>> Non je pense surtout qu'il a voulu dire que ton etalement de
>> technique ne l'impressionnait pas... c'est tout...
>
> Effectivement... :-)))
Je souhaite compléter.
Je possède un bon mètre de bouquins traitant de technique photo : dans
des cartons au fond de mon garage, à présent. Pourquoi ?
Je me contente aujourd'hui de faire des photos. Je lis encore quelques
revues (allemandes entre autres) pour l'actualité et voir de belles
images, et j'étudie le mode d'emploi du Gimp. C'est tout.
Depuis quelques années je me tamponne un-peu-beaucoup de la technique.
Je saurais gloser du zone system, j'ai la collection des bouquins
d'Ansel Adams en anglais, j'ai un spotmètre, je me servais des courbes
du Photographe pour exposer mes papiers... et ainsi de suite ! Bon, je
sais exposer, depuis le temps, et me servir de la profondeur de champ.
Et ensuite ? Rien que quiconque ne peut apprendre en six mois de
lecture et un peu de tentatives et d'essais. Le reste est affaire de
regard.
Je suis beaucoup plus heureux comme ça. Je fais des photos plus
intuitives, plus risquées, plus originales. Je m'occupe de mon coup
d'oeil, pas d'astiquer mes cuvettes et de ranger mon sac. Je ne
réfléchis plus au coût des films. Je m'éclate encore plus avec le
numérique parce qu'il me libère encore un peu plus de la technique. Mes
meilleurs photos récentes défilent sur mon économiseur d'écran, tout
mes visiteurs les voient sur un beau 17 pouces TFT. Dans mon salon.
J'aurais pas assez de murs pour les accrocher.
Quelques instants de rêve dans un monde trop pressé. Ils sont contents.
Moi aussi.
Prochain achat : un portable pour regarder tout de suite mes photos en
voyage. Mes trois mille diapos sortent, elles, rarement de leur
classeurs. Et je ne te parle pas de négas NB... Impossible depuis
longtemps de squatter la salle de bains de mon deux-pièces pendant des
heures. Et même plus du tout envie.
Avant je trimballais deux boitiers, six objectifs (28 35 50 105, un
transtandard et un macro), deux ou trois sortes de films NB et couleur,
une palanquée de filtres Cokin, un spotmètre et une cellule à main, un
machin pour extraire les amorces rentrées malencontreusement en
changeant de film, etc. etc.
De toute façon ma colonne vertébrale ne me permettrait plus de porter
tout ça.
J'ai dans mon garage deux cartons pleins d'éprouvettes, de bouteilles,
au moins deux thermomètres, deux cuves de développement, des cuvettes,
un posemètre d'agrandissement, un scoponet, des classeurs avec des
abaques, encore des bouteilles accordéon, des pinces diverses, un reste
de sélenium kodak, et je ne sais quoi encore. Un margeur. Une plaque de
verre "customisée" pour les planches contacts. Et un vieil agrandisseur
russe qui sentira toute son existence la graisse rance.
Je m'éclate maintenant avec mon G3, un pied, un parasoleil bricolé, un
polarisant et c'est tout. Aller faire de la photo n'est plus synonyme
d'expédition. Et mon ordinateur dans mon salon, pas plus cher
finalement qu'un bon agrandisseur et ce qui va avec. Et qui sert aussi
à faire le courrier, les comptes, et à communiquer avec mes amis. Au
club, on projette les images numériques sur écran comme des diapos. La
définition est médiocre ? Tout le monde s'en fout !!! Une belle image
reste une belle image. Certains font des tirages papier, moi ça ne me
tente même plus. Je fais des images, je les montre, puis je pars en
faire d'autres.
Mesure spot quand même, le G3. Bôf. Je n'en ai quasi jamais besoin, avec
l'histogramme. De toutes façon, avant j'avais fini par mesurer le plus
souvent la lumière une fois par heure dans le creux de ma main... Je
peux toujours le faire, n'est-ce pas ?
Je fais maintenant des photos bras tendu au-dessus de la tête, au ras du
sol, en visée d'angle, etc... J'ai fait dimanche dernier, pour la
première fois depuis trente ans des photos pendant une course de côte
de motos près de chez moi (À Barr, pour les Alsacos et les
connaisseurs). J'ai passé un bon moment. Le suivi seule méthode
possible, tout en manuel, 140mm de focale équivalente, ça passait à 100
ou 150 km/h devant moi.
Les spectateurs voisins aussi ont passé un bon moment : je les ai
surpris à s'amuser de voir un quasi sexagénaire debout les jambes
écartées dans la boue et les coudes au corps lancer un "yesss !" sous
la pluie quand j'en avais une dans la boîte. Que je tenais comme un
Semflex, pardon, un Rolleiflex... :-)
Beaucoup de déchet ? Un paquet d'images où on ne voyait que la roue
arrière ou avant ? Et alors ? Quelques unes valent bien d'illustrer un
article. Les autres sont déjà effacées. Je n'avais pris "que" 100/150
photos, la pluie ayant finalement eu raison de mon enthousiasme.
Mais moins de déchet qu'en argentique. Et surtout _beaucoup_ moins cher
pour apprendre ! Parce que j'ai pu voir les images de suite et me
corriger sur le champ. En argentique, y'aurait fallu attendre la
prochaine course, et avoir déboursé 50 euros au moins entretemps pour
voir et corriger les erreurs. Là, je me suis corrigé entre chaque
concurrent.
Voilà.
--
Cordialement,
Serge Schmitt
« Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est
l'indifférence des bons. » - Martin Luther King
J'ai donc souvent pu faire de la photo légèrement équipé, surtout pour des raisons finanacières... Certes.
Mais tu oublies quand même des choses en route. Un argentique compact avec un objectif de 35 à 140 mm ouvert à 2(3)3, faisant de la macro (champ de 55mm de base), qui claque de 15 secondes au millième voire plus, qui permet de changer de sensibilité sans changer de film, de passer du noir et blanc à la couleur instantanément, à flash (diablement efficace) intégré, qui évite le labo "humide", où me trouvera tu ça ? Tout ça pour le prix du Canonet précité.
Les premièrs zooms étaient plutôt exécrables... Quant à faire faire de la retouche et du recadrage, ça n'a jamais été dans mes moyens.
Jamais je n'ai eu ni vu un appareil aussi universel en argentique, et les bridges d'Olympus, par exemple, n'offrait pas autant de versatilité, ni de telles possibilité de cadrage.
Les bridges IS d'Olympus avaient amorcé une tendance. Je suis convaincu que même sans l'apparition du numérique, on aurait assisté à un dévelopement et une amélioration de ce concept, avec rapidement des zooms intégrés 28-200 par exemple.
Pour reprendre ta liste: -- objectif 35-140: tous les IS avaient (ont) au moins un 28-110mm. On aurait vu très rapidement des range plus long. -- ouvert à f/2.4 : un f/2.4 sur un petit capteur est en fait moins lumineux qu'un f/5.6 sur du 24x36. -- changer de sensibilité, passer de couleur à N/B: c'est vrai. Mais à relativiser, tant par exemple la sensibilité sur un compact numérique est limitée de toutes façons. Par contre avec un film 400ISO tu es toujours bien et tu n'as pas besoin de changer de film en permanence. -- flash intégré: rien de nouveau en numérique. -- macro: là c'est sans doute le seul point où les compacts numériques sont beaucoup plus à l'aise que n'importe quel argentique.
Reste les arguments de coût et d'instantanéïté en faveur du numérique. Ils ne sont pas contestables, mais sont-ils si déterminants qu'on le pense généralement ? Et surtout peuvent-ils justifier, à eux seuls, un changement de démarche photographique ?
Question coût, oh oui !!! En reportage, un numérique à 10000 euros est amorti en quelques mois par rapport à l'argentique. Toutes les agences y passent, même le National Géographic s'y met, alors...
Laissons de côté les pros, pour lesquels la problématique est complètement différente.
Et pour le particulier, ne faire tirer que images réussies peut être une économie considérable aussi au moment des fêtes par exemple. Même ma compagne qui tire essentiellement des photos de sa petite fille serait gagnante. Elle claque trois 24 poses avec le compact argentique que je lui ai offert chaque fois qu'elle la voit (ils habitent loin).
