes un morceau Apple Music après avoir fait sauté les DRM). En réalité quand on pirate on arrive toujours à se trouver des excuses.
Allez, encore une couche : historiquement, la perception des droits s'éteignait avec l'achat du support (vinyle). On ne re-payait pas de droits d'auteurs quand on le revendait. Il semble qu'il soit envisagé d'y mettre un terme. Pour moi on entrera alors dans le copyfraud, l'abus de copyright, comme quand on veut percevoir des droits d'auteur sur des gravures pariétales dont les auteurs sont morts depuis bien plus que 70 ans ! Rémunérer un auteur vivant, je trouve ça normal. Des requins qui se goinfrent sur une dépouille, beaucoup moins.
La dépouille elle a des héritiers, non ? Pourquoi différencier l'héritage de droits d'auteurs de l'héritage de biens matériels ? La réalité est que le système de rémunération des artistes n'est plus du tout adapté aux technologies actuelles.
Le 10/03/2017 à 09:38, Gerald a écrit :
pehache <pehache.7@gmail.com> wrote:
PS : ce n'est pas toi qui disais que dans le monde Mac le piratage
n'était pas de mise :-) ?
Tu es taquin : ai-je vraiment dit "pas de mise" ou pas plutôt
"historiquement plus faible" ? Mais j'accepte de répondre :
Je ne sais pas pour d'autres, mais pour ce qui me concerne, il n'y a pas
de piratage : tant que je paye mon abonnement je faiskeujveux : j'ai
"acheté" le droit d'écouter comme je veux les musiques proposées par
l'abonnement, le téléchargement des fichiers est proposé par Apple
soi-même. La conversion - dont je n'ai pas dit que je l'utilisais, juste
que je savais comment elle fonctionnait - pourrait même entrer dans le
cadre de la "copie privée" autorisée en France. On serait dans la même
situation qu'à une époque où, tout en ayant acheté un logiciel, on
utilisait sa version déprotégée juste pour raison pratique (genre à
l'époque où il fallait un *dongle* pour Logic, par exemple, qu'on
n'avait pas toujours avec soi).
Et il ne s'agit que d'enregistrement, à titre privé, de musiques qu'on
met en écoute ! À l'époque de Salut Les Copains, cette écoute était
rémunérée par la pub diffusée par Europe n°1. Aujourd'hui c'est encore
le cas sur les radios ou la télé (pub et/ou redevance), et dans le cas
de l'écoute en ligne, elle l'est pas les abonnements. Les ayant-droits
"touchent" leurs royalties.
Ce n'est que si un tiers (toi par exemple ?) venait à copier un de mes
fichiers audio et l'utilisait que ce serait du piratage, et ça ne
concernerait que lui :-)
Il existe une raison pratique (entre autres) pour convertir en m4a :
c'est si on veut utiliser ces fichiers audios pour faire un montage ou
une musique de fond, dans GarageBand, iMovie, Logic Pro, Final Cut, ou
en fond sonore dans Keynote encore... ou encore qu'on veuille le
tronquer dans un éditeur audio pour en faire une "sonnerie" pour
iPhone... etc. J'ai volontairement cité uniquement des produits Apple,
logiciels ou matériels, avec lesquels il est, selon moi, anormal que je
ne puisse pas utiliser librement mes *achats*.
Plus généralement, faire le choix éthique d'accepter de rémunérer les
auteurs n'est pas synonyme de respecter les mesures de protection,
nécessairement contraires au fonctionnement normal de l'informatique, et
qui ne pénalisent que les gens honnêtes.
Personnellement je m'en fous un peu et chacun fait ce qu'il veut du moment
qu'il assume, mais de mon point de vue tout ton blabla ce ne sont que des
arguties creuses pour se donner bonne conscience, comme le font 99% de ceux
qui piratent.
