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Empoisonneur

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dmkgbt
On peut se demander, s'il y a, chez cet homme, une véritable volonté de
nuire ou un simple déni de réalité.

C'est important car cela détermine le type d'infraction : violences
volontaires ou involontaires, empoisonnement ou simple imprudence, voilà
ce que devront déterminer ses juges.

Sur le plan du comportement, il se peut que la femme soit pour lui juste
un moyen de satisfaire ses pulsions incontrôlées, auquel cas ce serait
un déni de la nature humaine de ce simple objet sexuel.
Ce en quoi il se rattacherait à la majorité des violeurs et des
frappeurs de femmes, trop facilement excusés en fait sinon en droit par
une supposée faute de leurs victimes.

Après tout, frapper, violer, mutiler, tuer ou infecter une femme, pour
certains hommes voire certains magistrats, ce n'est pas si grave,
puisqu'elles "l'ont bien cherché".


<http://www.leparisien.fr/faits-divers/seropositif-empoisonneur-recidiviste-28-09-2014-4170541.php>


--
Dominique de Corse
"Toute en nuance, toute en finesse,
toute en connaissance de cause..."
(Thomas sur fsf sept 2014)

10 réponses

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dmkgbt
jr wrote:

Le 29/09/2014 06:34, Dominique de Corse a écrit :

> On peut se demander, s'il y a, chez cet homme, une véritable volonté de
> nuire ou un simple déni de réalité.

On peut surtout se demander si le risque conscient de contamination est
un empoisonnement au sens pénal qui est en principe d'interprétation
stricte.



C'est depuis l'affaire du sang contaminé qu'on parle d'empoisonnement.
Et on a récidivé avec le nuage de Tchernobyl.

J'ai toujours eu un gros doute sur la pertinence de cette extension de
la notion d' "administration de substance nuisible".
Notez que le type qui vous sert un whisky au zinc vous administre une
substance beaucoup plus nuisible que du sperme, àmha.


Cerise sur le gâteau, aujourd'hui un séropositif qui se traite
n'est pas contagieux.



Ça, je le sais, vous le savez, les séropositifs et leurs proches le
savent mais combien de gens dotés du "sens commun" y croient?
J'ai vu des comportements absolument hystériques avec une collègue
séropositive quand j'étais à Amiens, très proches d'un comportement
moyennageux, en fait :-(


Pas sûr que les juges entendent ça. Je lis que la
plaignante n'a *pas* été contaminée.



Ni les autres avec qui il a baisé sans protection.

Un effet possible de ce genre d'interprétation pourrait être le refus de
se faire tester, puisque du jour au lendemain on devient coupable en
agissant de la même façon.



Oui, ce que j'appelle "déni de réalité" peut aussi être une peur d'être
mis au ban de la société "normale" ou accusé à son tour.

Un autre effet pourrait être l'extension à plein de maladies bien plus
mortelles, après tout refiler la grippe à un vieillard en sachant qu'on
l'a...



La grippe tue plus que le SIDA, chaque hiver.

Comme quoi certaines maladies provoquent plus de réactions imbéciles que
d'autres, pourtant plus dangereuses...


--
Dominique de Corse
"Toute en nuance, toute en finesse,
toute en connaissance de cause..."
(Thomas sur fsf sept 2014)
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dmkgbt
Dominique de Corse wrote:

moyennageux, en fait :-(



Groumeleu : moyenâgeux



--
Dominique de Corse
"Toute en nuance, toute en finesse,
toute en connaissance de cause..."
(Thomas sur fsf sept 2014)
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Sylvain
"Herisson grognon" wrote in message
news:1lsqg1s.bq1jyy9xc9rwN%


Une femme meurt sous les coups d'un homme tous les deux jours, le plus
souvent en famille, vous pourriez dire combien de couille coupée chaque
année ?



Nuance, tous les deux jours et demis ou tous les trois jours (selon les
sources) , bien sur, c'est toujours un peut exagéré.

Un homme meurt tous les 10 à 15 jours sous les coups de sa femmes. De plus
la violence féminine et plutôt psychologique, la violence psychologique tue
autant, mais peut moins bien être quantifié, en tenir compte.