OK, mais là tu parle des classiques photos de famille, ce qui n'a rien à voir avec la photo dont tu parlais dans ton post initial. Je n'ai jamais vu quelqu'un se trimballer des kilos de matos pour faire ses photos de famille.
Et la formidable capacité "didactique" du numérique ? Voir le résultat instantannément. Certes, on ne voit pas tout, l'écran est petit et peu défini, mais énormément de gros défauts peuvent se voir immédiatement, et je n'ai jamais eu d'argentique me fournissant un histogramme de ma photo sur le champ. Il y a des orinateurs partout, maintenant, on peut montrer facilement autre chose que des dix quinze sans frais supplémentaires.
Débat habituel argentique/numérique, dans lequel je ne voulais pas particulièrement rentrer, tant cela revient à comparer des choux et des oranges.
Je voulais juste pointer que ce tu opposais c'était des démarches photographiques, et non pas le numérique et l'argentique.
Pour _moi_, l'acte photographique, c'est la prise de vue, donc la prévisualisation chère à Adams, même en reportage. La photo est toujours de la chasse, une affaire de rôdeur, ne serait que pour rencontrer une lumière. Le reste n'est la logistique qui entoure cet acte et lui permet d'en partager le résultat.
Pourquoi pas, mais ce point de vue je ne vois ce que le numérique a apporté de si révolutionnaire.
-- pehache
================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Serge Schmitt wrote:
J'ai donc souvent pu faire de la photo légèrement équipé, surtout pour
des raisons finanacières... Certes.
Mais tu oublies quand même des choses en route. Un argentique compact
avec un objectif de 35 à 140 mm ouvert à 2(3)3, faisant de la macro
(champ de 55mm de base), qui claque de 15 secondes au millième voire
plus, qui permet de changer de sensibilité sans changer de film, de
passer du noir et blanc à la couleur instantanément, à flash
(diablement efficace) intégré, qui évite le labo "humide", où me
trouvera tu ça ? Tout ça pour le prix du Canonet précité.
Les premièrs zooms étaient plutôt exécrables... Quant à faire faire de
la retouche et du recadrage, ça n'a jamais été dans mes moyens.
Jamais je n'ai eu ni vu un appareil aussi universel en argentique, et
les bridges d'Olympus, par exemple, n'offrait pas autant de
versatilité, ni de telles possibilité de cadrage.
Les bridges IS d'Olympus avaient amorcé une tendance. Je suis convaincu
que même sans l'apparition du numérique, on aurait assisté à un
dévelopement et une amélioration de ce concept, avec rapidement des zooms
intégrés 28-200 par exemple.
Pour reprendre ta liste:
-- objectif 35-140: tous les IS avaient (ont) au moins un 28-110mm. On
aurait vu très rapidement des range plus long.
-- ouvert à f/2.4 : un f/2.4 sur un petit capteur est en fait moins
lumineux qu'un f/5.6 sur du 24x36.
-- changer de sensibilité, passer de couleur à N/B: c'est vrai. Mais à
relativiser, tant par exemple la sensibilité sur un compact numérique est
limitée de toutes façons. Par contre avec un film 400ISO tu es toujours
bien et tu n'as pas besoin de changer de film en permanence.
-- flash intégré: rien de nouveau en numérique.
-- macro: là c'est sans doute le seul point où les compacts numériques
sont beaucoup plus à l'aise que n'importe quel argentique.
Reste les arguments de coût et d'instantanéïté en faveur du numérique.
Ils ne sont pas contestables, mais sont-ils si déterminants qu'on le
pense généralement ? Et surtout peuvent-ils justifier, à eux seuls, un
changement de démarche photographique ?
Question coût, oh oui !!! En reportage, un numérique à 10000 euros est
amorti en quelques mois par rapport à l'argentique. Toutes les agences
y passent, même le National Géographic s'y met, alors...
Laissons de côté les pros, pour lesquels la problématique est complètement
différente.
Et pour le
particulier, ne faire tirer que images réussies peut être une économie
considérable aussi au moment des fêtes par exemple. Même ma compagne
qui tire essentiellement des photos de sa petite fille serait gagnante.
Elle claque trois 24 poses avec le compact argentique que je lui ai
offert chaque fois qu'elle la voit (ils habitent loin).
OK, mais là tu parle des classiques photos de famille, ce qui n'a rien à
voir avec la photo dont tu parlais dans ton post initial. Je n'ai jamais
vu quelqu'un se trimballer des kilos de matos pour faire ses photos de
famille.
Et la formidable capacité "didactique" du numérique ? Voir le résultat
instantannément. Certes, on ne voit pas tout, l'écran est petit et peu
défini, mais énormément de gros défauts peuvent se voir immédiatement,
et je n'ai jamais eu d'argentique me fournissant un histogramme de ma
photo sur le champ. Il y a des orinateurs partout, maintenant, on peut
montrer facilement autre chose que des dix quinze sans frais
supplémentaires.
Débat habituel argentique/numérique, dans lequel je ne voulais pas
particulièrement rentrer, tant cela revient à comparer des choux et des
oranges.
Je voulais juste pointer que ce tu opposais c'était des démarches
photographiques, et non pas le numérique et l'argentique.
Pour _moi_, l'acte photographique, c'est la prise de vue, donc la
prévisualisation chère à Adams, même en reportage. La photo est
toujours de la chasse, une affaire de rôdeur, ne serait que pour
rencontrer une lumière. Le reste n'est la logistique qui entoure cet
acte et lui permet d'en partager le résultat.
Pourquoi pas, mais ce point de vue je ne vois ce que le numérique a
apporté de si révolutionnaire.
--
pehache
================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
J'ai donc souvent pu faire de la photo légèrement équipé, surtout pour des raisons finanacières... Certes.
Mais tu oublies quand même des choses en route. Un argentique compact avec un objectif de 35 à 140 mm ouvert à 2(3)3, faisant de la macro (champ de 55mm de base), qui claque de 15 secondes au millième voire plus, qui permet de changer de sensibilité sans changer de film, de passer du noir et blanc à la couleur instantanément, à flash (diablement efficace) intégré, qui évite le labo "humide", où me trouvera tu ça ? Tout ça pour le prix du Canonet précité.
Les premièrs zooms étaient plutôt exécrables... Quant à faire faire de la retouche et du recadrage, ça n'a jamais été dans mes moyens.
Jamais je n'ai eu ni vu un appareil aussi universel en argentique, et les bridges d'Olympus, par exemple, n'offrait pas autant de versatilité, ni de telles possibilité de cadrage.
Les bridges IS d'Olympus avaient amorcé une tendance. Je suis convaincu que même sans l'apparition du numérique, on aurait assisté à un dévelopement et une amélioration de ce concept, avec rapidement des zooms intégrés 28-200 par exemple.
Pour reprendre ta liste: -- objectif 35-140: tous les IS avaient (ont) au moins un 28-110mm. On aurait vu très rapidement des range plus long. -- ouvert à f/2.4 : un f/2.4 sur un petit capteur est en fait moins lumineux qu'un f/5.6 sur du 24x36. -- changer de sensibilité, passer de couleur à N/B: c'est vrai. Mais à relativiser, tant par exemple la sensibilité sur un compact numérique est limitée de toutes façons. Par contre avec un film 400ISO tu es toujours bien et tu n'as pas besoin de changer de film en permanence. -- flash intégré: rien de nouveau en numérique. -- macro: là c'est sans doute le seul point où les compacts numériques sont beaucoup plus à l'aise que n'importe quel argentique.
Reste les arguments de coût et d'instantanéïté en faveur du numérique. Ils ne sont pas contestables, mais sont-ils si déterminants qu'on le pense généralement ? Et surtout peuvent-ils justifier, à eux seuls, un changement de démarche photographique ?
Question coût, oh oui !!! En reportage, un numérique à 10000 euros est amorti en quelques mois par rapport à l'argentique. Toutes les agences y passent, même le National Géographic s'y met, alors...
Laissons de côté les pros, pour lesquels la problématique est complètement différente.
Et pour le particulier, ne faire tirer que images réussies peut être une économie considérable aussi au moment des fêtes par exemple. Même ma compagne qui tire essentiellement des photos de sa petite fille serait gagnante. Elle claque trois 24 poses avec le compact argentique que je lui ai offert chaque fois qu'elle la voit (ils habitent loin).