Ce n'est pas pour rien que Apple (et les autres) différencie la simple
écoute de l'achat : tu veux disposer du morceau à ta guise ? Dans ce cas
du l'achètes, et la rémunération de l'artiste est très différente (10
fois plus à la louche - et soit-dit en passant l'artiste ne peut rien
toucher si tu écoutes un morceau Apple Music après avoir fait sauté les
DRM).
En réalité quand on pirate on arrive toujours à se trouver des excuses.
Allez, encore une couche : historiquement, la perception des droits
s'éteignait avec l'achat du support (vinyle). On ne re-payait pas de
droits d'auteurs quand on le revendait. Il semble qu'il soit envisagé
d'y mettre un terme. Pour moi on entrera alors dans le copyfraud, l'abus
de copyright, comme quand on veut percevoir des droits d'auteur sur des
gravures pariétales dont les auteurs sont morts depuis bien plus que 70
ans ! Rémunérer un auteur vivant, je trouve ça normal. Des requins qui
se goinfrent sur une dépouille, beaucoup moins.
La dépouille elle a des héritiers, non ? Pourquoi différencier
l'héritage de droits d'auteurs de l'héritage de biens matériels ?
La réalité est que le système de rémunération des artistes n'est plus
du tout adapté aux technologies actuelles.
PS : ce n'est pas toi qui disais que dans le monde Mac le piratage n'était pas de mise :-) ?
Tu es taquin : ai-je vraiment dit "pas de mise" ou pas plutôt "historiquement plus faible" ? Mais j'accepte de répondre : Je ne sais pas pour d'autres, mais pour ce qui me concerne, il n'y a pas de piratage : tant que je paye mon abonnement je faiskeujveux : j'ai "acheté" le droit d'écouter comme je veux les musiques proposées par l'abonnement, le téléchargement des fichiers est proposé par Apple soi-même. La conversion - dont je n'ai pas dit que je l'utilisais, juste que je savais comment elle fonctionnait - pourrait même entrer dans le cadre de la "copie privée" autorisée en France. On serait dans la même situation qu'à une époque où, tout en ayant acheté un logiciel, on utilisait sa version déprotégée juste pour raison pratique (genre à l'époque où il fallait un *dongle* pour Logic, par exemple, qu'on n'avait pas toujours avec soi). Et il ne s'agit que d'enregistrement, à titre privé, de musiques qu'on met en écoute ! À l'époque de Salut Les Copains, cette écoute était rémunérée par la pub diffusée par Europe n°1. Aujourd'hui c'est encore le cas sur les radios ou la télé (pub et/ou redevance), et dans le cas de l'écoute en ligne, elle l'est pas les abonnements. Les ayant-droits "touchent" leurs royalties. Ce n'est que si un tiers (toi par exemple ?) venait à copier un de mes fichiers audio et l'utilisait que ce serait du piratage, et ça ne concernerait que lui :-) Il existe une raison pratique (entre autres) pour convertir en m4a : c'est si on veut utiliser ces fichiers audios pour faire un montage ou une musique de fond, dans GarageBand, iMovie, Logic Pro, Final Cut, ou en fond sonore dans Keynote encore... ou encore qu'on veuille le tronquer dans un éditeur audio pour en faire une "sonnerie" pour iPhone... etc. J'ai volontairement cité uniquement des produits Apple, logiciels ou matériels, avec lesquels il est, selon moi, anormal que je ne puisse pas utiliser librement mes *achats*. Plus généralement, faire le choix éthique d'accepter de rémunérer les auteurs n'est pas synonyme de respecter les mesures de protection, nécessairement contraires au fonctionnement normal de l'informatique, et qui ne pénalisent que les gens honnêtes.