On occulte aussi le cas des lesbiennes, où les stat de violence conjugale
donnent des chiffres biens bien supérieur a la violence dans les couples
hétéros.
Ce qui amène a penser qu'une femme est beaucoup plus violente avec une femme
que l'est un homme

Et si on parlait plutôt de la violence des ordures ( ordures qui ferment
leur gueule quand ils sont faibles et en profitent quand ils sont forts) sur
les gentils, que de la violence des hommes sur les femmes ou de la violences
des femmes sur les hommes ?

Deux plaintes pour viol sur trois, sont mensongère, chiffres dont le
féminisme cherche a cacher.
Avatar
Cl.Massé
"jr" a écrit dans le message de groupe de discussion :
54292543$0$2912$

> Mais non, tu délires. Le harcèlement par un boudin en pleine fureur
> utérine,

On sent bien que ça vous arrive tout le temps.



Exactement, voilà la réaction que ça donne quand on s'en plaint. Le mec est
toujours en mode frime, il imagine des choses, il se croit irrésistible etc.
Mais quand c'est l'inverse, il suffit de demander l'heure à une nana pour
qu'elle réponde: "mais je ne suis pas la femme que vous croyez" et qu'on soit
accusé d'avoir une idée derrière la tête, de ne penser qu'à ça etc. Mais en
fait on a juste besoin de connaitre l'heure.

Ça m'est arrivé plusieurs fois en effet, je peux en parler. Même si la gonzesse
est odieuse, tous les soupçons sont sur toi. Tu n'as vraiment aucune raison de
me jalouser. J'ai même entendu parler d'un cas où la fille a porté plainte pour
viol. Quand elles prennent une veste, elles se vengent toujours, comme si
c'était un droit fondamental d'avoir le gars qu'elles veulent.

-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
Avatar
Cl.Massé
"Herisson grognon" a écrit dans le message de groupe de discussion :
1lsqg1s.bq1jyy9xc9rwN%

Une femme meurt sous les coups d'un homme tous les deux jours, le plus souvent
en famille, vous pourriez dire combien de couille coupée chaque année ?



Je sais bien, je considère que c'est grave, mais c'est hors sujet. Il y a aussi
des violences de femmes sur les hommes, mais bizarrement on en parle moins, ou
on justifie par le comportement de l'homme, éternellement accusé. Dans les pays
arabo-musulmans, 40% des hommes sont battus. C'est bien sûr à cause de l'Islam
et la soumission de la femme qu'il colporte... Mouais... soumission vous avez
dit quand elle vous défigure à coup de rouleau à pâtisserie...

-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
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alain
Sylvain wrote:

"Herisson grognon" wrote in message
news:1lsqg1s.bq1jyy9xc9rwN%


>Une femme meurt sous les coups d'un homme tous les deux jours, le plus
>souvent en famille, vous pourriez dire combien de couille coupée chaque
>année ?

Nuance, tous les deux jours et demis ou tous les trois jours




Ah ça change tout...

Alain



(selon les
sources) , bien sur, c'est toujours un peut exagéré.

Un homme meurt tous les 10 à 15 jours sous les coups de sa femmes. De plus
la violence féminine et plutôt psychologique, la violence psychologique tue
autant, mais peut moins bien être quantifié, en tenir compte.

On occulte aussi le cas des lesbiennes, où les stat de violence conjugale
donnent des chiffres biens bien supérieur a la violence dans les couples
hétéros.
Ce qui amène a penser qu'une femme est beaucoup plus violente avec une femme
que l'est un homme

Et si on parlait plutôt de la violence des ordures ( ordures qui ferment
leur gueule quand ils sont faibles et en profitent quand ils sont forts) sur
les gentils, que de la violence des hommes sur les femmes ou de la violences
des femmes sur les hommes ?

Deux plaintes pour viol sur trois, sont mensongère, chiffres dont le
féminisme cherche a cacher.
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jc_lavau
Le 29/09/2014 11:37, Herisson grognon a écrit :
Cl.Massé wrote:

"Sylvain" a écrit dans le message de groupe de discussion :
5428fee0$0$2911$

Après tout, raconter des conneries, salir, harceler, scandaliser, voler,
escroquer, un homme, pour certaines femmes voire certaines magistrates, ce
n'est pas si grave, puisqu'ils "l'ont bien cherché".