OK, mais là tu parle des classiques photos de famille, ce qui n'a rien à voir avec la photo dont tu parlais dans ton post initial. Je n'ai jamais vu quelqu'un se trimballer des kilos de matos pour faire ses photos de famille.
Et la formidable capacité "didactique" du numérique ? Voir le résultat instantannément. Certes, on ne voit pas tout, l'écran est petit et peu défini, mais énormément de gros défauts peuvent se voir immédiatement, et je n'ai jamais eu d'argentique me fournissant un histogramme de ma photo sur le champ. Il y a des orinateurs partout, maintenant, on peut montrer facilement autre chose que des dix quinze sans frais supplémentaires.
Débat habituel argentique/numérique, dans lequel je ne voulais pas particulièrement rentrer, tant cela revient à comparer des choux et des oranges.
Je voulais juste pointer que ce tu opposais c'était des démarches photographiques, et non pas le numérique et l'argentique.
Pour _moi_, l'acte photographique, c'est la prise de vue, donc la prévisualisation chère à Adams, même en reportage. La photo est toujours de la chasse, une affaire de rôdeur, ne serait que pour rencontrer une lumière. Le reste n'est la logistique qui entoure cet acte et lui permet d'en partager le résultat.
Pourquoi pas, mais ce point de vue je ne vois ce que le numérique a apporté de si révolutionnaire.
-- pehache
================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Peter Pan
Les bridges IS d'Olympus avaient amorcé une tendance. Je suis convaincu que même sans l'apparition du numérique, on aurait assisté à un dévelopement et une amélioration de ce concept, avec rapidement des zooms intégrés 28-200 par exemple.
Tu oublies un paramètre : la limite physique imposée par la taille du négatif. Les capteurs 2/3 permettent une conception bien plus compacte. Imagine les 28-200 APO/L/ED ouverts en moyenne à 2,8 sur un IS... Olympus l'a rêvé, Olympus ne l'a pas fait ;-)
-- ouvert à f/2.4 : un f/2.4 sur un petit capteur est en fait moins lumineux qu'un f/5.6 sur du 24x36.
Huh ?!
-- changer de sensibilité, passer de couleur à N/B: c'est vrai. Mais à relativiser, tant par exemple la sensibilité sur un compact numérique est limitée de toutes façons. Par contre avec un film 400ISO tu es toujours bien et tu n'as pas besoin de changer de film en permanence.
J'en suis resté au 200 ISO viables en couleur. Sans parler d'inversible !
-- flash intégré: rien de nouveau en numérique.
Je ne peux en dire plus pour l'instant, mais les premiers essais sur le Canon Pro 1 sont nettement au dessus de n'importe quel compact pratiqué jusqu'alors. Je ne pense pas que le numérique ait à faire ici, mais le fait est.
Laissons de côté les pros, pour lesquels la problématique est complètement différente.
En terme de coût, elle est même hors jeu : frais professionnels déduits fiscalement contre frais perso parfois très lourds (selon TOC).
Débat habituel argentique/numérique
Quel débat ? Celui que tu proposes là, en fait...
Pourquoi pas, mais ce point de vue je ne vois ce que le numérique a apporté de si révolutionnaire.
Aucune limite financière, gain de temps phénoménal, appréciation rapide des clichés, labo numérique bien plus ouvert (!) que la chambre noir, visée différente, voir en N&B, pdc pour tous...
-- Pierre http://www.ppan.net http://www.pasbanal.com
Les bridges IS d'Olympus avaient amorcé une tendance. Je suis convaincu
que même sans l'apparition du numérique, on aurait assisté à un
dévelopement et une amélioration de ce concept, avec rapidement des zooms
intégrés 28-200 par exemple.
Tu oublies un paramètre : la limite physique imposée par la taille du négatif.
Les capteurs 2/3 permettent une conception bien plus compacte.
Imagine les 28-200 APO/L/ED ouverts en moyenne à 2,8 sur un IS... Olympus l'a
rêvé, Olympus ne l'a pas fait ;-)
-- ouvert à f/2.4 : un f/2.4 sur un petit capteur est en fait moins
lumineux qu'un f/5.6 sur du 24x36.
Huh ?!
-- changer de sensibilité, passer de couleur à N/B: c'est vrai. Mais à
relativiser, tant par exemple la sensibilité sur un compact numérique est
limitée de toutes façons. Par contre avec un film 400ISO tu es toujours
bien et tu n'as pas besoin de changer de film en permanence.
J'en suis resté au 200 ISO viables en couleur. Sans parler d'inversible !
-- flash intégré: rien de nouveau en numérique.
Je ne peux en dire plus pour l'instant, mais les premiers essais sur le Canon
Pro 1 sont nettement au dessus de n'importe quel compact pratiqué jusqu'alors.
Je ne pense pas que le numérique ait à faire ici, mais le fait est.
Laissons de côté les pros, pour lesquels la problématique est complètement
différente.
En terme de coût, elle est même hors jeu : frais professionnels déduits
fiscalement contre frais perso parfois très lourds (selon TOC).
Débat habituel argentique/numérique
Quel débat ? Celui que tu proposes là, en fait...
Pourquoi pas, mais ce point de vue je ne vois ce que le numérique a
apporté de si révolutionnaire.
Aucune limite financière, gain de temps phénoménal, appréciation rapide des
clichés, labo numérique bien plus ouvert (!) que la chambre noir, visée
différente, voir en N&B, pdc pour tous...
--
Pierre
http://www.ppan.net
http://www.pasbanal.com
Les bridges IS d'Olympus avaient amorcé une tendance. Je suis convaincu que même sans l'apparition du numérique, on aurait assisté à un dévelopement et une amélioration de ce concept, avec rapidement des zooms intégrés 28-200 par exemple.
Tu oublies un paramètre : la limite physique imposée par la taille du négatif. Les capteurs 2/3 permettent une conception bien plus compacte. Imagine les 28-200 APO/L/ED ouverts en moyenne à 2,8 sur un IS... Olympus l'a rêvé, Olympus ne l'a pas fait ;-)
-- ouvert à f/2.4 : un f/2.4 sur un petit capteur est en fait moins lumineux qu'un f/5.6 sur du 24x36.
Huh ?!
-- changer de sensibilité, passer de couleur à N/B: c'est vrai. Mais à relativiser, tant par exemple la sensibilité sur un compact numérique est limitée de toutes façons. Par contre avec un film 400ISO tu es toujours bien et tu n'as pas besoin de changer de film en permanence.
J'en suis resté au 200 ISO viables en couleur. Sans parler d'inversible !
-- flash intégré: rien de nouveau en numérique.
Je ne peux en dire plus pour l'instant, mais les premiers essais sur le Canon Pro 1 sont nettement au dessus de n'importe quel compact pratiqué jusqu'alors. Je ne pense pas que le numérique ait à faire ici, mais le fait est.
Laissons de côté les pros, pour lesquels la problématique est complètement différente.
En terme de coût, elle est même hors jeu : frais professionnels déduits fiscalement contre frais perso parfois très lourds (selon TOC).
Débat habituel argentique/numérique
Quel débat ? Celui que tu proposes là, en fait...
Pourquoi pas, mais ce point de vue je ne vois ce que le numérique a apporté de si révolutionnaire.
Aucune limite financière, gain de temps phénoménal, appréciation rapide des clichés, labo numérique bien plus ouvert (!) que la chambre noir, visée différente, voir en N&B, pdc pour tous...
-- Pierre http://www.ppan.net http://www.pasbanal.com
pehache_bidon
Peter Pan wrote:
Tu oublies un paramètre : la limite physique imposée par la taille du négatif.
Les capteurs 2/3 permettent une conception bien plus compacte. Imagine les 28-200 APO/L/ED ouverts en moyenne à 2,8 sur un IS... Olympus l'a rêvé, Olympus ne l'a pas fait ;-)
Il est "inutile" d'ouvrir à 2.8 sur un 24x36 (voir ci-dessous). Une fois ce point accepté, un 28-200 f/5.6 en 24x36 peut être très compact: voir les sigma et tamron, et en plus ce ne sont pas des culs de bouteille.
-- ouvert à f/2.4 : un f/2.4 sur un petit capteur est en fait moins lumineux qu'un f/5.6 sur du 24x36.
Huh ?!