Personnellement je m'en fous un peu et chacun fait ce qu'il veut du moment qu'il assume, mais de mon point de vue tout ton blabla ce ne sont que des arguties creuses pour se donner bonne conscience, comme le font 99% de ceux qui piratent. Ce n'est pas pour rien que Apple (et les autres) différencie la simple écoute de l'achat : tu veux disposer du morceau à ta guise ? Dans ce cas du l'achètes, et la rémunération de l'artiste est très différente (10 fois plus à la louche - et soit-dit en passant l'artiste ne peut rien toucher si tu écoutes un morceau Apple Music après avoir fait sauté les DRM). En réalité quand on pirate on arrive toujours à se trouver des excuses.
Allez, encore une couche : historiquement, la perception des droits s'éteignait avec l'achat du support (vinyle). On ne re-payait pas de droits d'auteurs quand on le revendait. Il semble qu'il soit envisagé d'y mettre un terme. Pour moi on entrera alors dans le copyfraud, l'abus de copyright, comme quand on veut percevoir des droits d'auteur sur des gravures pariétales dont les auteurs sont morts depuis bien plus que 70 ans ! Rémunérer un auteur vivant, je trouve ça normal. Des requins qui se goinfrent sur une dépouille, beaucoup moins.
La dépouille elle a des héritiers, non ? Pourquoi différencier l'héritage de droits d'auteurs de l'héritage de biens matériels ? La réalité est que le système de rémunération des artistes n'est plus du tout adapté aux technologies actuelles.
Le Moustique
Le 10/03/2017 10:01, pehache a écrit :
Vérifier avant qu'ils sont bien toujours dans la liste des achats et toujours dispos sur le store (il arrive que des albums disparaissent du store au fil des accords commerciaux)
Accessoirement, il faut aussi vérifier la durée de chaque morceau, certains sont "remastérisés" et raccourcis... et comme l'a signalé Gérald il y longtemps, certains morceaux ont été remplacés par des versions politiquement plus correctes, ou aux paroles moins explicites. Le tout n'est évidemment pas signalé. La pudibonderie américaine n'a pas fini de faire des siennes... -- /) -:oo= Guillaume ) Je nettoyais mon clavier, et le coup est parti tout seul.
Le 10/03/2017 10:01, pehache a écrit :
Vérifier avant qu'ils sont bien toujours dans la liste des achats et
toujours dispos sur le store (il arrive que des albums disparaissent du
store au fil des accords commerciaux)
Accessoirement, il faut aussi vérifier la durée de chaque morceau,
certains sont "remastérisés" et raccourcis... et comme l'a signalé
Gérald il y longtemps, certains morceaux ont été remplacés par des
versions politiquement plus correctes, ou aux paroles moins explicites.
Le tout n'est évidemment pas signalé.
La pudibonderie américaine n'a pas fini de faire des siennes...
--
/)
-:oo= Guillaume
)
Je nettoyais mon clavier, et le coup est parti tout seul.
Vérifier avant qu'ils sont bien toujours dans la liste des achats et toujours dispos sur le store (il arrive que des albums disparaissent du store au fil des accords commerciaux)
Accessoirement, il faut aussi vérifier la durée de chaque morceau, certains sont "remastérisés" et raccourcis... et comme l'a signalé Gérald il y longtemps, certains morceaux ont été remplacés par des versions politiquement plus correctes, ou aux paroles moins explicites. Le tout n'est évidemment pas signalé. La pudibonderie américaine n'a pas fini de faire des siennes... -- /) -:oo= Guillaume ) Je nettoyais mon clavier, et le coup est parti tout seul.
DV
pehache a écrit ceci :
La dépouille elle a des héritiers, non ? Pourquoi différencier l'héritage de droits d'auteurs de l'héritage de biens matériels ?