Mais non, tu délires. Le harcèlement par un boudin en pleine fureur
utérine, c'est beau, c'est pur, c'est élevé, même si elle utilise les
pires injures puis se venge, c'est par dépit la pauvre, sa cible devrait
plutôt être flattée, et pis les nanas ont une sorte de droit sur le sexe
opposé, ils ne demandent que ça c'est bien connu. Mais si un mec fait la
même chose, on lui coupe les couilles.




Une femme meurt sous les coups d'un homme tous les deux jours, le plus
souvent en famille, vous pourriez dire combien de couille coupée chaque
année ?



http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id:aprs-outreau-lettre-aux-lves-de-lecole-nationale-de-la-magistrature&catidB:lettres-ouvertes&Itemida
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id@:lettre-ouverte-aux-candidats&catidB:lettres-ouvertes&Itemida

Les modes d'assassinats féminins sont bien plus sournois. Les
magistrates d'obédience féminazie raffolent des crimes parfaits, où
elles ne risquent jamais la cour d'assise. Plusieurs se vantent
néanmoins de leur fierté à avoir obtenu de nombreux cadavres sans
jamais être inquiétées. Une avocate du Barreau de Nanterre s'est vantée
à FR3 de déclencher une procédure d'accusation d'attouchements sexuels
à chaque fois qu'un répudié ose résister aux exigences financières et
au vol d'enfant par la répudiante. Jamais son Ordre ne lui a fait la
moindre remontrance. Solidarité corporatiste oblige...

Grâce à leur science infuse transmise de mère en fille, toutes les
militantes féminazies "savent" qu'être comploteuse compulsive et
invétérée rend automatiquement intelligente. C'est ainsi qu'échouèrent
plusieurs tentatives d'assassinat astucieusement combinées par ma très
charmante épouse : je savais fort bien où voulaient en venir le couple
de tueuses conjurées (Cécile notamment s'était trahie plusieurs fois),
et leurs ruses étaient cousues de fil blanc. Dans son désespoir de voir
toujours en vie, et de plus dans une résurrection de santé inespérée ce
témoin gênant et cet ayant-droit gênant, qui de surcroît avait le
défaut impardonnable de ne même pas être une lesbienne, ma très
charmante épouse a conçu deux autres tentatives beaucoup plus
dangereuses : des sabotages de freins. Celui du C35 se voyait comme le
nez au milieu de la figure (voir photos) : la minutie sadique de la
mise en scène par Geneviève pour télécommander chacun de mes gestes,
rappelait point par point la vantardise du tueur qui avait exécuté
Jacques Lemaigre-Dubreuil à Casablanca, le 11 juin 1955. Le second
sabotage de frein, prévu comme secondaire, juste une session de
rattrapage, a bien failli à réussir à me faire écrabouiller par les
voitures qui foncent sur la D6 en contre-bas. Ce 18 juillet 1998, la
baraka était avec moi, et non, ma cervelle ne fut pas triomphalement
répandue sur la chaussée.

Solidarité gynarque oblige, la suissesse "Balahé" (Danièle prénom réel)
s'est vantée que elle n'aurait jamais loupé mon assassinat. J'ai encore
la sauvegarde de son message, du 8 août 2000.

Depuis, la dite charmante (ex)épouse déchaîne sur tout Internet ses
calomniateurs et harceleurs à gages (quoique déjà malfaiteurs
compulsifs de toutes manières) :
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id7:quand-jean-paul-se-vante-dtre-du-complot&catidS:faux-tmoins&Itemidd
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id7:tss-tss-tu-dnonces-ton-complice-prsent-&catidS:faux-tmoins&Itemidd
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_fireboard&Itemid&&func=showcat&catidI
http://debats.aristeides.info/index.php?option=com_content&view=article&id!:des-carrires-de-pervers-histrioniques-dans-le-crime-organis&catid':dloyauts-et-pathologies&ItemidX

Comme par un malheureux zhasard, les innocents condamnés pour l'exemple
ne sont JAMAIS des femelles. En revanche, une mère peut assassiner de
sang-froid son fils Alexis, parce que physiquement il commence à trop
ressembler à son père, un crime impardonnable, n'est-ce pas, et sortir
libre du tribunal. Le procureur est un serviteur obéissant des calculs
électoralistes du ministre... D'autres non-mères peuvent défenestrer en
toute impunité la première fille de son mari, fille d'un premier lit.
Solidarité féministe oblige, calculs électoralistes obligent...