Façon de parler, mais c'est en quelque sorte vrai: avec un film 800ISO d'aujourd'hui, tu as moins de grain qu'avec n'importe quel petit capteur à 200ISO. Tu gagnes donc au moins 2 diaph de luminosité. Là où l'apn a besoin de f/2.8, avec le film tu peux te contenter de f/5.6.
-- changer de sensibilité, passer de couleur à N/B: c'est vrai. Mais à relativiser, tant par exemple la sensibilité sur un compact numérique est limitée de toutes façons. Par contre avec un film 400ISO tu es toujours bien et tu n'as pas besoin de changer de film en permanence.
J'en suis resté au 200 ISO viables en couleur. Sans parler d'inversible !
Les 400ISO sont aujourd'hui d'une finesse suffisante pour que le grain soit discret sur un tirage 20x30. La superia 800 est époustouflante: si elle est bien exposée, son grain est très bien contenu. La superia 1600 donne des résultats plus qu'exploitables, meilleurs qu'un DSLR à 1600ISO sans anti-bruit. En diapo, la Provia 400 est fine.
Je ne peux en dire plus pour l'instant, mais les premiers essais sur le Canon Pro 1 sont nettement au dessus de n'importe quel compact pratiqué jusqu'alors.
Je ne pense pas que le numérique ait à faire ici, mais le fait est.
Non, le numérique n'a rien à voir avec ça. Canon a bien soigné le flash intégré du Pro 1, c'est tout.
Débat habituel argentique/numérique
Quel débat ? Celui que tu proposes là, en fait...
Les débats habituels "c'est moins cher, on voit tout de suite le résultat, etc...". Ce n'est pas là-dessus que je cherchais à discuter.
Pourquoi pas, mais ce point de vue je ne vois ce que le numérique a apporté de si révolutionnaire.
Aucune limite financière, gain de temps phénoménal, appréciation rapide des clichés, labo numérique bien plus ouvert (!) que la chambre noir, visée différente, voir en N&B, pdc pour tous...
Mais tout ça ce sont des à-côtés, des points secondaires, qui n'ont rien à voir avec la notion de démarche photographique qui est le point central de mon intervention.
-- pehache
================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Peter Pan wrote:
Tu oublies un paramètre : la limite physique imposée par la taille du
négatif.
Les capteurs 2/3 permettent une conception bien plus compacte.
Imagine les 28-200 APO/L/ED ouverts en moyenne à 2,8 sur un IS... Olympus l'a
rêvé, Olympus ne l'a pas fait ;-)
Il est "inutile" d'ouvrir à 2.8 sur un 24x36 (voir ci-dessous). Une fois
ce point accepté, un 28-200 f/5.6 en 24x36 peut être très compact: voir
les sigma et tamron, et en plus ce ne sont pas des culs de bouteille.
-- ouvert à f/2.4 : un f/2.4 sur un petit capteur est en fait moins
lumineux qu'un f/5.6 sur du 24x36.
Huh ?!
Façon de parler, mais c'est en quelque sorte vrai: avec un film 800ISO
d'aujourd'hui, tu as moins de grain qu'avec n'importe quel petit capteur à
200ISO. Tu gagnes donc au moins 2 diaph de luminosité. Là où l'apn a
besoin de f/2.8, avec le film tu peux te contenter de f/5.6.
-- changer de sensibilité, passer de couleur à N/B: c'est vrai. Mais à
relativiser, tant par exemple la sensibilité sur un compact numérique est
limitée de toutes façons. Par contre avec un film 400ISO tu es toujours
bien et tu n'as pas besoin de changer de film en permanence.
J'en suis resté au 200 ISO viables en couleur. Sans parler d'inversible !
Les 400ISO sont aujourd'hui d'une finesse suffisante pour que le grain
soit discret sur un tirage 20x30. La superia 800 est époustouflante: si
elle est bien exposée, son grain est très bien contenu. La superia 1600
donne des résultats plus qu'exploitables, meilleurs qu'un DSLR à 1600ISO
sans anti-bruit. En diapo, la Provia 400 est fine.
Je ne peux en dire plus pour l'instant, mais les premiers essais sur le Canon
Pro 1 sont nettement au dessus de n'importe quel compact pratiqué
jusqu'alors.
Je ne pense pas que le numérique ait à faire ici, mais le fait est.
Non, le numérique n'a rien à voir avec ça. Canon a bien soigné le flash
intégré du Pro 1, c'est tout.
Débat habituel argentique/numérique
Quel débat ? Celui que tu proposes là, en fait...
Les débats habituels "c'est moins cher, on voit tout de suite le résultat,
etc...". Ce n'est pas là-dessus que je cherchais à discuter.
Pourquoi pas, mais ce point de vue je ne vois ce que le numérique a
apporté de si révolutionnaire.
Aucune limite financière, gain de temps phénoménal, appréciation rapide des
clichés, labo numérique bien plus ouvert (!) que la chambre noir, visée
différente, voir en N&B, pdc pour tous...
Mais tout ça ce sont des à-côtés, des points secondaires, qui n'ont rien à
voir avec la notion de démarche photographique qui est le point central de
mon intervention.
--
pehache
================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Tu oublies un paramètre : la limite physique imposée par la taille du négatif.
Les capteurs 2/3 permettent une conception bien plus compacte. Imagine les 28-200 APO/L/ED ouverts en moyenne à 2,8 sur un IS... Olympus l'a rêvé, Olympus ne l'a pas fait ;-)
Il est "inutile" d'ouvrir à 2.8 sur un 24x36 (voir ci-dessous). Une fois ce point accepté, un 28-200 f/5.6 en 24x36 peut être très compact: voir les sigma et tamron, et en plus ce ne sont pas des culs de bouteille.
-- ouvert à f/2.4 : un f/2.4 sur un petit capteur est en fait moins lumineux qu'un f/5.6 sur du 24x36.
Huh ?!
Façon de parler, mais c'est en quelque sorte vrai: avec un film 800ISO d'aujourd'hui, tu as moins de grain qu'avec n'importe quel petit capteur à 200ISO. Tu gagnes donc au moins 2 diaph de luminosité. Là où l'apn a besoin de f/2.8, avec le film tu peux te contenter de f/5.6.
-- changer de sensibilité, passer de couleur à N/B: c'est vrai. Mais à relativiser, tant par exemple la sensibilité sur un compact numérique est limitée de toutes façons. Par contre avec un film 400ISO tu es toujours bien et tu n'as pas besoin de changer de film en permanence.
J'en suis resté au 200 ISO viables en couleur. Sans parler d'inversible !
Les 400ISO sont aujourd'hui d'une finesse suffisante pour que le grain soit discret sur un tirage 20x30. La superia 800 est époustouflante: si elle est bien exposée, son grain est très bien contenu. La superia 1600 donne des résultats plus qu'exploitables, meilleurs qu'un DSLR à 1600ISO sans anti-bruit. En diapo, la Provia 400 est fine.
Je ne peux en dire plus pour l'instant, mais les premiers essais sur le Canon Pro 1 sont nettement au dessus de n'importe quel compact pratiqué jusqu'alors.
Je ne pense pas que le numérique ait à faire ici, mais le fait est.
Non, le numérique n'a rien à voir avec ça. Canon a bien soigné le flash intégré du Pro 1, c'est tout.
Débat habituel argentique/numérique
Quel débat ? Celui que tu proposes là, en fait...
Les débats habituels "c'est moins cher, on voit tout de suite le résultat, etc...". Ce n'est pas là-dessus que je cherchais à discuter.
Pourquoi pas, mais ce point de vue je ne vois ce que le numérique a apporté de si révolutionnaire.
Aucune limite financière, gain de temps phénoménal, appréciation rapide des clichés, labo numérique bien plus ouvert (!) que la chambre noir, visée différente, voir en N&B, pdc pour tous...
Mais tout ça ce sont des à-côtés, des points secondaires, qui n'ont rien à voir avec la notion de démarche photographique qui est le point central de mon intervention.
-- pehache
================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Peter Pan
Il est "inutile" d'ouvrir à 2.8 sur un 24x36 (voir ci-dessous). Une fois ce point accepté, un 28-200 f/5.6 en 24x36 peut être très compact: voir les sigma et tamron, et en plus ce ne sont pas des culs de bouteille.