Grande question qui faisait déjà débat en 1878, comme en témoigne cet extrait d'un discours de Victor Hugo (même s'il ne parlait pas d'Apple Music, bien évidemment) : « Messieurs, dans cette grave question de la propriété littéraire il y a deux unités en présence : l'auteur et la société. Je me sers de ce mot unité pour abréger ; ce sont comme deux personnes distinctes. Tout à l'heure nous allons aborder la question d'un tiers, l'héritier. Quant à moi, je n'hésite pas à dire que le droit le plus absolu, le plus complet, appartient à ces deux unités : l'auteur qui est la première unité, la société qui est la seconde. L'auteur donne le livre, la société l'accepte ou ne l'accepte pas. Le livre est fait par l'auteur, le sort du livre est fait par la société. L'héritier ne fait pas le livre ; il ne peut avoir les droits de l'auteur. L'héritier ne fait pas le succès ; il ne peut avoir le droit de la société. Je verrais avec peine le congrès reconnaître une valeur quelconque à la volonté de l'héritier. » Source : <https://fr.wikisource.org/wiki/Actes_et_paroles/Depuis_l%E2%80%99exil/1878> En gros, Hugo proposait que les œuvres littéraires soient versées dans le domaine public dès le décès de l'auteur, suggestion qui pourrait tout à fait s'étendre aux œuvres musicales. -- Denis
pehache a écrit ceci :
La dépouille elle a des héritiers, non ? Pourquoi différencier
l'héritage de droits d'auteurs de l'héritage de biens matériels ?
Grande question qui faisait déjà débat en 1878, comme en témoigne cet
extrait d'un discours de Victor Hugo (même s'il ne parlait pas d'Apple
Music, bien évidemment) :
« Messieurs, dans cette grave question de la propriété littéraire il y a
deux unités en présence : l'auteur et la société. Je me sers de ce mot
unité pour abréger ; ce sont comme deux personnes distinctes.
Tout à l'heure nous allons aborder la question d'un tiers, l'héritier.
Quant à moi, je n'hésite pas à dire que le droit le plus absolu, le plus
complet, appartient à ces deux unités : l'auteur qui est la première
unité, la société qui est la seconde.
L'auteur donne le livre, la société l'accepte ou ne l'accepte pas. Le
livre est fait par l'auteur, le sort du livre est fait par la société.
L'héritier ne fait pas le livre ; il ne peut avoir les droits de
l'auteur. L'héritier ne fait pas le succès ; il ne peut avoir le droit
de la société.
Je verrais avec peine le congrès reconnaître une valeur quelconque à la
volonté de l'héritier. »
En gros, Hugo proposait que les œuvres littéraires soient versées dans
le domaine public dès le décès de l'auteur, suggestion qui pourrait tout
à fait s'étendre aux œuvres musicales.
La dépouille elle a des héritiers, non ? Pourquoi différencier l'héritage de droits d'auteurs de l'héritage de biens matériels ?
Grande question qui faisait déjà débat en 1878, comme en témoigne cet extrait d'un discours de Victor Hugo (même s'il ne parlait pas d'Apple Music, bien évidemment) : « Messieurs, dans cette grave question de la propriété littéraire il y a deux unités en présence : l'auteur et la société. Je me sers de ce mot unité pour abréger ; ce sont comme deux personnes distinctes. Tout à l'heure nous allons aborder la question d'un tiers, l'héritier. Quant à moi, je n'hésite pas à dire que le droit le plus absolu, le plus complet, appartient à ces deux unités : l'auteur qui est la première unité, la société qui est la seconde. L'auteur donne le livre, la société l'accepte ou ne l'accepte pas. Le livre est fait par l'auteur, le sort du livre est fait par la société. L'héritier ne fait pas le livre ; il ne peut avoir les droits de l'auteur. L'héritier ne fait pas le succès ; il ne peut avoir le droit de la société. Je verrais avec peine le congrès reconnaître une valeur quelconque à la volonté de l'héritier. » Source : <https://fr.wikisource.org/wiki/Actes_et_paroles/Depuis_l%E2%80%99exil/1878> En gros, Hugo proposait que les œuvres littéraires soient versées dans le domaine public dès le décès de l'auteur, suggestion qui pourrait tout à fait s'étendre aux œuvres musicales. -- Denis
pehache
Le 10/03/2017 à 11:22, Le Moustique a écrit :
Le 10/03/2017 10:01, pehache a écrit :
Vérifier avant qu'ils sont bien toujours dans la liste des achats et toujours dispos sur le store (il arrive que des albums disparaissent du store au fil des accords commerciaux)
Accessoirement, il faut aussi vérifier la durée de chaque morceau, certains sont "remastérisés" et raccourcis... et comme l'a signalé Gérald il y longtemps, certains morceaux ont été remplacés par des versions politiquement plus correctes, ou aux paroles moins explicites. Le tout n'est évidemment pas signalé. La pudibonderie américaine n'a pas fini de faire des siennes...