Les électrices françaises vivent huit ans de plus que les électeurs
français, et leur vote est incomparablement plus sexiste ce que celui
des électeurs mâles, parfaitement circonvenus par la presse aux ordres.
Calcul électoraliste oblige, Dominique Perben a avoué par écrit (en
réponse à la question d'un maire) qu'il avait donné l'ordre aux
procureurs ne plus poursuivre les vols d'enfants. Mais hé ho !
Attention ! L'application de cet ordre ne se fait que sur critères
rigoureusement sexistes : Si sur la route de Rennes à Quimper, un père
a une panne de voiture quand il ramène ses enfants à leur mère, c'est
la prison direct ! Guerre sexiste oblige, au Féministan judiciaire...

C'est comme cela, l'industrie de la calomnie genrée. Elle permet à
toutes sortes de couards et de faibles d'esprit, tels que toi-même et
l'abominable jr, de croire qu'il leur suffit de s'agglomérer au
troupeau bêlant, pour miraculeusement devenir de preux et valeureux
justiciers.

--
Né dans le sérail, j'en connais les turpitudes.
Les morts ne témoignent pas. Moi si, jusqu'à présent. Et cela, les
imposteurs et les tortionnaires ne me le pardonneront jamais.
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chitzitoune
Le lundi 29 Septembre 2014 à 06:34 par dmkgbt :
On peut se demander, s'il y a, chez cet homme, une véritable
volonté de
nuire ou un simple déni de réalité.

C'est important car cela détermine le type d'infraction : violences
volontaires ou involontaires, empoisonnement ou simple imprudence,
voilà
ce que devront déterminer ses juges.

Sur le plan du comportement, il se peut que la femme soit pour lui juste
un moyen de satisfaire ses pulsions incontrôlées, auquel cas ce
serait
un déni de la nature humaine de ce simple objet sexuel.
Ce en quoi il se rattacherait à la majorité des violeurs et des
frappeurs de femmes, trop facilement excusés en fait sinon en droit par
une supposée faute de leurs victimes.

Après tout, frapper, violer, mutiler, tuer ou infecter une femme, pour
certains hommes voire certains magistrats, ce n'est pas si grave,
puisqu'elles "l'ont bien cherché".





--
Dominique de Corse
"Toute en nuance, toute en finesse,
toute en connaissance de cause..."
(Thomas sur fsf sept 2014)




Techniquement, si le rapport sexuel était consentant sans protection, il ne peut y avoir tromperie vu que la supposées victime était consentante (sauf si elle lui a clairement demandé si il 'avait le sida et aurait répondu non)

De même, la préméditation implique également qu'il y ai planification, hors, c'est "involontaire" (lui même ne peut savoir si il va le transmettre ou pas, même si c'est risqué)

Quand au fait que ces compagnes ignorait sa maladie, c'est également son droit de ne pas en parler avec qui que ce soit. Rien n'oblige de fournir un certificat médical pour chaque contact avec un autre être humain.
Avatar
Albert ARIBAUD
Bonjour chitzitoune,

Le Mon, 29 Sep 2014 19:05:27 -0500, chitzitoune
a écrit :

Le lundi 29 Septembre 2014 à 06:34 par dmkgbt :
> On peut se demander, s'il y a, chez cet homme, une véritable
> volonté de
> nuire ou un simple déni de réalité.
>
> C'est important car cela détermine le type d'infraction : violences
> volontaires ou involontaires, empoisonnement ou simple imprudence,
> voilà
> ce que devront déterminer ses juges.
>
> Sur le plan du comportement, il se peut que la femme soit pour lui juste
> un moyen de satisfaire ses pulsions incontrôlées, auquel cas ce
> serait
> un déni de la nature humaine de ce simple objet sexuel.
> Ce en quoi il se rattacherait à la majorité des violeurs et d es
> frappeurs de femmes, trop facilement excusés en fait sinon en droi t par
> une supposée faute de leurs victimes.
>
> Après tout, frapper, violer, mutiler, tuer ou infecter une femme, pour
> certains hommes voire certains magistrats, ce n'est pas si grave,
> puisqu'elles "l'ont bien cherché".
>
>
>
<http://www.leparisien.fr/faits-divers/seropositif-empoisonneur-recidivis te-28-09-2014-4170541.php>
>
>
> --
> Dominique de Corse
> "Toute en nuance, toute en finesse,
> toute en connaissance de cause..."
> (Thomas sur fsf sept 2014)


