"Une enseignante d'un établissement catholique traditionaliste de Vendée
a été condamnée hier par le tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon à
six mois de prison ferme pour avoir eu des relations sexuelles avec un
élève de 12 ans."
L'élève était en CM2, elle avait 34 ans, mariée, 4 enfants.
C'est intéressant cette affaire, parce que dans l'autre sens (un
enseignant et une élève) ce serait automatiquement un viol -en général
on ne retient pas le consentement à 12 ans- et le gus partirait en taule
pour des années. Personne ayant autorité, la totale.
Ici, la condamnation est de 6 mois sans mandat de dépôt, donc elle ne
les fera pas. 5 ans d'interdiction d'exercer des activités en contact
avec les mineurs, et pas d'inscription au fichier des délinquants
sexuels!! Je rappelle que le gus était en CM2.
Tout cette différence entre autres parce que l'interprétation de la loi
sur le viol est que c'est le pénétré qui est violé. Et sans doute aussi
parce que dans ce cas de figure, on pense que la "victime" n'est pas si
traumatisée que ça, chose qu'il est interdit de penser dans l'autre sens.
On 2012-09-07 10:04:55 +0000, Christian Navis said:
Pour ce qui est de la contrainte morale, depuis le "bon juge de Château Thierry" (affaire Ménard 1898) cette notion n'a cessé d'être élargie par la jurisprudence pénale, inventant des passerelles entre ce concept plus philosophique que juridique, et les excuses absolutoires ou les circonstances atténuantes ou aggravantes selon qui l'exerce ou la subit, sinon s'en servant pour moduler l'individualisation de la peine.
C'est M. Magnaud, le "bon juge". Et c'est l' "état de nécessité", sur lequel il a fondé son verdict.
On 2012-09-07 10:04:55 +0000, Christian Navis said:
Pour ce qui est de la contrainte morale, depuis le "bon juge
de Château Thierry" (affaire Ménard 1898) cette notion n'a cessé
d'être élargie par la jurisprudence pénale, inventant des passerelles
entre ce concept plus philosophique que juridique, et les excuses
absolutoires ou les circonstances atténuantes ou aggravantes selon
qui l'exerce ou la subit, sinon s'en servant pour moduler
l'individualisation de la peine.
C'est M. Magnaud, le "bon juge".
Et c'est l' "état de nécessité", sur lequel il a fondé son verdict.
On 2012-09-07 10:04:55 +0000, Christian Navis said:
Pour ce qui est de la contrainte morale, depuis le "bon juge de Château Thierry" (affaire Ménard 1898) cette notion n'a cessé d'être élargie par la jurisprudence pénale, inventant des passerelles entre ce concept plus philosophique que juridique, et les excuses absolutoires ou les circonstances atténuantes ou aggravantes selon qui l'exerce ou la subit, sinon s'en servant pour moduler l'individualisation de la peine.
C'est M. Magnaud, le "bon juge". Et c'est l' "état de nécessité", sur lequel il a fondé son verdict.
Jean-Marc Desperrier
Christian Navis a écrit :
Si une nana veut venir raconter comment ado elle fantasmait sur un "vieux" de 30 ans, et a eu ou aurait pu avoir des rapports, son témoignage serait intéressant.
Voir l'histoire de Judith Molard (aussi Gérard), sa relation avec Gauguin, dont elle a témoigné dans ses mémoires.
Mais Gauguin a été beaucoup plus prudent avec elle qu'avec ses vahinés, même si la traduction du titre du tableau "Aita Parari te Tamari Vahine Judith" (la jeune judith est encore vierge) est révélateur de toute l’ambiguïté de sa relation avec elle.
Christian Navis a écrit :
Si une nana veut venir raconter comment ado elle fantasmait sur
un "vieux" de 30 ans, et a eu ou aurait pu avoir des rapports,
son témoignage serait intéressant.
Voir l'histoire de Judith Molard (aussi Gérard), sa relation avec
Gauguin, dont elle a témoigné dans ses mémoires.
Mais Gauguin a été beaucoup plus prudent avec elle qu'avec ses vahinés,
même si la traduction du titre du tableau "Aita Parari te Tamari Vahine
Judith" (la jeune judith est encore vierge) est révélateur de toute
l’ambiguïté de sa relation avec elle.
Si une nana veut venir raconter comment ado elle fantasmait sur un "vieux" de 30 ans, et a eu ou aurait pu avoir des rapports, son témoignage serait intéressant.
Voir l'histoire de Judith Molard (aussi Gérard), sa relation avec Gauguin, dont elle a témoigné dans ses mémoires.
Mais Gauguin a été beaucoup plus prudent avec elle qu'avec ses vahinés, même si la traduction du titre du tableau "Aita Parari te Tamari Vahine Judith" (la jeune judith est encore vierge) est révélateur de toute l’ambiguïté de sa relation avec elle.
Jean-Marc Desperrier
Dominique a écrit :
[...] même les majeurs de 18 ans ne sont pas encore capables de faire face à un pervers narcissique:-(
Donc en fait, ce n'est tant que cela une question d'âge ?
Dominique a écrit :
[...] même les majeurs de 18 ans ne sont pas encore capables de faire
face à un pervers narcissique:-(
Donc en fait, ce n'est tant que cela une question d'âge ?