J'en suis resté, pour le type de version que tu cites, à des culs de bouteille (OK, il y a 5 ans). Ce qui est loin d'être le cas pour les "gros zooms" des bridgés que j'ai eu en main, souvent dès la pleine ouverture ! Paramètre encore crucial ? Pour ne pas dire sine qua non ;-)
Façon de parler, mais c'est en quelque sorte vrai: avec un film 800ISO d'aujourd'hui, tu as moins de grain
Tu as moins de grain mais la question est : qui va utiliser sans vergogne (et sans but précis) un film de 800 ISO ? J'ai dû passer une ou deux fois la barre des 200 en négatif couleur, jamais en inversible et en N&B...
La superia 1600 donne des résultats plus qu'exploitables, meilleurs qu'un DSLR à 1600ISO sans anti-bruit. En diapo, la Provia 400 est fine.
Probable... même remarque qu'au dessus, en usage courant. Aussi, il semble que le D70 ait des velléités remarquables à 800 ISO, pour ne citer que lui.
Non, le numérique n'a rien à voir avec ça. Canon a bien soigné le flash intégré du Pro 1, c'est tout.
Je le supposais moi-même, inutile de marteler :-)
Mais tout ça ce sont des à-côtés, des points secondaires, qui n'ont rien à voir avec la notion de démarche photographique qui est le point central de mon intervention.
Si tu considères deux points : no limit et visée différente, je pense que si. Tu as voulu t'écarter tout à l'heure de l'exemple des pros, mais je crois que tu te places bien trop près d'eux.
-- Pierre http://www.ppan.net http://www.pasbanal.com
Il est "inutile" d'ouvrir à 2.8 sur un 24x36 (voir ci-dessous). Une fois
ce point accepté, un 28-200 f/5.6 en 24x36 peut être très compact: voir
les sigma et tamron, et en plus ce ne sont pas des culs de bouteille.
J'en suis resté, pour le type de version que tu cites, à des culs de bouteille
(OK, il y a 5 ans). Ce qui est loin d'être le cas pour les "gros zooms" des
bridgés que j'ai eu en main, souvent dès la pleine ouverture ! Paramètre
encore crucial ? Pour ne pas dire sine qua non ;-)
Façon de parler, mais c'est en quelque sorte vrai: avec un film 800ISO
d'aujourd'hui, tu as moins de grain
Tu as moins de grain mais la question est : qui va utiliser sans vergogne (et
sans but précis) un film de 800 ISO ? J'ai dû passer une ou deux fois la barre
des 200 en négatif couleur, jamais en inversible et en N&B...
La superia 1600 donne des résultats plus qu'exploitables, meilleurs qu'un
DSLR à 1600ISO sans anti-bruit. En diapo, la Provia 400 est fine.
Probable... même remarque qu'au dessus, en usage courant. Aussi, il semble que
le D70 ait des velléités remarquables à 800 ISO, pour ne citer que lui.
Non, le numérique n'a rien à voir avec ça. Canon a bien soigné le flash
intégré du Pro 1, c'est tout.
Je le supposais moi-même, inutile de marteler :-)
Mais tout ça ce sont des à-côtés, des points secondaires, qui n'ont rien à
voir avec la notion de démarche photographique qui est le point central de
mon intervention.
Si tu considères deux points : no limit et visée différente, je pense que si.
Tu as voulu t'écarter tout à l'heure de l'exemple des pros, mais je crois que
tu te places bien trop près d'eux.
--
Pierre
http://www.ppan.net
http://www.pasbanal.com
Il est "inutile" d'ouvrir à 2.8 sur un 24x36 (voir ci-dessous). Une fois ce point accepté, un 28-200 f/5.6 en 24x36 peut être très compact: voir les sigma et tamron, et en plus ce ne sont pas des culs de bouteille.
J'en suis resté, pour le type de version que tu cites, à des culs de bouteille (OK, il y a 5 ans). Ce qui est loin d'être le cas pour les "gros zooms" des bridgés que j'ai eu en main, souvent dès la pleine ouverture ! Paramètre encore crucial ? Pour ne pas dire sine qua non ;-)
Façon de parler, mais c'est en quelque sorte vrai: avec un film 800ISO d'aujourd'hui, tu as moins de grain
Tu as moins de grain mais la question est : qui va utiliser sans vergogne (et sans but précis) un film de 800 ISO ? J'ai dû passer une ou deux fois la barre des 200 en négatif couleur, jamais en inversible et en N&B...
La superia 1600 donne des résultats plus qu'exploitables, meilleurs qu'un DSLR à 1600ISO sans anti-bruit. En diapo, la Provia 400 est fine.
Probable... même remarque qu'au dessus, en usage courant. Aussi, il semble que le D70 ait des velléités remarquables à 800 ISO, pour ne citer que lui.
Non, le numérique n'a rien à voir avec ça. Canon a bien soigné le flash intégré du Pro 1, c'est tout.
Je le supposais moi-même, inutile de marteler :-)
Mais tout ça ce sont des à-côtés, des points secondaires, qui n'ont rien à voir avec la notion de démarche photographique qui est le point central de mon intervention.
Si tu considères deux points : no limit et visée différente, je pense que si. Tu as voulu t'écarter tout à l'heure de l'exemple des pros, mais je crois que tu te places bien trop près d'eux.
-- Pierre http://www.ppan.net http://www.pasbanal.com
pehache_bidon
Peter Pan wrote:
J'en suis resté, pour le type de version que tu cites, à des culs de bouteille
(OK, il y a 5 ans). Ce qui est loin d'être le cas pour les "gros zooms" des bridgés que j'ai eu en main, souvent dès la pleine ouverture ! Paramètre encore crucial ? Pour ne pas dire sine qua non ;-)
Ben oui mais en 5 ans il s'en passé, des choses :-)
Si tu as l'occasion de tomber sur les tests CI ou RP de cette dernière génération de zooms 28-200, tu verras qu'ils sont loin d'être qualifiés de culs de bouteilles.
Façon de parler, mais c'est en quelque sorte vrai: avec un film 800ISO d'aujourd'hui, tu as moins de grain
Tu as moins de grain mais la question est : qui va utiliser sans vergogne (et sans but précis) un film de 800 ISO ?
Ben moi par exemple.
J'utilise le superia 800 sans vergogne comme film de base et j'en suis plutôt satisfait.
Et quand je veux une faire faire des images vraiment fines, je prends de la 200. Je ne vois pas, sur un tirage 20x30cm, de différence entre 100 et 200ISO au niveau du grain (en fait on ne vois pratiquement pas de grain).
Pour certains cas particuliers, ça m'arrive aussi de prendre de la 1600.
J'ai dû passer une ou deux fois la barre des 200 en négatif couleur, jamais en inversible et en N&B...
Beh oui, mais le film aussi a progressé, et sacrément même.
La superia 1600 donne des résultats plus qu'exploitables, meilleurs qu'un DSLR à 1600ISO sans anti-bruit. En diapo, la Provia 400 est fine.
Probable... même remarque qu'au dessus, en usage courant. Aussi, il semble que
le D70 ait des velléités remarquables à 800 ISO, pour ne citer que lui.
Je n'en doute pas, mais le D70 n'est pas tout à fait un compact :-)
Mais tout ça ce sont des à-côtés, des points secondaires, qui n'ont rien à voir avec la notion de démarche photographique qui est le point central de mon intervention.
Si tu considères deux points : no limit et visée différente, je pense que si.
Visée différente, peut-être.
No limit, bof. C'est pour moi une illusion, de penser quen multipliant les prises de vue on va faire plus de bonnes photos. Mais bon...
Tu as voulu t'écarter tout à l'heure de l'exemple des pros, mais je crois que tu te places bien trop près d'eux.
Trop près des pros, moi ? Ah non, pas du tout. Au contraire à mon avis. Mon attitude en photo n'a absolument rien de celle d'un pro. Si je devais gagner ma vie en faisant de la photo, il vaudrait mieux que je m'y prenne autrement :-)
-- pehache ================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Peter Pan wrote:
J'en suis resté, pour le type de version que tu cites, à des culs de
bouteille
(OK, il y a 5 ans). Ce qui est loin d'être le cas pour les "gros zooms" des
bridgés que j'ai eu en main, souvent dès la pleine ouverture ! Paramètre
encore crucial ? Pour ne pas dire sine qua non ;-)
Ben oui mais en 5 ans il s'en passé, des choses :-)
Si tu as l'occasion de tomber sur les tests CI ou RP de cette dernière
génération de zooms 28-200, tu verras qu'ils sont loin d'être qualifiés de
culs de bouteilles.