Techniquement, si le rapport sexuel était consentant sans protection , il ne peut
y avoir tromperie vu que la supposées victime était consentante (sauf si elle
lui a clairement demandé si il 'avait le sida et aurait répondu non)



Qu'elle connaisse son état de santé ou pas, lui le connaissait, e t donc,
"techniquement", a sciemment caché cet état à sa partenaire, alors que
la connaissance de cet état aurait certainement affecté la condui te de
celle-ci, avec le risque évident d'un possible refus de relation. Il y
a donc clairement tromperie.

De même, la préméditation implique également qu'il y ai planification, hors,
c'est "involontaire" (lui même ne peut savoir si il va le transmettr e ou pas,
même si c'est risqué)



C'est là confondre le caractère certain et le caractère inte ntionnel de
l'acte.

En effet, la préméditation n'est pas forcément acquise, mais ça ne peut
pas se justifier par le caractère aléatoire du risque. Après tout,
quand on pointe un pistolet sur quelqu'un et qu'on presse la détente,
on ne peut pas savoir d'avance si on le tuera effectivement ou si on
échouera pour quelque raison que ce soit (mauvaise tenue de l'arme,
mauvais choix de visée, défaillance technique...) mais ça n' affecte pas
la qualification de préméditation, qui s'appuiera non sur l'effec tivité
de l'acte mais sur les actes connexes démontrant *l'intention* : pour
le pistolet, ce seront des choses comme par exemple l'achat de l'arme
ou la recherche de moyens de se débarrasser d'un corps.

Ici, pour se déterminer sur ce point, la question sera de savoir si
*l'intention* de transmettre la maladie était acquise, et non la
certitude d'y arriver.

Quand au fait que ces compagnes ignorait sa maladie, c'est également son droit
de ne pas en parler avec qui que ce soit. Rien n'oblige de fournir un cer tificat
médical pour chaque contact avec un autre être humain.



Tant qu'il ne met pas la personne d'autrui en danger, ça peut en effet
se comprendre. Dès lors que, conscient des risques qu'il fait encourir
à ses partenaires, il leur cache ces risques, il les met en danger. Ri en
ne le forçait en effet à afficher une annonce sur sa boulangerie
habituelle quant à sa maladie, parce que les gens chez qui il achà ¨te son
pain, et ceux qui l'achètent au même endroit, n'ont a priori rien à
en craindre ; mais là, on parle de ses partenaires sexuels, qui ont
tout à craindre d'une maladie toujours incurable et indirectement
mortelle. C'est donc une faute civile (voire pénale) de taire cette
information à ces partenaires (qu'il a recherché activement, à   moins
qu'elles ne se soient imposées à lui, ce qui ne semble pas ê tre le cas).

Amicalement,
--
Albert.
Avatar
chitzitoune
Le mardi 30 Septembre 2014 à 07:18 par Albert ARIBAUD :
Bonjour chitzitoune,

Le Mon, 29 Sep 2014 19:05:27 -0500, chitzitoune


Le lundi 29 Septembre 2014 à 06:34 par dmkgbt :
> On peut se demander, s'il y a, chez cet homme, une véritable
> volonté de
> nuire ou un simple déni de
réalité.
>
> C'est important car cela détermine le type d'infraction :
violences
> volontaires ou involontaires, empoisonnement ou simple imprudence,
> voilà
> ce que devront déterminer ses juges.
>
> Sur le plan du comportement, il se peut que la femme soit pour lui juste
> un moyen de satisfaire ses pulsions
incontrôlées, auquel cas ce
> serait
> un déni de la nature humaine de ce simple objet sexuel.
> Ce en quoi il se rattacherait à la majorité des
violeurs et d es
> frappeurs de femmes, trop facilement excusés en fait sinon
en droi t par
> une supposée faute de leurs victimes.
>
> Après tout, frapper, violer, mutiler, tuer ou infecter une
femme, pour
> certains hommes voire certains magistrats, ce n'est pas si grave,
> puisqu'elles "l'ont bien cherché".
>
>
>