Les Sex Pistols ont été remplacés par une sélection des meilleurs succès des petits chanteurs à la croix de bois. Sur le principe, tout cela ne dépare pas avec l'ex URSS où les responsables tombés en disgrâce étaient effacés de toutes les photos d'archives.
Le 10/03/2017 à 11:22, Le Moustique a écrit :
Le 10/03/2017 10:01, pehache a écrit :
Vérifier avant qu'ils sont bien toujours dans la liste des achats et
toujours dispos sur le store (il arrive que des albums disparaissent du
store au fil des accords commerciaux)
Accessoirement, il faut aussi vérifier la durée de chaque morceau,
certains sont "remastérisés" et raccourcis... et comme l'a signalé
Gérald il y longtemps, certains morceaux ont été remplacés par des
versions politiquement plus correctes, ou aux paroles moins explicites.
Le tout n'est évidemment pas signalé.
La pudibonderie américaine n'a pas fini de faire des siennes...
Les Sex Pistols ont été remplacés par une sélection des meilleurs
succès des petits chanteurs à la croix de bois.
Sur le principe, tout cela ne dépare pas avec l'ex URSS où les
responsables tombés en disgrâce étaient effacés de toutes les photos
d'archives.
Vérifier avant qu'ils sont bien toujours dans la liste des achats et toujours dispos sur le store (il arrive que des albums disparaissent du store au fil des accords commerciaux)
Accessoirement, il faut aussi vérifier la durée de chaque morceau, certains sont "remastérisés" et raccourcis... et comme l'a signalé Gérald il y longtemps, certains morceaux ont été remplacés par des versions politiquement plus correctes, ou aux paroles moins explicites. Le tout n'est évidemment pas signalé. La pudibonderie américaine n'a pas fini de faire des siennes...
Les Sex Pistols ont été remplacés par une sélection des meilleurs succès des petits chanteurs à la croix de bois. Sur le principe, tout cela ne dépare pas avec l'ex URSS où les responsables tombés en disgrâce étaient effacés de toutes les photos d'archives.
pehache
Le 10/03/2017 à 11:33, DV a écrit :
pehache a écrit ceci :
La dépouille elle a des héritiers, non ? Pourquoi différencier l'héritage de droits d'auteurs de l'héritage de biens matériels ?
Grande question qui faisait déjà débat en 1878, comme en témoigne cet extrait d'un discours de Victor Hugo (même s'il ne parlait pas d'Apple Music, bien évidemment) : « Messieurs, dans cette grave question de la propriété littéraire il y a deux unités en présence : l'auteur et la société. Je me sers de ce mot unité pour abréger ; ce sont comme deux personnes distinctes. Tout à l'heure nous allons aborder la question d'un tiers, l'héritier. Quant à moi, je n'hésite pas à dire que le droit le plus absolu, le plus complet, appartient à ces deux unités : l'auteur qui est la première unité, la société qui est la seconde. L'auteur donne le livre, la société l'accepte ou ne l'accepte pas. Le livre est fait par l'auteur, le sort du livre est fait par la société. L'héritier ne fait pas le livre ; il ne peut avoir les droits de l'auteur. L'héritier ne fait pas le succès ; il ne peut avoir le droit de la société. Je verrais avec peine le congrès reconnaître une valeur quelconque à la volonté de l'héritier. » Source : <https://fr.wikisource.org/wiki/Actes_et_paroles/Depuis_l%E2%80%99exil/1878> En gros, Hugo proposait que les œuvres littéraires soient versées dans le domaine public dès le décès de l'auteur, suggestion qui pourrait tout à fait s'étendre aux œuvres musicales.