Façon de parler, mais c'est en quelque sorte vrai: avec un film 800ISO
d'aujourd'hui, tu as moins de grain
Tu as moins de grain mais la question est : qui va utiliser sans vergogne (et
sans but précis) un film de 800 ISO ?
Ben moi par exemple.
J'utilise le superia 800 sans vergogne comme film de base et j'en suis
plutôt satisfait.
Et quand je veux une faire faire des images vraiment fines, je prends de
la 200. Je ne vois pas, sur un tirage 20x30cm, de différence entre 100 et
200ISO au niveau du grain (en fait on ne vois pratiquement pas de grain).
Pour certains cas particuliers, ça m'arrive aussi de prendre de la 1600.
J'ai dû passer une ou deux fois la barre
des 200 en négatif couleur, jamais en inversible et en N&B...
Beh oui, mais le film aussi a progressé, et sacrément même.
La superia 1600 donne des résultats plus qu'exploitables, meilleurs qu'un
DSLR à 1600ISO sans anti-bruit. En diapo, la Provia 400 est fine.
Probable... même remarque qu'au dessus, en usage courant. Aussi, il semble
que
le D70 ait des velléités remarquables à 800 ISO, pour ne citer que lui.
Je n'en doute pas, mais le D70 n'est pas tout à fait un compact :-)
Mais tout ça ce sont des à-côtés, des points secondaires, qui n'ont rien à
voir avec la notion de démarche photographique qui est le point central de
mon intervention.
Si tu considères deux points : no limit et visée différente, je pense que si.
Visée différente, peut-être.
No limit, bof. C'est pour moi une illusion, de penser quen multipliant les
prises de vue on va faire plus de bonnes photos. Mais bon...
Tu as voulu t'écarter tout à l'heure de l'exemple des pros, mais je crois que
tu te places bien trop près d'eux.
Trop près des pros, moi ? Ah non, pas du tout. Au contraire à mon avis.
Mon attitude en photo n'a absolument rien de celle d'un pro. Si je devais
gagner ma vie en faisant de la photo, il vaudrait mieux que je m'y prenne
autrement :-)
--
pehache
================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
J'en suis resté, pour le type de version que tu cites, à des culs de bouteille
(OK, il y a 5 ans). Ce qui est loin d'être le cas pour les "gros zooms" des bridgés que j'ai eu en main, souvent dès la pleine ouverture ! Paramètre encore crucial ? Pour ne pas dire sine qua non ;-)
Ben oui mais en 5 ans il s'en passé, des choses :-)
Si tu as l'occasion de tomber sur les tests CI ou RP de cette dernière génération de zooms 28-200, tu verras qu'ils sont loin d'être qualifiés de culs de bouteilles.
Façon de parler, mais c'est en quelque sorte vrai: avec un film 800ISO d'aujourd'hui, tu as moins de grain
Tu as moins de grain mais la question est : qui va utiliser sans vergogne (et sans but précis) un film de 800 ISO ?
Ben moi par exemple.
J'utilise le superia 800 sans vergogne comme film de base et j'en suis plutôt satisfait.
Et quand je veux une faire faire des images vraiment fines, je prends de la 200. Je ne vois pas, sur un tirage 20x30cm, de différence entre 100 et 200ISO au niveau du grain (en fait on ne vois pratiquement pas de grain).
Pour certains cas particuliers, ça m'arrive aussi de prendre de la 1600.
J'ai dû passer une ou deux fois la barre des 200 en négatif couleur, jamais en inversible et en N&B...
Beh oui, mais le film aussi a progressé, et sacrément même.
La superia 1600 donne des résultats plus qu'exploitables, meilleurs qu'un DSLR à 1600ISO sans anti-bruit. En diapo, la Provia 400 est fine.
Probable... même remarque qu'au dessus, en usage courant. Aussi, il semble que
le D70 ait des velléités remarquables à 800 ISO, pour ne citer que lui.
Je n'en doute pas, mais le D70 n'est pas tout à fait un compact :-)
Mais tout ça ce sont des à-côtés, des points secondaires, qui n'ont rien à voir avec la notion de démarche photographique qui est le point central de mon intervention.
Si tu considères deux points : no limit et visée différente, je pense que si.
Visée différente, peut-être.
No limit, bof. C'est pour moi une illusion, de penser quen multipliant les prises de vue on va faire plus de bonnes photos. Mais bon...
Tu as voulu t'écarter tout à l'heure de l'exemple des pros, mais je crois que tu te places bien trop près d'eux.
Trop près des pros, moi ? Ah non, pas du tout. Au contraire à mon avis. Mon attitude en photo n'a absolument rien de celle d'un pro. Si je devais gagner ma vie en faisant de la photo, il vaudrait mieux que je m'y prenne autrement :-)
-- pehache ================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Jean-Claude Ghislain
Tu as moins de grain mais la question est : qui va utiliser sans vergogne (et sans but précis) un film de 800 ISO ?
Moi par exemple. Mais ce n'est pas un scoop car je suis loin d'être le seul.
Même les utilisateurs de jetables pratiquent ainsi... ;-))
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Tu as moins de grain mais la question est : qui va utiliser sans
vergogne (et sans but précis) un film de 800 ISO ?
Moi par exemple. Mais ce n'est pas un scoop car je suis loin
d'être le seul.
Même les utilisateurs de jetables pratiquent ainsi... ;-))
Tu as moins de grain mais la question est : qui va utiliser sans vergogne (et sans but précis) un film de 800 ISO ?
Moi par exemple. Mais ce n'est pas un scoop car je suis loin d'être le seul.
Même les utilisateurs de jetables pratiquent ainsi... ;-))
-- Jean-Claude Ghislain www.grimart.com
Peter Pan
Ben oui mais en 5 ans il s'en passé, des choses :-)
En optique ? Pas tant que ça, en m'étant référé aux revue que tu cites ensuite (CI particulièrement).
Si tu as l'occasion de tomber sur les tests CI ou RP de cette dernière génération de zooms 28-200, tu verras qu'ils sont loin d'être qualifiés de culs de bouteilles.
A quelles ouvertures ? T'as oublié de quoter ce point important.
Ben moi par exemple.
Tu es représentatif ? Je doute...
Beh oui, mais le film aussi a progressé, et sacrément même.
D'après ce que j'ai pu voir dernièrement, le N&B et l'inversible bof. Les chimies probablement. Je ne parle pas du traitement de l'argentique dans 90% des labos gd public. Non, je n'en parle pas :-)
Je n'en doute pas, mais le D70 n'est pas tout à fait un compact :-)
Exact. Grand écart :-)
Visée différente, peut-être. No limit, bof. C'est pour moi une illusion, de penser quen multipliant les prises de vue on va faire plus de bonnes photos. Mais bon...
C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Soit t'as un oeil et tout vient à point qui sait [moins] attendre. Soit t'as du fromage blanc et quel que soit le média, t'as plus que la vidéo... pouvoir corriger ses défauts à la vitesse du pixel, c'est énoooorme !
Exemple : le 7 mai j'étais chez un client (cf. "Photo industrielle") pour prendre connaissance du dossier et quelques clichés. J'ai fait une première série de photos. J'ai visualisé sur son PC. J'ai remis le couvert pour corriger le tir sur certaines vues. Il est à 2h30 de train ou de bagnole... soit une journée de taf à l'arrivée. C'est royal au bar : en argentique, aïe !
Après, pour le côté apprentissage, on doit prendre la peine de tourner la molette P histoire de savoir ce qu'est un diaph et une vitesse. Même combat partout, d'ailleurs (en restant dans du matériel classique).
Si je devais gagner ma vie en faisant de la photo, il vaudrait mieux que je m'y prenne autrement :-)
Pratiquer et vendre sont effectivement deux choses bien différentes.
-- Pierre http://www.ppan.net http://www.pasbanal.com
Ben oui mais en 5 ans il s'en passé, des choses :-)
En optique ? Pas tant que ça, en m'étant référé aux revue que tu cites ensuite
(CI particulièrement).