>
>
> --
> Dominique de Corse
> "Toute en nuance, toute en finesse,
> toute en connaissance de cause..."
> (Thomas sur fsf sept 2014)


Techniquement, si le rapport sexuel était consentant sans
protection , il ne peut
y avoir tromperie vu que la supposées victime était
consentante (sauf si elle
lui a clairement demandé si il 'avait le sida et aurait
répondu non)




Qu'elle connaisse son état de santé ou pas, lui le
connaissait, e t donc,
"techniquement", a sciemment caché cet état
à sa partenaire, alors que
la connaissance de cet état aurait certainement
affecté la condui te de
celle-ci, avec le risque évident d'un possible refus de relation.
Il y
a donc clairement tromperie.

De même, la préméditation implique
également qu'il y ai planification, hors,
c'est "involontaire" (lui même ne peut savoir si il va
le transmettr e ou pas,
même si c'est risqué)




C'est là confondre le caractère certain et le
caractère inte ntionnel de
l'acte.

En effet, la préméditation n'est pas
forcément acquise, mais ça ne peut
pas se justifier par le caractère aléatoire du risque.
Après tout,
quand on pointe un pistolet sur quelqu'un et qu'on presse la
détente,
on ne peut pas savoir d'avance si on le tuera effectivement ou si on
échouera pour quelque raison que ce soit (mauvaise tenue de
l'arme,
mauvais choix de visée, défaillance technique...)
mais ça n' affecte pas
la qualification de préméditation, qui s'appuiera non
sur l'effec tivité
de l'acte mais sur les actes connexes démontrant *l'intention* :
pour
le pistolet, ce seront des choses comme par exemple l'achat de l'arme
ou la recherche de moyens de se débarrasser d'un corps.

Ici, pour se déterminer sur ce point, la question sera de savoir
si
*l'intention* de transmettre la maladie était acquise, et non la
certitude d'y arriver.

Quand au fait que ces compagnes ignorait sa maladie, c'est
également son droit
de ne pas en parler avec qui que ce soit. Rien n'oblige de fournir un cer
tificat
médical pour chaque contact avec un autre être
humain.




Tant qu'il ne met pas la personne d'autrui en danger, ça peut en
effet
se comprendre. Dès lors que, conscient des risques qu'il fait
encourir
à ses partenaires, il leur cache ces risques, il les met en
danger. Ri en
ne le forçait en effet à afficher une annonce sur sa
boulangerie
habituelle quant à sa maladie, parce que les gens chez qui il
achà ¨te son
pain, et ceux qui l'achètent au même endroit, n'ont a
priori rien à
en craindre ; mais là, on parle de ses partenaires sexuels, qui
ont
tout à craindre d'une maladie toujours incurable et indirectement
mortelle. C'est donc une faute civile (voire pénale) de taire
cette
information à ces partenaires (qu'il a recherché
activement, Ã   moins
qu'elles ne se soient imposées à lui, ce qui ne
semble pas ê tre le cas).

Amicalement,
--
Albert.



Sauf que le risque potentiel n'est pas une prémédication: y'a aucune planification ni volonté de transmettre la maladie.

Quand tu as la grippe ou une gastro, tu te cloitre pas chez toi, c'est exactement la même chose sur le fond: Tu as malades, potentiellement contagieux, mais tu ne cherches pas à contaminer les autres, même si tu vies avec eux et que les risques sont accrus.

De plus, le fait d’être consentant pour un rapport non protégé implique que même sans connaitre son état de santé, elle était consentent pour la relation et les risques potentiels (ça aurait pu etre un enfant ou x autre maladie sexuellement transmissible)

Il y aurait tromperie si il y avait mensonge: le fait de dire qu'il est non malade, alors qu'il savait qu'il l'est.


Pour l'intention de transmettre de maladie, c'est à charge de preuve: il faut prouver que c'était son intention, et simplement avoir un rapport sexuel. On est innocent jusqu'à preuve du contraire, et non l'inverse.


Concernant le danger pour autrui, même si le sida ne s'éradique pas, il est traitable, et n'est plus perçus comme une maladie mortelle dans les pays développés (d'où d'ailleurs l'abandon par beaucoup des préservatifs, et que pas mal de malades du sida se remettent à avoir des rapports sexuels, alors qu'avant ils en avaient souvent honte / peur)
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