Quand l'héritier reçoit une maison en héritage, il n'a pas non plus bâti la maison. Tous les arguments peuvent se retourner dans un sens ou dans l'autre, et au final ce sont uniquement des choix politiques.
Le 10/03/2017 à 11:33, DV a écrit :
pehache a écrit ceci :
La dépouille elle a des héritiers, non ? Pourquoi différencier
l'héritage de droits d'auteurs de l'héritage de biens matériels ?
Grande question qui faisait déjà débat en 1878, comme en témoigne cet
extrait d'un discours de Victor Hugo (même s'il ne parlait pas d'Apple
Music, bien évidemment) :
« Messieurs, dans cette grave question de la propriété littéraire il y a
deux unités en présence : l'auteur et la société. Je me sers de ce mot
unité pour abréger ; ce sont comme deux personnes distinctes.
Tout à l'heure nous allons aborder la question d'un tiers, l'héritier.
Quant à moi, je n'hésite pas à dire que le droit le plus absolu, le plus
complet, appartient à ces deux unités : l'auteur qui est la première
unité, la société qui est la seconde.
L'auteur donne le livre, la société l'accepte ou ne l'accepte pas. Le
livre est fait par l'auteur, le sort du livre est fait par la société.
L'héritier ne fait pas le livre ; il ne peut avoir les droits de
l'auteur. L'héritier ne fait pas le succès ; il ne peut avoir le droit
de la société.
Je verrais avec peine le congrès reconnaître une valeur quelconque à la
volonté de l'héritier. »
En gros, Hugo proposait que les œuvres littéraires soient versées dans
le domaine public dès le décès de l'auteur, suggestion qui pourrait tout
à fait s'étendre aux œuvres musicales.
Quand l'héritier reçoit une maison en héritage, il n'a pas non plus
bâti la maison. Tous les arguments peuvent se retourner dans un sens ou
dans l'autre, et au final ce sont uniquement des choix politiques.
La dépouille elle a des héritiers, non ? Pourquoi différencier l'héritage de droits d'auteurs de l'héritage de biens matériels ?
Grande question qui faisait déjà débat en 1878, comme en témoigne cet extrait d'un discours de Victor Hugo (même s'il ne parlait pas d'Apple Music, bien évidemment) : « Messieurs, dans cette grave question de la propriété littéraire il y a deux unités en présence : l'auteur et la société. Je me sers de ce mot unité pour abréger ; ce sont comme deux personnes distinctes. Tout à l'heure nous allons aborder la question d'un tiers, l'héritier. Quant à moi, je n'hésite pas à dire que le droit le plus absolu, le plus complet, appartient à ces deux unités : l'auteur qui est la première unité, la société qui est la seconde. L'auteur donne le livre, la société l'accepte ou ne l'accepte pas. Le livre est fait par l'auteur, le sort du livre est fait par la société. L'héritier ne fait pas le livre ; il ne peut avoir les droits de l'auteur. L'héritier ne fait pas le succès ; il ne peut avoir le droit de la société. Je verrais avec peine le congrès reconnaître une valeur quelconque à la volonté de l'héritier. » Source : <https://fr.wikisource.org/wiki/Actes_et_paroles/Depuis_l%E2%80%99exil/1878> En gros, Hugo proposait que les œuvres littéraires soient versées dans le domaine public dès le décès de l'auteur, suggestion qui pourrait tout à fait s'étendre aux œuvres musicales.
Quand l'héritier reçoit une maison en héritage, il n'a pas non plus bâti la maison. Tous les arguments peuvent se retourner dans un sens ou dans l'autre, et au final ce sont uniquement des choix politiques.