Si tu as l'occasion de tomber sur les tests CI ou RP de cette dernière
génération de zooms 28-200, tu verras qu'ils sont loin d'être qualifiés de
culs de bouteilles.
A quelles ouvertures ? T'as oublié de quoter ce point important.
Ben moi par exemple.
Tu es représentatif ? Je doute...
Beh oui, mais le film aussi a progressé, et sacrément même.
D'après ce que j'ai pu voir dernièrement, le N&B et l'inversible bof.
Les chimies probablement. Je ne parle pas du traitement de l'argentique dans
90% des labos gd public. Non, je n'en parle pas :-)
Je n'en doute pas, mais le D70 n'est pas tout à fait un compact :-)
Exact. Grand écart :-)
Visée différente, peut-être.
No limit, bof. C'est pour moi une illusion, de penser quen multipliant les
prises de vue on va faire plus de bonnes photos. Mais bon...
C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Soit t'as un oeil et tout vient à
point qui sait [moins] attendre. Soit t'as du fromage blanc et quel que soit
le média, t'as plus que la vidéo... pouvoir corriger ses défauts à la vitesse
du pixel, c'est énoooorme !
Exemple : le 7 mai j'étais chez un client (cf. "Photo industrielle") pour
prendre connaissance du dossier et quelques clichés. J'ai fait une première
série de photos. J'ai visualisé sur son PC. J'ai remis le couvert pour
corriger le tir sur certaines vues. Il est à 2h30 de train ou de bagnole...
soit une journée de taf à l'arrivée. C'est royal au bar : en argentique, aïe !
Après, pour le côté apprentissage, on doit prendre la peine de tourner la
molette P histoire de savoir ce qu'est un diaph et une vitesse. Même combat
partout, d'ailleurs (en restant dans du matériel classique).
Si je devais gagner ma vie en faisant de la photo,
il vaudrait mieux que je m'y prenne autrement :-)
Pratiquer et vendre sont effectivement deux choses bien différentes.
--
Pierre
http://www.ppan.net
http://www.pasbanal.com
Ben oui mais en 5 ans il s'en passé, des choses :-)
En optique ? Pas tant que ça, en m'étant référé aux revue que tu cites ensuite (CI particulièrement).
Si tu as l'occasion de tomber sur les tests CI ou RP de cette dernière génération de zooms 28-200, tu verras qu'ils sont loin d'être qualifiés de culs de bouteilles.
A quelles ouvertures ? T'as oublié de quoter ce point important.
Ben moi par exemple.
Tu es représentatif ? Je doute...
Beh oui, mais le film aussi a progressé, et sacrément même.
D'après ce que j'ai pu voir dernièrement, le N&B et l'inversible bof. Les chimies probablement. Je ne parle pas du traitement de l'argentique dans 90% des labos gd public. Non, je n'en parle pas :-)
Je n'en doute pas, mais le D70 n'est pas tout à fait un compact :-)
Exact. Grand écart :-)
Visée différente, peut-être. No limit, bof. C'est pour moi une illusion, de penser quen multipliant les prises de vue on va faire plus de bonnes photos. Mais bon...
C'est en forgeant qu'on devient forgeron. Soit t'as un oeil et tout vient à point qui sait [moins] attendre. Soit t'as du fromage blanc et quel que soit le média, t'as plus que la vidéo... pouvoir corriger ses défauts à la vitesse du pixel, c'est énoooorme !
Exemple : le 7 mai j'étais chez un client (cf. "Photo industrielle") pour prendre connaissance du dossier et quelques clichés. J'ai fait une première série de photos. J'ai visualisé sur son PC. J'ai remis le couvert pour corriger le tir sur certaines vues. Il est à 2h30 de train ou de bagnole... soit une journée de taf à l'arrivée. C'est royal au bar : en argentique, aïe !
Après, pour le côté apprentissage, on doit prendre la peine de tourner la molette P histoire de savoir ce qu'est un diaph et une vitesse. Même combat partout, d'ailleurs (en restant dans du matériel classique).
Si je devais gagner ma vie en faisant de la photo, il vaudrait mieux que je m'y prenne autrement :-)
Pratiquer et vendre sont effectivement deux choses bien différentes.
-- Pierre http://www.ppan.net http://www.pasbanal.com
pehache_bidon
Peter Pan wrote:
En optique ? Pas tant que ça, en m'étant référé aux revue que tu cites ensuite
(CI particulièrement).
Ca dépend. Dans les focales fixes, non. Dans les zooms extrêmes, oui. Sans doute grâce à la généralisation du calcul informatique des formules optiques complexes requises par ces zooms.
Si tu as l'occasion de tomber sur les tests CI ou RP de cette dernière génération de zooms 28-200, tu verras qu'ils sont loin d'être qualifiés de culs de bouteilles.
A quelles ouvertures ? T'as oublié de quoter ce point important.
Oui. Comme toutes les optiques grand-public, le meilleur n'est pas atteint à l'ouverture max, c'est évident. Mais c'est pareil sur les numériques, que je sache.
Ben moi par exemple.
Tu es représentatif ? Je doute...
Représentatif de quoi ?
Charger et utiliser un film 800 ne demande aucune compétence particulière. Tout le monde peut le faire.
Beh oui, mais le film aussi a progressé, et sacrément même.
D'après ce que j'ai pu voir dernièrement, le N&B et l'inversible bof.
C'est vrai que cela concerne surtout les négatifs couleurs. Mais la diapo n'est pas en reste, quand même. La provia 400 est réputée pour son grain discret, et est poussable jusqu'à 1600 (là le grain y est, certes). Les derniers sortis de chez Kodak semblent être encore plus performants.
Les chimies probablement. Je ne parle pas du traitement de l'argentique dans 90% des labos gd public. Non, je n'en parle pas :-)
Des points secondaires, à nouveau. Et la situation est plus complexe que ça. Quel labo, quelle source, etc... On peut aussi avoir des bons tirages en labo grand-public.
Exemple : le 7 mai j'étais chez un client (cf. "Photo industrielle") pour prendre connaissance du dossier et quelques clichés. J'ai fait une première série de photos. J'ai visualisé sur son PC. J'ai remis le couvert pour corriger le tir sur certaines vues. Il est à 2h30 de train ou de bagnole... soit une journée de taf à l'arrivée. C'est royal au bar : en argentique, aïe !
Oui oui, pour un pro (ou un amateur devant assurer une commande), ça ne se discute pas. Je comprends tout à fait que de pouvoir vérifier son travail tout de suite est avantage important.
-- pehache ================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Peter Pan wrote:
En optique ? Pas tant que ça, en m'étant référé aux revue que tu cites
ensuite
(CI particulièrement).
Ca dépend. Dans les focales fixes, non. Dans les zooms extrêmes, oui. Sans
doute grâce à la généralisation du calcul informatique des formules
optiques complexes requises par ces zooms.
Si tu as l'occasion de tomber sur les tests CI ou RP de cette dernière
génération de zooms 28-200, tu verras qu'ils sont loin d'être qualifiés de
culs de bouteilles.
A quelles ouvertures ? T'as oublié de quoter ce point important.
Oui. Comme toutes les optiques grand-public, le meilleur n'est pas atteint
à l'ouverture max, c'est évident. Mais c'est pareil sur les numériques,
que je sache.
Ben moi par exemple.
Tu es représentatif ? Je doute...
Représentatif de quoi ?
Charger et utiliser un film 800 ne demande aucune compétence particulière.
Tout le monde peut le faire.
Beh oui, mais le film aussi a progressé, et sacrément même.
D'après ce que j'ai pu voir dernièrement, le N&B et l'inversible bof.
C'est vrai que cela concerne surtout les négatifs couleurs. Mais la diapo
n'est pas en reste, quand même. La provia 400 est réputée pour son grain
discret, et est poussable jusqu'à 1600 (là le grain y est, certes). Les
derniers sortis de chez Kodak semblent être encore plus performants.
Les chimies probablement. Je ne parle pas du traitement de l'argentique dans
90% des labos gd public. Non, je n'en parle pas :-)
Des points secondaires, à nouveau. Et la situation est plus complexe que
ça. Quel labo, quelle source, etc... On peut aussi avoir des bons tirages
en labo grand-public.