DV
pehache a écrit ceci :
Quand l'héritier reçoit une maison en héritage, il n'a pas non plus bâti la maison. Tous les arguments peuvent se retourner dans un sens ou dans l'autre,
Si ce n'était pas le cas, il n'y aurait pas débat. ;-) Cela dit, encore faut-il que le retournement soit pertinent. Ton contre-exemple zappe l'argument essentiel de Hugo : « le sort du livre est fait par la société ». La maison reçue en héritage a été bâtie pour satisfaire un particulier, pas pour être soumise à l'appréciation du public.
et au final ce sont uniquement des choix politiques.
Ça, c'est évident. -- Denis
pehache a écrit ceci :
Quand l'héritier reçoit une maison en héritage, il n'a pas non plus
bâti la maison. Tous les arguments peuvent se retourner dans un sens ou
dans l'autre,
Si ce n'était pas le cas, il n'y aurait pas débat. ;-) Cela dit, encore
faut-il que le retournement soit pertinent. Ton contre-exemple zappe
l'argument essentiel de Hugo : « le sort du livre est fait par la
société ». La maison reçue en héritage a été bâtie pour satisfaire un
particulier, pas pour être soumise à l'appréciation du public.
et au final ce sont uniquement des choix politiques.
Quand l'héritier reçoit une maison en héritage, il n'a pas non plus bâti la maison. Tous les arguments peuvent se retourner dans un sens ou dans l'autre,
Si ce n'était pas le cas, il n'y aurait pas débat. ;-) Cela dit, encore faut-il que le retournement soit pertinent. Ton contre-exemple zappe l'argument essentiel de Hugo : « le sort du livre est fait par la société ». La maison reçue en héritage a été bâtie pour satisfaire un particulier, pas pour être soumise à l'appréciation du public.
et au final ce sont uniquement des choix politiques.
Ça, c'est évident. -- Denis
mv
DV a attiré mon attention en écrivant :
La maison reçue en héritage a été bâtie pour satisfaire un particulier, pas pour être soumise à l'appréciation du public.
Sauf pour les maisons des "m'as-tu vu" ! Mais je m'égare. Cordialement. -- Michel Vauquois <http://michelvauquois.free-h.fr> 85 nuances d'automne : <http://matiere-a-voir-2.michelvauquois.free-h.fr>
DV <dv@reply-to.not.invalid> a attiré mon attention en écrivant :
La maison reçue en héritage a été bâtie pour satisfaire un
particulier, pas pour être soumise à l'appréciation du public.
Sauf pour les maisons des "m'as-tu vu" !
Mais je m'égare.
Cordialement.
--
Michel Vauquois
<http://michelvauquois.free-h.fr>
85 nuances d'automne :
<http://matiere-a-voir-2.michelvauquois.free-h.fr>
La maison reçue en héritage a été bâtie pour satisfaire un particulier, pas pour être soumise à l'appréciation du public.
Sauf pour les maisons des "m'as-tu vu" ! Mais je m'égare. Cordialement. -- Michel Vauquois <http://michelvauquois.free-h.fr> 85 nuances d'automne : <http://matiere-a-voir-2.michelvauquois.free-h.fr>
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DV wrote:
pehache a écrit ceci :
La dépouille elle a des héritiers, non ? Pourquoi différencier l'héritage de droits d'auteurs de l'héritage de biens matériels ?
à l'attention de pehache : pour une raison que j'ignore ta réponse apparaît "grisée" chez moi et je n'ai pas pu la lire. Désolé. -- Gérald
DV <dv@reply-to.not.invalid> wrote:
pehache a écrit ceci :
> La dépouille elle a des héritiers, non ? Pourquoi différencier
> l'héritage de droits d'auteurs de l'héritage de biens matériels ?
à l'attention de pehache : pour une raison que j'ignore ta réponse
apparaît "grisée" chez moi et je n'ai pas pu la lire. Désolé.