Exemple : le 7 mai j'étais chez un client (cf. "Photo industrielle") pour
prendre connaissance du dossier et quelques clichés. J'ai fait une première
série de photos. J'ai visualisé sur son PC. J'ai remis le couvert pour
corriger le tir sur certaines vues. Il est à 2h30 de train ou de bagnole...
soit une journée de taf à l'arrivée. C'est royal au bar : en argentique, aïe
!
Oui oui, pour un pro (ou un amateur devant assurer une commande), ça ne se
discute pas. Je comprends tout à fait que de pouvoir vérifier son travail
tout de suite est avantage important.
--
pehache
================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
En optique ? Pas tant que ça, en m'étant référé aux revue que tu cites ensuite
(CI particulièrement).
Ca dépend. Dans les focales fixes, non. Dans les zooms extrêmes, oui. Sans doute grâce à la généralisation du calcul informatique des formules optiques complexes requises par ces zooms.
Si tu as l'occasion de tomber sur les tests CI ou RP de cette dernière génération de zooms 28-200, tu verras qu'ils sont loin d'être qualifiés de culs de bouteilles.
A quelles ouvertures ? T'as oublié de quoter ce point important.
Oui. Comme toutes les optiques grand-public, le meilleur n'est pas atteint à l'ouverture max, c'est évident. Mais c'est pareil sur les numériques, que je sache.
Ben moi par exemple.
Tu es représentatif ? Je doute...
Représentatif de quoi ?
Charger et utiliser un film 800 ne demande aucune compétence particulière. Tout le monde peut le faire.
Beh oui, mais le film aussi a progressé, et sacrément même.
D'après ce que j'ai pu voir dernièrement, le N&B et l'inversible bof.
C'est vrai que cela concerne surtout les négatifs couleurs. Mais la diapo n'est pas en reste, quand même. La provia 400 est réputée pour son grain discret, et est poussable jusqu'à 1600 (là le grain y est, certes). Les derniers sortis de chez Kodak semblent être encore plus performants.
Les chimies probablement. Je ne parle pas du traitement de l'argentique dans 90% des labos gd public. Non, je n'en parle pas :-)
Des points secondaires, à nouveau. Et la situation est plus complexe que ça. Quel labo, quelle source, etc... On peut aussi avoir des bons tirages en labo grand-public.
Exemple : le 7 mai j'étais chez un client (cf. "Photo industrielle") pour prendre connaissance du dossier et quelques clichés. J'ai fait une première série de photos. J'ai visualisé sur son PC. J'ai remis le couvert pour corriger le tir sur certaines vues. Il est à 2h30 de train ou de bagnole... soit une journée de taf à l'arrivée. C'est royal au bar : en argentique, aïe !
Oui oui, pour un pro (ou un amateur devant assurer une commande), ça ne se discute pas. Je comprends tout à fait que de pouvoir vérifier son travail tout de suite est avantage important.
-- pehache ================================= Posté depuis http://blog.saint-elie.com/news
Peter Pan
Oui. Comme toutes les optiques grand-public, le meilleur n'est pas atteint à l'ouverture max, c'est évident. Mais c'est pareil sur les numériques, que je sache.
A ma connaissance le meilleur vient plus vite, à prix égal. Pour l'instant, je suis très impressionné des perf à 3,5/200 mm sur le Pro 1. Le Nikon 2,8-4/24-85 AF-D commençait à se réveiller vers 5,6...
Charger et utiliser un film 800 ne demande aucune compétence particulière. Tout le monde peut le faire.
Mais tout le monde ne le fait pas. C'est juste ce qu'il te faudrait reconnaître pour comparer le comparable. Comme peu vont passer leur APN en 400 ISO (sauf s'il le fait tout seul !).
On peut aussi avoir des bons tirages en labo grand-public.
Je n'ai pas eu de chances sur quatre "labos". Phénomène assez récent, d'où ma conversion accélérée. La chaîne numérique à 100% induit moins de problème, d'après ce que j'ai pu voir (normal : tout est numérisé !).
Oui oui, pour un pro (ou un amateur devant assurer une commande), ça ne se discute pas. Je comprends tout à fait que de pouvoir vérifier son travail tout de suite est avantage important.
Ou de faire dix photos semblables pour une bonne. Une opération répétée 1000 fois, juste en cliquant sur le bouton, ça peut faire mouche rapido ;-)
-- Pierre http://www.ppan.net http://www.pasbanal.com
Oui. Comme toutes les optiques grand-public, le meilleur n'est pas atteint
à l'ouverture max, c'est évident. Mais c'est pareil sur les numériques,
que je sache.
A ma connaissance le meilleur vient plus vite, à prix égal. Pour l'instant, je
suis très impressionné des perf à 3,5/200 mm sur le Pro 1.
Le Nikon 2,8-4/24-85 AF-D commençait à se réveiller vers 5,6...
Charger et utiliser un film 800 ne demande aucune compétence particulière.
Tout le monde peut le faire.
Mais tout le monde ne le fait pas.
C'est juste ce qu'il te faudrait reconnaître pour comparer le comparable.
Comme peu vont passer leur APN en 400 ISO (sauf s'il le fait tout seul !).
On peut aussi avoir des bons tirages en labo grand-public.
Je n'ai pas eu de chances sur quatre "labos". Phénomène assez récent, d'où ma
conversion accélérée. La chaîne numérique à 100% induit moins de problème,
d'après ce que j'ai pu voir (normal : tout est numérisé !).
Oui oui, pour un pro (ou un amateur devant assurer une commande), ça ne se
discute pas. Je comprends tout à fait que de pouvoir vérifier son travail
tout de suite est avantage important.
Ou de faire dix photos semblables pour une bonne. Une opération répétée 1000
fois, juste en cliquant sur le bouton, ça peut faire mouche rapido ;-)
--
Pierre
http://www.ppan.net
http://www.pasbanal.com
Oui. Comme toutes les optiques grand-public, le meilleur n'est pas atteint à l'ouverture max, c'est évident. Mais c'est pareil sur les numériques, que je sache.
A ma connaissance le meilleur vient plus vite, à prix égal. Pour l'instant, je suis très impressionné des perf à 3,5/200 mm sur le Pro 1. Le Nikon 2,8-4/24-85 AF-D commençait à se réveiller vers 5,6...
Charger et utiliser un film 800 ne demande aucune compétence particulière. Tout le monde peut le faire.
Mais tout le monde ne le fait pas. C'est juste ce qu'il te faudrait reconnaître pour comparer le comparable. Comme peu vont passer leur APN en 400 ISO (sauf s'il le fait tout seul !).
On peut aussi avoir des bons tirages en labo grand-public.
Je n'ai pas eu de chances sur quatre "labos". Phénomène assez récent, d'où ma conversion accélérée. La chaîne numérique à 100% induit moins de problème, d'après ce que j'ai pu voir (normal : tout est numérisé !).
Oui oui, pour un pro (ou un amateur devant assurer une commande), ça ne se discute pas. Je comprends tout à fait que de pouvoir vérifier son travail tout de suite est avantage important.
Ou de faire dix photos semblables pour une bonne. Une opération répétée 1000 fois, juste en cliquant sur le bouton, ça peut faire mouche rapido ;-)
-- Pierre http://www.ppan.net http://www.pasbanal.com
Serge Schmitt
Bonjour ! pehache a écrit récemment dans <40a8d502$0$757$
Des points secondaires, à nouveau.
Pourquoi que chaque fois qu'un argument t'est opposé tu dis "point secondaire" ??? -- Cordialement, Serge Schmitt « Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est l'indifférence des bons. » - Martin Luther King
Bonjour ! pehache a écrit récemment dans
<40a8d502$0$757$626a14ce@news.free.fr>
Des points secondaires, à nouveau.
Pourquoi que chaque fois qu'un argument t'est opposé tu dis "point
secondaire" ???
--
Cordialement,
Serge Schmitt
« Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est
l'indifférence des bons. » - Martin Luther King
Bonjour ! pehache a écrit récemment dans <40a8d502$0$757$
Des points secondaires, à nouveau.
Pourquoi que chaque fois qu'un argument t'est opposé tu dis "point secondaire" ??? -- Cordialement, Serge Schmitt « Ce qui m'effraie, ce n'est pas l'oppression des méchants ; c'est l'indifférence des bons. » - Martin Luther King